• Dans les premiers temps du jeu vidéo, on eut droit à toute une panoplie de héros Frogger - Konamiimprobables devenus des icônes de la pop-culture - regardez le film de 2015, Pixels, pour vous en convaincre ! - qui n'étaient souvent que de simples amas de pixels justement et qui n'avaient pas tout un background personnel développé comme on pu l'avoir par la suite des personnages comme Lara Croft pour ne citer qu'un seul exemple !

    On eu ainsi dans cette galerie de héros une petite boule jaune vorace, un lutin rouge ou orangé sautillant, un plombier courageux, un mille-patte véloce, des vaisseaux intergalactiques ou encore... une grenouille !

    Une grenouille en effet car il va être question maintenant de Frogger, jeu en borne d'arcade du géant japonais du secteur Konami, sorti en 1981 et par la suite disponible sur toute une gamme de plateformes - les modèles habituels et les plus populaires à l'époque comme les consoles Atari 2600 ou Atari 5200, Colevision, ou plus récemment Playstation, Super-NES ou X-Box 360 et les ordinateurs ZX Spectrum, Sinclair ZX81, Apple II, Commodore 64, Amstrad CPC ou MS-DOS pour les PC !

    De quoi s'agit(il ? Dans ce jeu très simple - comme souvent du temps des "pionniers" du secteur, vous dirigez une famille de grenouille qui doivent d'abord traverser une autoroute dont les véhicules roulent dans un certain sens et dans un autre alternativement.  Puis, dans une deuxième moitié de l'écran, sauter de rondins de bois en rondins de bois  - ou à dos de grenouilles mais qui plongent de temps en temps  ! - sur une rivière s'écoulant dans l'autre sens pour regagner votre "maison" ! Il s'agit donc de ne pas vous faire écraser ou de ne pas tomber à l'eau - sachant que vous ne pouvez pas revenir en arrière ! Quoi que finalement si, je ne me souviens plus très bien de ce point !

    Vous pouvez également attrapez des mouches ou des "demoiselles grenouilles" pour des bonus - en évitant les serpents et les crocodiles !

    Voilà comme vous le voyez, c'est assez simple et il n'y a pas beaucoup plus à en dire ! Si vous n'avez pas connu cette époque glorieuse -  par exemple si vous êtes nés dans les années 2000, ce genre de jeu doit vous paraître "ridicules" ! Dites vous que certains jeux pour téléphones portables adaptent souvent des mécanismes similaires voire sont des adaptations de jeux de cette période faciles à transposer ! Et parfois on s'amuse plus avec des jeux très simples - mais pas simplistes ! - regardez le succès phénoménal de jeux comme Tétris, Lemmings, Worms ou Angry Birds !

    A bientôt !

    PS : Si l'Histoire des Jeux Vidéo vous intéresse, je vous renvoie à l'encyclopédique site - en anglais ! - GamingHistory.com !


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  • A l'origine, la firme Gottlieb produit des flippers mais au début des années 1980, elle se lance dans le jeu vidéo avec des bornes d'arcades comme Reactor ou l'emblématique Q*Bert - un petit personnage rouge presque aussi célèbre que Pac-Man - dont il va être question ici !

    Q*Bert - GottliebQ*Bert est un jeu vidéo sorti en 1982, en arcade donc, dans le genre jeu d'action/réflexion. C'est devenu un classique dès cette époque ! Vous dirigez un petit personnage sur les marches d'un damier - ou plutôt d'une pyramide ! - et chaque fois que vous atteignez une marche, vous changez la couleur de celle-ci ! Le but est de recolorier toute la pyramide pour changer de niveau ! Bien entendu, des ennemis se baladent sur la pyramide et essaient de vous attraper pour vous faire "Game Over" !

    Les différents ennemis réduisent vos possibilités de déplacements et il vous faudra faire preuve autant de stratégie/tactique que de dextérité ! Un parcours à compléter ? Sur le principe, cela rappelle un peu Pac-Man qui devait manger toutes les pastilles d'un labyrinthe en évitant lui aussi le contact mortel d'autres créatures ! De fait, Q*Bert est le grand rival du héros de Namco !

