• Tom Clancy est un auteur, spécialisé dans le thriller géopolitique et technologique, très rentable, dont l'oeuvre pléthorique est adaptée en jeux vidéo et évidemment au cinéma !

    Parlons de Patriot Games - Jeux de guerre en VF - qui est la seconde apparition à l'écran du personnage de Jack Ryan, ancien analyste de la CIA. Cette fois, c'est Harrison Ford qui remplace Alec Baldwin qui incarnait Ryan dans A la poursuite d'Octobre rouge en 1990. Ce second film est réalisé par Phillip Noyce, est sorti en 1992, basé sur un roman de Clancy paru en 1987.

    j'avais vu ce film à l'époque avec un pote qui lui n'avait pas été enthousiasmé par ce métrage qu'il avait jugé trop manichéen : "les méchants terroristes de l'IRA" !

    Le film mets en avant la toute puissance technologique des services de renseignements occidentaux, leur pouvoir de décider de la vie et de la mort de quiconque leur déplait en appuyant sur un bouton ! C'était, il ne faut pas l'oublier dans un contexte post Première Guerre du Golfe - et son aspect "jeu vidéo" - mais bien avant l'utilisation des premiers drones dans les années 2000 !

    Le sujet du film tourne autour du terrorisme en Irlande du Nord ! Jack Ryan, lors d'une conférence à Londres, se retrouve par hasard sur le lieu d'un attentat et sauve la peau d'un Lord et permets l'arrestation du terroriste Sean Miller et abat le frère de ce dernier !

    Mais Sean va, avec l'aide d'un commando, parvenir à s'échapper et chercher à se venger de l'analyste ! Notre analyste qui va se retrouver en première ligne sur le terrain ! Miller va s'en prendre à sa famille obligeant Ryan à rempiler à la CIA ! Il va donc se confronter aux terroristes !

    Dans le rôle de Sean Miller, on retrouve Sean Bean, l'acteur que l'on peut revoir notamment dans Goldeneye, le premier James Bond avec Pierce Brosnan en 1995 mais surtout plus près de notre époque dans le rôle de Ned Stark dans Game of Thrones - un acteur qui a la particularité de décéder dans quasiment tous ses films ! On a aussi Anne Archer dans le rôle de Catherine Ryan, la femme de Jack !

    Que penser de ce film ? C'est efficace mais cela reste un thriller qui ne sort pas trop du lot ! On sera appelé à revoir le personnage de Jack Ryan dans d'autres films - incarné par Harrison Ford puis Ben Affleck et Chris Pine.

    A bientôt !


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  • Idriss Aberkane s'est fait connaître du grand public avec son essai Libérez votre cerveau ! - sous-titré "Traité de neurosagesse pour changer l'école et la société" qui est son premier ouvrage, paru en 2016 ! Il reprends certaines des idées de ce premier livre dans son second essai, L'âge de la connaissance - et ce présent billet reprendra des idées de mon précédent article mais il faut bien voir que Libérez votre cerveau ! a été écrit avant L'âge de la connaissance  !

    Notre cerveau est plus grand que l'ensemble de nos créations ! Il doit revendiquer son autonomie et sa liberté et n'être asservi par aucun système. Par ailleurs, si notre société brasse un nombre incalculable de connaissances, elle est très loin de montrer des signes de sagesse !

    Dans ce livre, Aberkane décrit le fonctionnement de notre cerveau, ses lacunes, ses manques, ses biais et tente d'évaluer comment améliorer notre fonctionnement mental !

    Nos idées doivent être comme les objets physiques que nous manipulons ! Il faut munir nos concepts d'empans, de "poignets" permettant à notre esprit de mieux les saisir !

    L'auteur  remets aussi en question notre système éducatif, qui valorise trop la note ! Or le réel présente une plus grande variété de situations que celles évaluées par l'école ! De plus, l'institution scolaire valorise des "vertus" qui ne sont pas celles de la vie ! Ainsi le travail collaboratif est traité comme de la triche alors que dans le monde, c'est la norme !

    L'essayiste introduit ici sa notion de potentiel/capital At - Attention/temps et mets aussi en avant la valeur de l'amour et de la motivation dans la recherche d'idées !

    Ce livre est en réalité issu de l'une des trois thèses de doctorat d'Aberkane, celle sur la neuroergonomie. Il enjoint l'Homme à s'inspirer de la Nature et appelle à une seconde Renaissance ! Les objectifs sont aussi de redonner l'envie d'apprendre et à respecter nos neurones !

    Bref, il y aurait encore beaucoup à dire et aurait sans doute l'occasion de revenir sur certaines de ces idées dans de futurs articles "Des Réflexions à foison" ou dans le livre que je compte éditer en 2019 - à la manière des Cahiers de Paul Valéry (sur lesquels j'ai travaillé à la fac !) - recueil qui s'intitulera "Matières à penser" !

    A bientôt !


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  • Autant en emporte le vent - Victor FlemmingQuel est le plus gros succés de l'Histoire du cinéma ? Titanic ? Star Wars - Le Réveil de la Force ? Avatar ? Avengers : Infinity War ? Que nenni ! Si on tient compte de l'inflation, c'est Autant en emporte le vent, film de Victor Fleming, vaste fresque romanesque et historique, adapté du livre de Margaret Mitchell !

    Le roman à l'origine du film date de 1936 et le film est sorti aux Etats-Unis en 1939 ! En raison de la guerre et de l'embargo sur les films américains exercé par les autorités allemandes, les Européens ne découvriront ce chef- d'oeuvre qu'à la Libération ce qui a largement contribué à la légende du film !

    Autant en emporte le vent est surtout connu pour son couple emblématique à l'écran, Clark Gable, au charme magnétique, et Vivien Leigh, qui incarnent Rhett Butler et Scarlett O'Hara, sur fond de Guerre de Sécession ! Lui est cynique et l'incarnation du parfait macho, elle est une femme forte prête à tout pour sauver "Tara", le domaine familial, plantation de coton, dans le Sud profond dont on sait qu'il va perdre la guerre !

    Ce film mêle donc la petite et la grande histoire ! Scarlett a un caractère bien trempé, obstinée, rusée et capricieuse et sait "manipuler" les hommes qui ne sont pas insensibles à ses charmes à l'image de Leslie Howard qui joue Ashley Wilkes le premier mari de l'héroïne ! Finalement, le seul véritable amour de la jeune femme - et celui qu'elle ne peut avoir ! - s'avérera être Rhett Butler !

    C'est véritablement un film fleuve dans tous les sens du terme, qui dure presque 4 heures (238 minutes), avec de gros moyens ! La séquence de l'incendie de la ville d'Atlanta est restée dans les mémoires !

    Au casting, on notera également la présence d'Olivia de Havilland !

    J'ai vu ce film très jeune et l'avais revu dans les années 1990 lors d'un marathon cinéma au cinéma d'art et d'essai Le Lux -  avec d'autres films comme  La Grande Vadrouille, M le Maudit  ou encore Sailor et Lula  (tous chroniqués sur ce blog !)  !

    Evidemment, Autant en emporte le vent a reçu maintes récompenses prestigieuses ! Considéré comme le quatrième meilleur film américain de l'Histoire du cinéma dans la catégorie "Films épiques" et aussi "Film préféré des Américains" selon un sondage Harris Interactive en 2008 et 2014 ! Et pour les récompenses académiques, le film a raflé dix Oscars en 1940 dont Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Scénario Adapté, Meilleure Actrice (pour Vivien Leigh) et Meilleure Actrice dans un second rôle (pour Hattie McDaniel, première actrice noire oscarisée !).

    Le film de Victor Fleming - Gone with the Wind  en VO - est considéré aussi comme la plus grande histoire d'amour de toute l'Histoire du cinéma ! Il est amusant de constater qu'une des affiches de L'Empire contre-attaque, le Star Wars de 1980, reprends l'affiche d'Autant en emporte le vent ou Harrison Ford et Carrie Fisher s'étreignent et s'embrassent à la manière de Scarlett et Rhett !

    Enfin, ce film nous montre la condition des afro-américains, retranscrit toute une époque et est d'ailleurs divisé en quatre tableaux !

    Et la musique, le thème principal de Max Steiner et Lou Forbes a marqué les esprits !

    C'est donc un film qui doit faire partie de toute culture cinématographique individuelle, un Incontournable !

    A bientôt !


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  • On continue avec une autre série comics Star Wars de Charles Soule, assisté cette fois d'Angel Unzueta au dessin ! Star Wars : Poe Dameron - Tome 5 : La Légende retrouvéeOn est arrivé au Tome 5 de la série Poe  Dameron ! En ce qui me concerne, ce personnage m'indiffère  - tout comme je trouve que Kylo Ren n'a pas de charisme !

    Néanmoins, la série autour du Black Squadron, la formation que dirige Poe Dameron présente quelque intérêt ! Déjà le dessin d'Unzueta  - qui a rejoints la série en cours de route - est assez réussi ! Mais le scénario, bien qu'assez classique, est bien maitrisé et trace sa route !

    Poe Dameron est un soldat de la Résistance et lutte contre le Premier Ordre ! On sait que dans Le Réveil de la Force, la Princesse Leia Organa est à la recherche de son frère Jedi, Luke Skywalker ! Dans cette série, on est dans une sorte de prélude au film car Poe est sur la piste de Lor San Tekka, l'érudit Jedi qui pourrait les mener à Luke ! Dans le tome présent, la piste est chaude et on touche au but !

