• Indiana Jones and the Last Crusade - The Graphic Adventure - LucasArtsAvant de se lancer, au début des années 1990, dans l'exploitation de la licence Star Wars en jeux vidéo (X-Wing, Rebel Assault, Dark Forces, chroniqués ici et là !) avec le succès que l'on sait, la branche vidéoludique de l'empire de George Lucas, à savoir LucasArts, exploitait des franchises originales propres au support. C'est dans ce contexte que la petite société a contribué à créer les jeux d'aventures graphiques de type "Point & Click" avec des succès tels que Day of the Tentacle, Maniac Mansion, et plus tard la série des Monkey Island, Grim Fandango  ou Full Throttle !

    En 1989, Lucasfilm sort sur les écrans de cinéma le troisième - et meilleur à ce jour de l'avis de beaucoup ! - volet des aventures de l'archéologue au Fédora, Indiana Jones et la Dernière Croisade. Dans la foulée, la même année, LucasArts - qui s'appelait alors encore Lucasfilm Games, sort deux jeux sur le film, d'une part un jeu d'action-plateformes et un jeu d'aventure dont il va être question ici : Indiana Jones and the Last Crusade - The Graphic Adventure  !

    Vous aurez peut-être compris - si vous êtes un habitué de mes billets "Jeux vidéo" que je possédais surtout des jeux "crakés" - des copies pirates illégales ! - tant sur Amstrad 464 CPC - en cassettes donc ! - que sur Atari 520 ST - ou même sur les IBM PC de mon lycée, dans ces temps là ! Pourtant, j'achetais l'originale de ce jeu d'aventure sur Indy ! C'était important car le jeu bénéficiait d'un beau packaging - avec notamment une "reproduction" du carnet secret du Professeur Henry Jones, le père du héros, sur ses recherches sur le Graal, objet qui aidait à résoudre certaines énigmes du jeu !

    Le jeu suit la trame du film mais s'en éloigne par moment, zappe certains passages et en développe d'autres en Indiana Jones and the Last Crusade - The Graphic Adventure - LucasArtsparticulier des énigmes ! Vous vous déplacez sur des écrans le plus souvent fixe, cliquez sur une liste de verbes en bas de l'écran : "prendre", "ouvrir", etc, et ensuite cliquez sur un objet à l'écran pour former une phrase que vous validez ensuite ! Si vous avez de la chance, une action s'ensuit qui vous fait progresser dans l'aventure ! C'est le principe du "Point & Click" - le parcours est donc assez balisé et cela change des premiers jeux d'aventures./ jeux de rôles en mode textes où vous étiez souvent perdus - je pense au jeu Tyrann sur Oric 1. Dans le même principe de jeu "Point & Click", on a la série des King's Quest chez le concurrent Sierra-On-Line !

    Le jeu alterne des phases de résolutions d'énigmes avec des phases d'action - notamment des combats de boxe ! L'I.A. du jeu retient vos performances et s'adapte pour les parties suivantes ! Rappelons au passage l'intrigue du film - qui a ou aura un billet ailleurs sur ce blog ! Indy / Harrison Ford s'associe à son père Henry - joué par Sean Connery, excellent dans le métrage, pour retrouver le Saint Graal - censé procurer la vie éternelle  - et cela avant les Nazis !

    Le jeu est sorti sur PC DOS, Apple Mac OS, Atari ST et Amiga ! Vous aurez compris que j'y ai joué sur Atari ST - avec l'original donc qui plus est ! J'étais parvenu à terminer ce jeu par ailleurs ! D'excellents souvenirs pour un excellent jeu - très coloré qui plus est et extrêmement fun ! - à l'image du film !

    A bientôt !


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  • Spindizzy est un jeu vidéo d'action et d'exploration développé par Electric Dreams Software et sorti en 1986.Spindizzy - Electric Dreams Software

    Dans ce jeu en 3D isométrique, vous dirigez une toupie, un peu à la manière de la bille de Marble Madness - qui est chargée d'explorer le monde de Hangworld pour en dessiner la carte ! Vous devez accomplir votre mission pour la Société d'Exploration Galactique ! Pour cela, vous récoltez des diamants, activez des ascenseurs et des interrupteurs, évitez des objets ennemis, bref, vous avez du pain sur la planche pour parcourir les différents tableaux ! Adresse et dextérité demandées !

    Il y a bien évidemment un certain ordre d'activation des interrupteurs et de progression dans les niveaux ! A vous de trouver la bonne combinaison au fil de plusieurs tentatives !

    Votre toupie se déplace avec un certain effet d'inertie et il vous faut veiller à ne pas aller trop vite pour ne pas tomber dans le vide ! En fait, votre "engin d'exploration" se nomme  GERALD et peut prendre plusieurs formes  - outre pyramide ou toupie, on a les formes gyroscope et boule ! Vous avez un temps limité pour accomplir votre mission et en plus des chutes, devez redouter l'eau !

    Un bon petit jeu bien sympathique, sorti à l'époque directement sur Amstrad CPC, Apple II, Atari 8-bit, Commodore 64 et ZX Spectrum ! De plus, le jeu est très coloré avec des teintes flashy de bleu, de rouge ou encore de jaune !

    Le jeu a de plus eu une suite : Spindizzy Worlds !

     

    Spindizzy - Electric Dreams Software

     

    A bientôt !


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  • Vigilante - IremVigilante est un jeu vidéo de 1988, du genre beat them all, développé par Irem sauf pour le territoire des USA où c'est Data East qui le prends en charge ! C'est évidemment à l'origine une borne d'arcade.

    Le monde est devenu un endroit encore plus violent ! La police est débordée par cette violence omniprésente et ce sont les groupes d'autodéfense, les Vigilantes, qui assure la sécurité ! Notre héros est l'un de ces fiers-à-bras, un justicier urbain dont la petite amie Madonna se fait kidnapper par des skinheads ! Il doit donc se porter à son secours et distribuer les mandales à tour de bras !

    En réalité, ce jeu n'est qu'une resucée d'un autre jeu de 1984, le hit Kung-Fu Master du même développeur (je vous renvoie à mon billet sur cet autre jeu !) ! L'action se déroule sur un plan unique - contrairement à Double Dragon, autre jeu de castagne à la même époque qui avait largement ma préférence ! Le joueur est très limité dans ses mouvements puisqu'il ne peut se déplacer que sur cet axe horizontal !

    Les ennemis - des hordes de voyous ! - arrivent par la droite et la gauche et vous disposez de deux types de coup - coups de poings et coups de pieds ! - pour vous en débarrasser. Il est aussi possible de sauter ou de se baisser ! De temps à autre, il vous est permis de ramasser un nunchaku pour encore plus d'efficacité !

    Le jeu se joue en solo mais il est possible d'y jouer à deux ! En fait pas vraiment, car chaque joueur joue à tour de rôle, en alternance !

    Les ennemis arrivent donc en nombre et agrippent à vous jusqu'à ce que vous mourriez - car il font baisser votre jauge de vie ! Ils ont souvent aussi des couteaux, des matraques voire des pistolets. Les mécanismes, vous le voyez, de Kung-Fu Master sont donc repris comme un copier-coller - avec des graphismes certes améliorés ! Et évidemment, il y a a aussi des boss de fins de niveaux ! Et un temps limite ! Il y a cinq niveaux si je ne m'abuse ! Il s'agit de ne pas se laisser déborder !

    Ce jeu connut un certain succès - pour ma part y jouais très peu et essentiellement au bar-tabac Le Havane ! Il fut porté sur différentes consoles et machines de salon, PC-Engine, Sega Master System, Amiga, Atari ST, Amstrad CPC, Commodore 64 et ZX Spectrum mais je  n'eut accès à aucune de ces versions et ne jouais qu'à la borne d'arcade ! Et comme je vous l'ai dit je préférais Double Dragon, que je maîtrisais mieux et où j'étais champion ! Ah si j'aimais bien la musique de ce jeu sur la borne !

    A bientôt !


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  • Green Beret est un jeu vidéo d'action, de plateformes et de combat, développé par Konami en 1985 sur borne Green Beret - Konamid'arcade ! Il fut adapté par la suite, rapidement, sur diverses machines de salon dont la NES et l'Amstrad CPC ! C'est d'ailleurs sur l'Amstrad CPC que j'y jouais du temps où je recopiais les logiciels illégalement en les dupliquant avec des magnéto-cassettes et en jouant avec l'azimutage de l'appareil avec un petit tournevis ! Il y eut aussi des versions PC, ZX Spectrum, Atari 8-bit, MSX, Commodore 64, Famicom et même pour la délaissée machine française Thomson MO5/TO7 qui équipait les collèges !

    Dans Green Beret, vous incarnez un commando dans un décor en 2D à scrolling horizontal ! Votre soldat américain doit défaire toute une armée soviétique à lui tout seul, armé d'un couteau, mais il peut récupérer des armes secondaires sur les ennemis tels un bazooka et des grenades ! Vous devrez traverser et l'emporter sur six niveaux afin d'éviter une guerre nucléaire !

    Vous devez courir, éliminer les ennemis, grimper aux échelles - dans un jeu qui a la réputation d'être assez difficile en raison de sa maniabilité pas évidente ! Ce n'est pourtant pas le souvenir que j'en ai en ce qui concerne la difficulté !

    Certaines spécificités se rencontre dans le jeu suivant les pays où il a été commercialisé et les versions de machines ! Ainsi Green Beret se nomme Rush'n Attack aux USA - jouant sur le jeu de mots "Russian Attack" - dans un contexte encore de Guerre Froide finissante ! Pareillement, dans la version NES, figurent des bonus inédits comme l'invincibilité temporaire ou le pistolet !

    Green Beret - Konami

    Les décors traversés comportent base de missiles, aéroport, port, forêt, entrepôt et base ennemie !

    Un jeu pas extraordinaire au final et au demeurant assez classique ! Vite joué, vite oublié ! Mais bon, comme je veux être exhaustif dans cette "encyclopédie" des jeux vidéo des années 1980, je vous en parle tout de même !

    A bientôt !


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  • Solomon's Key - TecmoLes premiers jeux vidéo de l'histoire avaient un graphisme plutôt dépouillé et il fallait avoir de l'imagination pour se représenter un vaisseau spatial, un cow-boy, un magicien dans quelques amas de pixels ! Pourtant Solomon's Key, jeu de plateformes/stratégie/réflexion, édité par Tecmo en 1986 sur bornes d'arcade et à partir de 1987 sur des machines de salon, réussissait assez bien à vous mettre dans la peau de Dana, un petit sorcier armé d'un bâton magique !

