• Sade est un groupe britannique, principalement R'n'B, formé à Londres en 1982. On pense souvent que c'est une chanteuse mais en réalité, c'est un groupe (un peu comme pour Marilyn Manson !) qui tire son nom de l'état civil de son interprète principale, Sade Adu.

    Sade était principalement connu dans les années 1980 pour sa chanson "Sweetest Taboo" puis est depuis un peu retombé dans l'anonymat ! Ça n'a jamais été ma tasse de thé !

    Le groupe a connu une longue ellipse (ou un hiatus) à la moitié des années 1990 et dans les années 2000 - son dernier album - le cinquième ! - sorti durant cette décennie, en novembre 2000 et se nommait Lovers Rock. Il faudra ensuite attendre le 8 février 2010 pour la sortie du sixième album - le dernier en date - intitulé Soldier of Love.

    Le single "Soldier of Love" est le premier single à sortir le 8 décembre 2009. On retrouve le son langoureux de Sade et la voix suave de la chanteuse. Les morceaux sont assez longs et baignés de romantisme. Ce premier single, "Soldier of Love" donc, a connu un petit succès en Angleterre - sans doute parcequ'il comblait une attente !

    L'album quant à lui est resté N°1 dans les charts US pendant trois semaines et c'est vendu sur ce territoire à 502.000 exemplaires la première semaine. Le second single "BabyFather" a été dévoilé  en avril 2010.

    Sade retrouvait donc le public, accomplissait à nouveau des performances scéniques, jouant notamment les nouveaux titres ainsi que "Sweetest Taboo" durant l'émission Dancing with the Stars. Une grande tournée, Sade Live, débuta en avril 2011, année où la formation reçu son quatrième Grammy Award (Meilleure performance R'n'B par un duo ou un groupe). Un "Greatest Hits Album" intitulé The Ultimate Collection devait suivre !

    La reformation du groupe est à mettre au crédit de la chanteuse qui a commencé à collecter des idées en 2008. On a donc droit à un album qui s'écoute avec délice et comprends dix titres au noms aussi évocateurs que "The Moon and the Sky", "Morning Bird", "Long Hard Road", "Be That Easy", "Bring Me Home", "In Another Time", "Skin" ou encore "The Safest Place" ! Pour les chansons qu'on n'a pas encore évoquées ! Certaines de ces chansons sont assez longues en durée !

    Sade est devenu assez confidentielle en France - mais mon pote Rico, qui m'a prêté son CD m'apprends qu'elle a beaucoup de succès aux Etats-Unis - ce qu'un rapide recherche sur Wikipédia m'a confirmé !

    Je regrette seulement que le CD de Rico ait eu quelques accrocs générant des "sautes" ! M'en écoute en a été un peu perturbée ! Moi-même, ne prenais par grand soin des nombreux CD musicaux que j'achetais dans les années 1990 !

    Un album à la hauteur de la réputation de ce groupe pour peu qu'on en soit fan - ce qui n'est pas vraiment mon cas !

    A bientôt !


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  • Après la mort de Peyo se posait la question de son héritage et du devenir des petits lutins bleus. Ce fut ThierryLe Schtroumpfeur de bijoux - Thierry Culliford Culliford, le fils de Pierre qui reprit le flambeau en s'entourant des artistes formés jadis au Studio Peyo et de nouvelles recrues ! La Saga des Schtroumpfs a en effet vu se succéder quantités de talents !

    Le Schtroumpfeur de bijoux est une aventure de format long - 44 pages - deuxième album à paraître aux Éditions du Lombard mais surtout première histoire imaginée sans Peyo, après son décès le 24 décembre 1992 ! La pression sur les auteurs n'était donc pas négligeable et force est de constater que Luc Parthoens et Thierry Culliford au scénario et Alain Maury au dessin s'en acquittent parfaitement !

    L'univers des Schtroumpfs est bien revisité et enrichi dans ce tome tout en restant dans une certaine tradition ! On fait en effet une incursion dans le monde des humains - ce qui permets de mettre en contraste la petite taille de nos héros - dans la continuité de La Flûte à Six Schtroumpfs !