    Lor San Tekka se fait arrêter et emprisonner par un banquier Neimoidien sur Cato Neimoidia en voulant examiner un artefact Jedi/Sith dans un coffre ! Leia mets alors au point un plan pour le délivrer !

    Mais les choses tournent mal et le Premier Ordre double nos héros ! C'est aussi le retour de l'Agent Terex qui paie cher ses échecs !

    Finalement, l'Escadron Black parvient à récupérer l'érudit et celui-ci promets de faire le nécessaire pour retrouver Skywalker ! La suite se déroulera dans les déserts de Jakku !

    Outre l'intrigue générale, on a dans ce récit des à-côtés autour des différents pilotes de l'Escadron Black ! D'un côté,  Temmin "Snap" Wexley et Karé Kun ont des problèmes de couple et d'un autre,  Jess Pava a des soucis avec les astromecanos de la Base de D'Qar !

    Voilà pour cette série qui approche de sa conclusion et se terminera avec le Tome 6 qui se déroule après l'Episode VII !

    A bientôt !


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  • La seconde série que Marvel consacre au plus célèbre méchant de l'Histoire du cinéma, du fait  de Charles Soule et Giuseppe Camuncoli est l'une des réalisation les plus réussies de l'éditeur de comics au sein de la Galaxie très lointaine ! On y suit toujours Anakin Skywalker après qu'il ait endossé la sinistre armure noire, immédiatement après La Revanche des Sith et qui continue les basses œuvres de son maître, le nouvel Empereur Palpatine, notamment en traquant les survivants Jedi de l'Ordre 66 !

    Parmi les éléments du récit, il y a aussi la mise en place du corps des Inquisiteurs, ces anciens Jedi qui ont trahi la cause et que les fans de la série d'animation Star Wars Rebels connaissent bien !
     
    Ce tome 2 contient deux récits ! Le premier s'intitule "Les ténèbres étouffent la lumière" où il est question de Jocasta Nu, la bibliothécaire Jedi de l'Épisode II qui ici capitalise pour le futur et une éventuelle renaissance de l'Ordre ! Il se trouve que Palpatine veut mettre la main sur elle, la veut donc vivante, pour s'approprier ses secrets, notamment la liste de Jedi potentiels à travers la Galaxie, ceux qui n'ont pas encore commencé leur formation de Padawan, souvent encore des bébés testés positifs à la Force !
     
    Mais la Mémé Jedi va résister et a encore de beaux restes ! Elle affronte Vador qui finit par la capturer et révèle son secret ! Elle a en effet compris qui se cachait sous le masque ! Alors, le Seigneur Noir la tue en faisant passer cela pour un accident pour ne laisser aucun témoin et conserver son secret ! Il se débarrasse au passage des soldats-clones alors présents et qui en ont trop entendu !
     
    Au niveau des détails du récits, on notera l'introduction d'un fusil qui fonctionne avec un sabre-laser comme cartouche et qui produit de sacrées déflagrations !
     
    Le second récit est plus court et se nomme "La Règle des Cinq" ! C'est ainsi que Vador désigne la mesure qu'il prends à l'égard des officiers impériaux qui conspirent pour l'éliminer : en tuant cinq gradés choisis au hasard pour décourager les insolents ! Là encore, Vador montre tout son caractère implacable !
     
    Car Vador est victime d'une tentative d'assassinat, la première d'une longue série ! Il trace le commanditaire qui remonte aux plus hauts niveaux du pouvoir ! Qui est ce mystérieux comploteur masqué à qui il manque deux doigts !? La série se concluera à l'issue 25 sans qu'on en sache plus sur lui ! On est sans doute appelé à le revoir dans d'autres médias ! Restez alerté !
     
    Niveau dessins, j'apprécie vraiment le travail de l'artiste italien Camuncoli ! Outre un scénario prenant, un dessin réussi, le boulot sur la colorisation est également de haute volée ! Bref, on a là une des meilleures séries comics Star Wars du moment !
     
    A lire d'urgence !
     
    A bientôt !

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  • Après un premier billet sur l'épisode Pilote de la série Fear the Walking Dead, il est temps maintenant de revenir sur toute la Saison 1 du spin-off de The Walking Dead qui compte six épisodes au total et a été lancée à la rentrée 2015 !
     
    On peut dire que cette série horrifico-fantastique porte bien le terme "Fear" - la peur - qui figure dans son titre ! Le fait qu'elle montre les premiers moments de l'épidémie  - on parle ici d'"infectés" et non de "Rôdeurs" - rends encore plus anxiogènes les épisodes. On part du monde que nous connaissons tout un chacun tous les jours pour basculer dans le drame !
     
    Le zombie est utilisé comme métaphore de bien des choses - que je n'analyserais pas ici ! Mais ici Fear the Walking Dead nous rappelle que notre société telle qu'on la connaît est bien fragile ! Évidemment, une invasion de zombies a peu de probabilités de survenir mais on n'est pas à l'abri d'une guerre, d'un séisme, ou autres !
     
    Madison, l'héroïne de la série, son compagnon Travis et toutes les "pièces rapportées" voient leur quotidien basculer ! Il s'agit dans un premier temps de comprendre ce qu'il se passe - ce qui est assez inimaginable (les morts se relèvent !) puis de tous se rassembler en vue de fuir vers un endroit plus sûr ! Mais alors que la famille Clark/Manawa s'apprête à mettre les voiles, la Garde nationale débarque et consigne tout le monde a domicile !
     
    On voit en effet, dans cette Saison 1, comment les autorités ont géré la Crise ! Les militaires quadrillent une Los Angeles en feu, abattent indistinctement tous les civils, infectés ou non, bref, c'est le chaos !
     
    Certains des personnages principaux, soupçonnés à tort d'être malades, se retrouvent en quarantaine et dès lors, les autres membres de leurs familles vont tenter de les délivrer ! La Saison se termine par l'assaut massif d'une horde de zombies sur une base militaire pourtant fortifiée ! On voit bien qu'au final l'armée est impuissante !
     
    De nouveaux personnages s'agglutinent aux "héros" présents dans le Pilote ! On a ainsi la famille Salazar, dont le père Daniel - joué par Ruben Blades - a caché à sa fille Ofelia - jouée par Mercedes Masohn qu'il était un ancien tortionnaire en Amérique du Sud ! Mais ses méthodes d'interrogatoires vont être particulièrement efficaces pour délivrer les prisonniers !
     
     
    A la fin de cette Saison, on a aussi le personnage de Strand, un afro-américain - joué par Colman Domingo qui s'avère derrière le bonimenteur, être un milliardaire, un homme d'affaires aux multiples ressources qui laisse entrevoir un refuge possible à ses compagnons d'infortune ! Un énorme yacht amarré au large de la ville !
     
    Je ne reviens pas sur le casting des personnages présents dès le Pilote : Madison, Travis, Nick, Alicia, Liza ou  Chris car je vous renvoie à mon article spécifique sur le dit épisode !
     
    Voilà pour cette Saison 1 ! J'ai assez apprécié ces six épisodes ! Je sais que beaucoup de gens ont trouvé les deux premières saisons de cette série spin-off assez pitoyables mais moins j'ai bien aimé, me préparant sans doute au pire ! Il ne faut peut-être pas faire la comparaison avec les premières Saisons de The Walking Dead ou avec le comics !
     
    A bientôt !

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  • On ne cesse de répéter que le monde court à sa perte, de tirer des sonnettes d'alarme sur les impasse du néo-libéralisme qui voit certains accumuler les richesses tandis que la grande majorité de la planète vit dans la pauvreté voire la misère. L'ouvrage de Dany-Robert Dufour, philosophe de son état, apporte sa pierre à la critique de notre société, en dénonce les travers ! Ce livre, c'est L'individu qui vient - sous-titré ... après le libéralisme.
     
    L'auteur se positionne dès le début de l'essai. Un nouveau récit est né avec la Modernité, celui qui fait du Divin Marché la nouvelle religion, et qui évince les anciens récits, celui des monothéismes et celui du Logos grec ! Il s'agit pour Dufour d'adopter une position qui n'est ni celle des néo-libéraux, ni celle des réactionnaires, la posture de résistant !
     
    On accuse notre époque d'être celle de l'individualisme ! En réalité, notre philosophe montre ici qu'elle est plus celle de l'égoïsme où c'est l'amour-propre qui l'emporte sur l'altruisme. Un individualisme humaniste ne serait pas à critiquer, bien au contraire.
     
    Le point d'inflexion, le moment où le libéralisme l'emporte sur le christianisme se situe à l'époque des Lumières mais chemine déjà depuis la Renaissance, Francis Bacon et son Novum organum et René Descartes qui veut faire de nous les "maîtres et possesseurs de la Nature". Ce basculement se produit lorsque les Lumières anglaises l'emportent sur les Lumières allemandes ! Kant considéraient l'homme comme une fin et non comme un moyen ! Les Anglais vont développer l'utilitarisme et le pragmatisme : on peut instrumentaliser l'individu car c'est le résultat qui compte !
     
    Adam Smith et Mandeville contribuent à l'avènement du capitalisme et les vices - jusque là prohibés par la religion - deviennent des vertus - comme le pose le second avec sa Fable des Abeilles. L'heure est au plaisir et à la jouissance - "philosophie" qui trouve son apogée chez un auteur comme Sade !
     