    Parmi les types d'ennemis, certains vont vous poursuivre tandis que d'autres se déplacent aléatoirement ! vous pouvez en manger certains - ennemis ! - pour en figer d'autres ! Enfin, une dernière catégories réinitialisent la couleur des marches, vous compliquant la tâche ! Vous pouvez aussi utiliser un nombre limité de fois des téléporteurs qui vous ramènent au sommet de la pyramide !

    Dans les niveaux plus avancés, la difficulté augmente, les ennemis sont plus coriaces, plus Q*Bert - Gottliebmalins et vous devez passer chaque fois sur chaque marche pour les recoloriser ! Un jeu qui ne s'arrête qu’après épuisement du joueur !

    Q*Bert a ensuite été porté sur différentes machines de salon : Vidéopac G7000, Atari 2600, ColecoVision, Commodore 64, Intellivision, TI99/4A, NES, Game Boy et Game Boy Color, Playstation, PC, Dreamcast, téléphones mobiles et Playstation 3 - entre autres - entre 1982 et 2007 ! Un succès jamais démenti donc ! Comme le montre aussi le nombre de contrefaçons et de clones !

    Le jeu est - signalons le ! - le fruit du travail de Warren Davis et Jeff Lee. il a donné lieu à deux suites : Q*Bert's Qubes (1983) et Q*Bert's 3 (1992) ! Enfin, il y eut aussi Q*Bert's Quest, un flipper de Gottlieb toujours - sur le marché dès mars 1983 pour profiter de l'engouement du jeu vidéo !

    Q*Bert  a suscité nombre de produit dérivés : figurines, cartes à jouer, puzzles, livre et même show télé ! Mais il passa vite de mode après le krach du jeu vidéo de 1983 ! On le rencontre aussi au cinéma dans deux films : Les Mondes de Ralph et Pixels !

    Une icone de la culture vidéoludique en vérité ! Que seuls les pionniers et les plus anciens ont connu - dont votre serviteur qui y jouait dans le bar-tabac que tenait son parrain, Serge, dans ces années-là !

    A bientôt !


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  • Voici un ancêtre du jeu vidéo, le vénérable Qix, un jeu simple, développé par Taito et sorti en 1981.

    Le joueur est symbolisé par une étincelle ou un diamant qui se déplace sur les limites d'un cadre et doit, en tractant des lignes entre les bords du terrain de jeu, remplir ce terrain de jeu avec des aires colorées ! Il faut remplir - selon les versions - 75 % de ce rectangle vide pour passer au niveau suivant !

    Seulement voilà, ce n'est pas aussi simple ! En effet, une "mouche" géante, en fait une espèce de dégradé de lignes se déplace à l'intérieur du terrain de jeu et si elle touche une de vos lignes alors que vous ne l'avez pas fermée, vous explosez !

    De plus, une puis deux "chenilles" se déplacent comme vous le long du cadre et il s'agit de ne pas les percuter, sinon vous perdez aussi !

    Par la suite, deux "mouches" occupent le terrain ! La stratégie consiste à construire progressivement une barrière au milieu de l'écran et de séparer ainsi les "mouches" pour en éliminer une ! Vous pouvez aussi bâtir un piège, une sorte de goulet d'étranglement puis le fermer une fois que la "mouche" est rentrée dedans !

    Je ne sais pas si je suis très clair !? En résumé, le joueur peut circuler le long de n'importe quelle ligne (au départ, le bord de l'écran) puis quitter son territoire pour en créer une nouvelle. S'il parvient à fermer la figure qu'il dessine, il gagne une nouvelle portion du terrain. Celle-ci devient alors "solide" ou laisse apparaître un morceau d'image.

    Mais l'espace vide contient une étrange créature aux mouvements erratiques et imprévisibles, le Qix. Si ce dernier ou l'une des nombreuses créatures qu'il expulse hors de lui régulièrement touche une ligne non fermée (un Stix), le joueur perd une vie.

    Il est possible de tracer des Stix rapides ou lents, ces derniers rapportant le double de points. Mais plus l'espace se rétrécie autour du Qix et plus celui-ci devient agité.

