• James Bond 007 - Moonraker

    Hier soir, je me suis fait une petite séance DVD en visionnant un James Bond choisi au hasard (j'ai l'intégrale !) et je suis tombé sur Moonraker avec Roger Moore.

    Autant le dire tout de suite, ce film n'est pas le meilleur de la franchise, mais il est distrayant pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant ! Bien entendu, il y a les puristes, pour qui le James Bond légitime est Sean Connery et Daniel Craig, qui donne une touche plus réaliste au personnage, a aussi ses adeptes !

    Avant de vous parler du film, je vais vous relater une anecdote personnelle, un souvenir d'enfance, car si ma mémoire ne me joue pas de tour, il doit s'agir du premier "James Bond" que j'ai vu au cinéma, accompagné par mon papa !

    Je me souviens donc de la profusion d'affiches qui m'accueillirent un jour, il y a plus de 30 ans, de retour d'un voyage en moonraker-affiche_227955_8833.jpgNormandie avec ma famille, mises ostensiblement en valeur à la Gare Saint-Lazare : un 007 en tenue de cosmonaute, pistolet-laser au poing, entouré de pin-up flottant en apesanteur dans une station spatiale. Évidemment, cela joue sur l'imaginaire d'un enfant de 7 ans !

    Contextualisons ce film sorti en 1979, et qui semble être un remake du précédent opus, L'espion qui m'aimait, la cité sous-marine du méchant étant cette fois transposé dans l'espace !

    On est en pleine renaissance de la SF et en particulier du sous-genre space-opéra, au cinéma à la fin des années 1970. Je vous laisse deviner pourquoi...Et oui, la sortie en 1977 de La Guerre des Etoiles ! Le film de Lucas s'est vu plagié par des Italiens (Le Choc des planètes) et des Japonais (San ku kai).

    Moonraker, dans ce contexte, peut donc être percu, à juste titre, comme une opportunité de surfer sur la vague d'aventures spatiale de ce temps, d'autant qu'on n'est pas encore en 1986 qui verra exploser une navette spatiale !

    Les Moonraker sont en effet des navettes spatiales comme les navettes américaines. Le vilain du film, un certain Drax, veut construire une arche de Noé dans l'espace et éradiquer l'Humanité. Le film nous mène successivement à Venise, à Rio de Janeiro puis en orbite.

    On retrouve le schéma typique d'un James Bond, gadgets, pin-up et méchants emblématiques, tel que l'a par ailleurs démonté Umberto Eco dans l'un de ses articles. Le sous-fifre du méchant c'est ici l'inoubliable Requin, "un tueur à la petite semaine", interprété par Richard Kiel. Ce personnage, qui apparait déja dans le film précédent a une taille impressionnante, une petite cervelle et surtout une dentition en acier trempée capable de couper des cables de téléphérique !

    Et puis côté gadget, Q s'est encore dépassé en offrant à l'agent secret, un bracelet lanceur de fléchettes, une gondole motorisée, un hors-bord dispensateur de mines et de torpilles. On le voit 007 est bien équipé !

    Bref, je le répète en conclusion, pas un grand James Bond, un propos mercantile et un scénario calqué sur le précédent mais ,quelques bonnes choses, particulièrement Requin !

    A bientôt !

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