Lucky Luke n'est pas à la fête avec son dernier album, sorti fin 2024 et intitulé "Un cow-boy sous pression" mais reconnaissons que ce n'est pas facile d'aborder de nouveaux aspects de la vie de l'Ouest dans ces albums tant tout à déjà été fait ! Mais cet album va nous parler de la communauté allemande aux USA, la "German Belt" et de l'industrie de la bière !

Les ouvriers qui produisent la bière ont lu Karl Marx, un autre Allemand et sont en grève ! C'est un catastrophe car les saloon de l'Ouest ne sont plus approvisionnés en ce précieux liquide et la vie tourne à l'anomie ! Notre cow-boy solitaire - dont on nous montre au passage qu'il vieilli et a mal au dos - est sollicité pour mettre fin à la grève ! Luke ne jouera pas les briseurs de grève mais va essayer d'amener Frederick Martz le patron à négocier et accorder de meilleures rémunérations pour ses ouvriers ! Luke se rend à Milwaukee, grande métropole industrielle !

Avec ces albums post-Morris se pose toujours la question de comment l'héritage du grand créateur est poursuivi ! Je dirais comme les albums précédents qu'on sourit mais on ne rigole pas vraiment ! Le récit multiplie les calembours et les jeux de mots et on a ici des blagues sur l'Occupation allemande ou le STO et encore des références à Karl Marx et Wagner ! Mais ça ne suffit pas à faire un bon album ! Contrat à moitié rempli pour le scénariste Jul !

Le dessinateur est toujours Achdé et je n'aime clairement pas son trait. Le dessin est trop grossier et ça n'a pas la finesse d'un Morris ! On est dans la facilité ! Déception de ce côté-là donc !

Voilà un album qui est dispensable sauf si vous êtes complétiste ! Mais nul doute que ça va se vendre !

A bientôt !

Louise Violet est un drame historique français réalisé par Eric Besnard et sorti en 2024. C'est un film poignant et une grande réussite ! Un soin tout particulier a été apporté à restituer l'ambiance des années 1880 à la campagne, ici en terres semi-montagneuses, en Auvergne sous la Troisième République !

On y suit les efforts de la femme qui donne son titre au film, Louise Violet qui est une institutrice qui croit fort au pouvoir émancipateur de l'instruction alors que Jules Ferry vient de rendre l'école obligatoire. Alexandra Lamy endosse le rôle-titre et porte le film. Elle est très convaincante et comme Jena Dujardin, elle a fait du trajet depuis Un gars, une fille ! Louise porte un secret que l'on découvrira plus tard, lié à un passé tragique mais moi-même ayant de bonnes connaissances en Histoire (et le XIXème Siècle étant ma période préférée) j'ai deviné dès les premières minutes du film de quoi il s'agissait. L'institutrice ne se verra pas donner de seconde chance d'enseigner et elle se rend dans un petit village !

Amener les enfants à venir à l'école ne va pas être chose facile chez ses paysans car les gamins travaillent la terre comme les adultes et aident à nourrir la famille ! C'est un besoin vitale ! Louise mène une correspondance épistolaire où elle raconte que le monde paysan est un monde dur avant de comprendre plus tard que c'est aussi et avant tout un monde fait de solidarités où l'étranger doit faire ses preuves avant d'être intégré.  Un monde paysan certes illettré mais plein de bon sens, le fameux "bon sens paysan" !

Concernant la reconstitution historique, on a de nombreuses références et points d'ancrage qui donnent un effet de réel ! On a mention de Gustave Eiffel, de Pierre-Joseph Proudhon, de Louis Pasteur,... Ou du livre Le Tour de France par deux enfants, un classique de l'Education à cette époque !

Grégory Gadebois joue le maire Joseph qui accueille Louise et lui fait la cour et  Jérémy Lopez est Rémi, paysan un peu en marge. Il y a aussi tous les enfants du film.

Finalement le secret de Louise est révélé. Un petit indice, la date de 1870 ...! Louise est une ancienne communarde qui a perdu sa famille dans ce drame humain et a fait dix ans de bagne ! Quand je vois qu'un type comme Macron se revendique Versaillais, je me dis que ce petit président minable est vraiment un con ! Thiers c'est vraiment l'incarnation de l'injustice, comment peut-on l'idolâtrer à moins d'être soi-même un psychopathe doublé d'un inculte ce que notre dirigeant actuel est sans aucun doute ?! Fin de la digression !

C'est donc un très beau film que je suis allé voir en groupe et on a tous passé un bon moment !

A bientôt !

Après le Folklore Africain, intéressons nous à la Tradition Chinoise ! Il va être question ici du 36ème "Classique d'animation" des Studios Disney, Mulan, oeuvre de Barry Cook et Tony Bancroft, inspiré de la légende de Hua Mulan et sorti en 1998 - une adaptation en live-action a vu le jour en 2020 et j'en ai déjà fait un article sur ce blog et vous y renvoie car il va y avoir des redites !

Mulan est une jeune fille chinoise un peu turbulente et qui se retrouve coincée par les traditions de son pays : les hommes sont faits pour la guerre et les femmes pour se marier et faire des enfants. Mais voilà que les Huns du cruel et retors Shan-Yu se pointent et envahissent la Chine.

L'Empereur décrète alors la conscription et à la perspective que son père infirme soit mobilisé, Mulan décide de se couper les cheveux et de se travestir pour se faire passer pour un garçon et prendre la place de son paternel, acte transgressif puni de mort si il est découvert !

Comme toujours dans les Disney on a des chansons ! On a aussi les compagnons animaux qui aident l'héroîne, le cheval Khan, le criquet porte-bonheur et surtout Mushu, le dragon gardien du seuil, un peu maladroit mais de bons conseils, dépêché par les ancêtres de la famille Fa !

Mulan prend le nom de Ping et est dans une troupe commandée par Li Shang le fils du général Li et a pour compagnons de guerre, Yao, Ling et Chien-Po. L'entrainement se déroule et Mulan continue de ruser mais fait preuve aussi d'abnégation !

On a ensuite des scènes qui seront aussi dans le film  de 2020, l'avalanche en haute montagne et l'affrontement dans la Cité Interdite ! le secret de Mulan est découvert mais elle sait se montrer digne, sauve la Chine et ses aspirations et sa valeur sont enfin reconnues !

Mulan, c'est finalement l'histoire d'une héroîne qui est obligée de tricher car le système est contre elle, est déséquilibré et ne lui donne pas toutes les cartes en mains. Un film très inspirant pout toutes les jeunes filles qui veulent s'accomplir !

A bientôt !

Sur "Bibliothèque-éclectique", on s'intéresse à toutes les cultures et ce n'est pas souvent que je parle du folklore africain ! Parlons maintenant d'un film d'animation franco-belge sorti en 1998, réalisé par Michel Ocelot et qui a eu un bon retentissement, en l'occurrence Kirikou et la Sorcière.

Le récit est librement inspiré de contes d'Afrique de l'Ouest ! Kirikou est inspiré de Izé Gani, enfant prodigieux qui dans les contes réclame de naitre puis va affronter une sorcière qui tyrannise son village ! Dans le film, la Sorcière c'est la méchante Karaba à la tête de son armée de fétiche qui joue de sales tours aux villageois !

Kirikou est un enfant surprenant, presque une sorte de petit génie qui va savoir déjoué les tours de Karaba en se montrant plus intelligent ! Le petit héros s'interroge sur le monde et pour avoir les réponses va voir le Sage de la Montagne qui n'est autre que son grand-père mais surtout il agit !

Notons au passage que Michel Ocelot a ajouté au récit des éléments de contes occidentaux comme le nom Karaba qui lorgne vers la Fée Carabosse ! Kirikou se demande pourquoi elle est si méchante puis découvre son secret qui lui fournit la solution à tous les problèmes du village.

La musique du film mérite d'être mentionnée car elle est une composition originale de l'artiste Youssou N'Dour ! On, notera aussi les paroles de la chanson comme un leitmotiv : "Kirikou n'est pas grand, mais il est vaillant, Kirikou est petit, mais c'est mon ami" !

Deux autres films sur Kirikou verront le jour mais je choisi de ne pas en parler ici ! On a eu aussi un jeu vidéo et des albums pour la jeunesse !

La fin du film est assez surprenante et inattendue mais je ne vous la dévoile pas pour vous laisser la surprise !

Un récit au final dépaysant et qui vaut le détour !

 A bientôt !

Room est un drame de 2015, un film saisissant réalisé par Lenny Abrahamson qui n'est pas sans rappeler certains faits divers qui ont eu lieu en Allemagne ou en Autriche ces dernières décennies, je pense à l'histoire de Natascha Kampusch  ! Le récit tourne en effet autour d'une jeune femme qui a été enlevée par un maniaque lors de sa 17ème année et qui est séquestré durant 7 ans dans un petit cabanon fermé avec un code au fond d'un jardin avec juste un velux qui laisse rentrer la lumière extérieur ! C'est une adaptation d'un roman d'Emma Donaghue.

Cette jeune infortunée, c'est Jo "Ma" Newsome - interprétée par une époustouflante et remarquable Brie Larson ! Elle a eu un fils avec son tortionnaire, "Vilain Nick" - joué par Sean Bridgers. Ce fils qui s'appelle Jack prend 5 ans au début du film et est joué par le jeune Jacob Tremblay, épatant aussi !

Le film peut être découpé en deux parties. Dans un premier temps on suit la captivité de Joy et Jack dans la remise à outils. Jack n'a jamais connu le monde en dehors de ce lieu exigiue et sa mère a instauré des rituels pour conserver un lien avec le temps social et occupe l'enfant avec la télévision ou la cuisine mais Jack ne connait rien du monde et c'est problématique pour son bon développement.

La seconde partie commence avec l'évasion des personnages quand Joy use d'un stratagème pour berner "Vilain Nick" en faisant croire que son enfant est décédé d'une fièvre ! Une fois dehors, enroulé dans un tapis, Jack s'échappe du pick-up et est récupéré par la police ! Le salut vient enfin pour la jeune mère et son fils et le méchant est arrêté hors caméra !