    Qix a évolué sur différentes plateformes dont l'Atari 5200, l'Atari 400/800, DOS, l'Amiga, l'Apple IIgs, le Game Boy, le NES et l'Atari Lynx ! De plus, le jeu fait partie de plusieurs collections de jeux de Taito qui ont été produites pour différents supports dont le PSP, la PS2, la Xbox et Windows !

    Moi, pour ma part, je n'ai pas joué à Qix - mais à Styx, une version de 1983, crée par Windmill Software en disquette 5.25, sur IBM PC/XT ! C'est sur un de ces modèles de machines que j'y jouais entre 1987 et 1990 dans mon lycée ! La variante introduite par cette version est qu'on peut créer des lignes en diagonales !

    A bientôt !


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  • Army Moves - Dinamic SoftwareArmy Moves est un jeu vidéo de type shoot-them-up avec scrolling, datant de 1986 sur la plupart des machines (Atari ST, Amiga, Atari ST, Amstrad CPC, Commodore 64 ou ZX Spectrum) sous le label Imagine Software. Il fut par la suite porté sous MS-DOS en 1989.

    C'est le premier volet de la trilogie des "Moves", suivi ensuite par Navy Moves en 1987 et encore plus tard par Artic Moves en 1995 ! Des jeux donc grandement orientés action et tir !

    Il y a différentes phases au cours de ce soft et sept niveaux en tout, divisés en deux grandes sections !

    Dans les quatre premiers niveaux, le joueur dirige une unité complète, jeep ou hélicoptère, et doit nettoyer le terrain des véhicules ennemis ! Dans les trois derniers niveaux, vous incarnez cette fois un soldat qui doit éliminer les combattants adverses pour arriver au quartier général de l'ennemi et recouvrer des documents secrets !

    Le jeu reste agréable sur la plupart des machines de l'époque mais fut néanmoins très mal noté sur l'Amiga, une machine dont il n'exploitait sans doute pas à fond les capacités ! L'action, malgré la diversité apparente des "véhicules" que vous contrôlez, fut jugée trop répétitive ! Par ailleurs, ce fut le succès de ce jeu dans un pays comme l'Espagne qui décida l’éditeur a publier deux suites alors qu'une autre incarnation nommée Desert Moves fut annoncée mais n'est jamais sorti !

    Au final, un jeu qui s'inscrit dans la lignée des shoots à scrolling comme Commando, Ikari Warriors, Game Over I & II ou Gryzor !

    Divertissant un temps mais vite oublié !

    A vos manettes ! A bientôt !


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  • Lorsque je fis l'acquisition de mon ordinateur Atari 520 ST en 1987Overlander - Elite Systems, cadeau de mon père, j'achetais trois jeux : Beyond the Ice Palace, le très médiocre Thundercats - d'après le dessin animé Cosmocats et enfin Overlander ! Ces trois jeux ont en commun d'être développés par la société Elite Systems !

    Overlander est une course de voitures ! Mais sa particularité est qu'elle se déroule dans un monde apocalyptique ! Votre véhicule est donc armé et vous devez effectuer des courses pour des commanditaires, livrer une marchandise d'un point à un autre pour gagner des dollars et mieux équiper votre "bagnole" !

    Cependant, au début de chaque stage, vous avez le choix entre une mission "légale" et une mission "illégale" - où vous trimballerez notamment de la drogue ou des armes ! Évidemment le second type de mission rapporte plus d'argent mais la difficulté - l'opposition ! - est de même plus forte !

    La mission est "payable d'avance" ! Et une fois empochés les billets, vous achetez de l'essence et équipez votre voiture de diverses options et équipements que je n'ai plus en tête ! En gros, des plaques de blindage, des armes plus puissantes et variées, une nitro-injection pour aller plus vite etc...

    Puis, vous vous engagez sur la route où des gangs, les "Overlander", tentent de vous empêcher de rallier votre destination ! Vous avez un nombre de vies limitées ! De même, vous perdez la partie si vous tombez en rade d'essence ! Il s'agit alors d'être prévoyant !

    Les ennemis comprennent des voitures, des motos, des camions, des épaves sur le bord de la route ou des barrières sur la trajectoire Mention spéciale aux tireurs embusqués sur le bas-côté ! Vous avez le choix entre les dégommer ou passer à toute vitesse entre les balles avec le bon timing !