    Le Grand Schtroumpf a envoyé le Schtroumpf à lunettes et le Schtroumpf farceur au " Gué du Gai Schtroumpfeur" pour lui ramener des tiges de massettes pour la Grande Fête d’Équinoxe. Mais une blague du Schtroumpf farceur tourne mal et celui-ci s'assomme, manque de se noyer et est "capturé" par deux saltimbanques/brigands qui font l'exhiber sur les foires ! Nos deux compères se nomment  Adhémar et Godillot et se rendent au bourg d'Abélagot, une des villes qui entourent le Pays Maudit - dont on découvre la géographie ici !

    Les Schtroumpfs, menés par le Grand Schtroumpfs se lancent à la recherche du disparu ! Le Schtroumpf farceur, lui, est contraint par un troisième individu peu recommandable qui se joint aux deux saltimbanques à cambrioler les maisons des habitants en profitant de sa petite taille ! Il rapporte dès lors diamants et bijoux et se retrouve coincé !

    Ajouter à cela que le fils du seigneur local a été kidnappé ! De fait, le Schtroumpf farceur va tomber par hasard sur le gamin, détenu dans la cave de l'usurier ! Le complot est l'idée de Ganelon, un conseiller du châtelain ! Sur ces entrefaits, les autres Schtroumpfs retrouvent leur comparse et sont capturés à leur tour ! Direction le château où le troisième larron a décidé de commettre un larcin !

    Nos petits héros vont dès lors se montrer plus malin et confondre les voleurs, aidés par un revirement du nain Godillot ! Le méchant Ganelon sera aussi démasqué et le fils retrouvé et libéré sain et sauf ! Tout se finit bien et la fête d’Équinoxe peut avoir lieu !

    Ce récit est plein de rebondissements et mélange à la fois l'ambiance moyen-âgeuse et les personnages de voleurs masqués à la Arsène Lupin ! C'est assez savoureux au final pour une histoire qui fut publié directement en album - sans prépublication dans Spirou comme de coutume - en 1994 !

    A bientôt !


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  • On retrouve William H. Bonney, plus connu sous le nom de Billy the Kid, dans le 28ème album - et la 42ème histoire ! - de la série Lucky Luke, prépubliée en 1965 dans le journal de Spirou et l'année suivante en album - toujours chez Dupuis !

    Cet album, intitulé L'Escorte, du duo Morris et Goscinny, est en quelque sorte la suite du 20ème album, Billy the Kid. Alors qu'il brille dans un rodéo, notre cow-boy solitaire est convoqué par le pénitencier habituel. Luke pense alors que les Dalton se sont encore évadés mais il n'en est rien ! En réalité, le directeur de la prison a reçu un courrier de la petite ville de Bronco Pueblo, au nouveau-Mexique, demandant aux autorités du Texas, d'extrader Billy vers leur ville pour y être jugé ! Le "garnement" a en effet commis plus d'un méfait dans plus d'un État ! La surprise viendra à la fin lorsqu'on découvrira que Lucky Luke a fait tout ce périple pour une simple amende de stationnement de cheval !

    Luke va donc convoyer la "petite terreur" qui tentera évidemment de s'évader à maintes reprises ! Billy terrifie les habitants des villes que le duo traverse - Goscinny aimait bien montrer la couardise de ses congénères - et c'est assez savoureux ! C'est un motif qu'on a déjà vu à propos des Dalton !

    Lors d'un passage par une prison locale, Billy va attirer l'intérêt d'un certain  Bert Malloy, un despérado de troisième classe et lui promettre une part de son butin caché si celui-ci le délivre ! En fait, chacun a pour idée de rouler l'autre ensuite ! Cela donne lieu à un  certain nombre de péripéties lorsque Bert tente de délivrer The Kid ! Il s'adjoint même l'aide d'une bande de criminels, voleurs de grands chemins peu commodes !

    Autre moment savoureux, quand Billy réalise que personne n'a peur de lui à Bronco Pueblo !

    Somme toute, c'est du Lucky Luke assez classique ! Je en crois pas qu'on soit appelé à revoir beaucoup Billy the Kid par la suite - peut-être dans un ou deux autres albums mais n'en suis pas sûr !?

    L'humour, l'absurde, la mise en scène, un découpage des cases méticuleux ! La période de plus grande forme de Morris qui durera 20 ans, jusqu'au moment où le cow-boy troquera sa cigarette pour un brin d'herbe !

    je vous donne rendez-vous bientôt pour un autre album, Des Barbelés sur la prairie !