On suit alors le retour à la vie normale pour Joy et la découverte du monde extérieur pour Jack qui est vite submergé de pleins de sensations. 

Ce film est une bonne illustration de la perception du temps et de l'espace dans le développement des jeunes enfants. Une fois dehors, Jack a l'impression que le temps s'écoule plus vite mais finit par s'adapter assez bien car il est encore malléable !

Joy, elle, fera une tentative de suicide mais s'en sortira et on a droit à un Happy End et les deux protagonistes principaux tournent la page et commencent une nouvelle vie ! Un film que j'ai trouvé très bien même si c'est une histoire glaçante et glauque si on y réfléchit bien ! On ne retiendra que la belle histoire d'amour entre une mère et son enfant !

A bientôt !

En 1995, le film d'animation Toy Story avait été un immense carton et John Lasseter avait réussi un joli coup avec ce premier long-métrage du Studio PIXAR. On entrait dans une nouvelle ère pour l'animation, celle du numérique qui allait remplacer l'animation traditionnelle. J'ai consacré deux articles à ce premier Toy Story - un peu par erreur je l'avoue, parce que je n'avais pas vu que j'en avais déjà parlé mais au final le deuxième article contient des infos supplémentaires avec les redites donc j'ai laissé les deux billets et ne les ai pas fusionnés !

Toy Story 2, sorti en 1999, toujours dirigé par John Lasseter, est le troisième long-métrage de PIXAR (avec entre temps 1001 Pattes et une foule de courts-métrages pour éprouver les techniques d'animation). Et force est de constater que c'est aussi un coup de maitre, encore plus réussi que le premier opus !

Après le gamin sadique massacreur de jouets dans le premier opus, cette fois-ci Woody le cow-boy et son ami Buzz L'Eclair et tous leurs amis jouets se voient confronter à un collectionneur de jouets ! Il se trouve que Woody fait partie d'une série Western - avec sa copine Jane - et est donc un jouet de valeur. Le cow-boy de bois va donc être enlevé par le kidultes avec un clin d'oeil aux geeks au passage ! Pensez à cette instant aux figurines Star Wars sous blisters !

Le background de Buzz est aussi développé avec la présentation de son antagoniste qui n'est autre que l'Empereur Zorg, occasion de faire un parallèle avec Star Wars et de rejouer la scène de "Luke, je suis ton père  !" en "Buzz, je suis ton père !", scène qui est très drôle et un grand moment du film !

Evidemment entre ces deux Toy Story, l'animation s'est encore améliorée mais je n'entrerai pas dans les considérations techniques ! En 1999, la voie est ouverte pour continuer cette série de films et en 2024, on en est à Toy Story 5, mais dans le giron de Disney après le rachat de PIXAR !

A bientôt !

Le sociologue Pierre Bourdieu n'est pas que l'auteur de La Distinction et de Les héritiers avec Passeron, sur la reproduction sociale. A partir de 1982, il est nommé au Collège de France et y donne des cours, une première série de cours de 1982  à 1986 puis à la fin de la décennie et encore ensuite dans les années 1990.

C'est ici à ses cours des années 1978 - 1988 et 1988 - 1989 que nous allons nous intéresser réunis après transcription d'enregistrements parfois lacunaires dans le recueil L'intérêt au désintéressement - Cours au Collège de France (1987 - 1989).

Dans ces cours, Bourdieu va s'intéresser à l'Etat, un sujet qu'il n'avait pas abordé précédemment ou très peu en incise. Il commence par s'intéresser au champ juridique pour arriver à l'Etat. il faut préciser ici ce qu'est pour Bourdieu la notion de "champ". Pour lui la société est divisée en différents domaines de spécialisations qu'il appelle des champs. Il y a ainsi le champ juridique mais aussi le champ politique, le champ littéraire, le champ scientifique, le champ philosophique et le champ bureaucratique, la liste est loin d'être exhaustive.

Ces champs correspondent à différents domaines où s'expriment des habitus. Bourdieu  approfondit ici le champ juridique et resitue les différentes théories du Droit, celle de Hegel qui suppose le désintéressement des juristes et  celle de Marx qui dit qu'au contraire, les juristes défendent leurs propres intérêts. "L'intéret au désintéressement" est un  oxymore et le champ bureaucratique fonctionnerait pourtant ainsi, se payant en récompenses symboliques. Il y a aussi une tendance à aller vers l'universel.

Bourdieu fait aussi un détour par Durkheim et aussi par Weber, étudie encore dans le Droit la structure chiasmatique entre "purs juristes" qui lisent et érigent le Droit et les juristes du monde des affaires à la morale laxiste soi-disant.

On peut parfois avoir une évolution d'un champ en corps lorsque les acteurs du champ érigent des règles ou des diplômes, un numerus clausus pour délimiter les frontières du champ. Le diplôme est un titre dont la valeur est certifié par l'Etat qui est donc aussi un "banquier en capital symbolique", dans la même logique que celle qui s'applique pour la monnaie.

Voilà un recueil qui s'avère au final très intéressant, sur le désintéressement et où Bourdieu se permet des digressions sur sa discipline, la Sociologie, des considérations de méthode, sur ce que doivent être cette science et l'attitude du chercheur. J'ai vraiment apprécié cette lecture ! Mais je suis un fan de Bourdieu !

A bientôt !

Revenons le temps des six épisodes de la Saison 2 de la série The Walking Dead : Daryl Dixon dans la France de l'Apocalypse ! On retrouve Daryl  - toujours avec Norman Reedus dans le rôle - qui a emmené la famille Carrière, Isabelle  - jouée par Clémence Poésy -  et le jeune Laurent - interprété par Louis Puech Scigliuzzi - dans la sécurité du Nid, la communauté du Mont Saint-Michel dirigé par Losang - joué par Joel de la Fuente.

Mais la menace subsiste car à Paris, la machiavélique Marion Genet - jouée par Anne Charrier- qui est à la tête de la Maison-Mère veut retrouver la trace de Laurent car le garçon est un symbole, un Elu capable de rassembler derrière lui et il a donc un pouvoir politique qui  menace le pouvoir de Genet. Celle-ci mène par ailleurs des expériences diaboliques pour créer des super-zombies, capables de courir, des super-Affamés comme on dit en France !

La série ne fait pas que faire dans la violence et le gore mais elle fait aussi dans la cruauté gratuite ! Marion Genet emmène des jeunes gens, hommes et femmes, qu'elle fait périr sous les balles de mitrailleuses pour créer ses super-zombies ! Ca n'a pas le moindre sens stratégique à long-termes dans un monde où la survie de l'Humanité est menacée !

On notera que pour les Américains, la France c'est la répression des opinions religieuses, le Fascisme et les boites à partouzes ! Triste vision et caricaturale de notre Nation !

Daryl et Isabelle se retournent contre Losang lorsqu'ils découvrent que celui-ci veut sacrifier Laurent en pensant qu'il pourra survivre à une morsure de Rôdeur ! Ca finit en bataille rangée avec l'armée de Genet et des personnages importants meurent.

Mais cette Saison 2 se nomme "The Book of Carol" car Carol Peletier, jouée par Melissa McBride (personnage que je déteste), se mets sur la piste de Daryl allant jusqu'à traverser l'Atlantique en petit avion ! Les deux amis finissent par se retrouver ! On retraverse une partie de la France, on retourne dans le Paris dévasté avec la Pyramide du Louvre ou l'Arche de la Défense en ruines.

La fin de la Saison est ouverte et la Saison 3 va nous emmener en Angleterre et aussi sans doute en Espagne.

Je trouve que cette série est intéressante, davantage que les séries sur Maggie, Negan, Rick Grimes ou Michonne.  Mais la cruauté gratuite et le sadisme débridé me fatiguent et me déplaisent à fond !

A bientôt !

Faisons à nouveau halte dans la ville de South Park pour retrouver dans la Saison 7 Stan, Kyle, Cartman et Kenny pour de nouvelles aventures décalées et absurdes autant de prétextes à critiquer et dénoncer les travers de nos sociétés et la bêtise humaine ! C'est toujours aussi hilarant et je me régale !

Pour ne rien vous cacher, je regarde cela en 2024 avec mon abonnement Paramount + de Prime Vidéo mais c'est diffusé aussi gratuitement sur Pluto-TV et c'est enfin dispo en DVD ! Une Saison 7 qui comporte 15 épisodes mais il y a deux épisodes que je n'ai pas pu visionné car  censuré et pas dispo sur la plateforme de streaming ! Je crois qu'il y en a un qui se moque gentiment des Musulmans mais comme évidemment on ne peut rien dire sur l'Islam sous peine d'être taxé d'Islamophobe. Par contre on peut se moquer des Chrétiens car eux n'iront pas poser des bombes si quelque chose leur déplait !

Parlons rapidement du contenu des 13 épisodes restants ! On pourra trouver que la série ne respecte rien car elle commence la Saison en chambrant les handicapés avec les personnages de Jimmy et Timmy, une apparition de Christopher Reeves et un quiproquo avec les Hommes de Fer, un gang de Denver.

Nos quatre gamins n'ont pas décidé de s'assagir, en particulier l'abominable mais si drôle Cartman qui va entourer de papier-toilette la maison de leur institutrice en guise de vengeance !

Je m'arrête ensuite sur un épisode censuré et retiré qui a pour thème le sujet Ô combien délicat de la Guerre en Irak !

Cartman souffrirait-il de troubles dissociatifs dans l'épisode "Gros cul et tête de noeud" où une de ses mains est possédé par la personnalité de Rennifer Lopez, chanteuse latina qui va faire de la concurrence à Jennifer Lopez !?

On a ensuite deux épisodes où la petite bande joue aux policiers puis où la ville a affaire à l'avidité de natifs américain, intéressant et ironique renversement de situation !