    Le Logos grec cède aussi du terrain ! Terminé avec la prohibition de l'hubris - la démesure ! La pléonexie était mal vue chez les contemporains de Socrate - l'art d'accumuler les richesses matérielles pour soi ! - désormais elle est mise en avant et devient la règle !
     
    Les anciens récits avait donc des interdits que le libéralisme a fait sauter ! Faut-il le regretter ? Ce n'est pas si simple car au-delà de ces interdits (sur l'amour-propre et sur la pléonexie), il y avait aussi des répression secondaires ! Un onzième commandement divin caché poserait ainsi la femme asservie à l'homme suivant le modèle du Patriarcat et les Grecs avaient des esclaves qu'on retrouve dans la figure du prolétaire aliéné !
     
    La Modernité place les hommes en situation de "minorité" (la femme, le colon, l'homosexuel,...) là où Kant, dans Qu'est-ce que les Lumières ?, militait pour amener l'Humanité en position de "majorité" - l'âge adulte autoconscient ! Le libéralisme brouille aussi la distinction des sexes en confondant sexe (qui procède de la Nature) et genre (qui procède de la Culture) avec les gender-studies. L'auteur affirme qu'on ne peut contourner le sexe biologique, changer notre être ! On ne change que le paraître et au moyen du discours et de symboles qui ne modifient pas la configuration du réel et ne sont, par définition, que performatif ! La Modernité, semble-t'il dire, veut accorder une trop grande place à la culture par rapport à la nature en usant d'une rhétorique mensongère ! Car c'est aussi cela la Modernité, un usage décomplexé de la sophistique comme si le dialogue philosophique avait repris là où Platon avait vaincu les sophistes !
     
    Autre discours ayant trait à l'individu postmoderne, on a le récit de l'antipsychiatrie, mis notamment en avant par Deleuze et Guattari dans leur Anti-Œdipe. Ce n'est plus le fou qui est malade mais la famille, l'entourage et la société ! Je reviendrais sur ce point une prochaine fois !
     
    Dernier domaine de ce retournement sophistique, on le trouve chez les tenants de l'anti-spécisme, qui au contraire de ceux qui dans les études de genres privilégient la culture sur la nature, placent eux la nature en position dominante par rapport à la culture et pose l'homme comme "un animal comme un autre". Or il y a une exception humaine que l'auteur situe dans le langage ! En effet, le langage animal reste collé au réel, alors que comme on l'a vu le langage humain est symbolique, use de détours poétiques et métalinguistiques, permets le fantasme et le mensonge !
     
    Le néolibéralisme a permit l'assouvissement des pulsions liées à "l'âme d'en bas" sans passer par la médiation de "l'âme d'en haut". C'est une prolétarisation non seulement au stade de la production mais aussi par la consommation - via les techniques de marketing ! C'est l'ère du leurre - pour "appâter le client" - et de l'addiction !
     
    Pour terminer cette partie de la réflexion, l'auteur de l'essai présente la situation des grands pléonexes qui accaparent la richesse - comme Bill Gates, qui se veut philanthrope ! - ces "libertariens" qui veulent la fin de l'État et de la modeste redistribution qu'il permets mais vont pleurer dans ses jupes après la Crise de 2008 pour qu'il les renfloue ! Devant tant d'injustices et d'inégalités, que convient-il de faire ? C'est la dernière partie du livre ! Après le constat et l'observation après la réflexion, le temps de l'action et des mesures !...
     
    L'ultralibéralisme est donc néfaste car d'une part, il nie la nature humaine et d'autre part, en recherchant une croissance illimitée - et illusoire ! - il mets l'écosystème, avec des ressources elles limitées - en péril ! C'est une fuite en avant en réalité !
     
    L'essayiste propose donc plusieurs pistes de solutions ! D'abord créer des conservatoires - afin de préserver ce qui risque de disparaître, pour échapper à la logique marchande et du profit à tout crin ! Puis, repenser l'école où la figure du maître, taxé d'autoritaire par le discours de la Modernité, a été dévalorisé ! Créer une école où apprendre ne se réduise par au jeu ou à la formation de bons prolétaires et de bons consommateurs mais conduisent les jeunes à maîtriser leurs pulsions !
     
    Ensuite, il s'agira de passer de l'individualisme égocentré à un individualisme "sympathique" et de tirer les leçons des expériences malheureuses du XXème siècle : fascisme, communisme "vulgaire"  et capitalisme ! Trois impasses historiques en un siècle !
     
    On découvrira bientôt que le seul individualisme qui vaille doit être altruiste ! Je rajoute pour ma part ici que longtemps, un certain darwinisme social a professé que les êtres survivaient mieux en étant égoistes ! Cela semble en fait invalidé par pas mal d'expériences en psychologie sociale comme le "jeu des prisonniers" (base de la théorie des jeux) où deux individus obtiennent de meilleurs résultant en "coopérant" ! Comment s'assurer cette coopération ? En se référant à un tiers, la loi - là encore système symbolique !
     
    Petit apparté : le symbolique peut parfois  transformer le réel ! La "surnature" de Dieu - qui existe dans notre esprit (là seulement  ?) se manifeste dans l'édification de synagogues, d'églises et de mosquées, bâtiments bien matériels !
     
    Face à une société qui ordonne les hommes en "troupeaux de consommateurs" livrés à leurs pulsions et à leur satisfaction, un monde comme on l'a vu très inégalitaire, il conviendra aussi de rétablir un État fort qui assure une fonction de régulation - ne laissant pas tout à la "main invisible du marché" et qui redistribue les richesses (le cauchemar des libertariens !), qui associe les intérêts privés et collectifs. Bref "moins d'affaires dans les États" ! Je pense que certaines propositions des Gilets Jaunes - contre le règne de l'argent roi qui dirige tout et pour une meilleur représentation de tout un chacun  ! - sont intéressantes ! Mais évidemment, il n'est pas mention des Gilets Jaunes dans ce livre car c'est beaucoup trop récent !
     
    Comme je dis souvent à mon père, la valeur d'un individu ne se mesure pas à son salaire ou à sa fortune ! Dany-Robert Dufour démolit aussi en conclusion cette figure détestable et mensongère du self-made-man ! Pour éviter cette pente néo-darwinienne, nous avons besoin d'un Etat, au sens philosophique ! Je vous renvoie avec l'auteur aux grands textes que sont La République  de Platon, Le Contrat Social  de Rousseau et les Principes de la Philosophie du Droit de Hegel !
     
    En conclusion, l'avenir peut paraître sombre mais le pire n'est jamais sûr ! Il est temps de construire de nouvelles utopies et cette fois de les réaliser ! La tâche est immense mais toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !
     
    La période que nous vivons est charnière - un naufrage ou  une nouvelle Renaissance - et très exaltante ! De nombreuses voix s'élèvent pour proposer de nouvelles perspectives !
     
    Comme disait le poète Holderlin : "Là où croit le péril, croît aussi ce qui sauve !".
     
    Un très bon essai que voici !
     
    A bientôt !
     
    PS : je vous souhaite un joyeux Noël 2018 !

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  • Avec A Star is Born, film qui tient à la fois de la romance, du film musical et du drame, sorti sur les écrans en 2018, Bradley Cooper endosse toutes les casquettes : réalisateur, scénariste, acteur... et chanteur ! On retrouve aussi à l'écran Stefani Germanotta, plus connue sous le nom d'artiste de Lady Gaga, qui était un peu passée au second plan et qui signe là un retour magistral ! Elle, on l'avait déjà vu au cinéma dans Sin City : j'ai tué pour elle et lui, je le connaissais surtout pour son rôle de soldat d"élite dans  American Sniper de Clint Eastwood mais il est aussi la voix de Rocket Raccoon dans les films des Gardiens de la Galaxie, du MCU, en VO !

    Dans  A Star is Born, on suit l'ascension fulgurante d'une jeune femme nommée Ally Campana - jouée par Lady Gaga - qui se produisait jusque là dans des boites de drag-queens et qui possède un talent indéniable mais jusque là caché au public ! C'est Jackson Maine, une star de country sur le déclin - joué par Bradley Cooper - qui découvre cette jeune perle, lui donne sa chance en la faisant monter sur scène avec lui et accessoirement en tombe amoureux, amour réciproque !

    Le film vaut surtout pour les numéros musicaux ! Lady Gaga excellent, dans ses interprétations des chansons et aussi dans son jeu d'actrice ! On n'a pas l'impression de voir Lady Gaga lorsqu'elle chante dans le film mais bien Ally Campana - le changement de look, cheveux châtains et non blonds joue aussi ! Bradley Cooper se débrouille bien aussi avec son tour de chant !

    Ce type d'histoire, un homme qui prends une femme sous son aile, devient son pygmalion, puis la nouvelle artiste "cassant la baraque", le bienfaiteur connaît le déclin en parallèle est un thème usé et maintes fois repris à Hollywood ! Je pense notamment aux Lumières de la ville  de Charlie Chaplin ! Mais ici aussi, en réalité, a Star is Born est le troisième remake d'un film de 1937, Une étoile est née, de William A. Wellman !

    Jackson Maine connaitra donc la chute et ça se terminera très mal pour lui ! Perte de l'audition avec acouphènes, alcoolisme en découlant, jusqu'à l'issue fatale ! Celle qui entre temps est devenue son épouse ne se montrera jamais ingrate et le soutiendra jusqu'au bout !