    Avec son bâton magique, Dana peut créer ou détruire des blocs de pierre ! Son objectif est de mettre la main sur la Clé de Salomon (titre d'un ouvrage ésotérique dans le monde réel !) pour libérer le monde des démons qui l'ont envahi !

    Grâce aux blocs, Dana se crée un chemin jusqu'à la clé - qui ouvrira la porte de sortie de la pièce ! - en évitant les démons si possible !

    Pour trouver la clé avant le délai imparti, notre petit héros - qui ressemble à un ancêtre de Link de Zelda avant l'heure, peut aussi envoyer des boules de feu sur les démons ! Il recouvre aussi sur son chemin des objets qui lui confèrent des bonus, vies supplémentaires ou révélation d'une pièce cachée ! Les démons, eux, peuvent détruire les blocs, les contourner ou cracher du feu !

    J'ai joué à ce jeu à l'époque sur Amstrad CPC - où la version de cette machine comporte 20 niveaux - contre 50 pour la version NES / Nintendo !

    Solomon's Key - Tecmo

    Il vous faudra doser vos efforts, poser des blocs aux bons endroits, gérer les monstres intelligemment, récupérer les bons bonus au bons moments car le chrono joue contre vous !

    La difficulté va de moyenne à ardue pour un jeu qui se révélait hautement addictif ! J'ai encore la musique de ce jeu dans la tête 30 ans après ! Solomon's Key connut une suite où il faut éteindre des flammes avec des blocs de glace mais à laquelle je n'ai jamais joué !

    A bientôt !


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  • J'ai déjà eu l'occasion de vous dire, qu'avant même d'avoir ma première console Vidéopac, j'ai découvert les jeux vidéo dans le bar-tabac de mon parrain, Serge, au début des années 1980 ! Ces machines à pièces très archaïques mais addictives, les bornes d'arcade !

    Berzerk est l'un des jeux de cette époque, sorti en 1980, et réalisé par Alan McNeil, pour la firme Stern Electronics, société de Chicago spécialisée dans les flippers !

    Ce jeu s'inspire d'une série de nouvelles de SF, The Berzerker Stories de Fred Sabehagen où des robots venus des profondeurs de l'espace veulent éradiquer la vie sur Terre ! Le jeu qui en découla fut un énorme succès avec plus de 50000 bornes produites ! Par la suite, il devait être adapté sur Atari 2600, Atari 5200, Atari 8-bits et Vectrex, en 1982 et 1983 ! Comme pour les jeux à succès d'alors, des clones furent produits : Robot Attack et Talking Android Attack ! Et une suite, Frenzy, en 1982 !

    Déjà, en 1980, le monde du jeu vidéo suscitait des polémiques ! Comme pour Mortal Kombat plus tard, Berzerk fut accusé de promouvoir la violence ! Deux cas de morts subites devant la borne d'arcade n'arrangèrent pas les choses ! On se méfie toujours de tout ce qui est violent !

    A quoi se résume Berzerk ? Vous incarnez un humain qui doit traverser des labyrinthes infestés de robots tueurs si possible en éliminant tous ces androïdes ! Il y a différents types de robots, de différentes couleurs en réalité, qui tirent plus ou moins de projectiles, sont plus ou moins rapides et prompts à vous poursuivre ! Ce jeu peut aussi être vu comme un précurseur de Xybots, jeu en 3D de 1987, développé par Atari Games ! On retrouve aussi des humains aux prises avec des robots dans ce soft plus tardif - et on voit les avancées rapides de la technologie ! Dans Berzerk, jeu en 2D, les graphismes sont basiques et la vue est de dessus !

    L'une des innovations du jeu est la présence de voix de synthèse, parmi les premières dans ce domaine ! Vous tremblerez à la voix de "The humanoïd must not escape" ou encore "Intruder Alert ! Intruder Alert !" !

    Votre humanoïde progresse à travers les labyrinthes, dégommant les robots avec son laser ! Toutefois, il a un temps limité car bientôt se pointe l'indestructible "Evil Otto", une espèce de boule/tête qui rebondit et dont le contact est mortel ! Le contact avec les murs électrifiés est de même mortel !

    Un bon petit jeu qui réveille la nostalgie chez tous les quadragénaires qui ont grandit avec les jeux vidéo ! Il fut l'objet de maints référencements dans des œuvres de la pop-culture ! Dans le domaine de la musique notamment (Buckner & Garcia, Richard D. James, etc,..) ou à la télévision, dans des séries-télé (My Name is Earl, Futurama, The Simpsons, etc,...) !

    A bientôt !


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  • Star Wars : Jedi Knight - Lucas Arts Dans la série des jeux vidéo Star Wars, j'appelle Jedi Knight aka Dark Forces 2 - qui est un FPS dans la Galaxie très lointaine !...

    Vous incarnez toujours le mercenaire Kyle Katarn dans ce jeu de 1997, produit par LucasArts mais la grande nouveauté de ce nouvel opus est l'apparition de la Force ! Vous disposez en effet toujours de l'éventail d'armes, blasters, fusil-blaster, grenades à proton mais pouvez désormais utiliser des pouvoirs de la Force comme la super-vitesse, le super-saut, le "Force Grip", le "Force Push", les éclairs de Force etc,... Et bien sûr le maniement du sabre-laser !

    Niveau scénario, Katarn, toujours aidé de Jan Ors, va enquêter sur son héritage familial en commençant par les paroles de son père sur la planète Sulon ! Le paternel était lié aux Jedi et un gardien du secret concernant la localisation de la "Vallée des Jedi", un puissant nexus de Force que convoite aussi le Jedi Sombre, Jerec !

    Concernant Ruusan et la "Vallée des Jedi", ces éléments du background furent développés par la suite dans les BD et romans Dark Bane ! Ce lieu fut le théâtre d'affrontements entre les Armées de la Lumière et des Ténèbres 1000 ans avant la Bataille de Yavin ! Les âmes et énergies des combattants furent piégées par une bombe de Force !

    Le personnage de Jerec est par la suite brièvement mentionné dans une des BD de la série Clone Wars : "Les Cuirassés de Rendili" ! C'est un archéologue Jedi qui a mal tourné ! Dans le jeu, il commande un groupe de sept Jedi noirs dont les plus folkloriques sont peut-être le duo Gorc et Pic ! Mais il faut aussi compter avec le brutal Maw, le traître Boc, et la mortelle Sariss !

    Dans le jeu, Kyle Katarn découvre son potentiel de Jedi et apprends peu à peu à le maîtriser ! Pratiquement, vous répartissez des étoiles dans les pouvoirs que vous débloquez au fur et à mesure ! Vous pouvez aussi choisir entre le Côté Lumineux et le Côté Sombre et il y aura donc deux fins alternatives à l'histoire ! Au cours de l'aventure, vous êtes confronté aux Jedi noirs et à des adversaires de plus en plus forts !

    Niveau réalisation, le jeu atteint des standards corrects pour l'époque ! Il rencontra un vif succès et vit plusieurs adds-ons et suites ! Comme pour Rebel Assault 2, Jedi Knight  bénéficie de cinématiques avec des acteurs sur fonds verts mais qui font plus penser aux petits budgets de séries télé comme Babylon 5  qu'à un Star Wars au cinéma !

    A vous de découvrir le secret que gardait votre père et de retrouver l’emplacement de la "Vallée des Jedi" avant Jerec et ses sbires pour l'empêcher de s'octroyer son pouvoir illimité !

    Un bon jeu au final au succès mérité qui marquait à l'époque un renouveau des jeux Star Wars en faisant partie d'une vague de parutions (X-Wing VS TIE Fighter, Yoda Stories, La Magie du Mythe ou Rébellion...) !

    A bientôt !


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  • Rainbow Islands sous-titré The Story of Bubble Bobble 2 est un jeu vidéo de plateformes crée par Taito, sorti en 1987, d'abord sous forme de bornes d'arcade ! Il est plus qu'une suite directe au fameux Bubble Bobble puisque les mécanismes de jeu en sont différents !

    En effet, aux petits dragons cracheurs de bulles succède un gamin qui lance des arcs-en-ciel ! Il s'agit bien du même personnage et on retrouve, à défaut des mêmes mécanismes, la même recette de fun et de divertissement !

    Bubby et Bobby, - précédemment Bubblun et Bobblun - sous leur forme humaine doivent défaire le "Dark Shadow", responsable des événements du premier Bubble Bobble ! Pour cela, le joueur doit leur faire parcourir 10 îles avec chacune un thème afin de récupérer sept joyaux, trois miroirs et une baguette magique pour délivrer la famille des héros !

    Vos personnages balancent des arcs-en-ciel par paquets de trois ! Ces arcs-en-ciel font office d'"armes" contre les monstres ! Dès qu'un arc en ciel touche un monstre, celui-ci est détruit ! Bubby et Bobby peuvent monter sur les arcs-en-ciel pour s'élever dans les niveaux - le scrolling est en effet vertical ! On peut aussi faire s'effondrer les arcs-en-ciel qui détruisent les monstres qui se trouvent dessous !

    Les monstres sont divers et variés selon le thème de l'Île ! Les ïles sont  "Insect Island"; "Combat Island", "Monster Island", "Toy Island", " "Doh's Island" (nommé d'après le méchant de l'autre hit de Taito, Arkanoïd !), "Robot Island", "Dragon Island" et les trois dernières ïles cachées : "Magical Island", "Darius Island" (d'après un autre hit de Taito !) et enfin "Bubble Island", hommage au premier Bubble Bobble !

    Chaque Île comporte 4 stages eux-même avec des jalons ! La difficulté est croissante ! Facile au début, le jeu devient ardu à partir de "Toy Island" ! J'y ai joué moi-même sur Atari ST et n'ai jamais dépassé "Robot Island" ! Et évidemment, pour conclure chaque Île, un boss de fin de niveau !

    Car évidemment, le jeu fut porté sur les machines (consoles et ordinateurs !) de salon de l'époque ! Je en vous refais pas la liste : Commodore 64, ZX Spectrum, Amstrad CPC, Atari ST, Amiga, NES, Sega Master System, Windows, etc,...

    Pour ma part, j'adorais ce jeu et y ai passé de nombreuses heures ! Pour preuve, alors que je copiais pas mal de jeu piraté, j'avais acheté l'original de Rainbow Islands et ne l'ai jamais regretté ! Comme pour les séries-télé aujourd'hui, le piratage peut permettre de tester un jeu - ou une série ! - avant d'investir véritablement dedans !