Dans "South Park est gay", ce sont les gays qui en prennent pour leur grade toujours dans la joie et la bonne humeur au grand dépit de Mr Garrison !

L'épisode suivant  "Rock Chrétien" est mon préféré où Cartman s'est mis en tête de devenir une star dans ce genre musical rien que pour embêter Kyle ! Son tour de chant est particulièrement savoureux ! Et ça montre à quel point le petit gros ne respecte rien ! Un vrai sale gosse !

La cible d'un autre épisode de la Saison est constituée des personnes âgées qui se révoltent et vont prendre le contrôle de la ville !

On a ensuite confirmation que Cartman est un sale gosse prêt à tout pour aller au restaurant parc d'attraction Casa Bonita au dépens du pauvre  Butters ! Puis on a un autre épisode sur la thématique inépuisable de la religion avec des Mormons. Etonnamment ensuite, la série prend parti pour les droits des fumeurs, au regard de l'intégrisme forcené de certaines associations anti-tabac !

Un épisode hilarant ensuite avec d'une part Butters abusé par une jeune serveuse de restaurant qui joue de ses charmes pour lui soutirer des plus gros pourboire et Stan, en peine de coeur, qui tombe dans la mode gothique.

On termine la Saison comme les Saisons précédentes avec un épisode de Noel qui nous emmène au Canada et où on retrouve un célèbre dirigeant irakien retors et roublard !

Voilà, on passe de très bons moments à regarder cette série !

A bientôt !

Voici une nouvelle série sur Disney + de Marvel Television, Agatha All Along,  série sur la sorcellerie très dans le thème de cette période d'Halloween et qui est une bonne surprise ! Je reviens d'abord sur le personnage d'Agatha Harkness, jouée par Kathryn Hahn, personnage multicentenaire mais qui a ici l'apparence d'une femme de 40 ans alors que dans les comics, elle a été à l'origine introduite sous l'apparence d'une très vieille femme dans les Fantastic Four où elle est la nounou de Franklin Richards ! A la télé, on l'a vu dans la série WandaVision  au début des années 2020 !

Il faut revenir ici sur les évènements de WestView ! Précédemment, Wanda la Sorcière Rouge avait piégé la ville de WestView et ses habitants dans une sorte de bulle de réalité alternative qui rejouait toutes les sitcoms de la télé américaine. Au terme du dernier épisode de WandaVision, Wanda Maximoff punissait Agatha Harkness en la maintenant prisonnière de son sort d'altération.

Dans les 9 épisodes de Agatha All Along, Agatha Harkness va tout faire pour récupérer ses pouvoirs notamment en parcourant la Route des Sorcières, un chemin parsemé d'épreuves mortelles au terme duquel on peut faire un voeu. Agatha doit pour se faire constituer un Sabbat, ce qui s'avère compliqué car elle a tué tous les membres de ses précédents Sabbats pour s'approprier leurs pouvoirs, s'attirant la vengeance des Sept de Salem ! Agatha est délivrée du sort d'altération par "l'Ado"  - joué par Joe Locke - qui s'avèrera vite être Billy aka Wiccan, un des deux fils de Wanda !

La Sabbat d'Agatha va être constitué de Lilia - jouée par Patty LuPone, de  Jennifer Kale - jouée par Sasheer Zamata , de Mrs. Harp - jouée par Debra Jo Rupp - et d'Alice - jouée  par Ali Ahn auxquelles viendra s'adjoindre plus tard Rio Vidal- jouée par Aubrey Plaza car l'équipe va subir des pertes et les morts vont s'accumuler !

Une série qui recèle de nombreuses surprises et que j'ai trouvé relativement bien écrite et réalisée  Il faut attendre le dernier épisode pour apprendre les secrets d'Agatha notamment concernant la mort de son fils et aussi pour connaitre la vérité sur la Route des Sorcières qui n'était au départ qu'une escroquerie, une invention d'Agatha pour piéger et voler leurs pouvoirs à d'autres sorcières mais qui deviendra bien réelle ! La Mort incarnée et personnifiée est aussi de la partie !

Pour le moment c'est une mini-série et aucune Saison 2 n'est annoncée pour l'instant ! Je n'accole donc pas "Saison 1" à cet article ! Je recommande vivement cette série et Marvel Television semble redresser la barre après des séries médiocres comme Miss Hulk/  She-Hulk, Secret Invasion et Echo qui n'apportaient rien ! X-Men '97 avait aussi commencé à relever le niveau !

A bientôt !

On retrouve Audrey Fleurot dans son rôle à succès de Morgane Alvaro, la surdouée à 160 de Q.I. dans la Saison 4 de HPI - Haut Potentiel Intellectuel ! La production a annoncé que la série devrait être bouclée en cinq Saisons, c'est donc normalement l'avant-dernière Saison si on s'en tient à ce plan !

Morgane a toujours l'étonnante faculté de remarquer les détails et de faire des liens ! C'est la définition même de l'intelligence et dans ces 8 nouveaux épisodes elle continue à aider en tant que consultant la police de Lille sur les cas d'homicide ! On retrouve aussi bien sûr Adam Karadec, Gilles et Daphné et leurs interprêtes respectifs, Mehdi Nebbou, Bruno Sanches et Bérangère McNeese.

8 nouvelles enquêtes palpitantes qui sont souvent autant des tragédies et je n'en dévoilerai pas les détails car ça reste anecdotique et pas propre à cette Saison mais je vais surtout m'attarder sur le fil rouge de la Saison 4 !

Comme on le voit sur les affiches de la Saison 4, Morgane Alvaro est enceinte jusqu'au cou de son quatrième enfant et on va suivre sa grossesse jusqu'à l'accouchement dans ces épisodes ! Le soucis est qu'elle ne sait pas qui est le père car il y a trois candidats potentiels : Timothée Guichard, l'ancien brigadier, joué par Jérémy Lewin, David le bad-boy et notre cher Karadec avec qui notre héroine a couché alors qu'ils étaient sous acide dans la Saison 3 ! On ne saura réellement que dans les dix dernières minutes du dernier épisode qui est le géniteur à la suite d'un test de paternité géré par Théa et Eliott les autres enfants de Morgane.

Cette Saison 4 a été diffusée en deux sessions, à deux moments de l'année, espacés de quelques mois, à chaque fois 4 épisodes ! Vous pouvez désormais visionner les 8 épisodes en payant un abonnement à Disney + ou gratuitement sur TF1+, la nouvelle plateforme de streaming !

A plus tard pour la Saison 5 qui devrait donc être la dernière !

A bientôt !

On retrouve "les plus grands héros de la Terre", les Avengers dans leur Intégrale 1967 qui développe de nouveaux récits. Cette fois c'est Roy Thomas, protégé de Stan Lee qui est chargé d'écrire les histoires et pour la plupart ce sont Sal Buscema et Don Heck qui les illustrent.

La configuration de l'équipe est toujours la même que précédemment : Captain America (quelque peu mobilisé par sa propre série), Hawkeye, Goliath, la Guêpe et les mutants Wanda et Pietro Maximoff alias la Sorcière Rouge et Vif-Argent ! On aura ensuite d'autres pièces rapportées en l'occurrence Black Widow  - mais qui agit surtout de son côté en solo - et Hercule, pendant son exil de l'Olympe ! A l'occasion du premier Annual des Avengers cette année-là, Iron Man et Thor reviennent et tous ceux qui ont jamais été des Avengers (à l'exception de Hulk) sont réunis !

Au début du tome, nos héros se rendent dans les Balkans où Wanda et Pietro se sont retirer et affronte des extra-terrestres menés par Ixar venu de la Constellation de Sirius, une sorte de super-ordinateur.

C'est à l'épisode suivant qu'Hercule fait son entrée dans la série, personnage d'immortel qu'on avait vu la première fois dans les pages de Thor. Ensuite, focus sur Black Widow, qui opère en mission secret pour le S.H.I.E.L.D. et Nick Fury derrière le Rideau de Bambou et notre héroïne doit détruire une arme qui manipule les esprits ! Capturée, le reste de l'équipe vole au secours de Natasha Romanov et Cap affronte son homologue soviétique, le Garde Rouge, l'ancien mari de Natasha !

On a par-ci par-là des confrontations contre le Penseur Fou et ses inventions et contre Namor, le Prince des Mers qui mets la main sur le Cube Cosmique précédemment détenu par Crâne Rouge dans une autre série.

Roy Thomas recycle les personnages d'autres séries notamment Diablo et l'Homme-Dragon de la série des Fantastic Four, antagonistes qui seront aussi défaits par les Avengers. De même que le retour du Super-Adaptoide  et de la Toupie Humaine rebaptisée Cyclone.

Et donc l'Annual #1 réunit tous les Avengers contre le Mandarin qui a précédemment survécu à une bombe nucléaire dans les récits d'Iron Man et qui a rassemblé une bande de vilains déjà connus !

Le tome de cette année 1967 se termine en montrant le retour de Magneto sur Terre depuis le monde de l'Etranger, ce qui va poser problème au frère et à la soeur Maximoff !

Bref les récits s'enchainent avec une certaine continuité et en toute cohérence et assemble au fur et à mesure la mythologie Marvel !

A bientôt !

On se retrouve donc ce mardi soir, en alternance avec l'autre groupe une fois par mois, notre équipe pour notre Atelier cuisine dans la cuisine commune de notre Foyer de vie ! On a donc présents, encadrés par Estelle et Elise, Manu, Jean-Marie, David, Yves et moi-même !

Nous définissons le repas de notre Atelier une semaine à l'avance, le mardi donc et nous avons d'ores et déjà quelques idées pour les trois ou quatre prochaines séances mais je vous garde la surprise ! Le but est de faire des recettes simples et faciles à refaire chez nous !

Cette fois-ci, le menu est composé d'endives aux jambon (une variante avec des poireaux est possible !) et d'un clafoutis aux pommes.

Tout de suite les recettes !