    Le film a remporté un beau succès en terme de fréquentations des salles tant aux USA qu'en France et de bonnes critiques, lesquelles saluent le jeu de Lady Gaga et son alchimie avec Bradley Cooper qui lui apporte là un rôle en or ! C'est une très belle fable sur le métier d'artiste et l'émotion qu'on apporte dans l'interprétation d'une chanson ! Et ca résonne avec la propre carrière de Lady Gaga, grande artiste si il en est ! Enfin, le film a été en sélection à la Mostra de Venise et a décroché maintes nominations et récompenses que je n'énumère pas ici !

    L'exploitation du film a été accompagnée par le clip de la chanson "Shallow", une vraie chanson originale qui porte beaucoup d'émotions, résume assez bien le film et qui moi, m'a donné envie de le visionner !

    A bientôt !


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  • J'ai déjà eu l'occasion de vous le dire, avec les premiers albums Dargaud de Lucky Luke, nous abordons la meilleure période de la série !

    C'est ainsi que l'album Le Pied-Tendre nous offre un récit bien ficelé, cocasse et très drôle et surtout nous dépeints un personnage inoubliable et bien construit comme seul le scénariste René Goscinny a le secret !

    Le Pied-Tendre, c'est Waldo Badmington, fraichement arrivé d'Angleterre, avec tout son flegme britannique,  pour prendre possession du ranch du vieux Baddy après la mort de ce dernier ! Mais comme on s'en doute d'autres convoitent le ranch !

    Un autre problème est que notre homme ne maitrise pas les codes de l'Ouest américain, milieu sauvage et très rude, ce qui lui vaut son surnom de "Pied-Tendre" ! Heureusement de bonnes âmes vont aider Waldo, en premier lieu Lucky Luke mais aussi le majordome Jasper et Sam, le peau-rouge qui servait Baddy ! Tout ceci rendra la tâche plus dure au méchant, un nommé  Jack Ready qui attendait pour racheter le ranch de Baddy et qui va donc rudoyer l'Anglais !

    Mais tout est bien qui finit bien ! Waldo s'adapte assez vite au Far-West et Jack Ready est écarté - au terme d'un duel au pistolet à l'européenne ! Merci Lucky Luke, défenseur des faibles !

    Pour être complet, ajoutons que cette histoire est le quarante-huitième récit des aventures de Lucky Luke ! Prépubliée comme de coutume dans le journal Spirou, elle est finalement éditée en album - le second chez Dargaud donc ! - en 1968 !

    Au niveau des graphismes, on peut mentionner la couverture assez extraordinaire avec ces quatre hommes de main qui font sauter notre Pied-Tendre sur une bâche, et pù Waldo ne se dépare pas de son calme ! Toujours au sujet de Waldo, on notera une certaine ressemblance dans son dessin avec le physique d'Albert Uderzo mais Morris affirmera plus tard que c'est une coïncidence !

    Un très bon album, à l'ambiance un peu funèbre, mais néanmoins très drôle comme toujours !

    A bientôt !


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  • Woody Allen est connu pour faire un cinéma "intelligent" - des films avec du fond ! - introspectif et qui fait réfléchir ! La psychanalyse est un de ses thèmes fétiches, tout ce qui touche à la psyché mais aussi à l'âme ! C'est ainsi qu'il s'est plusieurs fois plongé dans le monde du surnaturel et de la "magie" ! N'est-ce pas un moyen d'éprouver notre rationalité ?

    C'est ainsi que Magic in the Moonlight, long-métrage sorti en 2014, nous projette dans le monde des médiums durant les Années Folles ! Ce film relève à la fois de la romance, du film à énigme et du film historique ! Il s'inspire de la quête réelle du prestidigitateur Houdini pour démystifier les charlatans durant les "Roaring Twenties" qui prétendaient dialoguer avec les esprits !

    Ici, c'est Colin Firth qui joue Stanley Crawford, illusionniste britannique mondialement célèbre sous le grimage asiatique de Wei Ling Soo ! Notre "héros" se révèle bien vite assez antipathique, imbu de lui-même, misanthrope et  cynique ! La jeune Sophie Baker - interprétée par la talentueuse Emma Stone - va bousculer toutes ses certitudes !

    Sophie est en effet une jeune médium auto-proclamée qui, selon Stanley, tente d'usurper la fortune d'une riche famille sur la Côte d'Azur ! Notre artiste de cabaret va alors tenter de démontrer que la jeune fille n'est rien de moins qu'une illusionniste comme lui ! Lui ne croit pas aux esprits et aux arrières-mondes et serait plus un rationaliste et un lecteur de Nietzsche !

    Sophie est-elle une usurpatrice ? Il s'avérera que c'est bien le cas ! Mais entre temps, notre Stanley tombe amoureux d'elle ! Ce film est donc bien une histoire d'amour  - celle de deux êtres qu'au départ tout oppose et qui finissent par se trouver des points communs ! La sage Sophie aura "dompté" le misanthrope ! Et donc film à énigme où il s'agit de découvrir le pot aux roses !

    En réalité, Stanley a failli être berné et retrouver la foi dans le merveilleux du monde ! Sophie est une manipulatrice très douée et cela force aussi l'admiration du professionnel de  la scène ! La jeune fille n'est démasquée que parce qu'elle a été trahie par son complice !

    J'aime beaucoup Colin Firth parmi les acteurs mais Emma Stone a beaucoup d'attraits elle aussi ! Elle a notamment joué Gwen Stacy dans les deux films The Amazing Spider-Man avec Andrew Garfield et surtout a obtenu le succès avec la comédie musicale La La Land !

    Magic in the Moonlight a obtenu un bon succès critique et public en France près d'un million de téléspectateurs s'étant déplacés pour le voir !

    Le film a enfin obtenu deux prix, notamment au Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2014 !

    Finalement, on a là un film assez conventionnel mais qui possède beaucoup de charme notamment par la présence d'acteurs et d'actrices charismatiques ! De manière générale, j'aime beaucoup Woody Allen - c'est un cinéaste génial mais un peu plus controversé en tant qu'homme (mais cela on s'en fiche !) !

    A bientôt !


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  • Beaucoup d'artistes sont connus sous des pseudonymes et sous celui de Plan B, on trouve un jeune chanteur et acteur britannique nommé Benjamin Paul Ballance Drew, né le 22 octobre 1983 à Londres.

    Plan B fait irruption sur la scène musicale à l'été 2006 avec un premier album intitulé Who Needs Actions When You Got Worlds. En 2018, il a déjà sorti quatre albums mais c'est le second opus, sorti le 12 avril 2010 et qui a pour titre The Defamation of Strickland Banks  qui va nous intéresser aujourd'hui !

    C'est encore une voix mon ami et voisin Rico qui me prête ce CD ! J'en ai réalisé une première écoute en musique de fond en révisant un de mes cours  de fac ! Écoute plaisante mais, pris par mes leçons, me suis peu à peu détaché de la musique et aucune mélodie n'a vraiment retenu mon attention !

    Cet opus est surtout resté dans les mémoires pour son titre "She Said" qui est la chanson qu'on a retenue, exploitée en single, sur les  13 titres qui composent l'album ! Mais on a aussi eu droit à "Stay too long " ou "Prayin'

    Comment caractériser le style de Plan B ? Hip-hop ? Soul ? Il utilise beaucoup de guitares acoustiques, sa voix monte plutôt dans les aigus et les thèmes de ses chansons puisent dans les problématiques de société contemporaines à savoir drogue, viol, meurtre et sexe. Des textes souvent controversés qui lui ont valu le surnom d'"Eminem anglais". Il est par ailleurs très attaché à la culture et à la classe ouvrière, autre point commun avec l'artiste américain ! Plan B est né dans le quartier londonien de Newham, près de la Tamise, dans l'est de la ville, avec une large population d'immigrés surtout indo-pakistanais !

    Parmi les 13 chansons de l'album, on a "Love Goes Down", "Writing's on the Wall", "Welcome to Hell", "Hard Times","Traded in my Cigarettes", "Darkest Places" ou "I Know a Song" !

    Plan B est aussi acteur et a joué dans le film The Defamation of Strickland Banks" qui porte donc le même titre que son deuxième album, CD qu'il a produit ! Cet opus est-il la BO du film ? Je n'en sais rien et n'ai pas creusé cette hypothèse mais je ne pense pas !? Mais en tout cas ce second album se classe directement premier dans les charts britanniques à sa sortie en avril 2010 !

    Finalement, on peut dire que c'est de la musique de qualité, bien travaillée mais moi, cet album ne m'a pas vraiment marqué ! Je l'aurais vite oublié en réalité ! Reste que la chanson "She Said" est assez plaisante !

    A bientôt !


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  • Je vais commencer ici ce qui constitue mon 400ème article "bande-dessinée" (sous réserve que j'en ai oublié !) avec le tome 11 de la série Valérian, Agent spatio-temporel ! Il s'agit là encore d'un diptyque - qui s'ouvre avec "Les Spectres d'Inverloch" et se termine avec "Les Foudres d'Hypsis". Cette fois-ci, l'enjeu est plus grand que jamais puisqu'il s'agit de la disparition de la Terre à la fois au XXème siècle et dans le Futur de Galaxity !