    A bientôt !


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  • Il est des jeux à la prise en main délicate mais qui dès qu'on les maîtrise, procurent une intense satisfaction ! C'est le cas de Die by the Sword, jeu vidéo d'action-aventure et de combats à l'épée, en 3D, produit par la société Treyarch, et sorti en 1998.

    Dans ce jeu prenant mais difficile, vous dirigez un chevalier moyen-âgeux d'une manière un peu particulière puisque d'une part, vous pouvez le faire marcher, courir, bondir et dans le même temps, vous dirigez de manière indépendante, à la souris ou au joystick, les mouvements de son épée ! Cela demande un certain doigté et un petit temps d'adaptation !

    Le jeu, en raison de cette difficulté de prise en main, n'eut pas le succès escompté - d'autant qu'en même temps, Eidos sortait son Tomb Raider ! j'ai eu l'occasion de faire le tout début du jeu ! Votre chevalier évolue dans une espèce de labyrinthe, parsemé de pièges mécaniques diaboliques et de monstres ! Le moindre faux pas vous coûte la vie !

    Le jeu offre également un mode multijoueurs en "Deathmatch" et "Coopération" ! Il vous est alors possible d'affronter d'autres joueurs - jusqu'à trois ! - dans des combats à l'épée !

    Parviendrez-vous au bout de la quête dans ce qui s'annonce comme une exploration somme toute assez classique de "donjons" ! Des Arènes ! A vous de voir !

     

    A bientôt !

    PS : Ça y est, ce jour, 25 juillet 2017, ai dépassé les 200000 pages vues sur mon eklablog ! Champagne (aimerais juste avoir plus de retours et de commentaires !) !


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  • Star Wars : Tie Fighter - LucasArtsDevant le succès de son jeu vidéo Star Wars : X-Wing, le studio LucasArts décide de lui donner une "suite" en 1994. Ce sera le hit TIE Fighter, un jeu de combat spatial, crée en sous-traitance pat Totally Games.

    TIE Fighter reprends la recette de X-Wing tout en l'améliorant ! Mais la grande nouveauté, c'est que cette fois, vous êtes du côté des méchants, un pilote de TIE Fighter, ces boites de conserves volantes dépourvues en principe de boucliers et d'hyperpropulseurs !

    Vous allez donc évoluer au sein de la Marine Impériale et servirez l'Empereur pour faire régner l'ordre dans la Galaxie ! Vous affronterez des Rebelles mais aussi des amiraux impériaux sur le point de déserter comme l'amiral Harkov vendu à l'ennemi !

    Les objectifs sont variés autant qu'ils peuvent l'être : détruire un objectif, protéger un convoi, faire une reconnaissance ! Vous ne piloterez pas que le chasseur TIE de base mais aussi des bombardiers TIE, des TIE Intercepteurs, des torpilleurs d'assaut et même les derniers modèles, le TIE Advanced ou le TIE Defender !

    Il y a plusieurs campagnes et une grande partie de l'intrigue tourne autour de la trahison d'un autre amiral pour son propre compte, l'amiral Zaarin qui vole les prototypes de TIE Defender ! On retrouve aussi un autre personnage de l'Univers Étendu, l'amiral Thrawn et vous volerez sous les ordres de ce grand tacticien de génie !

    Le jeu n'est pas trop difficile et avec de la persévérance, vous en viendrez à bout !

    Sans compter qu'au cours de votre carrière, en réussissant des missions spéciales, vous aurez la possibilité de gravir les échelons d'un Ordre secret de pilotes dévoués à l'Empire !

    Enfin, le jeu reprends la bande son de la Trilogie Originale et le système iMuse mixe ces musiques durant les phases de vol !

    A bientôt !  


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  • La saga Dragon's Lair est une série de jeux vidéo innovante au moment de sa sortie en 1983 avec le premier opus Dragon's Lair - Cinematronicsdont il sera seulement question dans cet article !

    Dragon's Lair, premier du nom, sort en 1983, en borne d'arcade et est un des premiers jeux à utiliser le laserdisc comme support de stockage - rappelons que le laserdisc - détrôné plus tard par le CD et le DVD - vit le jour en 1972 pour ne commencer à être commercialisé à échelle très réduite en 1978 ! C'est en fait un film interactif d'héroic-fantasy avec des graphismes à la Disney ! Il fut développé Advanced Microcomputer Systems et édité par Cinematronics !

    Dans ce jeu, un chevalier part seul à l'assaut d'un château rempli de monstres et de pièges et chausses-trappes pour libérer une princesse retenue captive par un dragon géant ! A chaque pièce, à chaque épreuve, vous impulsez tel ou tel enchaînement avec le joystick qui "sélectionne" telle ou telle séquence vidéo ! Les morts sont nombreuses, rapides, variées et généralement violentes ! Les épreuves que vous devez surmontées sont aussi sélectionnées de manière et dans un ordre aléatoire - ce qui fait que chaque partie est différente !

    Le jeu provient d'un concept de Rick Dyer, président de la société de développement de Dragon's Lair ! Des story-boards ont été crées pour les différentes séquences ! Le look Disney vient du fait que le jeu a été animé par Don Bluth, animateur vétéran des dits studios - à l'oeuvre aussi - comme réalisateur - sur Brisby et le Secret de NIMH, Fievel et le Nouveau Monde, Rock-O-Rico, Anastasia ou Titan A.E. !

    Le budget de Dragon's Lair fut de 1 million de dollars US et a nécessité sept mois de travail ! Anecdote croustillante, le personnage de la princesse Daphne a été conçu a partir de photos du magazine Playboy !

    Par la suite, à partir de 1986, le jeu fut porté sur tout un tas de machine, depuis l'Amstrad CPC, le Commodore 64 et le ZX Spectrum, Amiga, DOS, Atari ST, Windows jusqu'à la Nintendo DSi, iPad, Xbox 360 et téléphones portables et même sur la Game Boy Color !

    A bientôt !


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  • Speedball - Image WorksSpeedball est un jeu vidéo haletant, datant de 1988, porté sur Amiga et Atari ST puis sur Commodore 64, DOS, Master System et NES ! Il appartient à la catégorie des jeux de sports futuristes ! Pour ma part, comme vous le savez sans doute déjà, je possédais à cette période un Atari 520 ST et c'est sur cette machine que j'y jouais !

    Il s'agit donc d'un sport futuriste qui oppose deux équipes et est un mix entre le football américain - pour la rudesse ! - et le handball ! Le ballon se porte à la main et les passes et les tirs se font au pied ! On peut tacler l'adversaire même lorsqu'il ne porte pas le ballon !

    Ce jeu tire ses références du côté du Rugball qui nous vaut les meilleurs épisodes de l'anime Cobra Space Adventure ! Du côté du cinéma, je pense à Rollerball, autre sport futuriste violent et film de 1975 de Norman Jewison ! Mais Speedball, Rugball, Rollerball, chacun de ces sports futuristes a ses spécificités propres - mais la violence en commun !

    Le terrain de Speedball influe sur le jeu - ressemblant à un gigantesque flipper avec ses bumpers ! Les rebonds de la balle dans ce terrain qui a la particularité d'être clôt apportent leur lot d'incertitude ! Il y a aussi des bonus à récolter sur ce terrain !

    Les joueurs possèdent des compétences sous forme de chiffres, de statistiques, qu'il est possible de modifier en gagnant des matchs ! Car c'était là le grand intérêt du jeu, outre le mode deux joueurs, il y avait un mode "championnat" et un mode "coupe" !

    Le jeu a été édité par Image Works et réalisé par les Bitmap Brothers : Mark Coleman (Graphismes), Steve Kelly Speedball - Image Works(Programmation) et David Whittaker (Musique) ! A l'époque, quelques personnes - voire une seule ! suffisaient à faire un jeu alors qu'en 2017, ce sont des équipes parfois/souvent de plus de 100 personnes comme au cinéma  - d'ailleurs le jeu vidéo rapporte aussi souvent plus que le cinéma !

    Speedball reçut de très bonnes critiques de la presse spécialisée au moment de sa sortie : "innovant, bien réalisé et passionnant en mode deux joueurs" !

    J'avais trouvé la technique pour marquer des buts ! Il suffisait de s'approcher à quelques mètres du but par le côté et de tirer latéralement en pressant légèrement le bouton du joystick ! Moi qui suit généralement nul aux jeux de foot (voir mon billet sur Match Day II), je parvins néanmoins à gagner des parties de Speedball et à progresser dans le championnat !

    A chaque fois qu'un jeu bénéficie d'une bonne musique d'ambiance je le dis et c'est le cas ici avec une soundtrack très rythmée et pêchue bien en adéquation !

    Enfin, ajoutons pour conclure, que devant le succès de ce jeu, il y eut un Speedball 2 ! Mais n'y ai jamais joué à celui-là !

    A bientôt !


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  • International Karate +,  parfois abrégé en IK+ est, comme son nom l'indique, un jeu vidéo de karaté où trois joueurs peuvent s'affronter en même temps, sur un seul écran, dans un décor qui représente un dojo en bord de mer. Mais vous n'êtes pas là pour admirer le coucher de soleil !

    Ce jeu, publié en 1987, est sorti à l'origine sur Commodore 64, Amstrad CPC et ZX Spectrum ! Pour ma part, je me rappelle y avoir joué sur Atari ST ! Il fut disponible enfin sur Amiga !

    L'animation est assez fluide - du moins sur l'Atari ST ! Trois combattants s'affrontent, un en kimono blanc, un autre en habit bleu et le dernier vêtu de rouge ! Vous pouvez décider de combattre chacun pour soi ou vous allier ! Certains des combattants - un ou deux !  - peuvent être dirigés par l'ordinateur (voire les trois mais c'est alors le mode "démo" !).

    Vous enchaînez les coups de pieds, de poings, les sauts, les roulades... Il y a des combinaisons de touche à assimiler ! Le jeu n'est pas tout à fait dans l'esprit d'un Street Fighter - pas de boule de feu ou de coup spéciaux comme dans un Mortal Kombat ! On est ici dans le karaté tout ce qu'il y a de plus "classique" ! Enfin, pas de jauge de vie dans IK + !

    Au fur et à mesure que vous progressez dans le jeu, la couleur de votre ceinture change ! J'avais trouvé comme tactique de pratiquer International Karaté + avec un deuxième joueur - ma soeur à l'époque ! - en s'arrangeant pour terminer tous les deux devant le personnage dirigé par l'ordi en gagnant la première place à tour de rôle ! c'est sans compter sur la difficulté croissante du jeu ! Celui qui fini troisième est éliminé ! Dans le cas de l'ordi, cela ne change rien, mais un joueur "organique" éliminé est remplacé par un bot ! Difficile d'atteindre le dernier dan dans ces conditions !