    Ce jeu demande du doigté mais n'est pas d'une difficulté extraordinaire ! La preuve, avec un peu de pratique, j'étais parvenu à le terminer !

    Un jeu à l'ambiance Mad Max ! Dans le même style, il y avait le logiciel Fire and Forget à la même époque ! Overlander est donc sorti sur Atari ST mais aussi sur Amiga, Amstrad CPC, ZX Spectrum et Commodore 64 ! Il date de 1988 !

    A bientôt !


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  • Doom fait partie de ces jeux qui introduisent la 3D - subjective - dans les jeux vidéo au début des années 1990 ! Daté de 1993, ce jeu n'est pourtant pas le premier FPS - First-Person-Shooter ! - de l'Histoire - ce privilège revenant à Wolfenstein 3D, précédent titre de la même société id Software, réalisé tout comme Doom par les petits génies et brillants programmeurs/ concepteurs/dessinateurs John Romero, alors 21 ans au moment de la conception de Doom, Adrian Carmack, 22 ans et John Carmack, 18 ans (ces deux derniers n'étant pas, contre toute apparence apparentés !).

    Doom - id SoftwarePar la suite de nombreux FPS verront le jour dont on ne citera ici que les premiers ! Après Wolfenstein 3D et Doom, on eut droit à Quake - toujours du même studio id Software - Duke Nukem, Half Life, Halo, Counter-Strike, la série Battlefield etc... Pour ma part, je n'ai joué qu'aux FPS ayant trait à l'Univers de Star Wars - car je collectionne les jeux de cette franchise ! - à savoir Dark Force et la série des Jedi Knight plus les jeux Star Wars : Battlefront ! Mais revenons à notre sujet du jour : à savoir Doom !

    L'action se déroule dans une cave dont les murs humides font penser à des bas-fonds de citadelles médiévales ! Là vous, joueur chevronné, évoluez en vision subjective avec devant vous le canon d'un fusil ! A tout moment un monstre peut surgir d'un recoin et se jeter sur vous ! C'est pourquoi il vous faut être constamment en alerte et disposer de bons réflexes ! Vous affronterez une galerie de mutants, démons et créatures dégénérées dont des araignées métalliques crachant un venin verdâtre ! Vous devrez aussi gérer convenablement vos armes et munitions !

    Voilà le principe d'un jeu qui, dès sa sortie - en 1993 donc ! - se révéla fortement addictif ! Car ce soft révolutionnaire n'inaugurait pas que la 3D mais aussi le jeu en réseau ! En effet, 1993 est l'année des débuts d'internet et des réseaux ! Addictif à tel point que des responsables d'administrations durent - selon la légende - installer des caméras dans leurs locaux pour vérifier que leurs employés ne jouaient pas à Doom au lieu de taffer !

    A la base, les trois créateurs de Doom se rencontrent chez Softdisk, un éditeur de Doom - id Softwaremagazines accompagné de logiciels sur disquettes (dans le même genre, j'achetais Logistrad du temps de mon Amstrad CPC - donc c'était une mode répandue à l'époque !). Les trois programmeurs réalisent des jeux pour ces magazines mais regrettent de ne pas disposer de plus de temps pour les concevoir ! Toutefois, avec l'aide d'un quatrième larron, Tom Hall, ils publient le jeu d'un peu plus d'envergure, Commander Keen, qui leur permet de fonder id Software en février 1991 !

    En mai 1992, id Software publie son premier succès, Wolfenstein 3D - dont il était question plus haut ! Perfectionnistes, John Carmack planche alors sur un moteur graphique plus spectaculaire, Romero conçoit des décors "hallucinés" et Adrian Carmack élabore une galerie de monstres - qu'il va même jusqu'à modéliser en pâte-à-modeler - que n'aurait pas reniés l'artiste Giger ! Par la suite, l'action du jeu à venir, qui sera Doom, est privilégié à l'aspect esthétique !

    John Romero conçoit alors les labyrinthes et ai aidé pour cela par Sandy Petersen, auparavant connu pour la création du jeu de rôles L'Appel de Cthulhu chez Chaosium, la boite qu'il a fondée ! Adrian Carmack, lui, est aidé par un autre graphiste, Kevin Cloud.