    La dernière fois que Valérian et Laureline étaient en mission ensemble remonte au tome 8 : "Les Héros de l'Equinoxe" ! Ce tome 11 va marquer leurs retrouvailles ! En fait, tous les protagonistes des "Spectres d'Inverloch" vont se retrouver en Écosse, dans le château de lady et lord Seal ! Mais on les suit d'abord séparément...

    Laureline est déjà sur place en Écosse où elle attends son ordre de mission en se livrant à la pratique équestre avec lady Seal ! Pendant ce temps, Valérian est à une autre époque en un autre lieu, à chasser le Glapum'Tien sur la planète Glapum'T. Il va ainsi capturer un indigène local en forme de grosse méduse, doté de pouvoirs télékinésiques et au fort appétit - dont on imagine qu'il est appelé à jouer un rôle par la suite !

    A Londres, le sympathique et débonnaire Monsieur Albert doit se démener avec toutes sortes de grèves pour réussir à prendre son train pour l'Ecosse !

    Dans le Futur, sur la planète mégapolitique Rubanis, les trois Shingouz usent de leurs talents pour obtenir des renseignements ! Galaxity a en effet demandé à ces maitres-espions de localiser la planète Hypsis !

    Lord Seal lui a rendez-vous avec des pointures du renseignement américain qui l'informent que différents généraux en charge des armes nucléaires ont "pété les plombs" ! En sous-texte, la catastrophe atomique survenue en 1986 dans le monde de Valérian, évoquée dans  le premier album "La Cité des eaux mouvantes" se profile ! On remarquera un clin d'oeil à l'album de bande-dessinée Partie de chasse d'Enki Bilal et Pierre Christin qui n'appartient pas à la série Valérian !

    Mais la menace qui se profile - et dans laquelle semble impliqué le monde d'Hypsis ! - ne concerne pas que le XXème siècle ! En effet, des indices indiquent que la temporalité est en train d'être modifiée faisant possiblement disparaître Galaxity dans le Futur ! Ce qui explique la présence du Superintendant des services de l'espace-temps au château de lady et lord Seal à la fin du tome pour poser les enjeux !

    Une histoire assez énigmatique au final et qui n'est là que pour poser les prémices de l'album suivant, "Les Foudres d'Hypsis" ! C'est toujours aussi exotique, dépaysant avec des touches d'humour (comme la chasse au Glapum'Tien ou l'arrivée de Valérian au XXème siècle !).

    Je vous donne donc rendez-vous au tome 12 !

    A bientôt !


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  • La Troupe du Splendid est un collectif d'auteurs et d'acteurs crée en 1974 qui regroupe des figures marquantes des décennies qui vont suivre jusqu'à nos jours ! On retrouve ainsi Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Michel Blanc, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Bruno Moynot et Claire Magnin, rejoints par d'autres acteurs et actrices qui ne font pas partie de la Troupe tel Anémone, Martin Lamotte, Dominique Lavanant ou Roland Giraud !

    Tout ce petit monde se produit évidemment au théâtre mais aussi au cinéma, individuellement, par petits groupes ou tous ensemble, dès 1973, dans L'An 01, Les Valseuses, Le Locataire, Les Petits Câlins ou Dites-lui que je l'aime (liste non exhaustive !).

    Mais il faut attendre la fin de l'année 1978 pour voir le premier vrai carton ciné du Splendid avec Les Bronzés  (suivi ensuite par Les Bronzés font du ski  en 1979 et Les Bronzés 3 : Amis pour la vie  en 2006 !) ! C'est Patrice Leconte, ami de la Troupe, qui réalise !

    Le film est emblématique du culte du corps et du farniente de ce début des années 1980 et se veut une parodie des mœurs du célèbre Club Méditerranée !

    Une joyeuse troupe de gentils G.O. accueille une flopée de touristes en quête de détente, au Club Med d'Assinie en Côte d'Ivoire ! L'esprit potache est de mise !

    On a donc ici toute une galerie de personnages plus drôles les uns que les autres ! Thierry Lhermitte est Popeye, le G.O. coureur de jupons qui ne pense qu'à "baiser de la meuf", comptabilisant même ses conquêtes au poids ! A l'opposé de ce séducteur, on a le légendaire Jean-Claude Dusse - joué par Michel Blanc, un célibataire maladroit venu plus pour draguer que pour se reposer car "sur un malentendu, ça peut marcher" mais il va accumuler les "râteaux" !

    Bernard et Nathalie Morin - respectivement Gérard Jugnot et Josiane Balasko - sont un couple qui se trompe allégrement dans une sorte de compétition ! Jérôme, joué par Christian Clavier est un médecin qui ne pense lui aussi qu'à draguer !

    On a donc dans ce film tous les clichés autour du tourisme de masse ! Mais donc on vient surtout pour trouver l'âme sœur, comme Gigi - jouée par Marie-Anne Chazel - une amoureuse naïve ou Christiane - incarnée par Dominique Lavanant - laquelle a plus les pieds sur terre !

    Comme beaucoup de films comiques, Les Bronzés  enchaînent les gags, comme autant de sketchs, sur un rythme soutenu ! On fête en 2018 les quarante ans de sa sortie et ce film est devenu un classique du cinéma français ! Les Bronzés font du ski - auquel je consacrerais un article aussi une autre fois - est également très drôle ! Mais Les Bronzés 3  - que je n'ai pas vu - est un peu réchauffé - avec des acteurs vieillissants ! - à ce que j'ai entendu dire ! Parfois, il vaut mieux ne pas essayer de ranimer la flamme sous peine d'être très déçu !

    Je vous conseille évidemment ce film qu'on voit et revoit inlassablement tant il a été diffusé sur nos chaînes télés !

    On chantonnera aussi la chanson du film "Darladirladada" !

    A bientôt !


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  • Avec le tome 20 des aventures de XIII, nous entamons le deuxième cycle du périple de l'amnésique le plusXIII - Tome 20 : Le jour du Mayflower - Jigounov & Sente célèbre de la bande-dessinée ! Le scénariste Yves Sente et le dessinateur Youri Jigounov prennent le relais des créateurs Vance et Van Hamme !

    "Tome 20", me direz-vous ? Pourtant mon dernier billet sur cette série - qui date de quelques mois, numérote le précédent tome "Le Dernier Round", tome 18 ! Mais ça, c'est selon la numérotation de l'édition en kiosques, ces collections de BD que proposent régulièrement des éditeurs comme Hachette ou le Figaro ! Avec "The XIII Mystery : L'enquête", dispatché à la fin de chacun des 18 tomes, on a en fait 19 albums ! Je reprends en fait ici la numérotation de l'éditeur d'origine - hors-kiosques, Dargaud ! La Saison 2 commence donc bel et bien au Tome 20 !

    Jason Mac Lane alias XIII coule des jours paisibles dans la maison que lui ont légué Abe et Sally Smith, au bord de la mer. Mais l'agitation du monde va bientôt le rattraper ! Notamment, une société de mercenaires, USafe Incorporated, qui tente de le recruter !

    XIII essais, avec l'aide de sa psychiatre, de réveiller sa mémoire et la spécialiste lui propose alors une méthode de stimulation chirurgicale et électrique ! Les souvenirs affleurent alors et notre héros a la vision d'un ami d'enfance, un certain Jim Drake !

    Mac Lane va alors retrouver Drake pour tenter de renouer avec son passé mais le camarade de jeunesse est assassiné par les sbires d'une mystérieuse Fondation ! Il semble que Jim Drake enquêtait sur le Mayflower, ce navire, qui en 1620 amena les Pères Pèlerins sur les côtes de l'Amérique du Nord ! Il y  a un secret autour des ancêtres de Mac Lane, du Mayflower et de la Fondation que cette dernière, qui existe depuis 400 ans et qui est en réalité l'échelon supérieur derrière la Conspiration des XX (ce que personne ne soupçonnait !), ne veut pas voir révéler !

    La Fondation dirige plusieurs équipes ! L'une de ces équipes assassinent tous les détenus et les gardiens du pénitencier de Painted Desert où sont incarcérés les derniers membres de la Conspiration de Wally Sheridan ! Toute cette opération vise à éliminer ces témoins gênants en libérant tout de même l'un d'entre eux, haut placé !

    L'autre équipe est celle de USafe Incorporated, filiale de la Fondation, qui est dirigée par une jeune femme albinos, Julianne, qui n'hésite pas à exécuter de pauvres pécheurs de homards pour faire accuser notre héros ! Acculé, Mac Lane se rends en France chez ses amis, le marquis Du Préseau et sa femme Betty ! Ceux-ci lui raconte l'Histoire du Mayflower, bagage culturel de tout américain, que XIII semble avoir néanmoins refoulé !

    Comment la Fondation, et la redoutable Julianne, défigurée par XIII, vont-elle atteindre notre héros ? Il semblerait que le colonel Jones ait du souci à se faire ?

    Un nouveau cycle qui commence ! Un nouvel ennemi qui se dévoile et qui semble encore plus redoutable puisqu'il s'agit d'une organisation tentaculaire au plus haut niveau de l’État, vieille de plusieurs siècles ! Le départ de ce nouveau récit est très prometteur et je vous dis à bientôt pour la suite !

    Yves Sente inscrit son scénario dans la continuité de celui de van Hamme et le style de Jigounov est conforme à celui de Vance ! On n'est pas trop dépaysé en fait !

    A bientôt !


