• Dans le comics de super-héros, tous éditeurs confondus, on a Superman en 1939, Batman et Namor en 1939 et Captain America en 1941. Namor The Sub-Mariner est le premier super-héros de Timely Comics, crée par Bill Everett avant la Seconde Guerre mondiale ! La première Intégrale des aventures de ce personnage qu'a publié Panini Comics présente le premier récit d'avant-guerre puis saute directement aux épisodes de Tales to Astonish  de 1965 à 1967, soient 20 issues !

    La première histoire nous montre que Namor est le fils d'une princesse atlante qui s'est lié à un humain. Cela fait de notre héros un Atlante avec des capacités qui dépassent celles des autres Atlantes notamment des petites ailettes aux chevilles qui lui permettent de voler ! Il sera établi bien plus tard que Namor est en réalité un mutant (c'est déjà établi dès sa première prestation dans le MCU dans Wakanda Forever !).

    On voit aussi que Namor a pris le parti du peuple de la mer dont il est le souverain. L'Humanité doit se le tenir pour dit car il est aussi fort que Hulk ! On retrouve dans le récit de 1939 toute la naïveté des récits en comics de l'époque !

    Bien plus tard, Stan Lee relance l'univers Marvel et reprend "The Sub-Mariner" en avril 1965 dans Tales to Astonish dont Namor partage les pages avec un récit de Hulk. Cette nouvelle série est dessinée par Gene Colan, un des premiers artistes de cette renaissance. Namor, qui a été sorti de son amnésie dans les pages de Fantastic Four reprend le combat contre les surfaciens, accusés de polluer les océans. Il est toujours le monarque des Atlantes mais doit faire face au coup d'Etat  de Krang, un seigneur de guerre atlante qui conteste son autorité !

    Cette première Intégrale revient sur la prise de pouvoir de Krang avec un détour par les fosses abyssales où dorment de très anciens monstres jusqu'aux rues de New York ! Krang prend dans un premier temps le contrôle du Trône puis est défait et prend la fuite en emportant avec lui Lady Dorma sur qui il exerce un chantage.

    Namor se lance alors à la poursuite de Krang et de Dorma dont il est persuadé qu'elle l'a trahi. Cela l'amène à affronter l'armée américaine, Iron Man, Hulk et le maléfique Empire Secret ! Il tombe sous le contrôle de cette dernière organisation par le biais du Maitre des Maléfices.

    Mais à la fin, notre héros aquatique retrouve tous ses esprits et ses forces et défie Krang dans un duel d'honneur pour le pouvoir devant une assemblée atlante et en ressort vainqueur et encore plus légitimé !

    Namor est un peu méconnu parmi les héros Marvel mais on appréciera ces courts récits même si c'est un peu répétitif !

    A bientôt pour la suite !


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  • On retourne dans les univers de Zack Snyder avec la suite de son space-opera, Rebel Moon - Partie 2 : L'Entailleuse et on retrouve l'énergique Sofia Boutella dans le rôle de Kora/Arthelaïs poursuivie par l'Impérium de son père adoptif et son serviteur, Noble, en quête de vengeance.

    Le film lorgne toujours sur Star Wars et Snyder s'inspire comme George Lucas des Sept Samourais de Kurosawa.

    Précédemment, l'héroine a vaincu le méchant commandant mais celui-ci est ressuscité par la technologie et revient encore plus fou et sanguinaire qu'avant ! C'est le premier reproche que je ferai à cet univers, il est beaucoup trop manichéen ! On aimerait plus de nuances et de subtilités et pas un scénario écrit avec les pieds ! Atticus Noble est vraiment très très méchant ! Ouh là là qu'il est méchant ! Et l'Impérium de Basilarius semble être un gros ramassis de connards qui prennent un plaisir sadique à  massacrer des villages primitifs d'innocents paysans ou pécheurs ou des civilisations pacifiques !

    Le village de Veldt  se croyait tiré d'affaire mais le gros cuirassé spatial revient l'assiéger ! On peut compter sur nos héros : Kora, Nemesis, Tarak et le Général Titus pour former  Gunnar et tous ces "bouseux" à la guerre-éclair ! Le film n'est qu'une longue scène d'action - qui se termine avec la victoire des gentils mais non sans pertes !

    Disons le tout de suite, même si cette Partie 2 est plus prenante que la Partie 1, ça reste médiocre, la faute en incombe au scénario faiblard avec ses facilités et ses clichés ! Noble vient  pour éliminer Arthélaïs et tout le village alors pourquoi tout simplement il ne les bombarde pas depuis l'orbite au lieu de descendre ses troupes au sol, voire pire de s'exposer lui-même en premier ligne ! Ca n'a aucun sens ! On nous trouve l'excuse que c'est pour ne pas détruire les sacs de farine qui servent de boucliers aux maisons et que les méchants sont venus prélever comme tribut ! Ca aussi c'est complétement débile ! On veut nous faire croire qu'un Impérium  qui domine des centaines voire des milliers de mondes a besoin de la farine de 50 paysans !

    Bon le seul point positif, c'est que niveau action, on n'est pas volé ! Ca pète à tous moments, Snyder préférant les effets pyrotechniques réels à l'ancienne à la CGI à tous bouts de champ ! Mais ça ne suffit pas à faire un bon film, loin de là ! Il n'y a qu'à voir tous les films sans âme produits par Jerry Bruckheimer comme ceux de Michael Bay !

    Je vais m'arrêter là car je suis très déçu par cette franchise, pourtant j'aime bien Snyder mais là il n'est vraiment pas inspirer ! Laissons lui une dernière chance de se rattraper car il veut faire de Rebel Moon  un univers partagé et la fin de ce film appelle une Partie 3 voire toute une série de films ! On verra bien ce que ça va donner mais à un moment la patience des télespectateurs n'est pas sans limites !

    A bientôt !

     


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  • Casablanca - Michael CurtizOn retourne fouiner du côté des Grands Classiques du cinéma avec un film américain, sorti en 1942 en plein coeur du Second Conflit mondial, je veux bien sûr parler de Casablanca,  film de Michael Curtiz qui réunit deux monstres sacrés à l'écran, le nonchalant et ténébreux Humphrey Bogart et la fascinante Ingrid Bergman à la présence sans pareil.

    Le film se déroule dans la célèbre ville marocain qui est alors sous le contrôle de Vichy mais où les espions de la France Libre et de l'Allemagne nazie se livrent une guerre de l'ombre. Dans ce contexte,  Richard - "Rick" - Blaine  - joué par Bogart - dirige une boite de nuit très à la mode où on s'adonne à la boisson, aux jeux clandestins mais où on essaye surtout de gagner un visa pour aller à Lisbonne et de là fuir l'Europe pour aller aux Etats-Unis.

    Casablanca,  c'est le récit du dilemme personnel d'un homme, Rick Blaine, entre l'amour et la vertu, entre ses intérêts personnels et le sens du devoir. Notre patron de boite de nuit arbore l'habit d'un homme cynique et froid mais est en réalité un grand sentimental comme l'a deviné  le capitaine Louis Renault - joué par Claude Rains - qui dirige la police locale. Ce dilemme apparait quand Victor Laszlo, un héros sans pareil de la Résistance, d'origine Tchécoslovaque  - joué par Paul Henreid - se présente à Casablanca et dans le club de Rick accompagné de son épouse Ilsa Lund - jouée par Ingrid Bergman en quête de visa justement et au moment où un commandant allemand visite la ville dans le but de le coincer !

    Ce qu'on apprend vite c'est que Rick a connu une brève mais intense histoire d'amour en 1940, au moment de la prise de Paris et de la capitulation de la France avec Ilsa qui ne lui a pas dit qu'elle était déjà mariée et qui croyait que son mari Victor avait été tué en tentant de s'échapper d'un camp de concentration. Le mari réapparait hors-champ et Ilsa abandonne Rick à la gare.

    Le dilemme moral est alors clair ! Est-ce que Rick va aider Victor à s'enfuir avec Ilsa ou le livrer aux nazis pour la reconquérir. En réalité, Rick est un héros discret qui a livré des armes aux Républicains durant la Guerre d'Espagne et a refait sa vie au Maroc, héros au grand coeur qui donne de l'argent pas un moyen détourné à une pauvre jeune femme bulgare pour qu'elle quitte le pays avec son jeune époux. Mais comme il le dit "on n'échappe pas à son destin". Et Rick est la clé car au début du film il a récupéré deux laissez-passer !

    Lors du tournage, afin de rendre son jeu plus crédible, on n'avait pas révélé à Humphrey Bogart quel choix moral faisait son personnage avant de filmer la scène finale. L'alternative est simple : soit Rick part à  Lisbonne avec Ilsa comme le lui propose Victor qui pense avant tout au bien de sa femme, soit il reste au Maroc avec Ilsa pendant que Victor quitte le continent comme le lui demande Ilsa, chacun des deux époux follement épris l'un de l'autre pensant d'abord au bien de son conjoint !

    Mais Richard, grand seigneur, va faire un autre choix et sans conteste le meilleur choix moral qui l'élève au statut de héros mais je vous laisse le découvrir  ! C'est certainement la fin la plus adéquate au film dont le romantisme est porté à son paroxysme avec le fameux « Nous aurons toujours Paris ».

    Un superbe film, en N&B avec une ambiance incontestable et de grands sentiments. L'interprétation du trio d'acteurs vedettes est magistrale et sans défaut ! C'est vraiment un très grand film, très psychologique aussi et j'ai adoré et je recommande ! Des personnages très charismatiques et une vraie alchimie entre eux !

    Le film est considéré comme le troisième meilleur film américain de tous les temps derrière Citizen Kane et  Le Parrain par l'American Film Institute et a obtenu l'Oscar bien mérité du meilleur film en  1943.

    Ajoutons que le film est tiré de la pièce Everybody Comes to Rick's écrite en 1938 par Murray Burnett et Joan Alison et non produite. Ronald Reagan aurait du jouer Rick mais a été mobilisé comme réserviste.

    La chanson As Time Goes By n'a pas été écrite pour le film. Elle est l'œuvre de Herman Hupfeld qui l'a composée en 1931 pour une revue musicale de Broadway, Everybody's Welcome.

    Bon visionnage et à bientôt !

     


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  • Remontons le temps jusqu'en 1933 pour présenter une comédie de quatre farceurs bien connus à l'époque, qui ne seront plus que trois par la suite, les Marx Brothers, à savoir Groucho, Harpo, Chicco et Zeppo. Ce film c'est Le Soupe au canard,  réalisé par Leo McCarey pour Paramount.

    La soupe au canard  est une farce politique, à ranger dans la même catégorie que Le Dictateur  de Chaplin ou Docteur Folamour  de Kubrick et c'est bien entendu un classique. Pourtant les Marx Brothers voyaient leur film comme "une succession d'âneries" où " quatre Juifs cherchent à amuser la galerie".

