• Les écoles philosophiques de la période hellénistique

    Les écoles philosophiques de la période hellénistiqueDans l'histoire de la Grèce antique, on distingue trois périodes : la Grèce archaïque, la Grèce classique et la période hellénistique. Cette dernière période succède à la conquête d'Alexandre le Grand - et à sa mort - soit à partir de 322 av. J-C.

    Au cours de cette période, les cités grecques, Athènes en tête, perdent leur souveraineté. C'est une période d'incertitudes pour beaucoup. Bien sûr d'anciennes institutions philosophiques telles l'Académie de Platon continuent d'exister même si leur orientation change légèrement.

    On distingue 4 courants philosophiques : les Cyniques, les Sceptiques, les Épicuriens et les Stoïciens.

    Les Cyniques sont un peu les marginaux du monde antique. Le fondateur de l'école fut Antisthène, un disciple de Socrate. Antisthène eut lui-même des disciples dont le plus connu est Diogène de Sinope.

    Les Cyniques se moquent ouvertement des conventions. Ils n'hésitent pas - comme Diogène de Sinope - à s'habiller de haillons voire à ne pas se vêtir du tout. ils vivent en marge de la société, dans le dénuement mais surtout en totale liberté. Les Cyniques croient en la vertu et méprises les autres distinctions d'ordres sociales. Ils méprisent les valeurs matérielles.

    Le deuxième courant évoqué est celui des Sceptiques dont le philosophe Pyrrhon pousse la logique à fond. Pour les Sceptiques, il n'y a pas de vérité définitive et la connaissance absolue est inatteignable. Tout est question de point de vue, d'opinions, de culture. Une opinion est aussi valable que l'opinion contraire tant il est vrai que l'on peut argumenter pareillement pour les deux.

    En réalité, toutes les thèses ne se valent pas mais toute sont défendables. Un habile rhéteur peut faire "avaler" n'importe quelle opinion.

    Le troisième courant est celui des Épicuriens où les philosophes du Bonheur. Les adeptes du Jardin pratiquaient le tétrapharmakon, le "quadruple remède". Il en faut craindre ni les dieux, ni la mort car ces choses ne sont pas de notre ressort. Il faut vivre avec le "moindre mal". Pour Épicure, "pour vivre heureux vivons cachés", sans douleurs mais aussi sans excès ! C'est un éloge de la vie privée.

    Enfin, j'aborderais tout aussi rapidement les Stoïciens dont firent partie Sénèque, et aussi bien un esclave, Épictète qu'un Empereur, Marc-Aurèle. Pour les Stoïciens, il faut discerner les choses et les impressions que nous font les choses afin d'avoir prises sur ces sensations ! Il faut aussi être dans une démarche de connaissance du monde. Il s'agit ensuite d'accepter l'ordre des choses. Une attitude qui, dans certaines situations, peut paraitre difficile à tenir ! On n'a pas de prise sur les choses, seulement sur nos jugements !

    Voilà pour ce rapide tour d'horizons ! Je détaillerais dans le futur et vous renvoie déjà à deux billets disponibles : celui sur Diogène de Sinope et celui sur les Épicuriens où je détaille un peu. Ici, ce rapide tour d'horizon pourra paraître incomplet et fautif aux spécialistes, qu'ils m’en excusent !

    A bientôt !

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