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  • Gilles Letournel est un auteur de mon ancienne commune, Ouistreham, récompensé pour un roman sur Guillaume de Normandie et dont j'ai déjà donné ici une revue de son roman La Boissière ! Il est en fait l'auteur d'une demi-douzaine de livres.

    Je connais la famille de cet homme depuis un certain temps - sans être un ami intime ! - car je côtoyais son fils, Thomas, lorsque nous étions tous les deux collégiens à Ouistreham ! J'avais remarqué à l'époque que la famille Letournel avait une passion pour la plaisance et le nautisme !

    Un ermite aux Ecréhou est un court roman ancré dans l'histoire contemporaine locale. Les protagonistes y font de la plaisance ! Tout se déroule pour le mieux ! Jusqu'au jour où le chien de la famille passe par-dessus bord et disparaît !

    Le roman décrit de manière très précise le monde de la voile et de la navigation . Gilles Letournel se repose sur son expérience de cette activité !

    Les personnages vont se lancer dans la recherche de leur animal familier, ce qui va les conduire à rencontrer un ermite qui vit sur l'Île des Ecrehou,  Les Ecréhou sont en effet un tout petit îlot au nord-est de Jersey, l'Ïle anglo-normande. Ouistreham étant en Normandie, l'"action" se déroule en effet dans la Manche.

    L'ermite des Ecréhou existe réellement ! Il se nomme Alphonse de Gastelois, un habitant de Jersey accusé d'avoir commis six crimes sur des enfants et exilé sur les Ecréhou ! Il est décédé le 3 juin 2012, à 97 ans, dans l'incendie de son petit cabanon sur ce lieu. Un personnage atypique et un peu original !

    Voilà un roman sympathique, qui se lit très bien, mais un peu court certes ! Gilles Letournel faisait ses premières armes !

    A bientôt !


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  • On connaît surtout Joe Dante pour son film Gremlins ! Mais avant cela, le réalisateur s'était déjà aventuré dans le registre film d'horreur avec le long-métrage Hurlements (The Howling en VO), premier opus d'une série de huit films, sorti en 1981 !

    En fait, il s'agit d'une histoire de loups-garous. On peut donc s'attendre à beaucoup de sauvagerie dans ce film ! Le Loup-Garou fait partie des grands mythes horrifiques du cinéma hollywoodien, avec le Vampire, la Momie ou Frankenstein ! Mais ici, Joe Dante nous livre une version plus moderne de cet archétype, et nous entraîne au fin fond de la campagne, au sein de la "Colonie" !

    L'héroïne est une certaine Karen White, une journaliste de Los Angeles, jouée par Dee Wallace. Au début du film, celle-ci est traquée par un tueur en série nommé Eddie Quist - rôle tenu par Robert Picardo (bien avant son apparition dans la série Star Trek : Voyager en Docteur Hologramme !) ! La jeune femme piège le sadique dans un cinéma porno avec l'aide de la police qui abat le type !

    On comprends assez vite le message du film qui se résume à "libérez la bête qui est en vous ! " et "laissez-vous aller à vos pulsions !" Le Loup-Garou est ici une métaphore pour l'Homme qui tue, qui viole, etc... A l'image du tueur en série dans le cinéma porno !

    Karen a été traumatisé par Eddie Quist et le docteur George Waggner (joué par Patrick Macnee, de Chapeau melon et bottes de cuir !) décide d'envoyer sa patiente, avec son mari Bill (Christopher Stone), se reposer à al campagne, à la "Colonie" (qui est en fait un repère de lupins !). Waggner est-il au courant de ce fait ? Je vous laisse voir le film pour avoir la réponse car ne m'en souviens plus à vrai dire !

    A la "Colonie", Bill résiste aux avances de Marsha (dont le nom de famille est Quist !), une nymphomane sensuelle et est attaqué et mordu par un loup-garou ! Bill rentre chez lui et fait l'amour à Karen ! Pendant l'acte, leurs corps se transforment !

    La "Colonie" est le secret du Docteur Waggner, au courant donc semble-t'il, un repaire de loups-garous qui peuvent se transformer à volonté sans pleine lune !

    Un film assez violent donc avec de superbes maquillages, œuvres de Rick Baker, dans la lignée du Loup-garou de Londres ! La fin du film m'avait particulièrement marqué : la journaliste se transforme volontairement en plein journal télévisé pour alerter l'opinion puis se suicide ! Tragique !

    Le film possède aussi ses propres clins d'œil ! Ainsi les noms de nombreux personnages sont ceux de réalisateurs de précédents films de loups-garous ! Et dans Gremlins, on aperçoit notamment des photos du film dans le cinéma où les Gremlins regardent Blanche-Neige et les Sept Nains  Enfin, Hurlements a eu quelques prix dont le Prix de la Critique lors du Festival du film fantastique d'Avoriaz, dans son édition de 1981 ! Il fut un succès commercial et reçut un assez bon accueil critique ! Je ne sais pas ce qu'il en est des suites par contre !

    Voilà, ce petit billet sur un petit film sympathique est en fait mon 2500ème billet ! Si on prends en compte tous mes blogs notamment le Skyblog secret !

    Je vous dis à bientôt !


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  • Nouvel Atelier Cuisine, ce 6 décembre 2018, toujours avec moi, François, Damien, Sylvie et Chrystelle et toujours sous la houlette de la charmante Claire !

    Cette fois-ci, c'est moi qui était chargé des courses - avec Claire ! On a opté pour du poisson en guise de repas de Noël mais je remarque que le prix du saumon fait vite monter la dépense : 21 euros à payer sur le budget de 38 euros dont nous disposions ! A tel point qu'il nous a failli renoncer à prendre une bouteille de pétillant en guise de boisson (certains ne supportant pas l'alcool dans notre petit groupe !).

    Après les courses le mercredi, dans une ambiance de fêtes, nous nous sommes rendus dans notre local cuisine le jeudi ! Au menu ce soir, en entrée, des œufs de lompes sur des blinis - mets assez salé dont je ne suis pas spécialement fan - ainsi que de la mousse de canard étalé savamment sur du pain aux céréales !

    Puis, le plat principal, pavés de saumon, cuits au four, et badigeonnés d'oignons, de jus de citron, d'herbes et salés/poivrés ! Rien de bien particulier à signaler ici, sinon qu'il faut bien maitriser la cuisson, ce qui n'est pas sorcier ! Disons 25 minutes pour six pavés !

    Pour accompagner ces pavés, nous avons préparé puis dégusté une fondue de poireaux bien mijotés avec six beaux poireaux ! Je vous en donne la recette tirée du site "cuisineaz.com" !

    Fondue de poireaux mijotée au vin blanc

    ÉTAPE 1

    Commencez par trier les poireaux. Retirez-en la partie verte la plus dure puis coupez-les en 2 dans le sens de la longueur. Émincez vos poireaux finement en demi-rondelles en partant de la base blanche puis rincez-les soigneusement à l’eau claire, égouttez-les et réservez-les. Pelez et émincez finement l'échalote et l'oignon.

    ÉTAPE 2

    Ensuite, faites fondre le beurre dans une sauteuse (ou cocotte) puis ajoutez l'échalote et l'oignon émincés. Laissez fondre quelques minutes jusqu'à ce qu'ils soient translucides en remuant régulièrement à l’aide d’une cuillère en bois. Ensuite, ajoutez les poireaux et mouillez avec le vin blanc puis laissez mijoter 10 min à feu moyen en remuant de temps en temps.

    ÉTAPE 3

    Salez, poivrez et ajoutez la crème fraîche. Laissez votre fondue de poireaux mijotée au vin blanc épaissir 5 min à feu doux et rectifiez l'assaisonnement si besoin. Servez votre fondue de poireaux mijotée au vin blanc bien chaude avec une pincée de piment d'Espelette en finition. Vous pouvez vous en servir d'accompagnement pour des Saint-Jacques par exemple ou un plat de poisson.

    Là encore, nous n'avons pas ajouté de vin blanc !

    Enfin, nous avons terminé le repas avec un bout de Brie, cette spécialité de Seine-et-Marne et aussi avec des clémentines de Corse !

    Puis tisanes, vaisselle, rangement du matériel et nettoyage de la salle et en route vers le véhicule Trafic pour rentrer chez nous !

    Un bon moment comme toujours !

    A Bientôt ! Le 17 janvier 2019 - avec Priscilla, une jeune stagiaire en BTS "Economie sociale et familiale"  - pour la Séance 4 de cette Saison 3 - pleine de rebondissements !

    Compte à rebours : -1...


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  • Le second film sur l'Homme-Fourmi, sorti en 2018,  a la difficile tâche d'assurer un score honorable au box-office tout en passant après Avengers : Infinity War, film aux enjeux cosmiques !

    Comme vous l'aurez compris, on change d'échelle - c'est le cas de le dire ! On retrouve Scott Lang, toujours joué par Paul Rudd, assigné à résidence par le FBI après les événements de Sokovie et de l'aéroport de Berlin ! Mais comme le titre du film de Peyton Reed - déjà réalisateur du premier opus - Ant-Man et la Guêpe l'annonce, cette fois notre héros a une partenaire, la très combative et pleine de ressources Hope Van Dyne - interprétée par Evangeline Lilly qui laisse Lost loin derrière elle !