    Chaque coup porté vous octroie un certain nombre de points ! Le classement de fin de match se fait en fonction de cela ! Il y a aussi une limite de temps !

    Si j'ai bonne mémoire, comme dans beaucoup de jeux, il y a des phases intermédiaires ! Ici, vous devez casser des briques pour progresser encore plus vite ! Ou encore renvoyer des ballons - et des têtes ! - avec un bouclier ou évacuer des bombes !  Et non, les briques, c'est dans Street Fighter !

    La musique du jeu mérite également d'être notée ! Elle est signée de Rob Hubbard (et non pas Ron Hubbard !). Le jeu en lui même est le fruit du travail de Archer Mac Lean qui réalise ici un très beau boulot !

    J'adorais ce jeu à l'époque ! Il permets de se détendre ! Lorsqu'ils se battent, les karatékas poussent des cris ! Ça chauffe pour le moins !

    En plus un jeu relativement simple par rapport aux jeux hyper-scénarisés de 2017 ! J'ai déjà eu l'occasion de vous dire ici et là que les "recettes" les plus simples étaient souvent les plus efficaces  et je n'y reviens pas !

    Enfin, signalons qu'avant ce jeu, il y eu un International Karaté - sans le "+" - et pas très différent ! L'amélioration est surtout technique !

    Attention, le gong retentit !

    A bientôt !


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  • Night Hunter  est un jeu vidéo "horrifique", édité par Ubi Soft et sorti en 1989. Dans ce jeu, vous incarnez pas moins Night Hunter - Ubi Softque Dracula, le Prince des Ténèbres ! Donc il s'agit là d'un des premiers softs où vous êtes dans la peau d'un méchant !

    Vous parcourez la campagne, les villages et les châteaux à la recherche de clés et d'objets pour passer au niveau suivant ! Pour accomplir à bien votre "mission", vous avez la possibilité de vous transformer en loup-garou ou en chauve-souris !

    Vous devez toutefois éviter une multitude d'ennemis armés de pieux et de pistolets tirant des balles en argent ! On ne se méfie jamais assez du lancer de pieu qui vous tuera d'un coup propre et net ! Vous disposez d'une jauge de vie qui diminue au fur et à mesure que vous prenez des coups ! Pour vous "remonter", il vous suffit d'agripper une victime et de la vider de son sang la réduisant à l'état de squelette - au terme d'une petite animation savoureuse accompagnée de bruits de succion ! Vous avez également une jauge de magie pour gérer vos transformations !

    Vous craignez bien évidemment la lumière du soleil et, au terme de la nuit, devez regagner votre cercueil ! Van Helsing est à vos trousses ! Avec toute sa horde de chasseurs, armés de leurs poings, de haches, d'eau bénite, de pieu ou encore des archers et des sorcières !

    Le jeu est assez difficile en raison de la multitude d'ennemis qui ne vous lâchent pas ! Un système de codes vous permet d'avancer dans les 30 niveaux ! J'ai joué à ce jeu à l'époque sur Atari ST ! Par la suite, il fut adapté sur Amstrad CPC, DOS et ZX Spectrum puis sur Amiga dans une version avec scrolling continu (et non écrans de jeu successifs) !

    Un jeu d'exploration absolument délicieux ! Magnifiquement réalisé pour l'époque ! Par Patrick Daher et Olivier Marty. Ils ont inclut une foule de détails dans leur jeu qui rendent bien l'ambiance !

    A bientôt !


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  • Choplifter - BroderbundChoplifter est un jeu de 1982 originellement disponible sur AppleII, fruit du travail de Dan Gorlin pour la société Broderbund (société qui publia aussi Lode Runner, Karateka et Prince of Persia). Il fut ensuite porté sur les différentes consoles Atari (Atari 5200, Atari 8-bit Family, Atari 7800 et Atari XEGS), sur les Commodore 64 et Commodore VIC-20 et enfin sur ColecoVision.

    En 1985, Sega adapta à son tour Choplifter  sur borne d'arcade (j'y jouais dans la baraque du forain qui s'installait l'été à la fin des années 1980 sur le port de ma ville !) sur console Sega Master System l'année suivante, en 1986 ! Ce jeu est une exception d'abord apparu sur système domestique PUIS ensuite adapté en borne d'arcade - alors que d'habitude, c'est l'inverse !

    Dans ce jeu en 2D, vous pilotez un hélicoptère et devez récupérer des otages ! Ceux-ci sont détenus dans des camps de prisonniers et il vous faut éviter les batteries antiaériennes, les avions ennemis, au besoin les détruire, pour récupérer ces hommes si précieux, redécoller et les ramener à votre base ! Il y a un certain nombre d'otage par niveau et il est très embêtant de perdre un de vos hélico lorsqu'il est rempli d'otages car cela diminue la quantité de prisonniers "disponibles" !

    Chaque bâtiment de prisonniers contient 16 otages et c'est ce que vous pouvez transporter en un seul voyage à bord de votre engin !

    Un jeu sorti un an après la Crise des Otages Iraniens, Gorlin se défends pourtant de toute ressemblance !

    Choplifter donna lieu à un Choplifter II ! Ah oui, j'ai aussi connu ce jeu sur la première console Game Boy en N&B du début des années 1990 ! Un jeu très amusant et plus délicat qu'il n'y parait ! Les derniers niveaux sont de vrais labyrinthe avec grottes et souterrains !

    A bientôt !

    PS : Mine de rien, nous approchons du 1800ème billet ! C'est toujours un plaisir de rédiger ces articles ! De nombreuses œuvres vont être passées à la loupe prochainement !

    En effet, la culture, toutes les cultures, sont mon moteur et selon moi, ce qui fait que la vie vaut d'être vécue ! On peut voir aussi cela comme un "divertissement pascalien" - donc pour oublier notre finitude !

    Par ailleurs, depuis 10 ans maintenant, je tiens des listes de tous les livres que je lis, de toutes les BD de la même manière, sur les films, les séries-télé et les jeux vidéo, etc,... ! L'intérêt ? D'une part, gérer mes bibliothèques et mes collections et d'autres part constituer de grandes banques de données que je complète au fur et à mesure !

    Mon ambition est un jour de passer des blogs à mon site personnel internet qui regrouperait alors mes billets et articles, citations, nouvelles et écrits de fac en Lettres, Philo, Histoire et Socio !

    L'avenir nous dira ce qu'il adviendra !?

    A bientôt BIS REPETITA !


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  • Neverwinter Nights est un jeu de rôles sur ordinateur par Bioware à qui l'on devait déjà les deux Baldur's Gate. Il est Neverwinter Nights - Biowareédité en 2002 par Infogrames sous la marque Atari et signe une évolution de l'interface !

    En effet, le système de règles qui sous-tend le jeu est le même que pour les Baldur's Gate, c'est à dire celui de Donjons et Dragons 3ème Édition. Par contre l'interface évolue par rapport à ces précédents jeux et deviendra celle que l'on retrouvera dans les Star Wars  : Knights of the Old Republic (KOTOR) - c'est à dire avec des mouvements de caméra, en 3D et plus dynamique !

    J'ai eu l'occasion de jouer à Neverwinter Nights à l'époque ! D'ailleurs, sur ce jeu et sur les Baldur's Gate, je tenais des cahiers dessus pour noter le background et éventuellement en faire des fan-fictions ou réutiliser des éléments en partie sur table avec mes camarades du club Pentacle ! Malheureusement, je ne terminais pas le jeu car c'était la fameuse année 2004 où je plantais mon disque dur !

    La cité de Padhiver est atteint par un mal étrange et redoutable, une épidémie qui tue régulièrement des centaines de personnes ! Face à la Mort Hurlante,  les mages et les prêtres sont démunis et les autorités décident de mettre la ville en quarantaine !

    L'Univers est - comme pour Baldur's Gate et Icewind Dale - celui des Royaumes oubliés ! Le joueur dirige une équipe d'aventuriers qui vont devoir trouver un remède à cette maladie et pour cela parcourir les terres du nord de Féérune !

    On retrouve les humains, elfes, nains, halfelins, gnomes, demi-orques et demi-elfes ! Les classes de guerrier, magicien, prêtre, barde, paladin, barbare, moine, druide, voleur et ensorceleur !

    Neverwinter Nights - BiowareLe gros plus de ce jeu de Bioware est la possibilité d'y jouer en multijoueurs et plus encore de créer ses propres "donjons" et de les proposer ensuite à ses joueurs - une sorte d'assistant de "Dungeon Master" ! L'éditeur de modules s'appelle "L'Aurora Toolset" ! Innovant mais vite démodé très rapidement par les MMORPG de la génération suivante (World of Warcraft  date de 2004 !).

    Le titre de ce soft est un hommage à un autre jeu vidéo de S.S.I. sorti en 1991, le premier MMORPG à moteur graphique, du même nom ! Un autre jeu vidéo, Forgotten Realms : Unlimited Adventures permettait déjà, en 1993, de fabriquer ses propres modules !

    Pour le jeu dont il est question ici, deux extensions sont sorties : Shadows of Undrentide  et Hordes of the Underdark puis une troisième extension, compilation de créations de joueurs ! On eut aussi une "boutique" qui proposa divers modules entre 2004 et 2006 !

    Ce jeu eut pas mal de succès lors de sa sortie - concurrencé par Morrowind  !

    A bientôt !


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  • Baldur(s Gate II - Shadows of Amn - BiowareLe premier Baldur's Gate avait crée la surprise et remporté un vif succès tant critique qu'au niveau des ventes ! En septembre 2000, Bioware récidive et donne une suite à son jeu de rôles titre, suite intitulée Baldur's Gate II : Shadows of Amn !

    Ce jeu qui utilise le même système d'interface au tour par tour et basé sur les règles du jeu papier D&D3 se révèle au bout du compte encore plus passionnant ! Son point fort est sans conteste son scénario qui reprends l'histoire là où s'était arrêté le premier opus !

    Vous jouez donc le dernier fils de Bhaal, dans l'univers des Royaumes Oubliés. L'intrigue commence in media res puisqu'au début du jeu, vous êtes dans une prison, détenu avec vos compagnons par le mage Jon Irenicus qui veut s'emparer de votre puissance ! Voilà un adversaire qui se révèlera très retors !