    Doom deviendra un phénomène de société aux Etats-Unis ! L'idée marketing innovante et de génie des responsable d'id Software est de distribuer gratuitement le jeu et ses premiers niveau via internet - pour hameçonner les futurs fans ! - puis de proposer un numéro vert permettant d'acheter cette fois le reste du jeu ! C'est un succès commercial !

    Le jeu donna naturellement - en raison de son succès - naissance à une franchise éponyme et plusieurs suites et spin-offs !

    Évidemment, Doom et tous les FPS qui ont suivi posent la question de la violence dans les jeux vidéo ! A ce niveau, il faut dédramatiser ! La quasi-majorité des utilisateurs font la différence entre le réel et le virtuel - pas besoin de sang vert pour cela ! Toutefois quelques individus fragiles ayant un terrain, peuvent éventuellement déraper - mais aurait dérapé avec d'autres médias par exemple la télévision de toute façon ! Et le jeu vidéo ne rends pas plus fou que n'importe quel autre produit culturel ! La télévision, les jeux de rôle, la musique rock que sais-je encore ? Après le débat est ravivé et est un véritable marronnier à chaque nouveau Columbine ! On devrait mieux s'inquiéter - aux Etats-Unis puisque c'est là-bas que cette question est la plus vive -sur les armes en ventes libres ! Mais bon, le lobby des armes est puissant là-bas ! Après, il est peut-être bon de ne pas exposer des enfants trop jeunes à ce type de jeux - de même qu'aux écrans de manière générale de façon à ce que les petits puissent d'abord aborder le monde par leurs cinq sens sans intermédiaire !

    Voilà ! Pour ma part, je ne suis pas fan des FPS ! D'abord parce que je ne sais pas y jouer -suis nul à ces jeux ! Bref ! Et enfin, les trouve trop répétitifs ! Néanmoins, je reconnais qu'ils font régulièrement faire des pas de géant à la technologie, notamment concernant les cartes graphiques dont ils poussent à fond les capacités !

    Sortez vos guns ! A bientôt !


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  • Alone in the Dark - InfogramesAu début du siècle, un vieil homme, Jeremy Hartwood est retrouvé pendu, les yeux exorbités dans le grenier de son manoir à Derceto au fin fond de la Nouvelle-Angleterre. Le médecin légiste diagnostique une crise de paranoïa aiguë, théorie confortée par le témoignage du majordome, qui indique qu'Hartwood, récemment fort tourmenté, passait ses heures à traduire de vieux manuscrits traitant d'étranges légendes. Le joueur assume le rôle de Edward Carnby détective privé de son état ou celui de la nièce de l'ancien propriétaire, Emily ! Mais qu'il soit Edward ou Emily, occupé à enquêter sur le suicide, le joueur d'Alone in the Dark, celui qui arpente les escaliers de cette étrange maison de trois étages, va vivre des moments d'angoisse sans nom, croiser une kyrielle de monstres cauchemardesques, faire face à de terrifiants savoirs blasphématoires antédiluviens !

    Tel est en effet le scénario d'Alone in the Dark, révolution vidéoludique qui inaugure le genre des Survival-Horror et de la 3D, réalisé par le petit génie Frederik Raynal au sein de la maison Infogrames et édité sur PC en 1992 ! Ce jeu aura par la suite une influence certaines sur des franchises comme les Resident Evil ou encore Silent Hill !

    Frédérik Raynal s'était fait connaître auparavant en rédigeant le code informatique d'unAlone in the Dark - Infogrames freeware qui avait eu un large retentissement, le jeu Pop Corn. Le jeune homme était tombé dans l'électronique et l'informatique dès l'âge de 12 ans, son premier ordinateur étant un ZX-81. Depuis, il n'avait cessé de faire ses armes !