Endives au jambon

Ingrédients :

80 g de gruyère râpé

60 g de farine

60 g de beurre

14 tranches de jambon (pour 7 personnes, notre effectif)

7 endives

40 cl de lait

Etape 1

Cuire les endives à l'eau bouillante pendant 45 min puis bien les égoutter.

Etape 2

Disposer les endives cuites sur les tranches de jambon puis rouler le tout.

Etape 3

Mettre les endives entourées de jambon dans un plat allant au four.

Etape 4

Faire une sauce Mornay en mélangeant le beurre, la farine, le lait et le fromage. Saler et poivrer.

La sauce Mornay est une alternative à la Béchamel avec de l'emmental en plus. On s'en est chargé Jean-Marie et moi sous la supervision d'Estelle.

Etape 5

Napper de sauce les endives au jambon et recouvrir de fromage râpé.

Etape 6

Gratiner pendant 10 à 15 minutes au four à 200°C (thermostat 6 - 7).

Et ensuite le dessert ! Notre chef-pâtissier Yves est aux fourneaux, secondé par Manu. Pendant ce temps, David met la table.

Clafoutis aux pommes

Ingrédients :

3 cuillères à soupe de rhum Négrita (nous n'en avions pas !)

0,5 sachet de levure

150 g de farine fluide

150 g de sucre

4 pommes golden

1 sachet de sucre vanillé

1 l de lait

6  oeufs

Etape 1

Préparer les pommes, les peler et les couper en tranches très fines.

Etape 2

Les disposer dans un moule beurré et fariné.

Etape 3

Ensuite, battre les oeufs et les mélanger à la farine et au reste des ingrédients.

Etape 4

Verser le mélange sur les pommes et mettre au four à 175°C (th 5 - 6) pendant 1 h. On a eu de la chance que tout tienne dans le four car on a préparé deux plats de clafoutis comme on avait une bonne quantité de mélange !

Etape 5

Déguster frais.

Voilà, on s'est régalé ensuite, on a tout "dégusté" puis on a fait la vaisselle et rangé. Extinction de la salle à 20 heures /20 heures 15. Comme souvent il restait du rab et je suis reparti avec une endive au jambon et une part de clafoutis dans deux Tupperwares !

Bon appétit et à bientôt !

Dans l'Histoire de la Philosophie, il y a peu de femmes philosophes ! Il y en a cependant quelques unes et d'exception, je pense à Simone Veil, Simone de Beauvoir ou Hannah Arendt. C'est de cette dernière dont il va être question ici, élève de Heidegger et épouse de Gunther Anders, elle a su penser par elle-même !

La crise de la culture a encore des retombées dans le présent où il faut vraiment chercher pour trouver de l'intelligence chez les gens abreuvés à BFMerde et je ne parle même pas d'érudition ! On est aussi à l'époque du Relativisme culturel où tout se vaut, où le dernier jeu vidéo Pokémon vaut Les Tournesols de Van Gogh, où le  burger Master Montagnard de Burger King vaut la 5ème de Beethoven (mais je ne devrais pas dire ça car sur ce blog on est éclectique, mais on parle aussi de Beethoven !). Tout ne se vaut pas !

Revenons au livre d'Arendt ! Il regroupe huit articles publiés entre 1954 et 1968.

Arendt revient tout d'abord sur la Tradition qui avec la religion semble s'effacer dans notre époque moderne. La Tradition est pourtant ce qui se maintient entre les générations, assure le lien entre ces générations. Il s(agit de notre héritage. Mais la pensée moderne avec Descartes a introduit le doute et fait passer l'objectivité avant la subjectivité.

De plus, trois philosophes, Kierkegaard, Nietzche et Marx ont infligé des blessures à notre mode traditionnel de penser. Ils ont en quelque sorte lancé trois défis à la Tradition qui se sont révélés autant d'échecs cuisants. Je en développe pas et vous laisse la surprise en vous renvoyant à La crise de la culture.

Dans l'article suivant, on parle de notre rapport à l'Histoire, science apparue au XIXème siècle et au Temps. Dans le passé de la Civilisation Grecque, l'Univers et la Nature étaient considérés comme immortels mais pas l'Homme. C'est pourquoi Hérodote et Homère compile les grandes actions des héros de ce temps, pour qu'on ne les oublie pas.  Puis avec le Christianisme, la Nature est appelée à disparaitre et l'Homme à connaitre le Paradis Eternel après le Jugement Dernier, le rapport s'est inversé. On a entre les deux les Romains pour qui l'Homme devient immortel à travers l'action politique !

Mais de nos jours, c'est la désillusion ! Ni la Nature ni l'Homme ne sont éternels, tout nait, passe et meurt au contraire. Comment repenser l'Histoire dans ce cadre ?

Qu'en est-il de l'autorité ? Elle, aussi est affaiblie à l'époque moderne et je voudrais ici juste mentionner le rappel que fait l'auteure sur la République de Platon. Dans le Mythe de la Caverne, les idées ont un rapport à la vérité mais ensuite le philosophe revient dans la Caverne et tente d'imposer ces idées. Les idées sont aussi des principes de normalisation qui vont régir la société. L'autorité s'appuie donc sur la raison et sur les idées. Chez Aristote, c'est la Nature qui décide qui doit commander, les vieux sur les jeunes.

Hannah Arendt s'attarde ensuite sur la liberté et comme précédemment je ne vais vous résumer que quelques idées. Elle étudie le lien entre liberté et politique qui est complexe et ambivalent ! C'est parce que, depuis Athènes, la politique met en ordre les affaires de la polis, de la cité, dans le domaine public que la liberté est possible dans le domaine privé ! La liberté est aussi un prérequis pour le citoyen grec pour participer à la politique de sa cité. Mais d'un autre côté la politique entrave la liberté et là où il y a politique, il y a souveraineté et donc absence de liberté ! Arendt se replie ensuite sur d'autres arguments dans son exposé, mettant en parallèle liberté, volonté et action.

Je ne vais pas trop m'attarder sur le chapitre suivant qui est sur l'éducation qui en Occident a toujours posé problèmes dans la période récente ! J'aurais certainement dans le futur l'occasion de lire et de recenser des livres de pédagogie en lien avec mes études de Psychologie. L'éducation est ce qui permet de faire rentrer de nouveaux individus, les enfants dans nos sociétés car l'école est une interface entre la famille et le monde. Les nouvelles pédagogies l'ont bien détruite notait déjà Arendt dans les années 1960 ! Lécole doit nous apprendre ce qu'est le monde, la savoir et non pas comment nous comporter. L'inculcation d'un savoir-vivre et encore moins d'un savoir-être, grande obsession du management et de Pôle Emploi  n'est pas de ses missions !

Crise de l'autorité, de la tradition et de la religion mais aussi crise de la culture. Arendt pose le constat qu'on est entré, avec la société de masse, dans la culture de masse ! Elle fait la différence entre culture et art. L'art est ce qui est créé pour le monde car il survit aux générations. Il n'est pas consommable donc périssable comme l'objet d'usage, ou le produit de consommation, outils ou nourriture. L'homme a de plus en plus de temps libre dans la société moderne et le consacre non à la culture mais aux loisirs. L'objet d'art ne doit pas être utilisé afin d'accroitre sa connaissance mais être appréhendé pour générer en soi-même des émotions ! Ces questions sont évidemment sans fin et ont de nombreuses ramifications alors je m'arrêterai là !

L'essai suivant aborde la délicate question de la Vérité et de la Politique ! On le sait tous les hommes politiques sont des menteurs selon l'adage populaire et pas besoin de remonter au Chirac "Super-Menteur" des Guignols de l'Info, il suffit de voir actuellement en 2024 l'imposture intellectuelle et politique qu'est Emmanuel Macron qui oeuvre méthodiquement à détruire consciemment voire délibérément la France en méprisant et insultant régulièrement les Français, en particulier les Petites Gens et qui aurait plus sa place dans un asile de fous qu'à l'Elysée tant le type est taré ! Bref !...

Après cette pique gratuite mais qui fait un bon défouloir revenons à la vérité chez Arendt ! Il y a deux types de vérités, les vérités rationnelles ou philosophiques qui concernent les choses éternelles et les vérités de fait qui regardent les évènements contingents de l'Histoire humaine. Les secondes peuvent être falsifiées avec les faits et engendrent l'opinion qui s'oppose à la vérité du Philosophe. Les vérités de fait sont du champ de la politique là où les vérités philosophiques ne tolèrent pas la discussion (car elles sont incontestables et ne peuvent pas être falsifiées comme les documents historiques qui appuient les vérités de fait) et comme la discussion et le débat sont au centre de la Politique, ces vérités éternelles s'opposent à la Politique ! Platon tentera d'utiliser ces vérités éternelles pour établir des principes pour la Cité !

Le Philosophe rappelons-le est celui qui sort de la Caverne pour contempler la Vérité Eternelle et ensuite la rapporter à ses semblables et aussi celui qui boit la ciguë pour "persuader" son auditoire de la Vérité de ses arguments philosophiques ! Là aussi on pourrait aller plus loin et Arendt le fait mais moi je m'en tiendrais là notamment pour une question de place !

On termine ces "Huit exercices de pensée politique" avec un article écrit au moment où l'Homme allait mettre le pied sur la Lune et qui contient notamment des réflexions épistémologiques sur les dernières avancées de la Science ! L'Homme commence alors à conquérir l'Espace et dès lors agrandi son terrain de jeu ! Comment penser un nouvel Humanisme dans ce cadre ? N'étant plus limité à la Terre, ces développements ne remettent-ils pas en question la définition de l'Homme ? N'y aura-t'il, sous-jacent aucune limite à son pouvoir démiurgique dont précédemment la Bomba Atomique est une autre manifestation. L'ouvrage se conclut sur ces tèrs intéressantes explorations !

A bientôt !

Parmi les super-héros Marvel, Wade Wilson/ Deadpool, le "mercenaire à la grande bouche" n'est pas un personnage que j'apprécie particulièrement en comics mais en films ça passe, surtout grâce à la performance de Ryan Reynolds qui s'est bien approprié le personnage ! Comme Miss Hulk, Deadpool a la particularité d'être conscient qu'il est dans une fiction et il brise constamment le quatrième mur ! Ses aventures sont un savant dosage d'action, de gore et d'humour.