    Le quatuor a incontestablement un grand sens de la dérision et de l'absurde ! Ici les jeux de mots, calembours et tutti-quanti de gags visuels, numéros chantés se succèdent à un rythme effréné. Groucho joue Rufus T. Firefly qui devient le dirigeant loufoque et déjanté de la Nation de Freedonia suivant les recommandation de la bailleuse de fond du pays, Mrs Teasdale - jouée par Margaret Dumond. Dans le même temps, la Nation de Sylvanie, représentée par son ambassadeur Trentino - joué par Louis Calhern, envoie ses deux agents, ses espions Chicolino (Chico) et Pinky (Harpo) pour compromettre Firefly et fomenter un coup d'Etat !

    Disons le tout de suite, je n'ai pas été emballé par ce film dont je trouve l'humour assez daté. Cependant la fin du film où les deux pays se déclarent la guerre est un festival d'humour et est très drôle pour le coup qui dénonce l'absurdité de la Guerre ! Nos comiques se sont déchainés pour le coup !

    La scène culte du film est la scène du miroir où Pinky qui a cassé un miroir prend la place du reflet de Firefly copiant le moindre de ses gestes ! La scène n'est pas une première et le procédé a déjà été utilisé par Charlot dans un de ces films et sera maintes et maintes fois parodié par la suite dans l'Histoire du cinéma et de la télévision notamment dans I Love Lucy, X-Files  ou Les Griffin ou encore par Bugs Bunny et Mickey Mouse.

    Je n'ai pas su apprécier ce film à sa juste valeur, certainement car n'ai pas la culture pour et je sais qu'il y a nombre de références des années 1920 - 1930 qui me manquent mais néanmoins, je quitte le visionnage du film avec le sourire !

    A voir pour la culture cinématographique et par curiosité ! Or ma curiosité est sans limites !

    A bientôt !

     


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  • Un des gros cartons cinématographiques de l'année 1994 est une comédie française,  Un Indien dans la ville, réalisé par Hervé Palud qui réactualise le mythe du Bon Sauvage de Rousseau !

    Le fringant Thierry Lhermitte y incarne Stéphane Marchadot, un trader qui souhaite épouser l'excentrique Charlotte - interprétée par Arielle Dombasle - et qui pour se faire doit mettre au clair les papiers du divorce d'avec sa première femme, Patricia - jouée par Miou-Miou. Seulement voilà, Patricia qui ne supportait plus son mode de vie a mis subitement les voiles 14 ans plus tôt pour aller vivre près de la nature, comme une autochtone en Amazonie. Stéphane se rend donc au fin fond de la forêt vierge et découvre qu'il a un fils, Mimi-Siku, authentique petit "sauvageon" - joué par Ludwig Briand.

    Bien entendu, Stéphane va se retrouver avec le gamin sur le dos et le ramener à Paris dans un véritable "choc des civilisations". Pas du tout méchant, le gamin a des habitudes qui détonnent un peu en milieu urbain : il chasse les pigeons avec son arc, veut manger le chat, se balade avec une mygale apprivoisée, escalade la Tour Eiffel dans une scène culte du film,...

    Notre papa trader retrouve son associé Richard Montignac - joué par le truculent et toujours débonnaire Patrick Timsit, englués tous les deux dans une affaire douteuse de vente de stocks d'orge avec la mafieux lettone dont une sale manie consiste à couper les doigts des associés.

    Ce film use d'une vieille recette qui a cours depuis Les Lettres persanes de Montesquieu : utiliser le regard décentré de l'Autre, l'étranger pour pointer nos propres travers ! Stéphane et Richard mènent une vie de dingue, le premier avec sa nouvelle copine toute droit  sortie de l'asile et le second avec des gamins pourris et débiles ! Là où l'argent des Lettons risque de leur couter cher, Mimi-Siku ne connait pas ce concept et troque des casseroles contre des pépites d'or.

    Mimi-Siku, c'est le retour à la nature mais pas à n'importe quel prix ! En effet le film dénonce la fausse spiritualité avec le personnage d'Arielle Dombasle qui veut ouvrir ses chakras avec  Maitre Dong, son gourou et prof de Yoga mais véritable parasite et escroc ! Au casting on a aussi la présence de Jackie Berroyer alors en vogue dans les années 90 !

    Ce film est intéressant, à un message qui l'est tout autant quoi qu'un peu simpliste et facilement compréhensible. La conclusion  est satisfaisante mais globalement je suis plutôt mitigé car c'est un peu gnangnan sur les bords et surtout un film pour enfants ! Un film pas prise de tête du tout et léger !

    Dans l'accompagnement musical du film, on a surtout retenu "Chacun sa route" de Tonton David !

    A bientôt !

     


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  • On retourne explorer les récits de l'anthologie de 2023 intitulée "Batman : The Brave and the Bold" et cette fois-ci je vais vous parler d'uneBatman : Pygmalion excellente histoire de la Chauve-Souris, en trois parties dans les issues 6 à 8. Il s'agit de "Batman : Pygmalion", scénarisé, dessiné et encré par Guillem March, artiste complet !

    La narration s'ouvre par une réflexion sur la personnalité - la personna - l'identité et les masques sociaux qui nous définissent ! Batman est blessé et se retrouve sur le balcon d'une gamine, Aurora et de sa mère célibataire, infirmière. La petite famille va prendre soin de notre héros qui va se reconstruire.

    Car notre protagoniste souffre d'amnésie et ne se rappelle plus qui il est, à part qu'il est Batman puisqu'il portait le costume sur lui. De plus sa mémoire procédurale fonctionne bien et il se rappelle de ses techniques d'arts martiaux !

    Mais j'ai un peu vu venir le twist et attention car à partir de maintenant, je vais vous spoiler ! "Batman" se rend à un appel du Bat-Signal et se retrouve cerné par le commissaire Gordon et ses hommes et se  confronte à... Batman, mais le vrai cette fois !

    Car notre amnésique s'appelle Frank Freeman et est un ancien Béret Vert et hacker qui a volé du matos à Wayne Industries. La vérité est donc rétablie mais les bienfaitrices de Frank sont menacées par les hommes du Ventriloque et les deux Batman se rendent sur place pour la castagne.

    C'est excellent et j'ai vraiment beaucoup aimé !  Et Catwoman/Selina Kyle est aussi dans le récit et sauve plus d'une fois la situation !

    Rien que pour ce récit, ces numéros de l'anthologie valent le coup d'oeil !

    A bientôt !

     


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  • On se retrouve comme chaque quinzaine pour un nouvel Atelier cuisine, toujours avec Manuella, Jean-Marie, David, Damien, Fred et moi-même, cette fois encadrés par Estelle toute seule !

    Cette fois-ci nous avons choisi de cuisiner des endives au jambon ! Il fallait faire la Béchamel et moi qui ne cuisine presque jamais m'en suis occupé avec Fred et l'aide d'Estelle ! Première fois que je faisais une Béchamel de ma vie mais le résultat était correct !

    Pour le dessert on devait faire une tarte tatin mais la personne parmi nous qui devait superviser les opérations, on ne dira pas qui, a eu un soucis de réveil. Donc à la place, on a fait des pommes en morceaux avec du sucre à la poele !

    Je donne ici tout de suite la recette des endives au jambon puis de la Béchamel ! Pour les endives, je vous conseille de faire comme nous, de prendre du jambon au boucher-charcutier plutôt que des tranches Herta ! Autant y mettre la qualité, surtout que la recette n'est pas onéreuse !

    Endives au jambon

    45 min
    très facile
    bon marché

    Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 7

    Ingrédients

    1 noisette de beurre
    gruyère râpé (1 sachet)
    4 tranches de jambon
    1 kg d' endive
    crème fraîche liquide épaisse (1 pot)
    ail 2 à 3 gousses (selon la grosseur)

    Préparation
    Temps total :
    45 min
    Préparation :
    15 min
    Cuisson :
    30 min

    Étape 1
    Effeuiller les endives pour les faire cuire dans le l'eau bouillante. Quand elles sont cuites les laisser égoutter.

    Étape 2
    Faire fondre dans une casserole, une noisette de beurre, y ajouter l'ail écrasé, puis ensuite, y verser la crème fraîche, saler poivrer, et y mettre le gruyère râpé en en conservant une partie pour le gratiné.

    Étape 3
    Disposer dans un plat allant au four, une couche d'endive, une couche de jambon, et une couche de la préparation à la crème, renouveller cette opération et terminer en mettant le reste du gruyère râpé sur le dessus.

    Étape 4
    Faire gratiner pendant à peu près 30 mn à four chaud et régalez vous.

    Nous, comme on était sept, on n'a pas pris les endives au poids mais on a pris 7 endives, qu'on a coupé en deux pour en faire deux chacun.

    Et voici la préparation de la Béchamel pour remplacer ce que la recette précédente appelle "preparation à la crème" !

    Béchamel

    7 min
    très facile
    bon marché

    Ingrédients

    poivre
    sel
    muscade
    50 g de farine
    50 g de beurre
    60 cl de lait

    Préparation
    Temps total :
    7 min
    Préparation :
    5 min
    Cuisson :
    2 min

    Étape 1
    Dans un grand récipient, faire fondre le beurre. Ajouter la farine en remuant bien.

    Étape 2
    Verser le lait sur le mélange farine/beurre en fouettant sur le feu. Assaisonner.

    Voilà, en vous souhaitant un bon appétit !

    A bientôt !


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  • Stormwatch - Down with the KingsEn 2023, après l'évènement Dark Crisis on Infinite Earths, DC Comics inaugure une nouvelle Ere intitulée "Dawn of DC" qui comme à chaque point se veut un point d'entrée pour les nouveaux lecteurs. Je suis encore un novice concernant l'univers DC Comics par rapport à Marvel car ai grandi avec les revues des Editions LUG qui publiaient essentiellement du Marvel.

    Pour ce "Dawn of DC", l'éditeur a décidé de multiplier les publications et on a également la relance d'une anthologie nommée "Batman : The Brave and The Bold" qui pour ce que j'ai vu et comme son nom l'indique publie beaucoup de Batman surtout mais pas que. Je voudrais m'intéresser ici au récit de Stormwatch qui couvre 6 N° et a pour titre "Down with the Kings". Je vous parlerai une autre fois de l'extraordinaire récit "Batman : The Winning Card" qui est aussi dans cette anthologie.

    Cet arc de Stormwatch est scénarisé par Ed Brisson et dessiné par Jeff Spokes pour 5 des 6 issues, relayé le temps d'un numéro par Pascale Qualano. Le dessin est de toutes beauté et le scénario assez classique qui pose surtout les bases pour de futurs développements !