    A l'âge de 23 ans, Raynal est embauché par Infogrames qui sort d'une mauvaise passe financière ! Bruno Bonnell, le président de la société, venait d'acquérir, lors de tractations avec Chaosium, la société d'Auckland qui publie le jeu de rôles papier L'Appel de Cthulhu, les droits mondiaux pour une adaptation de H. P. Lovecraft, le Grand Maître de l'Horreur de Providence et gagné le droit de publier trois jeux vidéo autour de ces thèmes ! Très vite apparaît l'idée d'un jeu où le joueur se déplacerait dans l"obscurité : le concept baptisé in the dark - auquel l'adjectif "Alone" sera accolé plus tard pour renforcer l'aspect tragique ! - est né ! Tout le défi pour un jeu inspiré de Lovecraft est en effet de transmettre une impression fantastique et angoissante ! Mais dans les faits, le projet final s'éloignera assez de Lovecraft, ce qui fera que Chaosium se retirera du projet et s'en mordra les doigts en se privant de bénéfices conséquents en raison du succès commercial et critique historique du produit final !

    Dans cette même période, dès son embauche à Infogrames, Frédérik Raynal s'est attelé à la création d'un moteur 3D où un personnage se déplacerait - en 3D donc - dans un décor avec des ombres projetés et des mouvements de caméras révolutionnaires et inédits ! Il se révèle que ce "moteur 3D" colle parfaitement au projet in the dark et Raynal est mis sur le projet, ses supérieurs comptent alors produire un jeu d'épouvante en 3D - le premier du genre !

    L'artiste Yael Barroz, formée à l'école d'arts plastiques Emile Cohl de Lyon (Infogrames est une boite lyonnaise !) est ensuite recrutée sur le projet et ses dessins d'ambiance parfaitement adéquats sont réalisés dans un style évoquant des peintures faites à la main et son habités par la grâce ! Une entente parfaite s'établit avec Raynal et les deux forment vite couple et mettent même rapidement un bébé en route !

    A sa sortie, Alone in the Dark est un hit majeur qui renfloue Infogrames ! Mais par la suite, Raynal, Barroz et leur équipe de développement sont débauchés par les responsables de Delphine Software (la boite qui a produit Les voyageurs du temps et le hit international d'Eric Chahi, Another World !) pour rejoindre leur filiale Adeline ! De fait, Raynal avait été frustré qu'on ne lui permette pas de peaufiner son moteur 3D à l'occasion de la mise en chantier d'Alone in the Dark 2 - Bonnell préférant l'efficacité à l'innovation !

    Quoi qu'il en soit Alone in the Dark représente une étape marquante dans l'histoire du jeu vidéo ! Et cette innovation est française ! Pas américaine, ni japonaise mais française !

    A bientôt !


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  • L'Arche du Captain Blood est un jeu vidéo datant de 1988, crée par Ere Informatique sous leur label éphémère Exxos - société bientôt rebaptisée Cryo - jeu qui est assez déroutant et de plus innovant par certaines caractéristiques de son gameplay en particulier un moteur de dialogues logographique !

    L'histoire de Captain Blood en elle-même est très particulière ! Vous incarnez un programmeur informatique, Bob Morlock, qui, suite à sa rencontre avec un vieil homme, devient persuadé que les extraterrestres existent à l'intérieur des jeux vidéo ! Par la suite, il crée son propre programme vidéoludique et se retrouve coincé à l'intérieur ainsi que cloné ! Pour ne pas perdre son humanité, le pauvre Bob devra mettre la main sur ses cinq derniers clones avec l'aide du joueur ! Comme vous le voyez, c'est assez nébuleux mais néanmoins original !

    Dans cet univers informatique nommé l'Hydra, le joueur se déplace de planète en planète, à la recherche des clones, et rencontre des extra-terrestres qui l'aideront ou pas ! Il est possible de converser avec ces créatures avec une séries de petites icônes qui combiner entre elles permettent de créer des phrases - le fameux système logographique en termes linguistiques ! Là encore, c'est assez dépaysant et inhabituel !

    Au départ, le programmeur Bob Morlock s'est matérialisé dans son jeu dans le corps du Captain Blood au commande de l'arche et, suite à une attaque, forcé de fuir en hyperespace, à la suite de quoi il est cloné en 30 exemplaires ! Ceci le dépossède de son fluide vital et il se transforme peu à peu en robot ! Il se lance alors à la recherche de ses 30 clones et finit par en retrouver 25, cela 800 ans plus tard !