Auparavant, comme les X-Men, Deadpool était un personnage de la 20th Century Fox mais après le rachat de la Fox par Disney, il revient dans le giron du MCU et un film Deadpool 3 est mis en chantier très vite rebaptisé Deadpool& Wolverine car Hugh Jackman sera de la partie ! Le film sort courant 2024 réalisé par Shwan Levy.

Force est de constater que le film multiplie les clins d'oeil et les références aux autres films de super-héros, notamment ceux de la Fox, notamment les deux précédents films de Deadpool et le Logan  de James Mangold, comme pour tourner une page. On reste dans la thématique du multivers de l'actuelle Saga du MCU avec de la partie le TVA - Tribunal des Variations Anachroniques de la série Loki.

L'Univers de Wade, qui n'est pas celui de la Terre-616, est condamné car son Agglomérateur, Wolverine, est mort dans le film Logan. Wade a raccroché de la vie super-héroique mais reprend du service quand le TVA le mets au courant de ce nouveau péril sur son monde. Il va parcourir les univers pour trouver un Wolverine ce qui donne lieu à la présentation de pleins de Wolverine (période John Byrne, de l'Ere d'Apocalypse et aussi un Cavillverine). Finalement il tombe sur le pire des Wolverine, une version qui a abandonné les X-Men à la mort et qui porte le costume jaune. Finalement, Paradox, joué par Matthew Macfadyen, un agent du TVA qui a décidé de détruire plus vite la ligne temporelle de notre Wade avec une machine en sa possession envoie Wade et Wolverine dans le Néant, rebaptisé ici le Vortex, à la fin des temps !

Dans le Vortex, nos deux héros sont confrontés à Cassandra Nova, jouée par Emma Corrin, la soeur jumelle maléfique du Professeur Xavier et croisent aussi Johnny Storm, joué par Chris Evans, et reçoivent l'appui d'Elektra, jouée toujours par Jennifer Garner, Blade, joué par Wesley Snipes, Gambit, joué par Channing Tatum et X-23/Laura, jouée par Dafne Keen.

Nos héros doivent finalement stopper Cassandra dans le monde de Wade car elle a mis la main sur le Chrono-Broyeur, la fameuse machine infernale destructrice d'univers ! C'est à ce moment qu'intervient comme antagonistes une armée de Deadpool avec parmi eux Ladypool, Têtepool, Kidpool, Nicepool et Dogpool ! Grosse baston bien trash en vue ! Tout se terminera pour le mieux évidemment !

Un film très plaisant qui va faire du bien à un MCU mal en point en ce moment ! C'est méta au possible, bourré à ras-bord de caméos et très irrévérencieux mais c'est pour ça qu'on adore ! Il faut être un bon connaisseur des comics et des films pour apprécier pleinement cependant !

Du très bon !

A bientôt !

Une nouvelle Saison 2024 - 2025 commence pour notre Atelier cuisine avec quatre nouveaux participants : Elise, Jérémy, Emmanuel et Yves ! Comme ça fait un peu trop de monde, nos éducatrices Estelle et Elise ont fait deux groupes et donc on alterne les groupes par quinzaine, ce qui ne fait plus qu'une séance par mois ! Chaque groupe fait ses propres recettes et je suis dans le groupe de David, Jean-Marie, Manu et Yves - 5 personnes dans chaque groupe car on est 10 en tout !).

C'est Manu, nouveau venu qui s'est montré très participatif cette fois et a proposé de faire des fajitas et des burritos car il en cuisine régulièrement chez lui. Les fajitas seront au poulet et les burritos à la viande de boeuf, un de chaque par convive ! On a pris des tortillas avec les condiments Old El Paso.

Tout de suite, passons aux recettes !

Fajitas de poulet

1h20
très facile
bon marché

Ingrédients
Version veggie
poivre
sel
1 cuillère à café de cumin en poudre
1 cuillère à café de chili en poudre
6 cuillères d' huile
2 oignons
1 poivron vert
1 poivron rouge
4 blancs de poulet
2 gousses d' ail
20 cl de crème fraîche épaisse
8 tortillas
1 citron vert

Temps total :
1h20
Préparation :
20 min
Repos :
30 min
Cuisson :
30 min

Étape 1
Couper finement les blancs de poulet, presser le citron vert et écraser l'ail.

Étape 2
Dans un plat, mettre le poulet, arroser de jus de citron, puis verser 4 cuillères à soupe d'huile; saupoudrer de chili, cumin, sel et poivre.

Étape 3
Mélanger, couvrir et laisser reposer au frigo.

Étape 4
Préchauffer le four à 210°C (thermostat 7). Couper les poivrons en lanières, et émincer les oignons.

Étape 5
Faire chauffer 2 cuillères à soupe d'huile dans une poêle, mettre les oignons et les poivrons à blondir; garder au chaud.

Étape 6
Envelopper les tortillas dans une feuille alu et les faire chauffer 10 min au four.

Étape 7
Egoutter les morceaux de poulet et les faire dorer. Dès qu'ils sont colorés, les arroser avec la marinade, couvrir et laisser mijoter 5 min.

Étape 8
Disposer la viande, les légumes et les tortillas dans un plat différent; et dans une coupelle, verser la crème. Ainsi, chacun garnira à sa convenance.

Et aussi je vous donne la seconde recette !

Burritos express

35 min
très facile
bon marché

Ingrédients
gruyère râpé
huile d'olive
poivre
sel
1 oignon
1.5 poivron
2 tomates
8 galettes de blé
400 g de viande hachée
8 feuilles de laitue
paprika doux
pulpe de tomate

Préparation

Temps total :
35 min
Préparation :
20 min
Cuisson :
15 min

Étape 1
Faire revenir la viande hachée avec de l'huile d'olive et un peu d'eau.

Étape 2
Lorsque la viande est quasi cuite, faire griller l'oignon et le poivron hachés avec la viande.

Étape 3
Rajouter la pulpe de tomate; saler, poivrer et incorporer le paprika.

Étape 4
Lorsque la partie viande est terminée, chauffer galettes de blé au four quelques minutes.

Étape 5
Puis, sur chaque galette, disposer une feuille de laitue, la viande hachée par dessus, le gruyère râpé et les tomates coupées en dés.

Étape 6
Rouler le burrito et déguster.

Pour le dessert, on a opté pour un plat très classique mais qu'à ma connaissance on n'avait jamais fait dans  nos Ateliers, une tarte aux pommes (après avoir reporté à une prochaine fois l'idée d'un clafoutis).

C'est Yves - qui est un pâtissier à la retraite - et moi qui avons préparé cette bonne tarte !

Tarte aux pommes

55 min
facile
bon marché

Ingrédients
30 g de beurre
1 pâte brisée
6 pommes Golden
1 sachet de sucre vanillé

Temps total :
55 min
Préparation :
25 min
Cuisson :
30 min

Étape 1
Éplucher et découper en morceaux 4 Golden.

Étape 2
Faire une compote : les mettre dans une casserole avec un peu d'eau (1 verre ou 2). Bien remuer. Quand les pommes commencent à ramollir, ajouter un sachet ou un sachet et demi de sucre vanillé. Ajouter un peu d'eau si nécessaire. Nous, on a pris une compote bon marché du commerce déjà faite !

Étape 3
Vous saurez si la compote est prête une fois que les pommes ne seront plus dures du tout. Ce n'est pas grave s'il reste quelques morceaux.

Étape 4
Pendant que la compote cuit, éplucher et couper en quatre les deux dernières pommes, puis, couper les quartiers en fines lamelles (elles serviront à être posées sur la compote).

Étape 5
Préchauffer le four à 210°C (thermostat 7).

Étape 6
Laisser un peu refroidir la compote et étaler la pâte brisée dans un moule et la piquer avec une fourchette.

Étape 7
Verser la compote sur la pâte et placer les lamelles de pommes en formant une spirale ou plusieurs cercles, au choix ! Disposer des lamelles de beurre dessus.

Étape 8
Mettre au four et laisser cuire pendant 30 min max. Surveiller la cuisson. Vous pouvez ajouter un peu de sucre vanillé sur la tarte pendant que ça cuit pour caraméliser un peu.

Voilà, comme d'habitude c'était très bon, très goutu et l'ambiance sympa ! Tout le monde a bien participé et je vous dis à la prochaine fois !

A bientôt !

Avec Introduction à la sociologie politique de Jean Baudouin, professeur à la fac de Rennes-1, on n'est pas seulement en présence d'un ouvrage de sociologie mais on va s'intéresser à la théorie politique et on commence par poser les bases en nous racontant comment cette sous-discipline s'est constituée en repartant des fondateurs, Durkheim et Weber.

On a ensuite des considérations sur les Etats et plus précisément les Etats-Nations modernes dans une vision très européanocentrée. Mais toujours il s'agit de comprendre les actions collectives et dans le cas de la politique, en comprendre les enjeux, les mécanismes et les acteurs qui luttent et animent la compétition pour la conquête et l'exercice du pouvoir.

On est ici en réalité devant un livre très riche sur ce sujet de la politique. On y parle aussi longuement de la Démocratie et des attaques dont elle fait l'objet de la part des intellectuels, du vote électoral et des partis politique qu'il soient "partis de cadres" ou "partis de massé". Il est aussi question au passage à un moment du profil des électeurs, et la loi voulant que ceux ayant un plus fort sentiment religieux et du patrimoine votent à Droite et les dépossédés et ouvriers à Gauche bat un peu de l'aile car l'électeur possède désormais une marge de manœuvres et pas résigné du tout vient sanctionner les politiques des gouvernements sortants en ne les reconduisant pas. Mention est aussi fait de la critique qui veut que le peuple se défait de sa souveraineté au profit d'une oligarchie représentative ! Je déplore aussi le fait que l'auteur encense l'Union européenne mais l'ouvrage a été publié en 1998, soient 10 ans avant la trahison du Traité de Lisbonne.