    Hank Pym, joué par Michael Douglas - rajeuni dans certaines scènes de flash-backs par la magie du numérique - et sa fille Hope, complices de Scott sont aussi traqués et donc en fuite ! Le film nous offre une foultitude d'effets spéciaux avec des objets, immeubles, voitures, Pez, salière qui rétrécissent ou augmentent de taille ! Nos héros auront besoin de toute la technologie du vieil Ant-Man pour accomplir leur mission : retrouver Janet Van Dyne, la mère de Hope, perdue depuis des années dans le Royaume Quantique - et jouée par Michelle Pfeiffer !

    Avant de vous parler plus avant de ce film, qu'en ai-je pensé ? Des Youtubeurs comme Regelegorila avaient qualifié ce film de navet sans aucun intérêt ! Je ne suis pas d'accord, j'ai pris beaucoup de plaisir à le visionner ! Il y a de l'action, les acteurs sont bons, la réalisation soignée, de l'humour bien présent, fin mais pas trop envahissant, de belles images du Royaume Quantique et de nouvelles idées intéressantes pour le MCU (j'y reviens bientôt !)? Mais vous savez que je suis très bon public avec les films de Marvel Studios ! Si on sait à quoi s'attendre avec ce film et si on ne place pas la barre aussi haut que pour un Avengers 3 et 4, on ne sera pas déçu !

    L'humour est bien pensé donc et doit surtout au jeu d'acteur de Michael Pena, le coéquipier "en affaires" de Scott ! Le casting est étoffé et encore une fois Marvel Studios parvient à attirer dans ses films  des acteurs de renom de la génération précédente - preuve supplémentaire que le genre super-héroïque n'est pas un sous-genre et qu'il est pris au sérieux par tout Hollywood, et pas seulement comme un moyen d'arrondir ses fins de mois ! Je pense que Michael Douglas, Michelle Pfeiffer et Laurence Fishburne voient cet exercice comme un bon moment de détente, un film qu'ils pourront montrer à leurs petits-enfants !

    Pour en revenir aux enjeux du film de Peyton Reed, ça se résume à une course au MacGuffin, cet objet prétexte au déroulement de l'intrigue ! Il s'agit pour nos héros de récupérer l'immeuble qui contient les labos de Hank Pym, convoité aussi par un escroc de bas étage, trafiquant de technologies avancées nommé Sonny Burch - et joué par Walton Goggins (qui a fait ses premières armes dans la série-télé The Shield et qu'on a vu notamment au cinéma dans Django Unchained, Les huit salopards ou encore Lincoln !). Mais un troisième camp est sur la piste du labo, celui de Ghost (Fantôme en VF) aka Ava Starr, une fille complètement déphasée dans tous les sens du terme (physiquement et psychologiquement !) suite à un accident dont elle fait porter la responsabilité à Pym - jouée par Hannah John-Kamen (vue dans Star Wars - Le Réveil de la Force et Ready Player One !) - accompagnée de Bill Foster/Laurence Fishburne ! Concernant Bill Foster, si Goliath est évoqué, on ne verra pas l'acteur afro-américain changer de taille au cours de ce film ! Fantôme est un personnage qui n'est pas un méchant caricatural ! Elle est blessée et de ce fait attachante bien qu'elle soit une tueuse implacable mais manipulée par feu le SHIELD ! Elle lutte en fait pour sa survie et donc ne peut être réellement blamée ! Bill Foster est de plus sa conscience !

    Le film introduit le Royaume Quantique, cet univers où avait plongé Scott à la fin du premier film et dont il était revenu contrairement à Janet Van Dyne ! Les scènes qui le représentent contiennent pas mal de poésie ! Les lois de la physique y sont très différentes ! Mais surtout, avec ce lieu, des éléments - notamment les "Vortex temporels" évoqués par Janet - conduisent à des suppositions pour Avengers 4 (dont on ne connaît toujours pas le titre exact à l'heure où j'écris ces lignes !). Le Royaume Quantique est-il la clé contre Thanos ? Va-t'il permettre le Voyage dans le Temps ou l'accès au Multivers ? En tout cas, il semble promis à agrandir le terrain de jeux de nos super-héros comme le Multivers justement déjà introduit dans Docteur Strange  ! Le Multivers est consubstantiel aux comics Marvel (What If ? ou plus récemment Spider-Verse !)  alors pourquoi pas aussi au MCU ?

    La première scène post-générique montre comment le claquement de doigt de Thanos avec le Gantelet d'Infinité affecte Ant-Man et son groupe, ce qui laisse Scott Lang dans une sacré panade ! A suivre... Rien que pour cette première scène post-générique, le film vaut le coup !

    Un film "humble et rafraichissant" !

    A bientôt !

    Compte à rebours : -2...


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  • Après ma critique du film World War Z, parlons encore de zombies !

    Les dernières Saisons de la série télé The Walking Dead ont déçu et les audiences sont à la baisse, la faute à un showrunner imbécile nommé Scott M. Gimple qui n'a aucune vision ! Cependant le début de la Saison 9, aux mains d'Angela Kang, la nouvelle responsable, semble prometteuse ! Mais ce n'est pas le sujet du jour, le sujet du jour est la série dérivée ou spin-off intitulée Fear the Walking Dead et lancée sur les écrans en août 2015 alors que la franchise était encore au top et ne montrait pas encore de signes d’essoufflement !

    La série est l’œuvre de Robert Kirkman, l'auteur du comics et de Dave Erickson et la Saison 1, comme sa grande sœur, de la série mère, compte 6 épisodes ! Cette fois-ci, on se déplace d'Atlanta à Los Angeles et on remonte dans le temps au tout début de l'épidémie ! Petit à petit, les choses vont basculer et l'épisode pilote nous en montre les prémices !

    Évidemment, le rôle de tout bon pilote est de présenter le cadre et notamment les personnages ! Ici, donc exit Rick Grimes et on laissera leur chance à des "héros" inédits par rapport à la BD !

    Madison Clark (Kim Dickens) est conseillère d'orientation dans un lycée, vit avec Travis Manawa (Cliff Curtis), un brave type, et élève ses deux enfants, Alicia (Alycia Debnam-Carey) et Nick (Frank Dillane). Et c'est justement ce dernier enfant qui donne du soucis à notre bonne mère de famille !

    En effet, Nick est accro à l’héroïne ! Mais la famille, la ville de Los Angeles et l'Humanité entière vont avoir, comme on le sait, bientôt affaire à un problème plus grave : l'Apocalypse zombie !

    Nick en a un premier aperçu, lorsque, se réveillant hébété après un shoot, il découvre sa copine Gloria en train d'arracher le visage d'un junkie avec les dents et de se repaître de sa chair ! N'en croyant pas ses yeux, horrifié, Nick prends la fuite à toutes jambes, se fait renverser par une voiture et finit à l'hôpital !

    On le devine la menace des Rôdeurs va arriver progressivement au cours de cette première Saison ! Mais les choses vont vite dégénérer ! La tension est palpable en arrière fond avec le bruit des hélicoptères et des voitures de police ! On signale de plus en plus de cas d'agressions !

    A la fin du pilote, Madison, Travis et Nick sont stupéfaits de voir Calvin, le dealeur se relever d'entre les morts ! Que se passe-t'il donc ?

    Voilà pour cet avant-goût ! La suite bientôt avec ma critique de cette Saison 1 (ca va venir vite, pas d'inquiétudes !).

    A bientôt !

    PS : Ce billet constitue mon 400éme billet "Coups de coeur"sur Overblog !

    Et toujours, compte à rebours ; -3...


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  • J'ai déjà eu l'occasion par le passé de vous parler de World War Z, le roman de Max Brooks ! Roman que j'avais vraiment adoré et trouvé excellentissime !

    En 2013, Marc Forster réalise l'adaptation cinématographique du dit roman et ce nouveau World War Z donne un film mélange de genres, entre film de guerre et film d'horreur ! Tandis que l'on est en pleine vague Walking Dead !

    L'approche du film est assez différente de celle du roman ! En effet, le récit de Max Brooks pouvait se voir comme une collection de "short stories" qui nous entraînaient à travers le monde, en une multitude de lieux montrant autant de situations différentes ! On avait à la fois une vision d'ensemble et des gros plans !

    Dans le film, on se concentre autour d'un seul héros et on suit la longue enquête qu'il mène à travers le monde, en Corée du Sud, en Israël, en Angleterre pour trouver l'origine de l'épidémie et éventuellement un remède !

    Ce héros, c'est Gerry Lane, ancien fonctionnaire de l'ONU, enquêteur de terrain - interprété par Brad Pitt ! Celui-ci est en retraite anticipée et veille sur sa famille ! Mais il va devoir reprendre du service après avoir échappé à la mort lors d"émeutes" à Philadelphie !

    En effet, des meutes d'individus "enragés" déferlent sur la population provoquant toujours plus de contaminations ! Mais Gerry, sa femme Karin - jouée par Mireille Enos ! - et leurs enfants sont sauvés à un point d'extraction et ramenés sur la flotte de navires sous pavillon de l'ONU !

    Par la suite, Gerry va devoir se rendre en Corée du Sud, ce qui le mènera sur une piste en Israël ! Ceci nous donnera une cauchemardesque scène où la ville de Jérusalem, protégée par un mur, finit par tomber sous les hordes de zombies ! C'est un véritable massacre et je n'aime pas trop ce genre de scènes au cinéma, j'ai déjà eu l'occasion de vous le dire ! Idem, la scène suivante où les passagers d'un avion de ligne sont mordus en série est proprement terrifiante ! Âmes sensibles s'abstenir ! Mais bon, c'est le propre des films de zombies et George Romero a fait bien "pire" dans le genre !