    Cependant, il n'a pas réussi à détruire les cinq derniers clones et le joueur doit l'y aider avant que Blood ne perde toute son humanité ! Voilà le pitch décrit avec un peu plus de détails !

    Ce jeu est sorti sur plusieurs plateformes de l'époque mais la version la plus intéressante est, sans conteste et de l'avis de tous, la version Atari ST à laquelle j'avais par ailleurs joué ! Mais pour ma part, je n'avais pas accroché ! Trop compliqué, trop difficile ! Vous bénéficiez d'un large éventail de choix et d'un large éventail de planètes à visiter - trop large je trouve, ce qui fait qu'on se retrouve un peu perdu ! De plus, il me semble que c'était un jeu que j'avais emprunté à la logithèque de ma ville, ce qui fit que je n'avais qu'un temps limité pour y jouer ! Le genre de jeu abouti, beau et complexe mais frustrant ! Je suis sûr que d'autres joueurs de l'époque, plus investis que moi, ont gardé un souvenir impérissable de ce soft ! A n'en pas douter !

    Côté technique, le jeu est en vue subjective. C'est une réalisation de Philippe Ulrich ! Par ailleurs, L'Arche du Captain Blood se fait remarquer par une musique de Jean-Michel Jarre, rien que ça ! Un extrait de l'album Zoolook - le reste de la bande son étant composée par Ulrich !

    Le jeu fut un immense succès dès sa sortie, en tête des ventes en France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et aussi bien placé au Japon et aux Etats-Unis ! Il y eut deux suites : Commander Blood et Big Bug Bang qui ne rencontreront pas le succès, l'effet de surprise et d'innovation étant passé !

    A bientôt !


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  • Les formules les plus simples sont souvent les meilleures ! C'est particulièrement vrai dans le domaine desTetris - Aleksai Pajitnov jeux vidéo ! Ainsi, Tetris, ​conçu en juin 1984, est un jeu de puzzle bâti sur une recette basique, efficace et fortement addictive ! Ce jeu a été conçu par le russe Aleksai Pajitnov et donna lieu à de nombreuses batailles de droits entre divers éditeurs pour sa commercialisation ! Il en existe de nombreuses versions, clones et contrefaçons, tant sur les machines de l'époque, fin des années 1980, en borne d'arcade ou en jeux LCD à cristaux liquides et téléphones mobiles ! Moi-même y ai joué en borne d'arcade, sur Game Boy (le jeu offert de base avec la mini-console en 1990 !) et même encore au début des années 2000 sur un jeu LCD - auquel ma Maman était accro aussi !

    Le principe est, on l'a dit, très simple ! Du haut de l'écran tombent des tétriminos, des espèces de dominos de différentes formes que le joueur doit diriger, orienter pour qu'ils s'encastrent en bas de l'écran pour former des lignes ! Une fois une ligne formée, celle-ci disparaît et l'édifice redescend d'un étage ! Le but est d'empêcher les tétriminos d'atteindre le haut de l'écran auquel cas c'est le "game over" !

    Ce jeu est donc un grand classique de l'histoire vidéoludique aux côtés de Pong, Space Invaders , ou Pac-Man ​!​Il a été vendu sur plus de 65 plate-formes, à 170 millions d'exemplaires !

    Il existe 7 pièces différentes de tétriminos ! Au fur et à mesure que le jeu dure, la vitesse augmente ! Une musique lancinante accompagne le jeu - une vieille chanson russe dont le nom est "Korobushka". Sur certaines versions, une petite fenêtre indique quelle est la pièce qui va tomber ensuite et permet d'anticiper un peu !

    Mais pour savoir vraiment ce qu'est Tetris, le mieux est encore d'y jouer - jusqu'à ne plus pouvoir s'arrêter !​ Avant Candy Crush, il y eut Tetris ​!

    A bientôt !

     


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  • Le Manoir de Mortevielle, édité par Lankhor en 1987 - notamment sur Atari ST, Amiga 500, PC, Amstrad CPC ou Apple II - est un jeu vidéo d'aventure et d'énigmes - l'ancêtre de "Professeur Layton" ? (pas vraiment !) qui a marqué l'Histoire vidéoludique par deux innovations majeures - des "trucs" qui nous paraissent tellement anodins de nos jours ! Il y eut d'une part des menus déroulants à la souris et d'autre part, sur Atari ST, la première synthèse vocale pour un soft !