    A bientôt !


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  • Zéro de conduit sous-titré "Carnets d'après campagne" est le dernier volet du triptyque sur la politique françaiseZéro de conduite - Michel Onfray dans le cadre de l'élection présidentielle de 2017, commencé avec Décoloniser les provinces et poursuivi avec La cour des miracles.

    Un ouvrage qui va faire encore polémique et attirer à Onfray les foudres du pouvoir ! Par ailleurs, l'auteur de cet essai en a distillé pas mal d'extraits au fil des mois de la rédaction sur sa chaîne/web-TV MichelOnfray.com !

    La plume acerbe de Michel Onfray s'attaque à l'homme-lige de la finance, Emmanuel Macron, porté au pouvoir par les biais de médias vendus aux intérêts de l'argent ! Le "philosophe français le plus lu dans le monde", qui a précédemment défendu le système girondin contre le système jacobin, ressasse ses thèmes habituels, à savoir que nos présidents successifs depuis Mitterrand et le Traité de 1992, ne sont que les pions de l'Europe maastrichienne ultra-libérale.

    Dans un paysage politique français en décomposition, Onfray délivre voire déchaîne sa verve contre Macron, celui qui devait moraliser la vie politique mais a, dès le début de son quinquennat, des ministres impliqués dans des affaires louches tels Richard Ferrand, avec des montages financiers occultes et un fils engagé comme assistant parlementaire - ou François Bayrou qui rémunérait des collaborateurs avec l'argent de l'Europe et que Macron a nommé Ministre de la Justice ! Il y a dès le départ quelques chose de pourri dans le Royaume de Macronie !

    Cette présidence, à défaut d'avoir des idées - avec ses intellectuels et ses journalistes aux ordres - est appelée à se dérouler sous les auspices de la communication ! Macron a été élu grâce à des journaleux corrompus et, bien ingrat, décide de leur faire savoir qu'il est le patron en les faisant poireauter toute une matinée lors de l'annonce de la nomination d’Édouard Philippe comme premier ministre !

    Mais l'"opposition" ne présente guère mieux pour Onfray ! Mélenchon a une passion suspect pour Robespierre et Hugo Chavez, Marine Le Pen a été consternante lors du débat de l'entre-deux-tours ! Et ce ne sont pas les simagrées des Insoumis concernant le port de la cravate à l'assemblée ou le logement HLM qu'occupent Raquel Garrido, avocate et son conjoint Alexis Corbière qui vont les réhabiliter ! En réalité, et Onfray pointe cela, les Insoumis ne défendent pas les ouvriers et ne sont que des petites bourgeois préoccupés d'eux-même - après on est d'accord avec cela ou pas !

    Quelle doit être la stature d'une présidence ? Les Français avaient reproché à Sarkozy son côté "survolté" et à son successeur Hollande, son côté "mollasson". Avec Macron, on nous annonce un président "jupitérien" et dès lors les journalistes, vexés d'être mis sur la touche, dénonce son autoritarisme lors du Congrès à Versailles - avec Poutine ! - début juillet 2017. Il faudrait savoir ce que l'on veut !

    Macron, accusé d'être le "président des riches" pense-t'il à l'intérêt général ou à son propre intérêt ? On peut douter du fait qu'il se préoccupe des Français - surtout des plus modestes ! On n'est pas à une bêtise et sottise prête dès le début du mandat notamment lorsqu'il déclare que le terrorisme vient du réchauffement climatique ou qu'il humilie le jour de la Fête Nationale Pierre de Villiers, le Chef d’État-major des Armées qui demandait juste plus de moyens et qui lui pour le coup travaille pour l'intérêt général de la France au contraire du président Macron, homme de courte vue !

    La politique de Macron semble se résumer à de la communication (avec son cortège de Minc, Attali et Séguéla et autres pseudos intellectuels dévoyés !). Ainsi il nomme Stephane Bern au patrimoine en lieu et place d'un universitaire réellement compétant, ou il fait le pitre chez Hanouna ! La communication ne lui réussit pas toujours  comme lorsqu'il fait preuve d'une condescendance insupportable à l'égard du président du Burkina Faso qu'il traite de "réparateur de climatisation" ! Souvent le verni craque et le vrai Macron méprisante envers le peuple ressort, avec "ceux qui ne sont rien", les "fainéants" qui ne veulent pas travailler, les "alcoolos" et les "illettrés" ! Un homme éminement sympathique on vous dit !