    Stormwatch est une équipe de super-héros de seconde zone qui se sont portés volontaire pour faire partie de ce groupe qui est prêt à se salir les mains là où la J.L.A. refuserait de le faire. Leur base d'opération est la Skywatch, un satellite en orbite de la Terre d'où ils reçoivent les ordres de leur directeur Bones.

    L'équipe compte six membres sur le terrain : Phantom-One, Ravager, Shado, Flint, Peacekeeper-01 et Core. Ils vont effectuer différentes missions qui les conduiront dans une prison, sur les océans, dans l'espace affronter diverses factions pour récupérer autant d'artefacts magiques ou technologiques qui sont autant de potentielles armes très redoutables.

    Mais ces héros vont avoir des doutes sur leurs ordres de mission. Ils finiront par découvrir la vraie finalité des choses et qui tire les ficelles pour resigner à nouveau pour leur équipe. En réalité, c'est Amanda Waller, la vraie patronne dans l'ombre de cette formation qui la voit comme une alternative à la Suicide Squad qui a récemment été rebaptisée Task Force X. Waller veut réunir des ressources qui lui permettrait de neutraliser les membres de la J.L.A. qui échappent à sa juridiction. Cependant le groupe de Superman, Batman et Wonder Woman et autres s'est récemment séparé mais nul ne doute qu'ils reviendront !

    Voilà pour cette introduction ! J'attends de voir la suite et continue mes explorations !

    A bientôt !

     


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  • Après Marvel, parlons un peu de DC Comics, la "Distinguée Concurrence". Et je m'attarderai sur le début de l'histoire avec la création deSuperman - Action Comics #1 à 7 (1938) Superman, par Jerry Siegel et Joe Shuster et sa première véritable apparition dans la revue Action Comics et son N°1 en juin 1938, dont des exemplaires en état neuf peuvent atteindre le million de dollars aujourd'hui ! Ce comics est célèbre pour sa couverture montrant Superman soulevant une voiture (et maintes fois parodiée) !

    Les deux créateurs de Superman en ont eu l'idée des années auparavant, en 1933, alors qu'ils n'avaient que 17 ans. Siegel était le scénariste et Shuster le dessinateur. "Le Règne de Superman" est alors publié dans un fanzine. Le protagoniste est un vagabond nommé Bill Dunn qui obtient grâce à une drogue expérimentale des dons de télépathie, de manipulation mentale et de clairvoyance. Il s'en sert pour satisfaire ses caprices et gagner de l'argent. Mais la roue fini par tourner pour lui et il retombe dans la misère, la morale est sauve !

    En 1933, les comics n'existaient pas encore par contre, on avait les pulps qui publiaient des textes de fiction et les journaux qui comportaient des strips. La qualité du dessin n'était alors pas primordiale et Siegel et Shuster vont travailler pour ces journaux. Ils comprennent vite qu'hormis Fu-Manchu, les récits avec des méchants n'ont pas beaucoup de succès. Ils créent alors une deuxième version de Superman où cette fois c'est un savant qui transforme un humain ordinaire en surhomme doté d'une superforce et d'une résistance aux balles !

    ¨Puis les premiers comics ne tardent pas à apparaitre qui au début reprennent et rassemblent les strips des journaux avant de sortir des récits propres et originaux comme le livre-comics Detective Dan.

    Siegel et Shuster préparent alors un comics nommé The Superman puis le présente à l'éditeur de comics Humor Publishing qui le refuse. Une brouille s'ensuit entre les deux créateurs, puis Siegel cherche un autre dessinateur et enfin les deux se rabibochent. Mais entre-temps Shuster a brûlé de rage l'unique exemplaire de The Superman !

    Le concept de Superman est encore peaufiné par la suite. Il est désormais l'unique survivant d'une planète, qui ne s'appelle pas encore Krypton, qu'un savant a envoyé sur Terre pour le sauver. A ce stade, on n'a pas encore de mention des Kent mais Clark Kent l'alter-ego du héros qui cache son identité secrète est déjà là. Il travaillera bientôt au Daily Star avec sa collègue Lois Lane. Superman a alors superforce et toujours résistance au bal mais il peut désormais voler, faire des bonds prodigieux et courir plus vite qu'un train. Mais à ce stade pas de vision infrarouge, de Kryptonite ou de Lex Luthor ! Il a déjà son costume bleu et rouge par contre.

    En 1935, Siegel et Shuster sont embauchés par Malcolm Wheeler-Nicholson, le propriétaire de National Allied Publications, une maison d'édition de magazines BD. Ils créent des BD de détectives et d'aventures. Puis, en 1937, Wheeler-Nicholson déclare la faillite et vend son entreprise à ses partenaires, Harry Donenfeld et Jack Liebowitz. A ce stade, Siegel et Shuster ne croient plus au succès de Superman et vendent le concept aux deux nouveaux patrons pour 130 dollars (2400 dollars actuels). Superman parait ensuite dans Action Comics #1 et contre toutes attentes devient très vite un succès puis un symbole de l'Américain. Superman c'est un peu l'image du migrant, ici venu d'une autre planète, qui réussit à s'intégrer aux USA !

    Revenons maintenant sur l'année 1938 - qui compte 7 numéros d'Action Comics à un rythme de parution mensuel, de juin à décembre ! Précisons tout de suite qu'en réalité ce comics compte un peu moins d'une dizaine de courts récits, et avec Superman qui demeure le récit phare, on a du Western, du détective, du récit d'humour, un magicien, Zatara, autre personnage de l'univers de National Allied Publications qui deviendra DC Comics par la suite.

    Ici, dans ces 7 histoires, pas encore de super-vilains ! Superman arrête des gangsters, sauve des mineurs bloqués sous terre, bloque l'inondation déclenchée par un barrage qui a cédé, arrête une guerre en Amérique du Sud, démasque un imposteur qui se fait passer pour son impresario et fait les beaux jours d'un cirque qu'il sauve de la faillite et des créanciers ! Des récits très sympathique et encore simpliste (mais moins qu'il n'y parait), tant dans le récit que dans la disposition des planches en gaufrier. Toute la mythologie de Superman n'est pas encore là et se mettra en place au fil des décennies qui suivront !

    En 1938, on est au début du Golden Age des comics et je vous renvoie à mon article sur "L'Âge d'or des comics" qui est plus général et moins détaillé !

    Je vous dis à bientôt pour l'année 1939 !

     


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  • Les personnages de Star Wars introduits dans un comics ont aussi le droit à des développements et c'est le cas de Sana Starros, présenté dans la série Star Wars de 2015 comme la femme de Han Solo, en réalité une partenaire en affaires mais son "épouse" le temps d'une entourloupe !

    On retrouve donc notre contrebandière dans son comics intitulé sobrement Sana Starros, scénarisé par une femme, Justina Ireland et dessiné par Pere Pérez dont je trouve le trait magnifique et très lisible. C'est la volonté de Lucasfilm et de Disney de mettre en avant des femmes dans tous ses récits Star Wars ! On a eu Rey, Jyn Erso, la série consacrée à Ahsoka Tano, The Acolyte mettra en avant le personnage de Carrie-Ann Moss et on a l'autre contrebandière Kay Vess  dans le futur jeu vidéo Star Wars - Outlaws. Que je sache les femmes ne sont pas une minorité mais Disney fait la chasse au "méchant mâle blanc hétérosexuel" - mais bon on commence à se rendre compte que le Wokisme est une imposture intellectuelle témoignant surtout de la grande faiblesse d'esprit, malhonnêté et fanatisme de ses partisans !

    Revenons à nos moutons ! Sana Starros s'est aussi illustré dans la série Docteur Aphra comme une ancienne amante de l'archéologue. Mais elle a récemment rompu avec Aphra et vient ici se ressourcer chez sa famille sur Hosnian Prime ! On a  Mamie Thea, sa tante Mevera et sa cousine Aryssha, enceinte quasiment à terme de jumeaux et qui s'est marié à un officier impérial, Cerasus Ehllo.

    Mais comme toutes les familles, les Starros ont leurs secrets et le leur c'est un cube de données ayant appartenu à leur ancêtre Avon Starros, inventrice de son état et introduite dans les récits de la "Haute République", la première fois dans le roman jeunesse "Une épreuve de courage" (publié à la Bibliothèque Verte). Avon étudiait les cristaux Kyber et ses recherches intéresse l'Empire qui mets la main dessus grace à Phel, le jumeau de Sana qui est devenu un gradé de l'Empire.

    Aryssha va volontairement se faire kidnapper par son mari, pour essayer de récupérer le cube de donnée ! Le reste de la famille rentre dans la partie, en entrainant Sana au passage ! Cette BD est donc en fait un récit d'aventures qui nous entraine de planètes en péripéties. On croise un autre personnage de la Haute République, la chasseuse de primes Deva Lompop qui aide la famille Starros et on va notamment sur une planète où se trouve un zoo pour y récupérer un Rancor !

    La fin du récit est ouverte et appelle une suite mais c'est une mini-série et rien n'est annoncé pour l'instant ! C'est bien écrit et intéressant et ça permet d'introduire de nouveaux personnages et de faire le lien avec la période et le projet "Haute République" et ça j'aime bien, ça donne de la cohérence et de l'unité à l'ensemble !

    J'ai bien apprécié cette lecture !

    A bientôt !

     


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  • L'Ecole Publique va particulièrement mal ces temps-ci  et désormais profs et élèves s'y font même assassiner. Il n'est peut-être pas exagéré de dire que l'Education Nationale est un champ de ruines et que le niveau des élèves n'a jamais été aussi bas et les incivilités aussi nombreuses. Teddy Lussi-Modeste a été enseignant et a vécu des expériences qu'il relate dans son film Pas de vagues, sorti en 2024.

    Le film raconte le calvaire d'un prof idéaliste, Julien Keller - joué par François Civil - qui doit faire face à des accusations mensongères d'une collégienne concernant un harcèlement sexuel qui n'est pas avéré. En réalité, on comprend vite, dans ce collège d'une zone difficile et agitée socialement, que notre prof de Français a eu le tort de récompenser certains de ces jeunes en leur payant le kebab. Une collégienne, Océane - jouée par Mallory Wanecque - s'est sentie rejetée de n'être pas invité à ce repas et s'est vengée en poussant la très timide et influencable Leslie - jouée par Toscane Duquesne - à rédiger une lettre accusatoire.

    Les choses ne vont cesser d'empirer tout au long du film pour Julien et il se dégage du récit une ambiance de plus en plus angoissante ! On ressent de l'empathie pour ce brave prof laché par ses collègues et sa hiérarchie. Devant les menaces du frère ainé de Leslie, on pense bien sûr à Samuel Paty ! On peut regretter que le film ne pousse pas plus loin l'analyse dans la recherche de solutions même si les mécanismes à l'oeuvre sont bien démontés. On oscille entre l'affection, la pitié, la haine pour ces collégiens qui se montrent vraiment très cruels, une génération perdue qui n'a pas l'habitude d'être confrontée à l'autorité et viendra grossir plus tard les files d'attente de Pôle Emploi.