Il est aussi question des régimes totalitaires avec les travaux d'Hannah Arendt évidemment et des régimes autoritaires comme on peut rencontrer en Amérique du Sud. Jurgen Habermas et ses théories sur la communication et la délibération démocratique sont aussi souvent évoqués.

Après l'inventaire des régimes politiques et la présentation du fonctionnement des partis politiques, on aborde aussi les politiques publiques, sous l'angle du néocorporatisme allemand et du "référentiel" français. Dans ces pages nous est détaillé comment une politique publique s'élabore - à l'issue de la détection d'un problème sociétal - se met en place, s'applique et maintenant s'évalue.

C'est, ici un très bon ouvrage théorique très éclairant et facilement compréhensible mais il y a tellement d'infirmations qu'il est difficile de tout retenir et ai eu un peu de difficultés à rédiger cet article de blog  je pense pourtant avoir mentionné le principal quoi que de manière très succincte et rapide !

A bientôt !

On va maintenant s'attaquer à la 5ème Intégrale Marvel Panini de Spider-Man qui concerne l'année 1967 et les issues #44 à #55 d'Amazing Spider-Man toujours scénarisées par Stan Lee tandis que John Romita Sr. a remplacé Steve Ditko précédemment. Et oui vous avez bien lu, on a droit au numéro 50 ce qui fait de cette série sur le Tisseur la deuxième série de l'Âge d'Argent Marvel à atteindre ce cap après les Fantastic Four ! On a aussi dans ce volume l'Annual #4 par Stan Lee et son frère Larry Lieber au dessin.

La vie de Spidey semble se compliquer dans ces quelques pages. Depuis le début Peter Parker a bien du mal à mener de front sa double vie d'étudiant et de justicier. Son entourage s'étoffe à la fac. Il partage désormais un studio avec Harry Osborn, a deux jolies chicks, Gwen Stacy et Mary-Jane Watson qui lui tournent autour ! Sa tante May vit désormais avec la tante de M.-J. et Flash Thompson s'est engagé dans l'armée pour le Vietnam !

Ca fait un peu trop à penser pour notre Peter et dans l'issue #50 il vire son costume de Spider-Man dans une poubelle - comme il fait dans un des films de Sam Raimi qui reprend ce passage emblématique ! - et renonce temporairement à son rôle de redresseur de torts, provisoirement car il se souvient ensuite de ce qui est arrivé avec Oncle Ben et le cambrioleur ! C'est son lot !

Dans cette Intégrale du vieux et du nouveau ! Le vieux ce sont les anciens ennemis : le Lézard,  Kraven le chasseur et le Docteur Octopus, le neuf, ce sont le Shocker, le nouveau Vautour et surtout le Caïd ou Kingpin en VO qui avant d'être l'ennemi juré de Daredevil était un ennemi de Spider-Man.

Les intrigues ici ne cessent de se complexifier et l'univers de notre héros s'enrichit et on termine l'année sur une amnésie et une alliance improbable entre Spider et Doc Ock ! Conclusion de cet arc final en 4 issues en 1968.

On a aussi l'Annual #4 où Spider-Man retrouve son ami Johnny Storm, la Torche Humaine à Hollywood pour affronter le Sorcier et Mysterio qui ont fait un pacte d'alliance.

Bref ce sont des moments importants de l'Histoire des comics qu'on a encore là dans ces pages !

A bientôt !

Remontons maintenant à l'année 1996 qui voit l'apparition du jeu vidéo qui va lancer le genre du survival horror (et dans le même temps relancer la mode des zombies au cinéma et en littérature), je veux bien sûr parler de Resident Evil, le premier jeu d'une longue franchise.

L'architecte et créateur de ce succès vidéoludique est un certain Shinji Mikami qui après avoir bossé sur un jeu Aladdin en 1993 pour Capcom va bosser d'arrache-pied pendant trois ans sur le nouveau projet. Les jeux qui ont rendu possible Resident Evil  et ses vues par en 3D par des caméras fixes se nomment Alone in the Dark (par la société française Infogrames, en 1992) et Sweet Home (déjà par Capcom, en 1989). La société Capcom qui a connu alors des succès dans son histoire avec des jeux de bornes d'arcades comme Commando, Ghost'n'goblins ou plus récemment Street Fighter II connait alors une mauvaise passe financière et c'est bien le jeu de Mikami qui va lui sauver la mise !

Le jeu nous entraine dans le Manoir Spencer, à Raccoon City, qui se révèle infesté de zombies contaminés par le Virus-T. Le manoir cache en fait des labos souterrains secrets de la firme Umbrella. On dirige un des cinq membres d'une brigade spéciale de super-flics dont les plus célèbres sont  Chris Redfield et Jill Valentine, chacun avec leur style et compétences.

L'ambiance du jeu va lorgner du côté de Lovecraft et l'angoisse est au rendez-vous ! Le joueur dirige son personnage dans les pièces du manoir et doit gérer des ressources limitées comme les munitions ou la trousse de soins. Le fait que la caméra qui vous suit soit fixe fait qu'il y dans chaque pièce des angles où peuvent se cacher les monstres ce qui contribue grandement au climat de peur et c'est bien pensé.

Le jeu sort donc en 1996 et sera un succès retentissant, d'abord sur la première console de Sony la Playstation avec son lecteur de CD-Rom !

Je vous donne rendez-vous dans le futur pour vous parler des jeux suivants et vous renvoie sur mes articles sur les films de la franchise avec Milla Jovovich.

A bientôt !

On reprend notre exploration du Volume 1 des Secret Avengers qui nous amène en 2011 avec trois épisodes ties-in à l'event d'alors, Fear Itself.

Dans cet event, Sin, la fille folle de Crâne Rouge réveillait un ennemi implacable d'Odin et d'Asgard nommé le Serpent qui dépéchait alors sept marteaux sur le monde dont les porteurs transmettait ensuite la volonté du Serpent en tombant sous son emprise et en déchainant la furie sur le monde ! Les villes américaines  comme Washington et Philadelphie (car pour les Ricains le monde se résume aux Etats-Unis, c'est leur grande passion dans la vie, ça et dénigrer les Français et faire du pognon !) subissent les assauts des armées de Sin !

Dans les trois issues #13 à #15 des Vengeurs Secrets, Nick Spencer succède à Ed Brubaker au scénario avant de transmettre le flambeau à Warren Ellis par la suite. C'est Scot Eaton ici au dessin dont j'aime assez le style !

On va suivre trois des Vengeurs Secrets à tour de rôle pendant les évenements de Fear Itself et juste après : le Fauve, Walkyrie et Black Widow !

Le premier récit sur Hank McCoy nous emmène à Washington où les armées de Méchas de Sin ornés de la Croix gammée nazi attaquent la capitale ! Le Fauve retrouve un sénateur de ses amis qui se révèle être un mutant jusque là caché qui a le pouvoir puissant de modifier la réalité et va invoquer la statue de Lincoln, des dinosaures et des indiens du passé pour repousser ces nouveaux S.S. !

Ensuite on retrouve Walkyrie qui accompagne des soldats américains partis affronter les Nazis dont un jeune couple de combattants qui s'aiment et donc le type mourra dans les bras de son amie ! Brunhilde dont on a droit a un flashback sur son passé accomplit alors sa tâche de Walkyrie conférée par Odin d'accompagner les héros morts au Walhalla !

On termine avec l'issue #15 qui développe une intéressante réflexion sur le fait que les super-héros, au contraire des gens normaux, reviennent toujours d'entre les morts - et aussi ne vieillissent pas - ce qui leur fait perdre leur statut d'humains. On assiste à un entretien entre Black Widow et des journalistes bloggeurs avides de scoops qui prétendent que Bucky Barnes n'est pas décédé pendant les péripéties de l'event de 2011 !

Les séries régulières Marvel - sauf cas particuliers - sont toujours obligé de suivre la mode des events mais là ces trois récits n'apportent pas grand chose ! Ca se lit mais c'est bof bof !

A bientôt !

Star Wars - The Mandalorian  est devenu le succès que l'on connait ! Il faut dire que l'idée de Bébé Yoda, de son vrai nom Grogu, est excellente du point de vue merchandising et la série a par ailleurs bien des qualités.

En parlant de merchandising, outre les peluches Grogu, on a eu droit à une adaptation à la fois en comics et en BD jeunesse mais j'ai déjà parlé ici de tout cela et aussi bien sur des trois premières Saisons de la série. Mais on revient maintenant au début de la Saison 1 puisque je vais vous parler de l'adaptation manga par Yûsuke Ôsawa chez l'éditeur nobi nobi.

Le manga est publié dans son sens original de lecture japonais et le Tome 1 en réalité s'en tient seulement au premier épisode de la Saison 1, le premier chapitre - donc ça prend le temps de raconter et c'est ultra-détaillé, on a vraiment toutes les scènes de l'Episode Pilote.

On commence sur une planète de glaces où notre Mandalorien vient arrêter un Mythrol car comme vous le savez il fait profession de chasseur de primes. Le dessin d'Ôsawa est assez plaisant et c'est dynamique. Puis escale sur Nevarro pour toucher les primes auprès de Greef Karga.

La mission qui va lancer toutes les intrigues débute ensuite et notre héros va bosser pour un client des Vestiges de l'Empire. Il ne sait encore rien sur sa cible sinon qu'elle a 50 ans, quelle ne sera pas sa surprise par la suite !

Petit aperçu ensuite de la culture mandalorienne avec la Forgeron dans les catacombes avant un départ pour la planète Arvala-7 où l'Ugnaught Kuiil va lui donner un coup de main. Ca se termine par un assaut sur un repaire de gangsters et de pirate avec l'appui du droide IG-11 qui connaitra un triste sort ! Les dernières images mettent en avant la découverte de "Bébé Yoda" et le premier épisode de la série et ce tome 1 s'arrête là ! On a ensuite quelques pages encyclopédiques d'infos sur des vaisseaux, des armes et de l'équipement !