    Et ce ne sont pas ses prétendues connaissances philosophiques qui rattraperont Macron ! Il se targue d'avoir bossé avec Ricoeur ou Balibar (l'un est mort et l'autre ne se souvient plus de lui !), cite des phrases de  Lévinas que le cercle d'études lévinassienne est incapable de retrouver, bref, on lui conseillerais plutôt de lire "La philo pour les nuls" !

    On s'approche progressivement vers la fin de nos libertés et ce projet de loi sur les fake news est la porte ouverte vers un monde à la Orwell ! Qui décidera ce qui relève de la fake news ?

    Autre scandale, le statut de la Première Dame, payée des dizaines de milliers d'euros par mois alors qu'elle n'a pas été élue, elle ! Enfin, bon, c'est de l'argent pris sur nos APL ! Et je en parle pas du panda qui nous coûte 2 millions d'euros sur trois ans !

    Le pouvoir n'est pas brillant mais l'opposition n'est guère mieux ! Les Républicains, les Socialistes et Marine Le Pen sont morts ! Le Front National revient vers une ligne maastrichienne et libérale et Marion Maréchal-Le Pen est en embuscade !

    les Insoumis (Mélenchon, Garrido, Simmonet,...) ont aussi leur lot de casseroles (voyage en première classe, logements HLM, détournements de fond,...). Ils multiplient, à l'image de Mélenchon, les effets de manche ou clame "Nique la France" avec Danièle Obono ! Bref, on est vraiment mal barrés !

    Onfray termine ainsi son triptyque et annonce qu'il consacrera par la suite son énergie à d'autres études ! Dans Décoloniser les provinces, il avait proposé l'alternative girondine, dans La cour des miracles, déconstruit comment l'élection présidentielle était une imposture. Dans ce dernier volume, il critique fortement le début de règne de Macron Ier qui n'augure rien de bon pour la suite ! Le Français de base en a encore pour 4 ans à souffrir - à moins que Macron fasse un second mandat ! - et la finance se régale !

    Pas Robin des Bois mais le Sheriff de Nottingham !

    Avec ce livre, Onfray va encore se faire des amis ! Il est vrai que j'ai remarqué que dans ma fac, il était de bon ton chez les professeurs de Lettres et de Philosophie de taper sur/dénigrer le philosophe bas-normand ! Les universitaires professionnels ne sont pourtant pas exempts de reproches non plus dans ce milieu qui fonctionne par cooptation  et copinages !

    A bientôt !


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  • Solo - A Star Wars Story - Ron HowardLe deuxième spin-off de la Saga Star Wars intitulé Solo - A Star Wars Story était précédé d'une réputation catastrophique ! En effet, le tournage avait été marqué par des aléas - en particulier le renvoi des deux réalisateurs, Phil Lord et Chris Miller - pour "divergences artistiques". On leur aurait reproché de laisser une trop grande part à l'improvisation ! Ron Howard reprenait la barque et retournait 80% des scènes !

    Ce film de 2018, présenté en avant-première en Sélection Officielle Hors Compétition à Cannes, est un préquel qui nous raconte la jeunesse de Han Solo ! Un jeune acteur, Alden Ehrenreich, vu dans le film des Frères Coen, Avé, César !, se voit confier la lourde tâche de succéder à Harrison Ford, une des figures majeures du cinéma de ses 40 dernières années  ! Là encore, nombre de rumeurs comme quoi son jeu aurait été catastrophique et qu'on lui aurait alloué un coach !

    Et alors verdict !? Et bien, malgré quelques critiques négatives que j'ai vu passer, ce Solo - A Star Wars Story est une bonne surprise et pas le désastre annoncé ! Je ne me fie pas aux critiques de (faux-)fans opportunistes qui sont "fans" parce que cela fait branché mais n'ont aucune connaissance de fond de cet univers ! Enfin, passons... Je ne veux pas polémiquer !

    Donc ce film est un bon divertissement - qui fait bien le taf - et contient un nombre impressionnant de références à tous les autres films, Rogue One compris et aux séries The Clone Wars  et Rebels  ! Il y a même des Easters Eggs à des éléments "Légendes" (comme les romans Lando ou le jeu vidéo Masters of Teras Kasi) ! Et Alden Ehrenreich tient bien son rôle, reprends certaines mimiques de Ford - sans être dans la parodie  ! - et livre un Han Solo qui se cherche et qui évolue entre le début et la fin du film !