    Et le summum est atteint quand l'homosexualité du professeur est révélée dans tout le lycée, la faute aux réseaux sociaux ! Là on pense aux cas de harcèlements entre élèves qui ont toujours existé mais qui sont amplifié par Facebook, Instagram et Twitter ! Faut-il interdire ces médias au dépend de la liberté d'expression ?

    Je tiens à ajouter que le film est très réaliste et les acteurs sont tous formidables, François Civil en premier lieu, tous les autres adultes mais surtout tous les jeunes du film avec une mention spéciale à Toscane Duquesne et Mallory Wanecque et j'espère qu'on les reverra vite et qu'elles feront de belles carrières !

    Je tiens aussi à ajouter que quelquefois les accusations contre des profs sont avérées et la hiérarchie ne bouge pas non plus, et ça ne date pas d'hier. Je prépare actuellement un récit pour mon quatrième recueil de nouvelles, récit intitulé "Madame Frappadingue" qui parlera d''une institutrice cinglée qui frappait sans raison ses élèves à coups de cahiers dans les années 70 - 80, que j'ai connue hélas et qui était couverte pas sa hiérarchie !

    A bientôt !

     


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  • Les séries d'action sont plutôt le domaine d'expertise des Américains et pourtant avec la nouvelle série Furies, et sa Saison 1, Jean-Yves Arnaud et Yoann Legave nous offre quelques belles cascades, fusillades et explosions. J'ai trouvé que cette oeuvre lorgnait un peu du côté de la série B notamment avec ses personnages de gangsters un peu grandiloquent, hauts en couleurs mais aussi stéréotypées !

    Lina El Arabi, une nouvelle actrice de 28 ans (née en 1995) est la révélation de cette série. On retrouve aussi Marina Fois qui a fait bien du chemin depuis les Robins des Bois et enfin Mathieu Kassovitz, bluffant dans un rôle de crapule. Globalement les acteurs sont très bons dans cette série, c'est plus au niveau du scénario, pas assez inventif à mon gout et qui reprend des trames usées que ça pêche !

    Six familles mafieuses règnent sur le Paris contemporain, se partageant les secteurs d'activités : drogue, hacking, vol à la tire et mendicité, prostitution, jeux et braquages. Elles disposent d'un immense pouvoir et ça créé parfois des frictions. Pour éviter que ça dégénère, la Furie, faisant partie d'une lignée de tueuses implacables de mère en fille, règle les ardoises et liquide les gêneurs ! Ici, c'est Selma Arago, jouée par Marina Fois, assistée du Boueux et du Fixeur.

    Mais une grave crise va secouer le monde de la pègre et Lyna Guerrab, jouée par Lina El Arabi perd ses parents adoptifs qui se chargeaient de gérer l'argent du Milieu !

    Lyna, simple étudiante, quitte alors son copain flic, Elie joué par Jérémy Nadeau et découvre un monde insoupçonné. Elle cherche d'abord à remonter la trace de Selma à qui elle impute le meurtre de son père adoptif puis finalement se rallie à elle et la Furie va devenir son mentor qui prépare sa succession. D'autant plus que les deux femmes sont du même sang !

    Je veux m'attarder sur un point ici, le scénario de cette série ! Lyna a des parents adoptifs puis un mentor qui lui révèle que son père est mort dans  un accident. Le mentor ment en réalité à l'héroïne car le père, Driss, joué par Mathieu Kassovitz, le frère de Selma est en fait bien vivant et est le méchant masqué de l'histoire qui veut renverser le Milieu ! Ca ne vous rappelle rien ? Mais si, réfléchissez ! Moi ça me rappelle furieusement Star Wars avec Luke/Obi-Wan et Anakin ! Je sais bien que d'après certains théoriciens, il n'y aurait en tout, dans tous les récits qu'une trentaine de schémas narratifs différents mais là c'est un peu gros !

    Voilà où est ma déception sur la manque d'inventivité et d'originalité de l'histoire ! Bon, néanmoins, on a de très belles scènes d'action et les personnages sont  bien joués mais c'est tellement prévisible !

    La Saison 2 - si elle voit le jour - devrait s'axer sur la mère biologique de Lyna dont on nous dit qu'elle était une flic infiltrée ! On verra bien !

    A bientôt !

     


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  • La Continuité des comics Marvel semble ne jamais devoir se terminer pourtant au début des années 2000, la Maison des Idées lance uneMarvel : La Fin - Jim Starlin série de récits sur tous ses principaux héros : Avengers : La Fin, X-Men : La Fin, Fantastic Four : La Fin, Hulk : La Fin, etc, qui sont censés mettre fin à leurs aventures comme leurs titres l'indiquent. En réalité, c'est un leurre car ce sont des histoires alternatives et on n'est pas au bout de leurs épopées respectives !

    Un récit plus général englobant tout l'Univers Marvel sort en 2003 qui s'intitule Marvel : La Fin et se veut d'ampleur cosmique puisqu'il est scénarisé par le spécialiste du genre chez Marvel, Jim Starlin qui retrouve une fois de plus ici Thanos et Warlock et dessiné par Al Milgrom. Pour vous faire une confidence et vous raconter un peu ma vie, j'ai lu des comics Marvel (Strange, Spécial Strange, Titans, Nova et Spidey) de mes 8 ans à mes 14 ans, soient de 1980 à 1986 avant de délaisser ces lectures pour les études, lycée et fac. Mais j'ai repris en 2004 lorsque j'étais à l'AFPA et y côtoyais le brillant traducteur KGBen (qui fait actuellement un travail sensass et de longue haleine sur les X-Men) et c'était ce récit, Marvel : La Fin, paru en deux fascicules avec un an d'écart par Panini Comics qui m'avait servi de marche-pied pour m'y remettre ! Choix étrange car ce n'est pas trop lié aux autres récits de la Continuité !

    Un être surpuissant, le Pharaon Akhénaton revient sur Terre après avoir été enlevé et doté d'un pouvoir infini par des Extraterrestres il y a de cela des milliers d'années ! Akhénaton veut réinstaurer son règne sur toute la planète et soumets facilement tous les super-héros, en tuant un grand nombre au passage.

    La situation semble désespérée et ce sont les super-vilains qui passent à l'action ! Fatalis se sert de sa Time-Machine pour assassiner le Pharaon dans le passé mais échoue. C'est Thanos qui va résoudre le problème en ralliant les Defenders et en mettant main basse sur le Coeur de l'Univers, une source d'énergie étrange et illimitée ! Il efface Akhénaton et la Civilisation alienne qui l'a enlevé de l'existence et de l'équation, rétablit le cours normal des choses et devient omnipotent et omniscient comme jamais, même avec le Gant de l'Infini jadis !

    Mais quelque chose ne va pas car en contemplant la trame sous-jacente de la Réalité, Thanos se rend compte qu'elle se délite, s'effrite et que l'Univers va vers son annihilation - la faute en revient aux résurrections intempestives de super-héros pour maintenir l'équilibre entre Bien et Mal mais ce qui a rompu celui entre Vie et Mort et corrompu les schémas.

    Les super-héros menés par les entités cosmiques attaquent alors le Titan Fou qui finit dans sa colère par les absorber en lui ainsi que l'Univers. C'est l'intervention d'Adam Warlock  - qui était en dehors de la Réalité - et de Dame Mort qui vont pousser Thanos à se sacrifier pour faire renaitre la Réalité, ressusciter un nouvel Univers exempt de toute corruption et de tout défaut structurel.

    Comme toujours avec Starlin, on est dans du démesuré et du grandiloquent ! Les héros passent un sale quart d'heure dans ce récit mais l'espoir est permis puisque Thanos d'ordinaire génocidaire fait preuve d'un grand altruisme !

    A bientôt !

     


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  • Nouvel Atelier Cuisine, à effectif réduit, encadrés seulement par Estelle car sa collègue Elise est en congés et sans Jean-Marie qui assiste désormais à une séance sur deux ! Nous sommes cinq usagers soient Manuella, l'accro au sucre, Damien, David (qui fête ses 50 ans), Frédéric et moi.

    Cette fois-ci, nous avons choisi des recettes que nous avons déjà réalisées lors d'un précédent Atelier, à savoir des galettes fourrées et des crèpes. Pour les galettes, on a opté cette fois-ci pour la variante aiguillettes de poulet, champignons de Paris et crème fraiche. Les galettes étaient toutes prêtes du commerce mais pas les crèpes. Pour les crèpes, rien que du classique et garnies ensuite soit de sucre, de Nutella ou de confiture d'abricot !

    Cet article va donc être pour une fois très court car je ne vais vous redonner que la recette des crèpes. J'avais pensé faire un topo en m'aidant de Wikipédia sur l'Histoire de la galette mais c'est un peu inutile et je vous renvoie plutôt vers la fameuse encyclopédie en ligne !

    Il est évident que comme nous nous réunissons très souvent pour l'Atelier cuisine - ce qui n'est pas un  reproche - et que nous sommes limités par des recettes faciles qu'on peut refaire chez soi, à un moment, il va devenir plus difficile de trouver de nouvelles recettes originales ! J'arrêterais alors peut-être ces articles de cuisine ?

    En attendant, voici une recette qui est un grand classique !

    Recette de la pâte à crèpes

    10 min
    facile
    bon marché

    Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 6

    Ingrédients

    5 cl de rhum
    50 g de beurre fondu
    2 cuillères à soupe d' huile
    3 cuillères à soupe de sucre
    300 g de farine
    3 oeufs entiers
    60 cl de lait


    Préparation
    Temps total :
    10 min
    Préparation :
    10 min

    Étape 1
    Mettre la farine dans une terrine et former un puits.

    Étape 2
    Y déposer les oeufs entiers, le sucre, l'huile et le beurre.

    Étape 3
    Mélanger délicatement avec un fouet en ajoutant au fur et à mesure le lait. La pâte ainsi obtenue doit avoir une consistance d'un liquide légèrement épais.

    Étape 4
    Parfumer de rhum.

    Étape 5
    Faire chauffer une poêle antiadhésive et la huiler très légèrement à l'aide d'un papier Essuie-tout. Y verser une louche de pâte, la répartir dans la poêle puis attendre qu'elle soit cuite d'un côté avant de la retourner. Cuire ainsi toutes les crêpes à feu doux.

    Voilà je vous souhaite un bon appétit comme toujours et vous dis à la prochaine fois !

     


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  • Louis Malle est au scénario et à la réalisation de son film de 1987, Au-revoir les enfants qui raconte un drame de la Seconde Guerre mondiale qui n'épargne pas les enfants !

    On suit avec une précision presque documentaire la vie d'un collège, le collège Saint-Jean-de-la-Croix tenu par les pères carmes, en  1943 - 1944 dans la France occupée. Le récit  se fait du point de vue de Julien Quentin, joué par Gaspard Manesse, 12 ans, fils d'une famille bourgeoise.