    Vous visiterez de nombreux lieux : Athkatla, le port de Brynnlaw, le refuge de Spellhold et surtout l'Outreterre avec ses elfes noirs ! De nombreux rebondissements vous attendent et autant de quêtes secondaires !

    Par rapport à la timeline des Royaumes Oubliés, le récit se passe après le temps des troubles où les Tablettes du Destin, censées maintenir l'équilibre du monde, furent volées au dieu Ao ! Bhaal le dieu du meurtre a été tué et seule la mort violente de sa nombreuse progéniture - dont vous! - lui permettra de revenir à la vie !

    Vous constituez votre équipe d'aventuriers parmi un choix de héros - certains venant de l'opus 1 et d'autres nouveaux ! Il y a entre autres : Imoen, Jaheira, Minsc, Edwyn, Aerie, Cernd, Jan, Mazzy, Nalia et j'en passe ! Il y a des interactions entre tous ces personnages, des amitiés et des inimitiés ! Si j'ai bonne mémoire, votre groupe peut compter jusqu'à six membres !

    Baldur(s Gate II - Shadows of Amn - Bioware

    Et vous croisez aussi des personnalités de l'œuvre de Ed Greenwood : l'elfe noir rebelle Drizzt Do'Urden ou Gaelan Bayle et ses Voleurs de l'Ombre... Des organisations aussi : les Mages Cagoulés et les Ménestrels !... Les Royaumes ont une vaste mythologie et le jeu aurait tort de ne pas en profiter ! Alors préparez vous, guerriers, mages, druides et voleurs...

    Le jeu bénéficia d'une extension, Throne of Bhaal, mais malheureusement, je ne pu y jouer car mon disque dur crasha entre temps, en 2004, et je perdis tous mes persos dans l'affaire !

    Bref, voilà un jeu emblématique à l'époque que je ne saurais que trop vous conseiller ! C'est un classique et une référence ! Il bénéficia d'une nouvelle édition en 2013 avec une nouvelle extension en 2016 : Baldur's Gate : Siege of DragonSpear  !

    A bientôt !


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  • Thundercats - The Lost Eye of Thundera est un jeu vidéo de plateformes adapté de la série animée Cosmocats ! Il sortit a l'époque, en 1987,  sur AmstradThundercats - Elite Systems CPC, Commodore 64, ZX Spectrum, Amiga et Atari ST - et c'est sur cette dernière machine que j'y jouais à l'époque car il fit partie des deux premiers jeux dont je disposais sur mon Atari ST offert par mon papa pour récompenser l'obtention de mon Brevet des Collèges ! L'autre jeu était Beyond The Ice Palace du même éditeur, Elite Systems - autre jeu dont j'ai déjà parlé sur ce blog !

    Par ailleurs, j'aimais beaucoup la série Cosmocats à l'époque, série peuplée de créatures et de races exotiques, bref une vraie série d'aventures - où Starlion en VF/ Lion-O en VO  menait les héros contre l'infâme momie Mumm-Râ ! Même si j'avais un peu honte d'avouer à mes copains de collège que je regardais encore des dessins animés à 15 ans ! Ce qui était une bêtise - car il faut toujours assumer ses goûts ! Dédicace à Pierre P. en passant qui lui était, à cet âge là, plus intéressé par Penthouse et Playboy (moi, cela m'est venu plus tard !).

    Venons-en au jeu ! Mumm-Ra, l'ennemi des Cosmocats, s'est emparé de l'Oeil de Thundera ! Starlion doit le récupérer et pour cela traverser une dizaine de niveaux, épée d'Omens à la main, prêt à frapper sur les hordes d'hommes-bêtes, de chauves-souris, et autres oeils volants qui se dressent sur son chemin ! Il lui est toutefois possible, en collectant certains bonus, de bénéficier d'un fusil laser - pour tuer à distance ses ennemis !

    Vous disposez d'un temps limité pour parcourir chaque niveau - environ 2 minutes - avant que la mort ne se jette sur vous à la nuit tombée ! Un peu comme dans le jeu Rygar ! Le moindre contact avec un ennemi est mortel !

    A un moment du jeu, vous serez amené à choisir dans quel ordre vous voulez accomplir les niveaux des élémentaires : eau, feu, air, terre ! L'un de ces niveaux est particulièrement long où vous devrez monter dans une sorte de "landspeeder" pour arriver au bout !

    Un jeu qui s'avéra ardu pour moi et que je n'ai jamais réussi à finir ! Il y a la technique qui consiste dans certains niveaux à aller et venir pour collecter des "vies bonus" ou "extra lifes" ! Mais pas forcément payant !

    Une musique assez entêtante accompagne ce jeu !

    Cosmo...Cosmo...Cosmocats !

    A bientôt !


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  • Killing Time est un jeu vidéo datant de 1995 sur la console 3DO et 1996 sur PC, développé par le Studio 3DO ! C'est Killing Time - Studio 3DOun jeu de type FPS se déroulant dans une ambiance horrifique ! Dans Killing Time, fusil à la main, vous allez dessouder des centaines de fantômes, démons et zombies sur une île isolée en proie à une malédiction antique !

    L'action se déroule dans les années 1930 et vous incarnez un jeune étudiant égyptologue ! Le Dr Hargrove a précédemment découvert un puissant artefact antique aux immenses pouvoir, l'Horloge à eau de Thoth" ! Mais la commanditaire de l'expédition, Tess Conway, a dérobé l'objet et l'a apporté sur l'île de Matinicus, dans le Maine ! Par la suite, les choses vont déraper !

    Tess espère pouvoir utiliser le pouvoir de l'Horloge pour réaliser tous ses souhaits mais quelque chose s'est mal passé sur l'île où elle a réuni tous ses amis ! Un pouvoir extraordinaire - et maléfique ! -  a été libéré, transformant tous les habitants en zombies et démons ! Sur ces entrefaits, vous, le héros, arrivez et devez vous saisir de toutes les armes que vous trouvez pour abattre les hordes de monstres et de revenants !

    Un jeu à l'atmosphère pour le moins lugubre mais qui penche surtout vers l'action propre au genre ! Vous éliminez véritablement des hordes et des hordes d'ennemis ! Faisant cela,vous progressez dans les niveaux ! Parmi les armes, signalons la mitraillette Thompson et les cocktails Molotov, le lance-flamme et même une clé Ankh magique très puissante !

    Killing Time - Studio 3DO

    De temps à autre, le fantôme d'Angela Conway, la nièce de Tess, apparaît et vous délivre une comptine qui est une énigme, à chaque fois, vous aidant à progresser si vous en comprenez le sens ! D'autres fantômes interviennent de temps à autres livrant des indices sur l'intrigue !

    Un FPS assez standard - avec un scénario donc ! Y ai joué à l'époque mais me suis vite lassé car même si il y a constamment de nouveaux types de monstres, le jeu est assez répétitif !

    Bienvenue sur l'île de Matinicus ! Sortez vos guns !

    A bientôt !


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  • Bad Dudes Vs. Dragon Ninja, plus connu sous nos contrées sous le titre Dragon Ninja est un Beat'em up de Data East, qui vous mets dans la peau d'un duo qui doit secourir le Président Ronnie enlevé par des ninjas ! Le jeu se joue en effet à deux joueurs en simultanée (il est toutefois possible d'y jouer à un seul joueur évidemment !) !

    C'est un jeu à scrolling horizontal, sorti en 1988, héritier de jeux plus ancien comme le Kung Fu Master de 1984 ou encore Shinobi ! Les héros peuvent donner des coups de poings, de pieds et sauter ou encore libérer leur "énergie intérieure" en maintenant le bouton pour frapper appuyé quelques secondes puis en libérant le coup ! Il est également possible de ramasser des armes comme des couteaux ou des nunchakus ! Vous disposez d'une barre d'énergie qui représente votre vie et qu'il est possible de recharger en récupérant certains bonus !

    De même, les ennemis sont équipés et variés ! Il en existe différents types : le ninja bleu de base qui charge directement, ceux avec des épées, ceux qui lancent des shurikens, les ninjas acrobates femelles, les chiens d'attaques, et les ninjas de feu ! Généralement, un seul coup suffit pour éliminer un ennemi !

    A la fin de chaque niveau, comme de coutume, vous affrontez un boss. Le premier est Karnov, le héros russe du jeu éponyme de Data East. Celui-ci crache du feu !

    Le Président Ronnie a donc été kidnappé car les ninjas ont frappé la Maison Blanche ! Les Bad Dudes se lancent sur sa piste, à travers les rues de New York, sur le toit d'un camion avec remorque, des égouts, une forêt, un train de marchandises, une grotte et une usine souterraine - autant de niveaux ! - avant de délivrer le  Président Ronnie (Faut-il y voir une incarnation de Ronald Reagan ?).

    Le jeu a été adapté par Ocean Software notamment sur Atari ST ! J'y ai joué sur borne d'arcade et sur la version Atari ST ! Cette dernière est très belle et - niveaux graphismes - identique à la borne d'arcade, seulement du coup, l'animation est très lente ! Ce qui gâche beaucoup le plaisir ! En accroissant ainsi la difficulté d'un jeu déjà difficile à terminer en temps normal !



    En 1981, je jouais sur les machines d'arcades du bar-tabac de mon parrain et entre 1987 et 1993, je fréquentais les salles d'arcades et dépensais moults crédits dans ces jeux ! Mais en retirais alors un certain plaisir ! Aujourd'hui, en 2017, la console la plus bas de gamme fait mille fois mieux niveau performances que ces bornes d'alors !

    A bientôt !


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  • Bien avant World of Warcraft, l'univers d'Azeroth vit le jour dans une série de jeux vidéo particulièrement novateurs, les premiers Real-Time Strategy Games (ou RTS) avec Warcraft : Orcs & Humans, sorti fin 1994 et son successeur, Warcraft II : Tides of Darkness, édité en 1995 !

    Warcraft II : Tides of Darkness - Blizzard EntertainmentLe jeu de Blizzard allait directement concurrencer l'autre pionnier du genre, à savoir Command & Conquer des Studios Westwood ! Et donner lieu à des add-ons, des extensions et une suite ! Bien avant de lancer véritablement cet univers médiéval-fantastique avec le célèbre MMORPG !

    Pour ma part, j'ai découvert ce jeu dans une boutique de jeux de rôles qui avait ouverte à cette époque - 1996 - dans ma bonne ville de Caen et où le patron passait plus son temps à jouer dans la dite boutique à Warcraft II qu'à vendre ses produits - d'où évidemment son dépôt de bilan ! Puis, j'y jouais lorsque j'eut mon premier PC en 1997 !