    Toutefois, si ça fait le boulot, ce n'est pas non plus un chef d’œuvre absolu ! Si la photo est très belle, le scénario de Lawrence Kasdan et son fils Jonathan Kasdan est assez prévisible ! On a droit à tous les moments qui ont fait la légende de Han Solo - évoqués dans la Trilogie originale et pas encore montrés : le Kessel Run en 12 parsecs, la partie de Sabacc où Han gagne le Faucon Millenium, la rencontre avec Chewie/Chewbacca ou encore comment Han gagne son nom ou son blaster DL-44 !

    Dans ce film, Solo a un mentor en la personne de Tobias Beckett - joué par Woody Harrelson - et une petite amie, Qi'ra - interprétée par Emilia Clarke, - notre égérie de Game of Thrones - ici plus convaincante que dans Terminator : Genysis ! Mais le plus bluffant est sans doute Donald Glover qui campe un Lando Calrissian parfait ! C'est l'acteur noir en vue du moment à Hollywood, qui mène aussi une carrière musicale remarquée avec son groupe Childish Gambino. Il est ici tout à fait dans le ton de ce qu'avait fait précédemment Billy Dee William !

    Bon maintenant, je vais SPOILER ! Cessez ici la lecture de cet article si vous n'avez pas encore vu ce film !

    Au début de Solo, notre héros cherche à quitter l'"égout" qu'est Corellia, un monde industriel ou le crime sévit dans les marges ! Il échappe ainsi à Lady Proxima - dont la voix est celle de l'actrice oscarisée Linda Hunt, et son chien de garde, Moloch, et s'engage dans la Marine Impériale ! Il ne parvient pas à s'enfuir avec son amie Qi'ra, son amour de jeunesse, qu'il laisse derrière lui en se promettant de revenir la chercher plus tard !

    Han est ensuite viré de la Marine et finit dans l'infanterie et participe aux combats sur le monde boueux de Mimban ! Là il fait la rencontre de Tobias Beckett et de ses compagnons pirates qui ont infiltré les rangs impériaux pour voler un vaisseau. Han croise aussi la route de Chewbacca qu'il libère de captivité.  Par la suite, Han et Chewie suivent Beckett sur Vandor-1 pour participer au braquage d'un train afin de se fournir en coaxium, un hypercarburant, pour le compte du Syndicat "L'Aube Écarlate", dirigé par Dryden Vos - joué par Paul Bettany  - qui campe ici un méchant  "très méchant" et assez peu profond ! Val, la compagne de Beckett  - jouée par Thandie Newton, l'actrice de la série Westworld, y laisse la vie ainsi que Rio Durant, un alien à quatre bras dont la voix est celle du réalisateur Jon Favreau. Bref l'opération est un fiasco, compliqué par l'arrivée des "Cloud Riders", un gang de mercenaires mené par Enfys Nest.

    Par la suite, nos héros se retrouvent face à Dryden Vos et Han a la surprise de voir que Qi'ra est devenue le meilleur lieutenant de celui-ci. Ils ne doivent la vie sauve qu'à la promesse de ramener du coaxium non raffiné et non stabilisé depuis les mines de Kessel ! Mais pour réussir cette opération, et pour que le produit instable n'explose pas en route, il leur faut un vaisseau rapide !

    C'est là que Qi'ra introduit Han devant Lando Calrissian ! Solo ne parvient pas à gagner le Faucon au cours d'une partie de Sabacc car le dandy capé triche ! Puis, Han, Beckett, Chewie, Qi'ra, Lando et son droïde L3-37, le premier droïde féminin de la Saga, jouée en motion-capture par Phoebe Waller-Bridge. Ce dernier personnage qui revendique pour la cause droïde et l’égalité de leurs droits est une réussite !

    L'opération sur Kessel se déroule, contre le Syndicat des Pykes, puis on assiste enfin à la fameuse Kessel Run. La mission est un succès malgré les pertes et le groupe se rends sur une autre planète pour raffiner le coaxium, où les attends Enfys Nest - en fait une jeune fille sous le casque - qui revendique les premiers embryons de la Rébellion ! Solo et Qi'ra devront  choisir entre cette jeune fille et le redoutable Dryden Vos ! Trahisons en série en prévisions !