    L'établissement est géré par le Père Jean, prêtre humaniste, interprété par Philippe Morier-Genoud qui le jour de la rentrée présente trois nouveaux élèves dont le jeune Jean Bonnet, joué par Raphael Fejto, qui devient le voisin de dortoir de Julien.

    Le film nous montre le monde de l'enfance et de l'adolescence durant cette période troublé ! L'établissement est non-mixte et il n'y a que des garçons qui entretiennent des amitiés viriles et voient les femmes comme des "salopes" ! Une des seules présences féminines du film est Melle Davenne qui permet à Irène Jacob de faire sa première apparition à l'écran.

    Bien entendu les élèves se chamaillent à cet âge là et Julien entretien une  relation faite de fascination et de rivalité avec Jean Bonnet. Le nouveau venu l'intrigue d'autant plus qu'il ne semble pas catholique, ne fait pas les prières et ne mange pas de porc !

    Car en réalité les trois nouveaux élèves sont des enfants juifs que la brave institution a décidé de protéger ! On a donc d'un côté ces Justes et de l'autre côté ces salopards de miliciens, concentrés des lâchetés humaines et traitres à leur patrie !

    Le film est inspiré de faits réels concernant les disparus d'Avon du nom d'un Petit-Collège de Seine-et-Marne. Dans le film, c'est un des employés, Joseph, le commis de cuisine, se livrant au marché noir, joué par François Negret qui va dénoncer le Père Jean et malheureusement lui et les trois jeunes ne reviendront pas des camps de la mort !

    Un film "modeste et pudique", tout en émotions et très vivant ! On ne compte plus les prix qu'il a obtenu dont le Lion d'or à la Mostra de Venise en 1987 et sept Césars 1988 dont Meilleur film, Meilleure réalisation et Meilleur scénario !

    "Au-revoir les enfants" est quasiment la dernière réplique du film, l'adieu poignant que le Père Jean fait aux jeunes !

    Ce film fait partie des films sur la liste du BFI des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans, le British Film Institute, ne serait-ce que pour le devoir de mémoire autour de la Shoah et parce que c'est un beau film !

    A bientôt !


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  • On va maintenant parler de religions en abordons un livre du Dalai-Lama, Comment pratiquer le bouddhisme qui se veut une introduction à cette doctrine formulée par son plus éminent représentant actuel ! Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce livre est ardu et reste très abstrait. Bien évidemment, ça ne parle que de spiritualité, ce qui est inhabituel dans notre époque si matérialiste !

    Je vais pourtant essayer de résumer à très gros traits la trame générale du bouquin même si je suis à peu près certain de viser à côté car il y a beaucoup de choses qui me sont restées obscures durant ma lecture. Mais ce n'est pas faute d'avoir essayé et il me faudrait peut-être des lectures complémentaires !

    La Voie vers la Bouddhéité, le détachement des choses matérielles et la fin de la souffrance, se passerait en trois temps !

    il y aurait d'abord un volet éthique qui commence par une visualisation de ses actions. Il s'agirait de faire le bien autour de soi, même envers ses ennemis - et SURTOUT envers ses ennemis ! Déjà là ça me parait inconcevable voire dangereux ! Faut-il être débordant de compassion et d'empathie envers les gardiens des camps de concentration ? Il semble bien que ce soit la doctrine !

    Le but de cette première étape est de se débarrasser des émotions négatives telles la colère, la haine, l'envie et l'orgueil avant de passer au stade suivant qui est celui de la méditation.

    Le livre est très précis en ce qui concerne la médiation qu'on connait par chez nous sous le nom de Yoga ! Il y a différents types de méditations, afin de libérer l'esprit et d'atteindre à l'illumination. Le dernier stade est alors atteignable et envisageable qui est celui de la connaissance et de la sagesse !

    Et là aussi je vous fait part de mon incompréhension totale sur cette dernière partie qui dit que les choses n'ont pas d'existence réelle car elles sont en interactivité et émergeantes ! Pour avoir étudié auparavant la Philosophie grecque, je peux vous dire que c'est en totale opposition avec les théories des essences et des attributs d'Aristote. Pour le Bouddhisme, tout relève de la vacuité.

    Cet état de Sainteté  qu'est la Bouddhéité demande une longue pratique quotidienne et des constants efforts et iblne s'obtient qu'au terme de "nombreuses vies". Car le Bouddhisme - et c'est un réconfort pour moi - croit en la réincarnation, au karma, aux vies antérieures et au nirvana, quand on échappe au cycle des réincarnations ! C'est même un des aspects les plus connus de la doctrine !

    Je tiens à remercier Fred, mon voisin, de m'avoir prêté ce livre. Mais ça demanderait des approfondissements !

    A bientôt !


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  • On ne connait pas assez Liu Cixin, écrivain chinois génial, auteur de SF et dont Netflix nous offre l'adaptation du début de la très remarquable trilogie Le Problème à trois corps par Benioff et Weiss, les showrunners de Game of Thrones qui ont à se faire pardonner la fin de leur précédent succès. Ils sont assistés d'Alexander Woo qu'on connait pour True Blood !

    Cette série appartient au sous-genre de la Hard-SF qui se veut réaliste et repose sur les derniers développement de la science ! Ici, il sera donc question d'Intelligence artificielle, de réalité virtuelle et de contact avec des extraterrestres.

    Quelqu'un s'en prend aux meilleurs scientifiques de la Terre ! La Science ne semble d'ailleurs plus tourné rond car les Accélérateurs de particules donnent des résultats absurdes .

    Une autre physicienne se suicide et on va suivre son groupe de cinq étudiants brillants, les "Oxford Five", constitué de Jin Cheng (Jess Hong), Saul Durand (Jovan Adepo), Augustina "Auggie" Salazar (Eiza Gonzalez), Jack Rooney (John Bradley-West) et Will Downing (Alex Sharp). Ce groupe va devoir affronter les conséquences désastreuses d'un acte effectué par une dissidente chinoise dans les années 1960 !

    Certains membres de ce groupe reçoivent un casque de réalité virtuelle qui a 150 ans d'avance et participe à une simulation très réaliste pour résoudre "le problème à trois corps", sauver une planète soumise à l'attraction de trois soleils, à la suite de quoi la vérité leur sera révélée !

    La vérité est qu'une race d'extraterrestre, les San-ti est en route pour la Terre et mettra 400 ans pour arriver et nous soumettre avec leur technologie très avancée. Notre monde a donc ce délai pour s'y préparer ce qui n'est pas simple car ces aliens surveillent nos moindres faits et gestes et veulent donner un coup d'arrêt à notre développement technologique. Dans ce cadre, Thomas Wade - joué par Liam Cunningham, transfuge de Game of Thrones  (mais pas le seul !) dirige le CDP, Conseil de Défense Planétaire et planifie la construction d'une base sur la Lune et d'une flotte spatiale ainsi que la mise au point de la cryogénie. Il est assisté des "Oxford Five" et du flic Clarence Shi - joué par Benedict Wong qui délaisse ici les Arts Mystiques. Ce Wade est prêt à se salir les mains et fait passer de vie à trépas l'équipage d'un navire incluant femmes et enfants dans une scène hallucinante mettant en jeu des nanofibres !

    Les San-Ti ont par ailleurs leurs adeptes sur Terre en la personne de Mike Evans - joué par Jonathan Pryce - un milliardaire du pétrole secondé par Tatiana, une jeune fille dangereuse - jouée par Mario Kelly dont je suis sous le charme !

    C'est une excellente série qui s'annonce prometteuse ! On est encore dans les épisodes d'exposition et tout se met en place pour une suite spectaculaire. Le récit est transposé de la Chine au Royaume-Uni entre la trilogie de romans et la série. Je ne connais pas les romans mais ça me donne envie de m'y mettre et ai lu un résumé de la suite sur Wikipédia et ça va être incroyable !

    Visuellement c'est aussi très réussi ! Un aspect un peu Vintage confère aussi un plus à la série ! Ca a l'air d'être un carton plein sur Netflix, la série se classant N°1 des visionnages et on devrait donc avoir bien la suite ! On va suivre ça avec le plus grand intérêt !

    A bientôt !


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  • Carrie au bal du diable  est un film d'horreur de 1976, réalisé par Brian De Palma qui est l'adaptation du premier roman de Stephen King, grand maitre de l'épouvante dont bien des récits seront adaptés par la suite au cinéma ! C'est avec Carrie, qui est son premier roman, que la carrière de l'écrivain va véritablement décoller et qu'il va pouvoir payer ses factures

    Carrie au bal du diable, c'est l'histoire d'une souffre-douleur, l'adolescente Carrie White, jeune fille pure et innocente qui n'a pourtant pas mérité d'être moquée de tout son lycée, par la bande de jeunes détestable dont font partie Billy Nolan, un loubard joué par John Travolta et sa copine Chris Hargensen - jouée par Nancy Allen - qui va fomenter la mauvaise blague du film à l'encontre de Carrie !

    Carrie est interprétée par Sissy Spacek, alors jeune actrice de talent qui donne ici une prestation remarquable ! Il y a une anecdote amusante à ce sujet, c'est que Brian De Palma et George Lucas, par soucis d'économie et d'efficacité, firent passer en même temps les auditions pour le rôle de Carrie et pour celui de la Princesse Leia et il s'en est fallu de peu qu'on ait Carrie Fisher en Carrie et Sissy Spacek en Leia Organa !

    Le film a donc pour thème le harcèlement scolaire car il est bien connu que les enfants et les adolescents sont des vermines entre eux  - et après on s'étonne que le monde va si mal ! Ce film est aussi celui de la déroute des éducateurs, déroute de l'école et déroute de la famille ! En effet, Carrie est élevée par une mère complétement folle, Margaret - jouée par Piper Laurie -  qui est une espèce d'hystérique et fanatique religieuse intégriste que l'idée d'avoir une sexualité répugne ! Elle bride donc particulièrement sa pauvre fille !

    En cela, le récit est poignant et on ne peut que ressentir de l'empathie pour la jeune Carrie et presque jubiler quand lorsqu'elle est victime d'une sale blague au Bal de la Promo, elle déchaine des pouvoirs télékinésiques et massacre dans l'incendie du gymnase toute la bande de "joyeux harceleurs" qui l'ont bien mérité au final - même si la pauvre Mademoiselle Collins - jouée par  Betty Buckley qui a pourtant toujours soutenu l'héroine fait partie des victimes collatérales ! Je m'attendais au passage à une scène beaucoup plus sanglante même si ça reste affreux !

    Ce film de De Palma est très apprécié de Stephen King, fut nommé aux Oscars et a reçu le Grand Prix  au Festival du film fantastique d'Avoriaz en 1977 !