Franchement un achat pas indispensable car ça n'apporte rien de nouveau par rapport au show télé mais ça se lit bien et avec plaisir - et aussi rapidement dans une époque où tout le monde est pressé !

Je vous donne rendez-vous pour le Tome 2 et je crois que le Tome 3 sort bientôt avant la fin de 2024 !

A bientôt !

On a adoré suivre les aventures du consultant de la police, Adrian Monk pendant les 8 Saisons de la série éponyme de 2002 et 2009 avec ses intuitions géniales et ses TOCs envahissants !

La série est donc terminée mais la pandémie de Covid de 2020  a donné des idées au scénariste Andy Breckman et on retrouve Tony Shalhoub dans le rôle de notre héros dans un téléfilm de 2023, réalisé par Randall Zisk, Monk, le retour en VF ! Et c'est une vraie réussite !

Certes les acteurs et actrices ont vieilli car c'est notre lot à tous, c'est la vie ! Mais c'est un plaisir de retrouver Traylor Howard, Jason Gray-Stanford et Ted Levine dans les rôles respectifs de Natalie Teeger, Randy Disher et Leland Stottlemeyer !

Dans un monde dominé par le Covid, on fait le constat que nous sommes tous devenus comme Monk. Il a certes résolu le mystère du meurtre de Trudy à la fin de la série mais la pandémie a réactivé plus que jamais ses angoisses et phobies et Adrian fait une dépression et pense même à se suicider ! Il nourrit des idées suicidaires mais un drame survient qui touche Griffin le fiancé qui doit épouser la fille de Trudy, Molly Evans jouée ici par une nouvelle actrice par rapport à la série, en l'occurrence Caitlin McGee !

Monk se lance dans la partie et enquête ! Les soupçons se portent sur Rick Eden joué par James Purefoy, un milliardaire mix entre Jeff Bezos et Elon Musk sur qui Griffin, journaliste menaçait d'amener le scandale ! Eden trafique l'équipement du jeune homme qui meurt lors d'un saut à l'élastique !

Monk va ici se battre pour aider Molly puis va se rattacher à la vie, trouver une nouvelle motivation. Il va comprendre qu'il est utile aux gens et aimé d'eux et finalement reprendra son boulot de consultant à la fin du téléfilm dans lequel il n'hésite pas à se mettre en danger physiquement.

Je crois savoir que ce téléfilm a remporté un beau petit succès critique et public : chez nous c'est actuellement, en septembre 2024 visible gratuitement en 2 parties sur la plateforme TF1+ mais peut-être pas pour toujours alors dépêchez-vous !

On ne peut qu'espérer que devant ce succès, on aura d'autres téléfilms (pas une nouvelle série, faut pas rêver !) en attendant on peut toujours revisionner les 8 Saisons ou Monk résous 140 cas !

Bref j'adore ces personnages et ces acteurs ! Une série et un téléfilm humaniste !

A bientôt !

Les contes de fées sont souvent des histoires avec un brin de cruauté ! La Demoiselle et le Dragon, film de 2024, réalisé par Juan Carlo Fresnadillo ressort de cette catégorie des contes de fées et oppose la princesse Elodie - jouée par la jeune star montante Millie Bobby Brown a un dragon cruel et surpuissant !

Mais ce film joue sur les clichés et renverse celui de la "demoiselle en détresse". On est aussi un peu dans une réécriture du mythe de Thésée et le Minotaure. Un dragon femelle terrorise le Royaume d'Aurea et pour apaiser la fureur de la bête, sa lignée royale n'a pas trouvé mieux que de conclure des mariages puis de sacrifier les jeunes princesses en les envoyant dans la montagne où est tapi le monstre.

La princesse Elodie va être la malheureuse victime de ce Pacte et va se démener pour survivre dans ces grottes obscures en échappant au feu de la dragonne ! Autant dire qu'elle va l'avoir mauvaise.

Au niveau des trucages, ce n'est pas vraiment une réussite ! Mais les acteurs font le travail ! Millie Bobby Brown porte le film a elle seule et partage l'affiche avec Angela Bassett qui joue la marâtre qui la protégeait et qui protège désormais sa jeune soeur Floria  - jouée par Brooke Carter.

Elodie va vite comprendre qu'on lui a menti et aussi concernant la dragonne qui n'a jamais menacé ces contrées et dont le premier roi a tué la progéniture. La princesse va subjuguer la bête et le duo va se retourner, alliés contre la famille régnante !

Bref beaucoup d'action et des trahisons dans cette oeuvre de fantasy. Les décors et les costumes sont soignés et ça nous donne un conte de fées revisité. J'ai bien aimé visionner ce film même si ce n'est pas une Masterclass.

A bientôt !

Passons à la Phase 2 de Star Wars - La Haute République (alors que je n'ai pas fini la Phase 1 mais ce n'est pas génant car les intrigues se déroulent à deux époques différentes à 150 ans d'écart) avec le tome 1 de la série de comics régulière intitulé "L'Equilibre de la Force" et qui nous amène sur Jedha, la planète des pèlerins !

On retrouve les Jedi et la Secte de la Voie de la Main Ouverte - qui subtilise des artefacts de la Force - est au coeur de cette Phase 2. On suit le Jedi Vildar Mac, un Kiffar qui semble avoir un passé troublé et la Padawan Matthea Cathley, une Twi'lek qui sont présent sur Jedha à l'occasion de la Convocation qui doit réunir différentes sectes de la Force parmi lesquelles les Gardiens des Whills ou les Sorciers de Tund.  Ce récit permet donc d'élargir de façon salutaire le lore autour de la Force, il n'y a pas que les Jedi et les Sith ! Mais tous ces groupes ne s'accordent évidemment pas !

Le Crédo de la Secte de la Voie de la Main Ouverte est qu'on ne doit pas utiliser la Force car selon eux, ça risque de déséquilibrer la Force en d'autres endroits de la Galaxie, telle est la thèse proférée dans ce tome par Werth Plouth, Hérault de la Voie de la Main Ouverte mais qui ne fait que relayer les théories de la Mère, la prophète du groupe !

Tout ceci va être source de chaos et les Jedi vont être clairement dépassés ! On a aussi Tey Sirrek, un ancien Gardien des Whills qui s'en veut de ne pas avoir pu protéger des gamins des rues et a quitté son Ordre pour ça ! Il est pris ici pour un méchant par nos deux Jedi mais semble en réalité enquêter sur des disparitions d'objets !

Qu'est-ce que j'ai pensé de ce comics scénarisé comme ceux de la série régulière de la Phase 1 par Cavan Scott et dessiné par Ario Anindito et Andrea Broccardo ? C'est pas terrible  et on s'ennuie ferme ! Ca manque d'enjeux et Lucasfilm, Disney et Marvel feraient mieux de nous servir de bons récits plutôt que leur agenda politique moisi à coup de forceps qui consiste à faire de Star Wars une tribune LGBT ce que Star Wars n'a jamais été en nous introduisant encore ici un" iel", un personnage transgenre dont la caractéristique n'apporte rien à l'histoire sinon de m'en faire sortir ! Dans le roman Haute République de la Phase 2, La Voie de la Duperie, dont je parlerai bientôt on a aussi un "iel" et deux lesbiennes dès les 30 premières pages ! Je n'ai rien contre ces gens-là car chacun fait ce qu'il veut avec son cul mais Star Wars pour moi c'est fait pour se distraire pas pour nous asséner de revendications ! Si encore c'était fait finement comme Willow et Tara dans la série Buffy contre les vampires par le passé ! Après on s'étonnera que la franchise se casse la gueule ! Wokisme de merde qui nous sert encore ici un récit tout juste passable !

Sur ces mots dépités, à bientôt !

Arrêtons-nous sur l'année 2004 avec un film de Nick Cassavetes, N'oublie jamais, une histoire d'amour pleine de tendresse d'après le best-seller de Nicholas Sparks, Les Pages de notre amour.

Habituellement, je ne suis pas fan des romances mais ce film présente un grand intérêt, les personnages sont attachants. C'est l'histoire de Noah, un pensionnaire d'une maison médicalisée - joué par James Garner, qui fait la lecture à Allie/Allison - jouée par Gena Rowlands -  qui est atteinte de la maladie d'Alzheimer.

Le récit dont il lui fait la lecture est celui de la rencontre et de l'histoire d'amour éperdue de deux jeunes gens, Noah - joué par Ryan Gosling - et Allie  - jouée par Rachel McAdams qui appartiennent à deux classes sociales très différentes, lui travaillant à la scierie et elle étant la fille d'une famille richissime.

Mais ces deux-là vont s'aimer d'un amour intense à l'occasion d'un été en 1940 puis vont être séparé, elle éloignée par sa famille qui a de plus hautes prétentions et lui partant faire la guerre en Europe puis retapant de fond en comble la maison de ses rêves. Mais le sort sourit aux amoureux et finalement ils vont se retrouver et passer leur vie ensemble !

Vous l'aurez compris l'histoire que lis le vieux Noah à la vieille Allie est celle de leur jeunesse, récit qu'elle a consigné elle-même à l'annonce de sa maladie pour qu'il lui en fasse la lecture et qu'elle se remémore ! Elle se rappelle en effet par bribes puis retombe dans l'oubli ! Cette maladie est une tragédie.

Ca nous donne un film très touchant et très juste et j'ai beaucoup aimé ! C'est tout à fait le genre d'histoire que j'aurais aimé écrite en nouvelle. Un film que je recommande à tous les grands sentimentaux, sans aucune mièvrerie.

Gena Rowlands qui joue Allie âgée est la mère du réalisateur Nick Cassavetes pour la petite anecdote bonus !

A bientôt !

On retrouve l'humour particulier des Frères Coen, Joel et Ethan, dans O'Brother (Where Are Thou ?), leur film de l'an 2000 où on suit trois bagnards un peu culs terreux dans leur grande évasion en particulier Ulysses Everett McGill - joué par George Clooney dans ce qui est en réalité une relecture de l'Odyssée d'Homère dans le Mississippi des années 1930.