    Mais Gerry Lane va finir par trouver le point faible du virus zombie ! Une solution assez originale !

    Hormis Brad Pitt - sur lequel le film capitalise ! - Pas de grosses stars ou d'acteurs connus au casting ! Si, on retrouve Ruth Negga, l'actrice qui joue Raina dans la série Marvel Les Agents du Shield !

    Qu'a-je pensé de ce World War Z ? C'est un film prenant qui vous tient à votre fauteuil ! Mais malgré les scènes "pénibles", c'est du cinéma un peu édulcoré ! On est loin de l'horreur des premiers films de zombies (je vous ai cité Romero !) ! Ca se regarde !

    Bref, c'est un blockbuster, et le "happy end" en fait en quelque sorte un film familial ! En effet, à la fin, notre héros trouve un "vaccin" qui permets de se camoufler des zombies, dès lors les survivants peuvent commencer la contre-attaque ou simplement se mettre à l'abri ! Le héros dit alors " notre guerre ne fait que commencer !" Doit-on s'attendre à un World War Z 2 ? En 2018 en tout cas, il n'a toujours pas pointé son nez !... Mais il est prévu pour 2020 qu'on se rassure !

    Dernière remarque : les zombies de ce films sont étonnamment sportifs ! Ils courent - vite ! - il sautent, bref ils représentent des ennemis redoutables !

    A bientôt !

    Compte à rebours -4...


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  • Games Workshop, société anglaise est connue pour ses jeux de combats de figurines qui se déroulent dans l'univers futuriste de Warhammer 40.000 ! Un gigantesque empire humain règne sur la galaxie, assurant sa domination avec ses armées inseparables de Space Marines, pour la Gloire de l'Empereur, figure quasi-divine ! Les menaces sont plurielles : orcs, armées du Chaos, Hérésie d'Horus, Tyrannides,...

    Je ne suis pas très fan de cet univers ultra-violent ! Je connais des fans qui investissent tous leur argent dans des centaines de figurines qu'ils passent ensuite des heures à peindre ! J'avais, en 2010 ou par là, lu quelques BD Warhammer 40.000 mais ai eu mes premiers contacts avec cette licence à la fin des années 1980, en 1989 - avec le jeu Space Hulk  (chroniqué ailleurs sur ce blog !) et aussi Adeptus Titanicus !

    Mes connaissances, Cyril, David et Hervé, s'étaient pris d'engouement pour ce jeu, Adeptus Titanicus ! Le jeu se présentait sous la forme d'une grosse boite qui contenait une demi-douzaine de figurines de Titans en plastique ! Et des règles pour mesurer les distances de tir et de déplacement, des armes que l'on pouvait monter sur le dos des Titans selon différentes configurations !

    Que sont les Titans ? Ce sont les machines géantes, sortes de Méchas dans la plus pure veine Steampunk, développés par l'Adeptus Mechanicus, le corps d’ingénieurs de l'Empire qui adore le Culte de la Machine basé sur Mars ! Ces Titans vont donc se foutre sur la figure !

    Je ne vous parlerais pas du système de règles car n'en connais pas la mécanique ! Juste de mon ressenti sur l'ambiance du jeu ! Adeptus Titanicus est un jeu que l'on peut associer à d'autres jeux ! L'échelle certes n'est pas la même que l'autre jeu Space Marines où l'on déplace les fantassins mais des escouades de fantassins à l'échelle des Titans étaient disponibles sur le marché mais aussi des tanks, des bâtiments en polystyrène pour former le terrain, des Titans en plomb dont des Titans d'autres races : Eldars (elfes du futur), Titans du Chaos, etc... La guerre est le quotidien de ce 40ème millénaire où des mondes entiers périssent dans le feu nucléaire !

    La dernière édition de ce jeu date d'août 2018 !

    A bientôt !

    Compte à rebours -6


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  • Nous allons maintenant commencer une série de critiques de livres portant sur le libéralisme, au sein de la Modernité dont il est quasiment l'emblème ! Nous débutons ce jour avec un livre de Jean-Claude Michéa intitulé L'empire du moindre mal  - et sous-titré "Essais sur la civilisation libérale".

    Il faut distinguer tout d'abord les deux constituantes du libéralisme. Il y aurait d'abord un libéralisme politique, octroyant de nouvelles libertés aux individus - et qui par cela serait de Gauche - et un libéralisme économique, la "main invisible" (du marché), qui serait de Droite !

    Avec les penseurs du libéralisme du XVIIIème siècle, derrière Adam Smith et son livre L'Enquête sur la nature et les causes de la Richesse des Nations, la théorie libérale se mets en place ! Elle est rupture mais pas de manière brutale et est en fait le résultat d'une longue évolution. Depuis la Renaissance, la guerre avait évoluée : nouvelles armes, nouvelles stratégies plus meurtrières et aussi portée idéologique de la guerre à travers notamment les guerres civiles que sont les guerres de religions !

    Or le libéralisme porte en lui le dégoût de la mort et de la guerre ! La seule guerre moralement acceptable et la guerre contre la nature ! La guerre naît parcequ'une partie du genre humain est certaine de détenir la vérité, veut faire le Bien et imposer ses vues aux autres humains ! C'est pourquoi l’État libéral prônera la neutralité axiologique. On a donc d'une part le déploiement de l'industrie et de sa révolution technique dans la lignée d"une autre révolution, la révolution galiléenne ! L'Etat lui doit se limiter à ajuster les différentes parties de la société en recourant aux experts et aux juristes et non pas en prônant des idéologies ! C'est aussi l'apparition de la notion de Progrès.

    L'époque moderne qui se veut pourtant rationnelle ne manque pas de mythes fondateurs ! On a ainsi l'idée du "malin génie" chez Descartes ou l'Etat de Nature" chez Hobbes et Rousseau.

    L’État se doit donc d'être neutre et le Droit revêts alors un aspect purement technique. Il ne doit plus nous imposer de mode de vie, seulement poser des régulations. C'est désormais le Marché qui nous dicte, dès le plus jeune âge, nos manières de penser !

    Il convient de légiférer pour "éviter une société de démons". De plus, parvenir à une société plus juste suppose d’accroître la richesse de tous, ainsi l'envie et le ressentiment qui découlent de la pauvreté n'engendreront plus le mal ! Il est bien connu que les riches sont moralement exemplaires, ne pratiquent pas l'évasion fiscale ou n'exploitent pas leurs ouvriers, ironise Michéa, critiquant le théoricien libéral Bastiat !

    C'est précisément parce que les qualités morales des individus, depuis Hobbes, sont considérées comme désormais douteuses en tout cas suspectes, que la société doit dorénavant se régler par un Droit purement technique selon le modèle de la science alors dominante.

    D'autre part, avec la théorie libérale, les individus sont dépouillés de leur libre-arbitre, dans une logique augustinienne, et sont soumis aux déterminismes notamment ceux du Marché.

    Il semble bien - et certains savants l'ont montré avec des expériences comme "le dilemme du prisonnier" que l'individu néolibéral soit mené par des motivations égoïstes. Michéa nous explique que le juge intègre, l'administrateur consciencieux où l'ouvrier investi sont des reliques d'époques antérieures au libéralisme. Une telle société fondée sur l'égoisme n'est pas fiable, contrairement à ce qu'affirmait Mandeville dans sa Fable des Abeilles et au XXIème siècle, cela commence à se voir ! On remarque aussi au passage que notre essayiste, Michéa utilise souvent dans son ouvrage un ton acerbe et dénonciateur, particulièrement visible dans les notes de fin de chapitres !

    Alors certes le libéralisme veut éviter la "guerre de tous contre tous" mais il engendre en réalité la guerre économique et la guerre juridique !

    La société libérale renonce aux valeurs morales, voit le règne de l'égoïsme et de l'intérêt personnel car on ne croit plus en l'homme depuis la philosophie du XVIIème siècle. Avec Hobbes, on pense que l'homme est mauvais par nature et on écarte la morale ! On obtient une société "sans morale" où l'on voit des crimes partout paradoxalement !

    L'individu libéral est en fait un individu "qui se tue au travail" et qui consomme ! Ce sont ses deux activités principales au dépens de l'éducation des enfants ! Le libéralisme est alors gagnant sur tous les plans ! L'Ecole, de plus, ne doit plus transmettre de connaissance mais laisser s'épanouir l'enfant érigé en roi qu'il ne faut pas contrarier !

    Le libéralisme veut alors une nouvelle humanité déshumanisée. Selon Francis Fukuyama, c'est la Science qui mène désormais le monde et on s'achemine vers la fin de l'Histoire qui verra cette nouvelle humanité transformée par la Science  (le Transhumanisme !?). Notre civilisation risque de s'écrouler en entrainant - et c'est inédit ! - l'effondrement planétaire avec elle !

    Un essai très intéressant, très critique et qui ne se contente pas de parler du libéralisme économique mais aussi du libéralisme politique ! On retiendra que le monde libéral est un monde calqué sur la science avec un Etat qui promeut des lois qui fonctionnent comme des engrenages automatiques excluant les sujets et aussi régulé par la "main invisible" du marché ! On éloigne les valeurs morales et les idéologies et on considère les individus comme des ennemis les uns pour les autres !

    A bientôt !

    Compte à rebours -7...


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