    Un film efficace  bien qu'il ne soit pas dans la surenchère d'effets sanguinolents ! La tension est avant tout ici psychologique !

    A bientôt !

     


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  • Parlons de Sigmund Freud après Carl Jung désormais. Voici un livre d'Eric Smadja,  psychiatre et psychanalyste qui est une étude de l'oeuvre de Freud et explore la conception du médecin viennois de la Culture et du terme qu'il avait forgé de Kulturarbeit ou "Travail de la culture".

    L'auteur commence par poser le contexte, celui de la Vienne du début du XXème siècle, ville d'intellectuels mais où le libéralisme marque un reflux. Puis par la suite, Eric Smadja revient sur les figures de cette époque en Sociologie et en Anthropologie, Durkheim, Weber ou Mauss, que Freud n'avait pas lu hormis les anthropologues britanniques. Il mentionne la notion de "conscience collective". Cette "conscience collective" n'est pas tant psychologique comme le pose Freud mais s'exprime surtout à travers les livres, les monuments et les objets que les générations se transmettent.

    On a aussi une série d'interrogations plus larges sur la Culture, d'abord sa définition, puis comment elle joue sur la construction de la psyché des individus. Elle est ensuite comparée au terme de "Civilisation" selon les travaux de Norbert Elias.

    Il est établi que la Culture joue un double rôle. D'abord par rapport à la Nature car elle permet à la Société de satisfaire ses besoins en tirant ses ressources du milieu extérieur. Ensuite par rapport à l'individu car elle restreint les pulsions malvenues voire dangereuses de chacun.

    Comment nait la Culture d'une Société ? Par le "travail de la culture". On connait le processus de sublimation de l'artiste notamment et des pages lui sont consacré. Les énergies sexuelles de la libido vont être détournées et canalisées pour produire la Culture, en gros pour résumer. Et il y a des énergies positives et d'autres négatives.

    Sont évidemment étudiés dans l'ouvrage deux des principaux livres de Freud sur le sujet de la Culture : L'Avenir d'une illusion (1927) et Le Malaise dans la Civilisation (1930).

    Voilà résumés et simplifiés rapidement à grands traits certains des arguments de ce livre assez pointu mais compréhensible si on fait l'effort de concentration et qu'on a déjà un peu de savoir psychanalytique. J'aurai certainement l'occasion de revenir sur l'oeuvre du brave Sigmund dans un avenir pas très éloigné !

    A bientôt !

     


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  • Le Marvel Cinematic Universe est en crise ! Les films et les séries ne font plus recettes ! Et The Marvels, film sorti en 2023, 33ème film du MCU et faisant parti de la Phase V a fait un flop monumental ! Le film est réalisé par Nia DaCosta et met en scène un trio de nanas : Carol Danvers aka Captain Marvel,  Kamala Khan aka Miss Marvel et Monica Rambeau, respectivement incarnée par Brie Larson,  Iman Vellani et  Teyonah Paris.

    En réalité, le film n'est pas si catastrophique que ça ! J'ai vu pire dans le MCU. Le début parait un peu rushé et le film ne fait qu'1 heure et demi. Il est clair qu'il a été raccourci, sans doute dans la partie qui se déroule sur la planète Aladna où la population ne s'exprime qu'en chantant. On a échappé à la comédie musicale !

    Le problème est que pour voir ce film, il y a des prérequis, et il vaut mieux avoir vu la série Miss Marvel - pour tout comprendre sur l'histoire des bracelets quantiques que convoite la méchante Dar-Benn, la Supremor Kree - jouée par Zawe Ashton qui veut récupérer/voler des ressources sur les autres planètes pour régénérer son monde Hala dont Captain Marvel a précipité la ruine en détruisant l'Intelligence Suprême  Il faut aussi avoir vu la série WandaVision pour les origines des pouvoirs de Monica Rambeau - deux séries de Disney + !

    Dar-Benn passe à l'attaque et en acquérant l'autre bracelet quantique "dérègle" les pouvoirs du trio d'héroïnes qui se retrouvent à permuter de places lors de l'utilisation de leurs pouvoirs ! Il faut suivre car ça va à fond à l'heure !

    On notera aussi le retour de Nick Fury dans la Station spatiale S.A.B.E.R. et le brave chat Goose, Felken pour l'Etat civil !

    Bref ça se regarde et le film aura sans doute une deuxième vie en DVD et en SVOD ! Moi en tout cas l'ai vu et suis à jour sur tout le MCU ! On ne loupera pas la scène post-générique qui fait entrer dans le jeu une famille de héros très attendue depuis le rachat de la Fox : les X-Men !

    A bientôt !


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  • Mine de rien la série télé HPI en est déjà à sa Saison 3 et le succès ne se dément pas ! On retrouve avec joie Audrey Fleurot et Medhi Nebbou dans le duo qui fait des étincelles à l'écran, Morgane Alvaro et Adam Karadec, la surdouée anticonformiste et déjantée et le flic droit dans ses bottes ! Et toujours entourés d'une floppée de personnages intéressants, les collègues policiers, Gilles, Daphné et la commissaire Céline Hazan ou la famille de l'héroïne, Théa, Eliott et le très problématique Serge !

    Et c'est reparti pour huit excellents épisodes et on ne boude pas notre plaisir. Des épisodes un peu long mais on ne voit pas le temps passer et la formule ne s'essouffle pas encore selon moi. Huit nouvelles enquêtes et dans le même temps, en fil rouge, un possible rapprochement amoureux entre Morgane et Karadec.

    Karadec rase sa barbe dans cette Saison - même si elle repousse à la fin. Mais surtout il se sépare de Roxane qui a bien compris qu'il avait des sentiments pour notre HPI. Morgane de son côté a une aventure avec un nouveau venu à la Police, le jeune Timothée Guichard - joué par  Jérémy Lewin - sauf qu'en réalité elle use et abuse de la naïveté du jeune homme car il est un excellent cuisinier et un excellent bricoleur et Morgane qui s'est séparée de Ludo emménage dans l'appartement de la mère de Rufus, appart clairement délabré. Au début de cette Saison, elle ne fait plus partie de la DIPJ, va même faire un passage en prison puis sera réengagée !

    Dans cette Saison 3, il y a une plus grande unité d'ensemble. On a eu le temps de développer les personnages au cours de deux Saisons précédentes. On a une autre intrigue sur le long cours avec Serge, le personnage de Patrick Chesnais qui a planqué un pactole chez sa fille sans la prévenir et celle-ci va tomber dessus et pensant que c'est l'ancienne propriétaire qui l'a laissé là le dépenser en totalité !

    Sauf que le magot appartenait à une bande de bikers fous furieux et Serge doit rembourser ! Ce va encore se compliquer quand un tueur-psychopathe venu d'Allemagne de l'Est et une mamie empoisonneuse vont entrer dans le jeu, nous donnant un dernier épisode de Saison très prenant !

    Un ultime twist laisse augurer d'une évolution de la relation Alvaro/Karadec dans la Saison 4 !

    Bref c'est du tout bon et je recommande !

    A bientôt !


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  • Nous nous sommes retrouvés à nouveau tout notre petit groupe un mardi soir, de 17 heures 30 à 20 heures pour un Atelier Cuisine. Toujours encadrés par nos bienveillantes Estelle et Elise, il y avait ce soir-là Manuella, Damien, Jean-Marie (qui vient une séance sur deux), Fred et moi-même mais cette fois-ci on a accueilli et aussi pour les séances suivantes un nouveau convive, nommé David qui rejoint notre résidence et à qui on souhaite la bienvenue. Cela porte notre nombre à huit personnes !

    Au menu, ce soir du poisson pour changer, sous forme de cake au thon mais j'évoque d'abord l'entrée et le dessert - comme ça, ce sera fait - avant de passer aux choses sérieuse !

    En entrée, rien de bien compliqué ! Des champignons à la grecque acheté tout prêt et des carottes que nous avons rapées avec l'appareil à Jean-Marie.

    Et en dessert, une poire cuite avec du chocolat chaud et là on tire notre chapeau à Damien qui a su cuire les poires juste comme il fallait !

    Passons maintenant aux recettes, un cake au thon accompagné d'une fondue de poireaux !

    Cake au thon rapide

    55 min
    très facile
    bon marché

    Ingrédients
    Version veggie

    sel
    1 pincée de poivre
    10 cl d' huile (olive ou autre)
    100 g de gruyère râpé
    1 sachet de levure chimique
    150 g de farine
    3 oeufs
    1 grosse boîte de thon (300g)
    10 cl de lait

    Préparation

    Temps total :
    55 min
    Préparation :
    15 min
    Cuisson :
    40 min

    Étape 1
    Mettre la farine et la levure dans un saladier.

    Étape 2
    Ajouter les oeufs et battez sans faire de grumeaux, ainsi que le lait, l'huile, le sel le poivre. Bien mélanger. Incorporer le thon en morceaux et le fromage râpé.

    Étape 3
    Mettre dans un moule à cake garni de papier sulfurisé et cuire au four 180°C.

    Et ensuite l'accompagnement !

    Fondue aux poireaux

    1 h
    très facile
    bon marché

    Ingrédients

    poivre du moulin
    sel
    2 cuillères à soupe de crème fraîche
    1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon
    30 g de beurre
    600 g de poireau
    2 cuillères à soupe de jus de citron

    Préparation

    Temps total :
    1 h
    Préparation :
    30 min
    Cuisson :
    30 min

    Étape 1
    Coupez les poireaux en deux et recoupez-les en tronçons. Lavez soigneusement.

    Étape 2
    Faites fondre le beurre dans une casserole, ajoutez les poireaux, mélangez, couvrez et faites cuire à feu très doux pendant 25 min environ, en remuant de temps en temps.

    Étape 3
    A ce moment là ajoutez le jus de citron, la moutarde et la crème aux poireaux, salez légèrement, poivrez et mélangez bien.

    Étape 4
    Couvrez et laissez cuire encore 10 min à feu doux.

    Comme à la plupart des séances, on a pu ramener de l'excédent chez nous dans des tupperwares et j'ai ramené quelques cannelés au thon et ai pu en faire gouter à mon voisin Yves qui ne participe plus depuis quelques années aux Ateliers Cuisine mais ancien patissier à la retraite va peut-être bientôt est présent lors d'une nouvelle activité dans mon Foyer : un Atelier Patisserie le week-end (que vous pourrez aussi suivre ici !) !

     A bientôt !

     


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  • Avec Les Spécialistes film sorti en 1985, Patrice Leconte prouve que le cinéma français est aussi capable de produire de grands films d'action avec moults cascades ! La testostérone est de sortie ! Bernard Giraudeau et Gérard Lanvin jouent respectivement Paul Brandon et Stéphane Carella, deux détenus qui s'évadent dans les magnifiques gorges du Verdon au début du film !