    Les Orcs venus de Draenor ont décidé d'envahir le Royaume d'Azeroth ! Suite à la Première Guerre, dans l'opus I, les Humains ont vu la destruction de la forteresse de Stormwind et se réfugient au Nord ! Menés par Anduin Lothar, les réfugiés arrivent dans le Royaume de Lordaeron et les Humains vont former une Alliance avec les Elfes et les Nains pour contrer les Orcs ! Rien que de très classique dans la trame narrative en fait !

    Le jeu retrace les différentes batailles de la Deuxième Guerre ! Venons-en maintenant à la prise en main du jeu !

    Il y a deux campagnes, la campagne des Humains et celle des Orcs ! Vous bâtissez des bâtiments sur la carte et envoyez vos paysans ou péons ramasser des ressources, or et bois, et lorsque vous en avez assez, vous pouvez construire d'autres bâtiments et unités, notamment des guerriers de différents types ! Ensuite, vous élaborez votre garnison avec différents upgrades, organisez la défense - en plaçant des tourelles notamment  ! Puis lorsque vous vous estimez suffisamment puissant, vous pouvez lancer l'assaut sur l'ennemi !

    Vous disposez d'unités terrestres, navales et aériennes - et qui gagnent en puissance ! Attention, à bien gérer vos ressources car elles neWarcraft II : Tides of Darkness - Blizzard Entertainment sont pas illimitées !

    Il est possible -et c'est le grand point fort du jeu ! - de jouer en réseau ou par internet contre des adversaires humains (ou contre là encore l'I.A.) ! C'est en quelques sortes, avec l'extension, fin des années 1990, d'internet, le début des jeux en réseaux et de l'e-sport !

    Ce jeu a connu un succès phénoménal et a permis le développement de la suite et d'une franchise ! Il y eut une extension, Warcraft II : Beyond the Dark Portal (dont je vous parlerais peut-être une autre fois !?) et une transposition du principe du jeu - le RTS ! - dans l'espace, dès 1998, à savoir le soft Starcraft ! Warcraft II  a souvent été mis en concurrence avec Total Annihilation pour le titre de meilleur jeu de l'année !

    Moi-même, ai beaucoup joué à ce succès de Blizzard !

    Zog Zog !

    A bientôt !


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  • Quasiment un an après mon article sur Pac-Man, voici un article sur une autre légende du jeu vidéo, Donkey Kong !

    Sur ce blog, je vous parle aussi régulièrement des ancêtres de ce loisir - le jeu vidéo ! - outre Frogger, Centipede, Space Invaders - car ils font parties de l'Histoire ! J'avoue avoir été accroc dans les années 1980 aux jeux vidéo puis m'en être un peu détaché dans les années 1990 et carrément dans les années 2000 - où je me consacrais plutôt à l'écriture et la littérature ! - et n'avoir jamais accroché aux consoles Playstation ou Xbox - à l'exception de la Game Boy/ du Game Boy ?

    Donkey Kong - NintendoDonkey Kong est un des premiers jeux de plateformes du genre ! Il vit le jour en 1981 - et j'y jouais chez Serge, mon parrain, qui tenait un bar-tabac ! Le jeu introduit les personnages de Donkey Kong - avatar de King Kong  - et du plombier Mario - appelé alors Jumpman !

    Notre plombier, à travers quatre niveaux, doit secourir une "demoiselle en détresse" - en escaladant des échafaudages, en grimpant à des échelles, et en évitant les tonneaux que lui balance dessus l'"âne-gorille"! Un scénario encore une fois simple mais déjà assez développé pour l'époque ! Un des premiers jeux qui suit un "schéma narratif complet" !

    Donkey Kong est devenu une icône de la culture occidentale ! En fait, il est l'animal de compagnie de Jumpman et s'est libéré puis a kidnappé Lady ! Il est le méchant de l'histoire cette fois-ci ! Par la suite, dans les années 1990 - en mettant de côté toutes les incarnations de Mario, le personnage de Donkey Kong fut développé, notamment dans des jeux comme Donkey Kong Country, au côté de Diddy Kong !

    Les quatre niveau comportent des variantes ! Ici, on a des tapis roulants, là des élévateurs et des boules de feu ou encore là huit crochets que l'on doit retirer pour faire s'écrouler la plateforme sur laquelle se tient le singe !

    Un jeu qui fit la renommée de Nintendo ! Avec son style cartoon, Donkey Kong  fut l'œuvre du Japonais Shigeru Miyamoto, qui repoussa toujours plus loin les limites techniques !

    Par la suite, donc, Mario et Donkey Kong devinrent des icônes populaires, déclinées sur des boites de céréales !

    Voilà pour cette page d'Histoire !

    A bientôt !


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  • Rygar, Legendary Warrior est un jeu vidéo de la société japonaise Tecmo, sorti en 1986 - et appartenant au genre Rygar - Tecmoaction/plateforme ! Je le place dans la même gamme de jeux que des softs tels que Ghosts'n Goblins, Rastan Saga, Karnov  ou Tiger Road ! Le joueur incarne/dirige un guerrier qui se déplace de gauche à droite de l'écran et traverse des contrées hostiles peuplées de monstres !

    Notre héros dispose évidemment d'une arme pour défaire tous ces horribles créatures qui lui tombent dessus de face, par derrière, depuis le sous-sol ou par la voie des airs ! C'est un bouclier hérissé de pointes relié à une corde qu'il balance par devant et derrière lui et auquel il fait exécuter des cercles, bref qu'il fait tournoyer autour de lui ! Ce bouclier s'appelle "Diskarmor", revient comme un yo-yo et peut bénéficier de cinq améliorations que l'on ramasse en chemin ! Le moindre contact avec un ennemi est mortel !

    Le registre du jeu est l'héroic-fantasy et la musique y contribue largement de l'ambiance ! A la fin de chaque niveau, ou du niveau final -  je ne me rappelle plus trop ! - vous affrontez un boss final, une espèce de géant ! Le but est de faire un score maximum et de terminer chaque niveau avant la fin du temps imparti car si vous dépassez cette limite - de temps ! - le ciel s'assombrit et un masque de mort décrivant une sinusoïde vous poursuis ! Il est invulnérable et vous ne pouvez que l'éviter ! Il y a une trentaine de "stages" !

    Ce jeu est sorti en borne d'arcade ! J'y jouais à l'époque au terminal de Ferries de Ouistreham et a été adapté sur les plateformes de l'époque que vous connaissez bien désormais (Atari ST, Amiga etc...). Un remix aussi pour Playstation 2 en 2002 !

    Rygar - Tecmo

    Ambiance guerrière bien restituée, difficulté moyenne mais un soft un tantinet répétitif !

    A bientôt !


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  • Glider Rider - QuicksilvaGlider Rider est un jeu d'arcade et d'aventure en 3D isométrique - et d'un "beau" vert monochrome - qui fit les beaux jours, en 1986, de machines telles le Sinclair ZX Spectrum, le Commodore 64 ou l'Amstrad CPC - c'est sur cette dernière machine que j'y jouais !

    A voir certaines vidéos de gameplay qui courent désormais sur Youtube, résoudre Glider Rider semble très facile ! Néanmoins, en 1986, je ne parvins jamais à trouver la solution : des heures d'errance pour un jeu qui se termine en dix minutes quand on connaît la marche à suivre ! Alors beau jeu certes - avec une musique au top ! - mais très frustrant !

    Vous devez détruire la corporation criminelle Abraxas. Vous êtes un agent au top niveau envoyé sur leur île artificielle pour poser une bombe sur le réacteur principal ! Mais pour cela encore vous faut-il entrer dans l'enceinte de leur base !

    Heureusement, vous disposez d'une moto qui peut se transformer en deltaplane ! Il vousGlider Rider - Quicksilva faut juste monter en haut des collines voisines et vous laissez tomber ! Attention cependant aux tourelles laser et à leurs rayons mortels qui font descendre votre pourcentage d’énergie !

    Un jeu à la réalisation très correcte pour les machines en question ! Le gros plus - comme déjà évoqué - est la très belle musique composé par une pointure du jeu vidéo, David Whittaker - qui demeure une des réalisation les plus abouties dans le genre sur le ZX Spectrum !

    Attention aussi à ne pas tomber dans la mer infestée de requins ! Sinon, c'est le game over immédiat !

    Et donc comme je le disais : si le jeu est bien réalisé, il manque "réellement de profondeur" - comme le faisait déjà remarquer certains magazines spécialisés à l'époque !

    A bientôt !


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  • Bivouac - aussi parfois nommé Chamonix Challenge - est un jeu vidéo de 1987, édité par Infogrames et Epyx ! Jeu assez ardu, qui demande de la patience et du doigté, c'est aussi un jeu très original ! En effet, c'est une simulation sportive, mais là où le genre nous propose habituellement des jeux de foot, de tennis ou des courses automobiles, Bivouac est une simulation d'alpinisme ! Le jeu a par ailleurs bénéficié de l'expertise du spécialiste de la haute montagne, Eric Escoffier qui est hélas disparu dans un accident durant une escalade en 1998 !

    Bivouac - InfogramesJ'ai eu l'occasion de jouer à Bivouac, au moment de sa sortie, sur Amstrad CPC mais le jeu est aussi paru sur Atari ST, Amiga puis sous MS-DOS !

    Cette simulation d'alpinisme suit une précédente tentative d'Infogrames qui avait pour objet le ski nautique, l'éditeur très en vue à l'époque ne cesse d'explorer de nouvelles pistes ! Dans Bivouac, vous effectuez un trek, long et périlleux, sur des sommets enneigés ou rocailleux. Le décor est le massif alpin.

    Au lancement du jeu, vous devez choisir parmi 7 parcours de difficultés variables, le nombre de courses que vous désirez entreprendre - avec un maximum de 3 ! La roche, les neiges et les glaciers alternent sur ces parcours et nécessitent à chaque fois de constituer un bardas différent en fonction des circonstances !

    Car le jeu commence aussi avec la sélection de votre équipement dans votre sac à dos ! Vous aurez à choisir parmi 90 objets différents, des mousquetons, cordes, broches, hamacs, nourritures, vêtements aux plus inutiles, baladeur, fer à repasser, pistolet et même enclume ! Il faudra donc aussi veiller à ne pas trop vous alourdir car la gravité joue son rôle dans ce genre d'épreuve ! La fatigue risque de vite se faire ressentir si vous être trop chargé ! Des objets nécessitent également des accessoires ainsi la corde avec les broches pour la relier à la paroi ! Le sac à dos et sa préparation est donc une étape cruciale !