Le récit est pas mal farfelu et nos trois héros, Everett et ses deux comparses, Pete - joué par John Turturro et Delmar O'Donnell - interprêté par Tim Blake Nelson vont faire la rencontre de tout une galerie de personnages extraordinaires. Les différents éléments du film s'agencent très bien entre eux et c'est très bien écrit !

On a Tommy le guitariste noir - joué par Chris Thomas King - qui a vendu son âme au diable, Big Dan Teague, joué par John Goodman, véritable cyclope, borgne et vendeur de Bibles avec qui nos héros vont se battre ou encore les trois magnifiques sirènes au bord de la rivière !

On a droit dans ce film à la musique du Sud car nos fuyards vont enregistrer un disque dans une station de radio qui va cartonner et aider ainsi le gouverneur à être réélu et qui va finir par les gracier ! On croise bien entendu aussi le Ku Klux Klan !

Everett est le leader du trio et comme le héros d'Homère veut retrouver sa Pénélope, retisser le lien avec Penny - interprêtée par Holly Hunter qui a dit à ses filles que leur père avait été écrasé par un train ! C'est là le véritable but d'Everett et pas un hypothétique trésor enterré dans son jardin comme il a fait miroiter à ses deux compagnons pour les motiver.

Au final, ça donne un film assez décalé et plaisant. C'est aussi une sorte de western avec des morceaux de country, gospel, folk et blues !

A bientôt !

Star Wars c'est désormais aussi des mangas et on va s'intéresser ici à un manga de la Phase II de la Haute République qui se déroule donc 150 ans avant la Chute du Flambeau Stellaire. C'est scénarisé par Daniel José Older et dessiné par Tomio Ogata et cette fois le sens de lecture est à l'occidental de gauche à droite !

L'antagoniste de cette Phase II est  la Secte de la Voie de la Main Ouverte qui venère la Force mais a décrété qu'il fallait juste la contempler et pas l'utiliser. De cela découle un profond différend avec les Jedi et un affrontement inévitable.

Cette affrontement a lieu dans ce manga notamment, sur la planète Dalna. En réalité le récit commence au temps de la Chute du Flambeau Stellaire juste après les évènements de la fin de la Phase I où Marchion Ro et ses Nihils, aidés du chasseur de primes Harch, Vol Garat, à la stature imposant et possédant 8 bras (de la même race que l'Amiral Trench dans The Clone Wars) recherchent un objet laissé dans une tombe 150 ans plus tôt, en fait on apprend qu'il s'agit du journal d'un Jedi concernant une sorte d'entité de l'ombre que le chef des Nihils compte certainement utiliser par la suite contre ses ennemis, les Jedi !

Retour dans le passé, 150 ans plus tôt quand trois Jedi affrontent la Secte de la Voie de la Main Ouverte. On a Maitre Ravna, portée disparue par la suite, Arkoff, un Jedi Wookiee et Azlin Reel, revenu traumatisé par la mystérieuse entité de l'ombre qu'il a aperçu !

On assiste à une suite de combats dans ce tome qui est très dynamique. Et évidemment la fin est ouverte et la conclusion est à venir dans la Phase III !

A bientôt !

Continuons à explorer les Grands Classiques du cinéma avec un chef d'oeuvre du cinéma japonais, longtemps son plus grand succès au box-office et considéré par la critique internationale comme un des plus grands films des années 2000, Le Voyage de Chihiro, film de 2001 de Hayao Miyazaki et son célèbre Studio Ghibli !

Dans ce film, la jeune Chihiro Ogino franchit un portail avec ses parents vers un monde féérique où la sorcière Yubaba dirige de grands établissements thermaux qui accueillent les esprits qui viennent se purifier. Chihiro se retrouve prisonnière de ce nouvel univers et ses parents transformés en porc. Elle souscrit un contrat avec Yubaba pour travailler aux bains et est aidée par Haku, un dragon et Madame Lin !

Je ne connaissais le Studio Ghibli que de réputation mais n'avais jamais regardé aucun de leurs films comme Mon voisin  Totoro, Princesse Mononoké  ou ce fabuleux Voyage de Chihiro. J'ai vraiment adoré ce film d'une grande poésie, d'une grande maitrise et rempli d'inventivité d'après un roman de Sachiko Kashiwaba et sa fille.

Dans ce film, Miyazaki développe plusieurs thèmes qui lui sont chers, dont l'intégration par le travail collectif, le voyage initiatique, le renouement avec les valeurs ancestrales et le danger de la société moderne pour la nature et les traditions. Chihiro ne cherche pas à comprendre le monde des esprits mais l'accepte tel qu'il est, comme allant de soi, avec ses propres règles !

Le film est un énorme succès public et critique et remporte plusieurs récompenses, dont l'Oscar du meilleur film d'animation et l'Ours d'or du meilleur film de 2002. La magnifique bande-originale du film est confiée à Joe Hisaishi.

Chihiro ne va cesser de croiser tout une galerie de personnages plus étranges les uns que les autres, comme dans un rêve, le Sans-Visage, l'Esprit putride ou encore Zeniba, la soeur jumelle de Yubaba à qui Haku a volé son sceau. La jeune fille rebaptisé Sen va faire se rappeler son véritable nom à Haku et ainsi le libérer de la sorcière.

Bref c'est un chef-d'oeuvre qu'il faut absolument avoir vu !

A bientôt !

 PS : cet article constitue mon 750ème Coup de coeur sur Overblog !

La mutinerie du navire britannique Le Bounty est un authentique évènement historique qui eut lieu en 1789 alors que le bateau se rendait à Tahiti pour ramener des arbres à pain. Ca a donné lieu à plusieurs films et nous nous intéresserons ici à la verstion de 1935,  en N&B, Les Révoltés du Bounty par Frank Lloyd avec Clark Gable qui joue Christian  Fletcher, le chef des mutins et qui dû raser sa célèbre moustache pour se conformer au réglement de l'Amirauté britannique. Ill y eu plus tard une autre version, en 1962, par Lewis Milestone.

Le Capitaine William Bligh commande le Bounty et si c'est un excellent marin, c'est aussi un homme implacable, cruel, qui passe son temps à donner du fouet au moindre prétexte à ses hommes ! Bref un vrai connard ! Il est interprété ici par Charles Laughton.

Ces chatiments corporels sont plus que ne va pouvoir en supporter Fletcher qui finit par se rebeller à la tête de l'équipage constitué pour beaucoup de gens enrolés de force dans des tavernes et de repris de justice. Fletcher s'installe et prend femme à Tahiti avec les mutins et aussi avec Roger Byam, un autre aspirant, joué par  Franchot Tone. Par la suite, Bligh laissé sur une chaloupe avec ses partisans qui a regagné un comptoir maritime revient avec un autre navire Le Pandora et fait arrêter Byam et quelques hommes qui seront jugés puis graciés devant les abus de Bligh pris en compte par le tribunal de l'Amirauté. Christian Fletcher lui a pris la fuite vers une autre ile hors des routes maritimes, brule le  Bounty et se prépare à mener une nouvelle vie d'indigène avec les belles Tahitiennes.

On peut dire que pour l'époque ce film est une superproduction ! Il remporte d'ailleurs l'Oscar du meilleur film en 1936 en étant nommé dans pleins d'autres catégories. Le film est représentatif de la culture Tiki aux Etats-Unis.

Movita Castaneda qui joue Tehani dans le film de 1935, devient la deuxième épouse de Marlon Brando, lequel épousera en troisièmes noces Tarita Teriipaia qui interprète le rôle de Maimiti, compagne de Christian Fletcher dans le film Les Révoltés du Bounty paru en 1962.

Du grand spectacle pour l'époque pour un évènement historique qui a toujours fasciné le public !

A bientôt !

On revient maintenant sur un film franco-allemand de 1987,  Les Ailes du désir, de Wim Wenders, écrit avec Peter Handke. Il est certain qu'on n'est pas là dans la veine d'un Avengers : Endgame mais plus dans le genre merveilleux et politique puisqu'on y suit des anges descendus sur Terre, purs esprits, pour écouter les pensées de nous pauvres humains ! Ca confère à ce film un certain charme même si certains pourront le trouver chiant, bavard et prétentieux. Ce n'est pas mon cas même si j'ai trouvé des longueurs !

Le récit se passe à Berlin, deux ans avant la Chute du Mur de Berlin. Les deux anges qu'on suit sont Damiel et Cassiel joués respectivement par Bruno Ganz et Otto Sander, contemplatifs. Cela nous permet d'observer des brides de l'existence humaine, des "tranches de vies" et Damiel finit par regretter de ne pouvoir s'incarner.

Damiel tombe amoureux de Marion, une jolie trapéziste dans un cirque jouée par Solveig Dommartin et prend forme humaine pour elle ! Les passages du film du point de vue des anges sont en N&B puis on passe en couleurs quand on passe du point de vue des humains.

On a aussi la présence de Peter Falk notre Columbo qui joue son propre rôle d'acteur américain venu tourner un film sur la Seconde Guerre mondiale, occasion de mentionner l'Histoire tragique de Berlin. Falk perçoit la présence des anges et se fait leur complice et on le voit aussi dessiner, faire quelques croquis de figurants tandis qu'il improvise ses répliques là où celles des anges sont écrites par Peter Handke.

Le film insiste beaucoup sur la dualité : le ciel et la terre, le spirituel et le matériel, l'adulte et l'enfant,... Ce n'est pas pour rien que Wim Wenders s'était lancé dans des études de philosophie.

Ca reste un bon film, sur la diversité des expériences humaines, croquées à la manière des crayonnés de Falk. J'ai bien aimé. il existe une suite en 1993, Si loin, si proche.

Le film a eu le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1987 et nommé pour le César du meilleur film étranger en 1988 parmi de nombreuses autres récompenses.

A bientôt !