    Ce film, c'est l'histoire d'un casse car très vite Brandon va mettre Carella sur l'affaire d'un cambriolage du casino ultra-sécurisé de Mazetti, une figure de la mafia, à Nice. Le duo trouve un point de chute chez Laura, une jeune femme jouée par Christiane Jean qui a perdu son mari dans un assaut de la gendarmerie.

    En réalité, on découvre très vite que Brandon est un flic et que tout ceci est un coup monté pour recruter Carella, pro des cambriolages. Le but est de déclencher une guerre dans la pègre  - et on ne soucie guère des dégats collatéraux apparemment ?

    Le défi pour dévaliser le casino se révèlera une vraie gageure, un vrai défi : caméras multiples, sas à deux entrées, détecteur de choc, sol piégé. Mais nos deux "associés" vont résoudre tous ces casses-têtes un par un !

    Ce film est du pur divertissement qui va à 100 à l'heure. L'alchimie entre Lanvin et Giraudeau est parfaite !

    A bientôt !

     


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  • Je me souviens très bien que quand j'étais au Collège, on nous emmenait régulirement dans des séances au ciné local, Le Cabieu, voir des films dès lors qu'ils avaient une portée pédagogique. On avait ainsi vu le Molière d'Ariane Mnouchkine, Jean de Florette et Manon des Sources et aussi La Guerre du feu dont le contenu éducatif ne fait aucun doute ! C'est un film de Jean-Jacques Annaud, sorti en 1981 qui essaye d'imaginer ce qu'était la préhistoire, du temps des âges farouches ! Moi ce que je savais alors de la Préhistoire, c'était mes bandes-dessinées Rahan et mon album sur les dinosaures ! Et à l'époque je préférai déjà La Guerre des Etoiles à La Guerre du Feu. J'avais été très sage durant la séance mais était trop jeune pour bien apprécier le film que j'ai revu ces jours-ci, en  mars 2024 !

    Le récit tourne autour de la maitrise du feu, enjeu majeur de ces temps reculés qui permettait de se protéger du froid, des bêtes sauvages et de cuire la viande. Mais nos ancêtres le récupéraient dans les premiers âges lors d'orages ou d'éruptions volcaniques et ne savaient pas le fabriquer artificiellement ! Je vous renvoie aussi au Mythe de Prométhée bien plus tard qui déroba le feu aux dieux pour le donner aux hommes, ce qui permit l'essor de la civilisation et la technique.

    On démarre avec une tribu du Paléolithique, les Oulhmar qui possèdent le feu mais sont attaqués par l'autre tribu des Wagabou beaucoup plus simiesques. Lors de cette attaques les Oulhmar prennent la fuite et perdent le feu, condamnés à mourir de faim. Ils envoient alors trois chasseurs à la recherche du feu : Naoh, Amoukar et Gaw - joués respectivement pas Everett McGill, Ron Perlman et Nameer El-Kadi !

    Sacrés maquillages et sacrées performances d'acteurs dans ce film alors que le langage des protagonistes reste très rudimentaire ! Le film, je ne l'ai pas encore signalé, est bien sûr tiré du roman éponyme de J.-H. Rosny ainé et publié en 1909.

    Nos trois chasseurs tombent sur la tribu des Kzamm qui mange à l'occasion de la chair humaine de prisonniers  de la tribu des Ivaka. Les Kzamm ont le feu et Naoh parvient à leur voler puis est suivi par une prisonnière Ivaka, Ika, qui en profité pour s'échapper et les conduit nos trois Oulhmar à sa tribu qui va leur faire subir des brimades car la communication n'est pas toujours aisée en absence de langue commune ! Naoh est troublé par Ika.

    Les Ivaka sont la tribu la plus évoluée du film car ils possèdent des lanceurs de projectiles telles des sagaies. Et de plus ils semblent qu'ils commencent à savoir créer le feu comme le montre Ika à la fin du film qui attend l'enfant de Naoh.

    On peut penser que les Oulhmar et les Kzamm sont des Néandertaliens, les Wagabou des Homo erectus et les Ivaka des Homo sapiens. La langage Oulhmar a été créé par Anthony Burgess, l'auteur du roman Orange mécanique. La musique de Philippe Sarde a une grande importance dans le film en palliant à la rareté des dialogues.

    Néanmoins pour l'exactitude (pré-)historique on repassera ! Les "hommes des cavernes" étaient en réalité beaucoup moins dans l'animalité que tels que montrés dans le film. Un seul exemple représentatif : dans ce film censé se passer 80.000 ans avant notre ère, ils abandonnent leurs morts alors qu'en vérité les premières sépultures sont attestées dès 120.000 ans. On ne nous montre pas d'industrie lithique dans le film alors qu'elle était déjà là et les hommes pouvaient survivre sans le feu car ils le faisaient déjà il y  3 millions d'années. Le propulseur par contre est beaucoup plus récent que dans le film.

    Pour compléter cet article, je mentionnerai que La Guerre du feu a remporté le César du meilleur film en 1982 et Jean-Jacques Annaud celui du meilleur réalisateur la même année. Et Oscar 1983 dub meilleur maquillage !

    A bientôt !

     


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  • Le Dernier Métro a réussi un exploit dans l'Histoire du cinéma en décrochant pas moins de 10 Césars lors de la cérémonie de 1981, record jamais battu depuis ! Le film de François Truffaut sorti en 1980 a notamment raflé les cinq plus prestigieuses récompenses (meilleur film, meilleur scénario, meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Depardieu et meilleure actrice pour Deneuve).

    Le récit se déroule durant la Seconde Guerre mondiale et on suit une troupe qui monte une pièce dans le Théâtre Montmartre, la pièce norvégienne La Disparue d'après les recommandations et didascalies de Lucas Steiner -  joué par Heinz Bennent, un juif allemand officiellement exilé aux Amériques. C'est sa femme, Marion Steiner - jouée par Catherine Deneuve - qui fait tourner l'établissement.

    Marion recrute un nouveau comédien venu du Grand Guignol, Bernard Granger - joué par Gérard Depardieu - pour jouer le rôle de M. Carl qui vient épauler la jeune Nadine Marsac - incarnée par Sabine Haudepin et le metteur en scène Jean-Loup Cottins  - interprété par Jean Poiret, introduit auprès des milieux collaborationnistes notamment proche de Daxiat - joué par Jean-Louis Richard qui écrit dans "Je suis partout".

    A la distribution aussi, Maurice Risch et Andréa Ferréol ! Mention de Sacha Guitry, d'Edith Piaf, de De Gaulle,... Toute une époque retracée !

    Le film a des aspects documentaire ! Le "dernier métro" était la rame que les Parisiens ne devaient pas manquer pour rentrer chez eux avant le couvre-feu. Durant le conflit, paradoxalement ou plutôt logiquement, les Français n'avaient qu'un désir : fuir ce quotidien sordide et les salles de spectacle ne désemplissaient pas !

    On voit ici les compromis - et les compromissions - que les artistes ont dû faire pour continuer à exercer leur profession et produire des spectacles. On nous montre ce quotidien de la Guerre, le marché noir, les pénuries, la propagande dégueulasse contre les juifs,... Le film est très intéressant sur ces points !

    Mais en réalité Lucas Steiner n'a pas traversé l'Atlantique et il est caché dans la cave et seule sa femme le sait !

    Dans le film, la pièce mise en abyme est un succès mais Bernard Granger va s'en prendre au critique collaborationniste rappelant un fait réel qui eut lieu durant ces années-là entre Jean Marais et un autre traitre à la France. Par la suite, Bernard rejoint  la Résistance ! Puis la paix revient et Lucas sort de sa cave et connait à nouveau le succès !

    Très bon film ! Un Classique encore !

    A bientôt !


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  • On peut véritablement dire que Belmondo a eu plusieurs carrières. Dans les années 60, il fut d'abord une des icônes de la Nouvelle Vague, révélé par A bout de souffle (voir mon article ici) puis ensuite plutôt une sorte de figure comique, faisant volontiers le clown  avec sa tête de boxeur et des films comme Le Magnifique (voir un autre de mes articles) puis par la suite, il ne se cantonnera plus aux rôles de voyous et de mauvais garçons mais incarnera aussi des flics dont des commissaires !

    Peur sur la ville  est une sorte de thriller à l'américaine, réalisé par Henri Verneuil et sorti en 1975. Bebel y incarne un héros d'action qui va se lancer sur la traque d'un tueur en série, le très inquiétant Minos, joué par Adalberto Maria Merli dans cette coproduction franco-italienne tout en voulant appréhender dans le même temps le braqueur Marcucci - interprété par Giovanni Cianfriglia qui a valu à notre policier une mutation dans la capitale. Dans la distribution, on a aussi Charles Denner et la nouvelle venue Léa Massari.

    Minos va donner du fil à retordre à notre justicier et il s'attaque à des jeunes femmes dont il juge les moeurs trop débridées ! Un authentique psychopathe à l'américaine !

    Belmondo, à l'instar d'un Jean Marais réalise toutes ses cascades lui-même dans ce film et les suivants sous la supervision du célèbre Rémy Julienne  - mais c'est particulièrement poussé dans Peur sur la ville : poursuite sur les toits, balade suspendu à un hélicoptère, course sur le toit du métro,... Ces rôles de super-flic vont devenir la marque de fabrique de Bebel avec par la suite d'autres films du même acabit comme Flic ou Voyou  (1979) et Le Marginal (1983),...

    Belmondo  a réussi à se faire un nom dans le métier à force d'obstination et avec le présent film et les suivants, il est au sommet de sa gloire. Ce n'était pas gagné et il a dû persévérer car au départ ses professeurs lui disaient qu'il n'était pas du tout fait pour être acteur !

    Conseil aux jeunes dans tous les métiers : persévérez vous aussi et n'écoutez pas tous ces vieux cons et moins vieux cons qui prennent un plaisir sadique à vous casser comme si ils avaient peur que vous veniez leur piquer leur place ou alors parce qu'ils ont leurs propres enfants à placer dans le métier, fréquentant les universités, je suis bien placé pour vous dire que le piston et la cooptation y règnent partout !

    A bientôt !

     


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  • Emmanuelle - Just JaeckinLe cinéma pornographique est aussi vieux que l'invention des Frères Lumière puisque dans les premiers temps, à la Belle Epoque, des pornocrates allaient filmer les filles dans les bordels pour des pellicules qui se vendaient sous le manteau aux bourgeois.

    Mais dans l'Histoire de l'erotisme, 1974 est l'année de tous les dangers qui met à mal la morale et le conformisme avec la sortie du film Emmanuelle  de Just Jaeckin avec la jeune mannequin, fort jolie reconnaissons- le, Sylvia Kristel.