    Par la suite, vous définissez l'heure de départ (jour ou nuit) et la saison (été ou hiver). Ceci Bivouac - Infogramesaffecte les conditions physiques de votre grimpeur mais aussi la "dureté" de la neige par exemple !

    Vous devez par la suite gravir des pentes neigeuses avec votre piolet ou escalader carrément des parois verticales et rocheuses en plaçant méthodiquement vos bras et jambes et en enchaînant correctement les déplacements ! C'est donc au final un jeu assez technique ! L'expression du visage de votre sportif vous renseigne par ailleurs sur son état de santé !

    Vous devrez aussi penser à tâter le sol avec votre piolet pour ne pas tomber dans une crevasse, éviter la chute dans le vide lorsque vous êtes sur les parois - chutes mortelles ! - et éviter de vous prendre un caillou sur la tête !

    Un jeu délicat à manier, gravir les parois enneigées avec votre piolet et vos crampons ne pose pas de problème mais les parois rocheuses sont beaucoup plus délicates à appréhender ! Lorsque j'y jouais, je restais systématiquement bloqué dans ces phases rocheuses ! Il faut atteindre des prises fixes ! Pour accéder à sa besace, il faut aussi penser à s'accrocher à la roche ! Très réaliste donc ! Merci Escoffier !

    Un bon jeu au final mais comme je l'ai dit très ardu !

    A bientôt !


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  • J'ai du déjà avoir l'occasion de dire qu'il y avait une "french touch" dans le domaine du jeu vidéo - avec des studios et des sociétés comme Infogrames, Ubi Soft ou Cryo ! Pour illustrer ce savoir-faire, parlons d'une des premières réalisations d'Ubi Soft produite par les frères Guillemot, le magnifique et très diversifié dans ses phases de jeu, ​Iron Lord, aventure qui se passe au Moyen-âge, un Moyen-âge fantasmé !

    Iron Lord - Ubi SoftIron Lord a​ connu une phase de conception assez chaotique ! Le jeu a la réalisation très soignée et expérimente diverses choses ! C'est en effet un hybride entre aventure, RPG, action et wargame ! Il est finalement sorti en 1989 !

    Le récit se déroule dans un royaume vert qui était un petit paradis sous le règne de Tibor qui élevait son fils pour qu'il lui succède ! Ce fils, c'est vous ! Hélas, vous avez été spolié par votre oncle, Zolphar ! Celui-ci avait été banni parcequ'il avait déjà tenté de s'emparer du trône ! Feignant la réconciliation, il use de magie et invoque des démons pour tuer Tibor et arrive au bout du compte à ses fins ! Vous ne devez la vie qu'au capitaine Maltholm !

    Vous avez été formé au combat par le courageux capitaine ! Devenu adulte, vous désirez reprendre votre dû et devez pour cela lever une armée ! C'est tout le propos d'​Iron Lord : accomplir des prouesses physique et de chevalerie et rallier des bannerets ! Vous suivez le code d'honneur des Iron Lords !

    Parmi les phases du jeu, vous avez le tir à l'arc - où vous orientez votre arc et dosez votre force musculaire et dans la taverne, le jeu de dès et le bras de fer ! Le tir à l'arc demande doigté et finesse tandis que dans le bras de fer, il vous faudra secouer le joystick dans tous les sens avec force - un peu comme dans ​​Combat School ! Assez étonnant quand quelques minutes plus tôt, vous étiez dans un jeu de rôles !​ Vous pouvez aussi combattre à l'épée, ce qui est risqué !

    ​Iron Lord ​rappelle un peu le jeu ​Defender of the Crown ​de Cinemaware ! Mais la quête du jeu d'Ubi SoftIron Lord - Ubi Soft est beaucoup plus longue et difficile !

    Ces différentes épreuves doivent vous permettre de gagner de l'honneur et du galon, pour faire de vous un meneur d'hommes et recruter une armée ! Une fois, ceci effectué, vous entrez dans la deuxième phase du jeu - où le gameplay change - et retournez au château - seul point de sauvegarde ! - et déclarer la guerre à l'usurpateur ! Le jeu devient alors une sorte de wargame !

    Une fois cette seconde phase remportée, le jeu ne s'arrête pas là puisque vous devez poursuivre Zolphar dans des labyrinthes !

    Malgré le soi apporté à sa conception, ​Iron Lord -​ de Franck Sauer et Yann Robert - ne rencontra pas le succès commercial et resta confidentiel à la France ! Peut-être à trop vouloir mélanger les genres...? Pourtant les moments d'action sont très amusants !

    ​Iron Lord f​ut un des derniers jeux auxquels je jouais à la fin des années 1980 sur mes ordinateurs personnels avant de délaisser ces amusements pour me consacrer à mes premières études de biologie !

    A bientôt !

    PS : ce billet est le 100ème billet sur un jeu vidéo ! En supposant que je n'ai pas oublié de catégoriser certains articles et en faisant abstraction des billets que j'intercale entre temps !

     


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  • Pang - à ne pas confondre avec Pong - est un jeu vidéo d'adresse ou d'action-réflexion de Pang - Mitchellla société Mitchell Corporation, sorti en 1989, d'abord en bornes d'arcades puis, comme c'est l'usage, adapté sur micro-ordinateurs et consoles de jeu !

    Vous dirigez un petit bonhomme - qui ressemble un peu aux personnages d'Akira Toryama, habillé en participant de safari - qui se déplace dans le cadre de l'écran ! Du haut de ce cadre, tombe une grosse boule de gelée qui rebondit lorsqu'elle atteint le sol et qui si elle vous touche, vous fait perdre la partie ! Alors, vous disposez d'une arme et chaque fois que vous touchez la boule avec vos projectiles, elle se divise en deux boules puis encore en d'autres boules de plus en plus petites !

    Donc, pour résumer, au départ du jeu vous n'avez que peu de grosses boules qui rebondissent très haut et à la fin une multitude de plus petites boules qui ne font que des petits rebonds ! A vous de gérer, donc, de quelle façon vous voulez diviser les boules pour ne pas être débordé !

    A cela, on ajoute quelquefois des plateformes et des échelles sur l'écran, écran qui est agrémenté d'un joli fond comme une vue du Kilimandjaro ou d'autres sites du patrimoine mondial !

    La difficulté du jeu est de trouver les emplacements entre les boules qui laissent le temps de tirer, plutôt que de viser juste !

    Vous pouvez également récupérer des bonus qui tombent des boules lorsque vous les touchez : "double tir", "trident", "mitraillette", "protection" qui immunise le personnage au contact des boules, "dynamite " qui fait tout exploser en petites boules et est donc à double tranchant, ou encore "suspension du temps" qui gèle toutes les boules ou "extension du temps" car en effet vous avez un temps limité ! Il arrive aussi que des animaux traversent l'écran ! Il arrive aussi que des animaux traversent l'écran !

    Le jeu a été adapté par Ocean Software sur la plupart des micro-ordinateurs de l'époque (Amstrad CPC, Atari ST, Amiga, ZX Spectrum et Commodore 64), tandis que c'est Hudson soft qui l'a converti sur les consoles (PC Engine et Game Boy) ! Enfin, une version Playstation fut aussi réalisée plus tardivement - en 2006 - et sur iPhone en 2009 !

    En 1990, Pang a reçu le Tilt d'Or Canal + de la "meilleure conversion d'arcade" pour l'année écoulée !

    Fun et prenant ! Un jeu auquel je n'ai que très peu su profité hélas ! Le même genre de recette simple qu'un Tetris, un Qix ou un Puzzle Bubble !

    A bientôt !


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  • Restons dans les jeux vidéo !

    North and South est un jeu de la société Infogrames, sorti à la fin des années 1980 - en 1989 pour être plus précis que Wikipédia pour le coup ! C'est un jeu d'action au et de stratégie au tour par tour adapté de la bande-dessinée des Tuniques bleues de Cauvin et a donc de fait pour cadre la Guerre de Sécession ! D'où aussi les graphismes très BD !

    North and South - InfogramesLe jeu alterne des phases où vous devez former des lignes de ravitaillement au moyen de voies ferrées et couper les lignes de l'ennemi ! Si je me souviens bien de ce jeu auquel j'ai joué sur Atari ST, pour prendre une gare, vous devez remonter avec votre héros, le sergent Chesterfield pour le Nord, tout un convoi jusqu'à la locomotive dans un temps limité tandis que votre adversaire vous envoie ses soldats ! A vous de les envoyez dans le décor en leur assénant des coups de poing bien placés ! Cette phase se fait selon un scrolling horizontale et est très rapide !

    En réalité, dans ces phases d'action, il y a deux types de séquences : prise de trains comme mentionné plus haut, qui vous permet de voler l'argent de l'ennemi et prise de forts où vous devez capturer le drapeau ennemi au terme là aussi d'une longue course effrénée !

    L'autre phase, ce sont les séquences de champs de bataille, là où la stratégie s'allie pleinement à l'arcade ! Vous pouvez disposer d'une armée plus ou moins grande suivant votre ravitaillement en or - voir la phase précédente ! Par exemple un, deux ou trois canons ! Vous disposez de canons, de cavalerie et d'infanterie et vous devez jongler/ alterner entre les différents corps d'armée ! Cela demande de la dextérité ! La bataille se fait de part et d'autre d'une rivière ou d'un canyon ! Le problème, par exemple, c'est de ne pas laisser la cavalerie sur sa lancée tandis que vous dirigez l'infanterie ou les canons se noyer dans la rivière ou tomber de haut ou encore délaisser les canons qui se font massacrer par l'infanterie adverse !

    Bien évidemment, vous aurez compris que vous déplacez vos personnages et unités au North and South - Infogramestour par tour sur une carte des Etats-Unis ! Il faut poser des drapeau des confédérés ou de l'Union sur les États qui permettent de rentrer de l'or, ramener ensuite par les trains de ravitaillements pour acheter des troupes conséquentes !

    Parmi les unités, l'infanterie est très lente et se bat à distance, la cavalerie ne peut pas reculer et combat au corps à corps et les canons ne se déplace que de haut en bas !

    Il y a des éléments aléatoires comme la météo qui si elle est à l'orage vous fait passer votre tour, l'indien ou le mexicain qui peuvent se montrer belliqueux envers l'un ou l'autre camp de manière aléatoire donc ! Ces composantes du jeu induisent parfois d'inattendus retournements de situation !

