• Les Jours heureux - Laurent Graff

    Les romans courts ont leur mérite ! Outre de se lire rapidement, de viser l'efficacité à travers la concision, ils me fournissent la matière de ces billets entre deux romans plus conséquents.

    C'est ainsi que je vous livre ici le 350ème billet de Bibliothèque-éclectique / Biblio-drizzt Version 2. Certes, il faut rappeler que ce n'est pas à proprement parlé le 350ème billet de biblio-drizzt, mon ancien blog mais bien celui  -le 350 - de la Bibliothèque éclectique qui regroupe Biblio-drizzt Version 1, historia-drizzt et "Chroniques des Voyageurs de la Science", ce qui fait monter le total des billets à ce chiffre.

    Parlons maintenant du texte de Laurent Graff : Les Jours heureux. C'est un roman à la fois emprunt d'humour, de pathétique, d'empathie et de philosophie.

    Le narrateur, à 18 ans, estime avoir tout expérimenté de la vie et est dans l'attente -la crainte ? - de la mort. Il décide d'adopter une attitude de retrait et d'obervation. Son but ne serait-il pas alors de se désengager pour comprendre le sens de la vie, de se placer à l'écart des choses pour mieux les appréhender ?

    Il peut certes passer pour un original, car, il décide, à 35 ans, de vivre comme pensionnaire d'une maison de retraite, Les Jours heureux.

    Ce roman nous fait entrer dans un cadre de fin de vie, celui de nos personnes agés, que la société moderne voudrait oublier, effacer. Nos petits vieux sont livrées au cours du temps qui s'effiloche, rétrécit comme une peau de chagrin, perdant peu à peu leur autonomie, continuant néanmoins à se mentir. Ces personnes n'en reste pas moins des êtres humains.

    Notre "héros" va faire la rencontre de Mireille, une pensioonaire condamnée par un cancer, et l'accompagnera jusqu'au dernier moment. Il la conduit avant la fin au bord de la mer devant laquelle l'homme se sent si petit !

    Je ne peux pas m'empécher d'établir un rapprochement entre ce roman et le Bartleby de Melville. Mais Laurent Graff n'est pas l'illustre écrivain. Son roman est à déconseiller aux personnes déprimées qui seraient étanche à un genre d'humour cynique assez particulier. Néanmoins, ce court opus, dont le sujet peut donc déranger, n'en suscite pas moins un questionnement.

    Je vous laisse le soin de le lire si cela vous chante !

    A bientôt !

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