    Emmanuelle s'envole pour Bangkok pour retrouver son mari le diplomate Jean, joué par Daniel Sarky, mari libertin mais qui se révèlera jaloux dès lors qu'il commencera à ajouter des sentiments au sexe. La jeune femme fait la connaissance de la jeune fille très délurée Marie-Ange - jouée par Christine Boisson,  d'Ariane - avec Jeanne Colletin dans le rôle. Elle tombe amoureuse de l'archéologue Bee - jouée par Marika Green - qui l'initie au lesbianisme et connait une déception sentimentale quand elle s'aperçoit que cette femme ne l'aime pas comme elle, elle l'aime. A la fin, elle termine sa transformation en femme du plaisir avec Mario, qu'elle qualifie de "Don Juan sur le retour" - joué par Alain Cuny mais qui lui enseigne que l'érotisme repose plus sur le désir que sur le plaisir.

    J'avais déjà consacré sur ce blog un article à la BD Emmanuelle de Guido Crepax il me semble et dans mon souvenir l'intrigue de l'album était un peu différente mais je ne sais plus trop ! Quoi qu'il en soit, à l'origine, Emmanuelle est un roman d'Emmanuelle Arsan.

    Avec Mai 68, on a enclenché une libération progressive des moeurs et le film de Just Jaeckin s'inscrit dans cette évolution.  Avant Emmanuelle, le cinéma pornographique avait braver la censure aux Etats-Unis avec deux films : Derrière la porte verte  et Gorge profonde. Emmanuelle pour sa part opère une distinction entre cinéma porno et cinéma érotique, le film ici chroniqué relevant davantage de la seconde catégorie même si il y a des scènes très osées pour l'époque dedans.  L'industrie pornographique, alors souvent mafieuse, change de forme et sort du ghetto.

    De plus il faut rappeler le contexte politique. Juste élu cette même année 1974, Valéry Giscard d'Estaing a promis d'alléger la censure. Des cinémas pornos ouvrent alors dans toute la France et les années 1970 sont considérés comme un âge d'or pour ce genre qui connait une véritable explosion à ce moment-là. Mais le film avec Sylvia Kristel, seulement coupé de quelques plans et assorti d'une interdiction aux moins de 16 ans sort lui dans les salles traditionnelles. Il enflamme les débats et connait un triomphe, étant même projeté sur les Champs-Elysées pendant 553 semaines et ne disparait des écrans qu'en 1985.

    Un film qui a fait l'Histoire ! Avec la célèbre chanson de Pierre Bachelet : " Mélodie d'amour chante le corps d'Emmanuelle"... Et la fameux fauteuil en osier qui n'apparait qu'à la toute fin du film !

    A bientôt !

     


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  • Les collaborations entre Gérard Oury et Louis de Funès ont toujours donné de grands films, de superbes comédies et les deux complices remettent le couvert en 1973 avec Les Aventures de Rabbi Jacob.

    Le film aborde un thème sérieux et grave, le racisme, comme quoi on peut rire de tout, pour mieux le dénoncer ! Ici, De Funès joue le rôle de Victor Pivert, un industriel arriviste et cynique à l'esprit rempli de préjugés racistes et antisémites. Par un concours de circonstances, et après avoir viré son chauffeur juif Salomon  - joué par le nouveau venu Henri Guybet, après un petit accident Victor se retrouve au milieu de la nuit dans une usine de chewing-gum abandonnée où un colonel d'un pays arabe passe à la question Slimane - joué par Claude Giraud - un opposant et acteur d'une Révolution en cours dans ce lointain pays.

    Victor et Slimane prennent la fuite et de péripéties en péripéties, dépouillent deux pauvres juifs orthodoxes pour se déguiser avec leurs vêtements. Le film repose sur une série de quiproquos et de malentendus qui consistent principalement à se tromper sur l'identité des gens. Et ici une famille juive, les Schmoll, venus attendre le fameux Rabbi Jacob du titre, venu de New York voir la communauté juive Rue des Rosiers, va prendre De Funès et Slimane pour le rabbin et son assistant !

    S'ensuit une série de scènes cocasses et loufoques - dont la célèbre scène de danse dans la rue - ou Victor contrefait le juif, lui le raciste et finit par accepter les différences qui existent entre les peuples et les communautés !

    Les Aventures de Rabbi Jacob, sous le prétexte de l'humour est donc un plaidoyer pour la tolérance et un appel à aller vers et à découvrir l'Autre ! C'est l'un des premiers films à mettre en avant la communauté juive de France, bien avant La Vérité si je mens !

    On retrouve aussi dans ce film Claude Piéplu qui joue le commissaire divisionnaire Andréani, Suzy Delair en Germaine Pivert, Popeck dans une de ses, première apparition à l'écran, tout comme Gérard Darmon dans une apparition très brève,  Jacques François en militaire, beau-père d'Antoinette Pivert, jouée par une jeune Miou-Miou qui sera un an plus tard la révélation du film Les Valseuses !

    Un film très drôle avec aussi par moments, notamment dans l'usine de chewing-gum un humour un peu à la Tex Avery, sorti à l'époque en pleine Guerre du Kippour ce qui parce que le film mets en avant des juifs suscita quelques réactions hostiles !

    A bientôt !


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  • Dracula - Tod BrowningLe roman Dracula  de Bram Stoker fut appelé à une longue et belle postérité ! Au cinéma les adaptations commencent avec le film de 1931, Dracula, de Tod Browning alors qu'on est passé seulement depuis quelques années au parlant ! Dans ce premier film, Bela Lugosi, avant Christopher Lee et avant Gary Oldman est le célèbre vampire !

    Précédemment on avait eu une sorte d'adaptation non-officielle de Dracula avec Nosferatu, film muet de Murnau de 1922 !

    Le film diffère un peu du roman en cela que c'est le personnage de l'avocat Reinfeld - joué par Dwight Frye - et non Jonathan Harker qui se rend au début en Transylvanie pour conclure la vente de l'abbaye par laquelle le comte Dracula va s'établir en Angleterre ! Par la suite, le pauvre Reinfeld, en proie à la folie, devient le serviteur du vampire et on est étonné de voir la large gamme d'expressions faciales de l'acteur, expressions issues du cinéma muet.

    Dracula a déjà ici ses principales caractéristiques : pouvoir de se transformer en loup, en chauve-souris ou au brouillard, présence de ses trois épouses, vulnérabilité aux symboles religieux et à certaines plantes, besoin de reposer dans sa terre la nuit et aussi son pouvoir hypnotique qui lui permet de soumettre les gens et auquel seul Van Helsing - joué par Edward Van Sloan,  parce qu'il a une volonté de fer, est capable de résister !

    Le reste du film est assez fidèle à l'histoire de Stoker ! Dracula arrive en Angleterre, transforme en vampire la pauvre Lucy Weston - jouée par Frances Dade - et tente de faire de même avec Mina Seward - jouée par Helen Chandler que son fiancé Jonathan Harker  - interprété par David Manners - qui ne croit d'abord pas aux fables du Pr. Van Helsing tente de protéger !

    Le film est empreint de la poésie des films de cette époque ! On raconte que Bela Lugosi fut tellement imprégné du rôle, qu'il rejouera par la suite au théâtre, qu'il se fit enterrer avec la cape du vampire.

    J'ai beaucoup apprécié ce grand classique même si j'ai trouvé la fin un peu expédié ! A voir donc ainsi que le film Frankenstein  sorti la même année !

    A bientôt !

     


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  • Au début des années 1970, l'ancienne génération de comiques a disparu, Fernandel et Bourvil étant décédés. C'est alors qu'apparait une certaines relève ! On a déjà parlé ici des Charlots mais il faut compter aussi avec le trublion Jean Yanne qui donne dans l'humour caustique et irrévérencieux notamment en 1972 avec son film Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

    Dans ce film, notre réalisateur et acteur Jean Yanne prend pour cible la société de consommation et des médias un peu trop complaisants et aux ordres ! Il faut se rappeler les années de plomb de Pompidou et Giscard qui donnaient à fond dans la censure et qui n'ont été égalées en termes de veulerie et de lâcheté que sous la dictature de Macron et son BFMerde et autres médiaputes ! Que voulez-vous, quand on élit un type qui n'a aucune expérience politique comme Manu, on se retrouve avec un gars complétement fou au pouvoir ! Et c'est facile de traiter les gens de lâches quand on est bien à l'abri dans son bunker sous l'Elysée ! Fin de la digression !

    Mais revenons à notre film ! Christian Gerber - incarné par Jean Yanne - est un reporter radio qui dérange et qui officie sur une antenne dont le directeur des programmes,  Plantier - joué par Jacques François - est un opportuniste qui ne fait que surfer sur les modes : le couple, la femme, la nature, le sexe et son dernier dada est la Religion avec Jésus !

    Le film pousse peut-être un peu trop dans la caricature et l'exagération ! Jésus est même dans les publicités à l'antenne ! Ca alourdit le film et ça m'a rendu son visionnage un peu pénible car je ne suis pas trop fan des bondieuseries même sous le mode de la parodie !

    Bref RadioPlus - comme le résume son président Louis-Marcel Thulle  - joué par Bernard Blier - est "une radio de minus qui prend les gens pour des minus" !  Louis-Marcel, certainement influencé par son épouse la libertaire Millie Thulle - jouée par Marina Vlady - va tenter autre chose et virer Plantier pour mettre Gerber à la place avec Carte Blanche  ! La devise de Gerber est alors "la vérité, rien que la vérité" !

    Evidemment, on se doute que ça ne va pas plaire au pouvoir et finalement Gerber est remercié !nos sociétés ne sont pas prêtes à ce qu'on dise le réel ! Continuons donc à prendre les gens pour des cons ! Telle est un peu la démonstration du film !

    Dans la vie réelle, Jean Yanne avait été renvoyé de la télévision française en 1965 pour son impertinence puis même traitement de la part de RTL en 1969 puis même chose avec Europe 1 et France Inter ! Ces radios peuvent bien de nos jours continuer à nous déverser leur propagande d'Etat, les gens sont de moins en moins dupes ! Pour Jean Yanne, ça ne l'empêchera pas d'être un régulier des Grosses Têtes  par la suite !

    Le film resta pendant huit semaines en tête du box-office français malgré certaines critiques qui lui reprochaient son  "simplisme politique" ! Il n'y eut pas de véritable scandale car on n'osa pas s'attaquer à Jean Yanne qui connaissait bien son sujet. Un film qui secoue comme le film américain MASH à la même époque, preuve qu'il n'y a pas que les USA qui osent faire ça ! aujourd'hui, ce film nous dit-on sert de référence pour le monde de la radio ! Soit mais alors on n'en tire pas les bons enseignements !

    Le casting du film compte pas mal d'acteurs de comédies de ces années-là et de la décennie suivante. On a ainsi Michel Serrault, Paul Préboist, Daniel Prévost, Ginette Garcin, les Frères Ennemis, Maurice Risch, Jean-Marie Proslier parmi une distribution très étoffée de copains !

    A bientôt !


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