    Un jeu de stratégie certes mais la part de stratégie se trouve de fait limitée par l'action ! En effet, vous aurez beau être aussi bon stratège que Napoléon Ier - ou en l’occurrence que les généraux Lee ou Grant, si vous ne touchez pas une bille dans les phases d'arcades, vous perdrez à tout coup ! C'est donc au final un jeu de stratégie pour les plus jeunes !

    Pour en revenir à mon cas personnel, en 1989 - 1990, j'avais l'habitude d'y jouer chez moi contre l'ordinateur - où je gagnais à tous coups et aussi chez un camarade - Pierre-Antoine - que je battais au début mais qui a la longue avait fini par se montrer plus adroit, ce qui était frustrant pour votre serviteur ! En effet, le jeu possède un mode contre l'I.A ou à 2 joueurs sur deux parties du clavier ! Il y a trois niveaux de difficultés !

    Ce jeu sortit à l'époque sur Amiga, Atari ST, Commodore 64, DOS, Amstrad CPC, EX Spectrum et NES !

    Le programmeur principal de ce soft est Stéphane Baudet, assisté de Vincent Béliard et Alain Nakache !

    Enfin, le jeu fut distribué par Data East aux Etats-Unis !

    C"était un petit jeu pas sophistiqué mais très fun sur lequel j'ai passé de très bonnes heures de détente à l'approche du baccalauréat !

    A bientôt !

    PS : En comptant les 32 articles de mon Skyblog secret, je dépasse avec cet article - hors articles antidatés ajoutés par la suite - les 1600 billets - et vais d'ailleurs à la rentrée de septembre 2016 fêter les 8 ans de ce blog !


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  • Je vais maintenant faire un compte-rendu de l'ouvrage de Daniel Ichbian, La saga des jeux vidéo - 3ème édition qui couvre l'histoire du secteur vidéoludique en pleine extension, depuis ses débuts jusqu'en 2003 ! Et oui, le livre date un peu !

    Ce compte-rendu fera certainement doublon avec certains de mes billets précédents, La saga des jeux vidéo - Daniel Ichbiannotamment "Histoire des jeux vidéo" où je liste toutes les grandes dates importantes, synonymes d'évolutions ! J'ai aussi commis nombre d'articles sur pas mal de jeux emblématiques : Spacewar !, Pong, Pac Man, Tetris, SimCity, L'Arche du Captain Blood, Alone in the Dark, Tomb Raider pour n'en citer que quelques uns ! Mais comme la répétition est la base de la pédagogie, je signe tout de même le présent billet !

    Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir donc et qui fourmille d'anecdotes, d'interviews et de données chiffrées !

    L'aventure vidéoludique commence dans les années 1970, sortie des universités avec les premiers geeks ! Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, les pionniers de l'informatique ludique sont souvent - voire quasiment toujours ! - des génies précoces, qu'il s'agisse de l'Américain Nolan Buschnell, créateur de Pong et fondateur d'Atari, du Japonais Shigeru Miyamoto, papa de Mario, d'Alexei Pajitnov et son Tetris ou du français Philippe Ulrich, patron d’Ère Informatique puis de Cryo !

    Au début des années 1980, Atari devient l'une des plus grandes sociétés américaines, lance sa console Atari VCS 2600 puis subit de plein fouet la crise du logiciel de jeu de 1983 ! Cependant, entre temps, le jeu vidéo est devenu un loisir universel et des empires industriels se créent, notamment Nintendo au Japon, auparavant éditeur de cartes à jouer qui se lance dans l'informatique et sort bientôt sa console NES !

    Les studios français vont sortir leur épingle du jeu ! Les créateurs français inventent des jeux originaux qui ont une facture particulière ! Ce sont des sociétés telles Ère Informatique de Philippe Ulrich, Infogrames de Bruno Bonnell, Kalisto de Nicolas Gaume ou encore Ubi Soft des frères Guillemot !

    Dans les années 1990, Sega menace l'omniprésent Nintendo mais Sony coiffe aux poteaux ces deux géants ! Puis dans les années 2000, après l'échec relatif de la console Dreamcast, Sega arrête son activité dans ce domaine pour se recentrer sur les jeux et Nintendo se bat pour garder la deuxième place derrière Sony - avec sa Playstation - et Microsoft - avec sa XBox !

    Maints jeux emblématiques produit par autant de firmes ou petits studios de développement verront le jour durant ces trois décennies comme autant de révolution technologiques ! Les années 1990 seront notamment le moment du développement de la 3D et les balbutiement du jeu en réseau via le nouvel outil internet ! Des révolutions appelées - en plus des jeux déjà cités ! - : Doom, Myst, The Seventh Guest, Wing Commander ou Ultima Online ! Puis vers les années 2000, ce seront les apogées des Sims, Tomb Raider ou des Pokemon ! Trois géants dominent le marché à la fin du livre de Daniel Ichbian : Microsoft (XBox), Sony (PS2) et Nintendo (GameCube) ! Mais l'ouvrage n'est pas à jour et de nombreuses péripéties sont survenues depuis (ne serait-ce pour l'anecdote que le lancement de World of Warcraft en 2004, date où se clôt ce livre !).

    A bientôt !


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  • J'ai déjà eu l'occasion sur ce blog d'aborder les pionniers des jeux vidéo ainsi que grandes étapes de son histoire : ​Spacewar, Computer Space, Pac-Man,Tetris, Tomb Raider, ​l'histoire des MMORPG depuis ​Everquest ​jusqu'au plus célèbre, ​World of Warcraft !​ Le secteur a connu un développement fulgurant et génère désormais plus de profits et bénéfices que tous les studios d'Hollywood ! C'est un domaine où les pionniers étaient d'authentiques génies semblables aux artistes de la Renaissance, polyvalents et visionnaires !

    Mais dans tous ces articles, je n'ai fait qu'évoquer brièvement une autre légende vidéoludique à savoir le jeu ​Pong qui joua un rôle central dans le lancement d'une des premières - sinon la première firme du secteur aux Etats-Unis ! - , la société Atari !​ Pour rédiger ce billet, je vais me baser sur l'excellent bouquin de Daniel Ichbian, "La Saga des jeux vidéo - de Pong à Lara Croft" chez Vuibert !

    Pong : une légende vidéoludiquePong est le fruit des efforts et du labeur d'un certain Nolan Bushnell ! Fils d'un entrepreneur en bâtiment de l'Utah, le gosse Nolan est un véritable Géo Trouvetout qui bricole des robots dès l'âge de 6 ans ! Esprit curieux, il suit des cours d'économie, de philosophie et de mathématiques à l'université. Durant cette période, en 1961, ​Spacewar ​est développé au MIT par Steve Russell pour mettre en valeur les capacités graphiques de l'ordinateur DEC PDP-1 ! Nolan Bushnell découvre ce jeu et est véritablement fasciné ! Il en devient même addict ! Il pressent le potentiel que pourrait avoir un tel jeu dans un parc d'attractions ! Par la suite, le jeune homme va tenter - en vain de se faire recruter par Disney - et finira finalement chez Ampex, un fabricant de magnétophones haut de gamme.

    Par la suite, Nolan développe dans la chambre de sa fille le jeu ​Computer Space - qui est plus ou moins un clone de Spacewar ! Mais trop compliqué, le jeu, décliné en arcade, est un flop ! Bushnell comprends alors que les gens veulent des jeux simples ! Par la suite, il fonde, le 27 juin 1972, la société Atari !

    Bushnell et ses premiers employés, Al Alcorn et Ted Dabney, ont l'idée d'un jeu simpliste, une simulation de tennis qu'ils baptisent Pong suivant l'exemple de l'Odyssey 100, une machine qui simule un tel jeu, conçue par Ralph Baer qui avait ouvert la voie !

    Sur l'écran, un cadre symbolise un court de tennis doté d'un filet central. Une balle représentée par un carré blanc lumineux rebondit de part et d'autre de la surface de l'écran. A l'aide de manettes latérales simulant des raquettes (représentées par 2 bâtonnets), les joueurs doivent intercepter cette balle et la renvoyer vers l'autre côté du court. Si l'un 'eux la rate elle disparaît et il perds alors un point ! Al Alcorn va travailler comme un damné jour et nuit pour concevoir - avec un minimum de circuits imprimés - la première machine !

    Le premier prototype de Pong est prêt au bout de trois mois ! Mais ce prototype a un prix de revient trop cher, ce qui exclut de le vendre comme un jouet ! il sera donc proposé dans les salles d'arcades. Très vite, le jeu prend des allures de phénomène de société ! C'est un énorme succès et les gens font la queue pour jouer à Pong ! Pour l'anecdote croustillante, la première machine, vendue et testée au Andy Capp's Cavern connaît un court-circuit à cause du trop plein de pièces de monnaie qu'elle accumule rapidement dans ses entrailles !

    Ayant essuyé un refus du constructeur de billards électroniques Bally/Midway, Bushnell doit se résoudre à lancer la production avec ses propres moyens ! Son entreprise a alors un côté largement anticonformiste, alcool et marijuana circulent ! - pour attirer les jeunes talents ! Grâce à un investisseur de la Silicon Valley, Don Valentine - qui fournit des fonds - Pong est enfin lancé en grosses quantités ainsi que des variantes Dr Pong pour les salles d'attentes des médecins ou Puppy Pong pour la clientèle des hôtels ! En 1973, la société Atari a déjà vendu 6000 exemplaires de ​Pong ​à un prix moyen de mille dollars pièce ! Par la suite, Bally/Midway revient sur sa décision et achète les droits d'exploitation du jeu que le directeur d'Atari, acculé financièrement par une mauvaise gestion, finit par leur accorder à contrecœur !

    Pong verra de nombreuses variantes et clones lancés par d'autres éditeurs, ce qui fait monter le nombre total de machines écoulées à plusieurs dizaines de milliers ! Ce jeu est devenu légendaire, reste un des plus gros succès des jeux vidéo et a lancé la société Atari qui produira par la suite d'autres jeux dont Space Race ou Grand Trak puis l'ordinateur personnel Atari 800 - un flop relatif ! - et la console Atari VCS 2600 !

    Pour ma part, à cette époque, j'avais découvert Pong - ou probablement un des ces clones - sur une console appartenant au frère de mon père, mon oncle René -qui voulait ainsi "épater la galerie" avec cette "nouveauté" au milieu des années 1970 ! Je n'eut pas la chance de posséder la console Atari VCS 2600 - trop cher ! - et me rabattait sur la console française Phillips Vidéopac 7200 !

    A bientôt !


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