    Dans ce jeu, vous incarnez Jérôme Lange, un détective privé des années 50 - on est Le Manoir de Mortevielle - Lankhord'entrée dans l'ambiance "polar" ! Un jour, vous recevez une lettre de Julia, une amie d'enfance qui vous invite à vous rendre au Manoir de Mortevielle - mais vous ignorez pourquoi ? une introduction qui est restée culte !

    Au manoir, notre détective découvre Max, le domestique. Julia est morte et le héros se retrouve bloqué en ce lieu par la tempête de neige ! Le majordome vous a expliqué les règles de fonctionnement de la maison et vous êtes libre d'aller et venir où vous voulez pour collecter des indices - sans toutefois trop vous éloigner dans la neige sinon mort assurée !

    Vous engagez aussi des conversations avec les personnages - merci la synthèse vocale ! Le récit se permet de temps à autre des jeux de mots qui donne au jeu toute sa poésie !

    Je n'ai jamais réussi à le terminer à l'époque ! Je me souviens notamment d'une histoire avec un puit ! Certains magazines d'une presse vidéoludique spécialisée donnaient - en ces temps où on pouvait encore mettre les doigts dans le moteur - des tips, des cheat-codes et des solutions complètes ! Or, il parait qu'en disposant de la solution, 8 minutes suffisent à terminer le jeu - d'où l'intérêt de ne pas lire les solutions car dans ce cas les tâtonnements divers vous prendront davantage de temps !

    Le jeu - et les aventures de Jérôme Lange - ont connu une suite en 1990 : Maupiti Island - auquel je n'ai jamais joué !

    Les dialogues sont en français car Lankhor est un studio français et la réalisation est signée Bernard Grelaud et Bruno Gourier ! Le jeu a reçu plusieurs récompenses dont des Tilt d'Or du nom d'un célèbre magazine de l'époque et le Joystick d'Or d'un autre magazine plus récent !

    Il doit être possible de le retrouver en émulation (logiciels qui simulent les capacités des anciennes machines !).

    A bientôt !


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  • Elite est un jeu de simulation spatiale alliant combats entre vaisseaux et commerce interplanétaires, sorti en 1984 chez Acornsoft. il est considéré comme l'un des jeux les plus novateurs de l'histoire du jeu vidéo !

    En effet, ses créateurs, David Braben et Ian Bell ont réussi un tour de force à l'époque - Elite - Acornsoftfaire tenir des milliers de systèmes stellaires avec leur économie sur seulement 20 Ko de mémoire ! Comment ? Grâce à un algorithme autogénératif ingénieux ! Et entièrement écrit en assembleur - un tour de force on vous dit !

    Le graphisme est en fil de fer ! Vous dirigez un commençant de l'espace qui pilote son vaisseau, rallie des stations spatiales où il achète et revends des marchandises, équipe son vaisseau avec les bénéfices, combat les pirates de l'espace...

    J'ai joué à Elite sur Amstrad CPC - à moins que ce soit sur Atari ST ! Un jeu assez compliqué où la sauvegarde est votre amie ! Le plus simple n'est pas de s'arrimer à la station spatial sans cesse en mouvement de rotation ! Il est facile de perdre !

    Le jeu fut un véritable succès ! Sorti à l'origine sur BBC Micro, il faut ensuite adapté sur bien des machines ! Du coup Braben publiera Virus dans son coin, un jeu d'action 3D surface pleine, très impressionnant. Il obtiendra ensuite enfin les droits exclusifs pour pourvoir pondre enfin des suites à Elite : Frontier Elite 2 et First Encounters.

    Un jeu qui demande du doigté et beaucoup de patience ! A l'époque, je n'avais pas forcément envie de passer trop de temps su ce soft et suis donc passé à côté de sa richesse véritable !

    A noter que la musique est celle de 2001 : L'Odyssée de l'Espace à savoir Le Beau Danube bleu de Johann Strauss !

    A bientôt !


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