    La fin du film contient aussi son lot de surprises ! Des petites comme l'apparition de Warwick Davis qui reprends son rôle de l’Épisode I, en membre des "Cloud Riders" ! Des grosses comme l''apparition de Dark Maul (mais on savait déjà qu'il avait survécu à La Menace Fantôme si on avait suivi les séries animées The Clone Wars et Rebels !) ! Ron Howard rétablit aussi le "Han Shots First", clin d'oeil aux fans !

    Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce film, rien qu'en citant toutes les références ! Dans les dernières minutes, Han Solo gagne finalement le Faucon dans une partie revanche contre Lando ! Cette fin de film semble poser des éléments pour de futurs films, romans, BD ou séries ! Alden Ehrenreich aurait signé pour trois films !

    N'écoutez pas les esprits chagrins qui vous disent que ce film est une catastrophe car ce n'est pas le cas ! De l'action, de l'aventure dans la veine Star Wars ! Ambiance western et braquage !

    A bientôt !


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  • Macadam Bumper  - ERE InformatiqueLes flippers ont fait les beaux jours des bars-tabacs puis ont été peu à peu détrônés par les bornes d'arcade !

    En réaction, on a vu apparaître des flippers de plus en plus perfectionnés, avec des rampes, des deuxièmes plateaux, tout un tas d'appareillages électroniques. Bally et Midway sont parmi les marques les plus connues !

    Il était inévitable que les flippers voient aussi leurs déclinaisons en jeux vidéo. Je ne vais cité aujourd'hui qu'un éminent représentant du genre, à savoir Macadam Bumper, décliné de  1985 à 1988 sur divers ordinateurs de salon par l'éditeur ERE Informatique.

    On aura en effet droit à des versions Amstrad CPC, Commodore 64, Oric et ZX Spectrum en 1985 puis Atari ST en 1986 (également édité sur cette machine sous le titre Pinball Wizard par l'éditeur Accolade), en 1987 sur PC MS-DOS et enfin en 1988 sur les machines Thomson !

    Ce jeu est une création de Rémi Herbulot, programmeur vedette d'ERE Informatique. J'ai du y jouer dans sa version Atari ST et c'est un jeu très plaisant, à la bonne jouabilité et aux graphismes assez plaisants  ! Rien de surprenant toutefois, il s'agit de conserver sa bille le plus longtemps possible pour marquer un maximum de points et figurer au tableau des high-scores !

    Mais ce que j'ai surtout retenu de ce jeu, et qui en fait un soft digne d'intérêt, c'est son "éditeur de flipper" sur lequel je m'étais bien éclaté, créant des flippers improbables !

    Une réalisation "proche de la perfection" pour de nombreux aficionados ! Lé référence du flipper en jeu vidéo incontestablement !

    A bientôt !


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  • Les premiers volumes d'une série de BD sont toujours ceux où le héros se cherche tant au niveau du scénario que Les Aventures d'Alix - Tome 2 : Le Sphinx d'ordu trait et du dessin. Le personnage principale prends peu à peu son allure définitive et s'entoure progressivement de tous ses comparses !

    Alix n'échappe pas à la règle ! On retrouve le travail documenté de son papa Jacques Martin dans le tome 2 - intitulé "Le Sphinx d'or" et paru en 1956 aux Éditions du Lombard ! C'est dans ce second opus qu'est introduit le personnage d'Enak, jeune Égyptien métissé - qui sera le compagnon de route de toutes les aventures du jeune héros romain d'origine gauloise !

    Il faut rappeler que les premières aventures d'Alix date de 1948 et donc signaler que cette année en 2018, le jeune héros post-adolescent fête ses 70 ans ! Ses aventures continuent d'ailleurs aujourd'hui - avec la série classique et l'autre série plus mature, Alix Sénator par Valérie Mangin ! Enfin, notons que le magazine L'Histoire lui a tout récemment consacré un hors-série !

    Revenons au "Sphinx d'or" ! L'album et le récit peuvent se diviser en deux temps, deux moments !

    Tout d'abord, il est fait référence au siège d'Alésia (voir le billet que j'ai consacré à cet événement !). La cité gauloise est encerclée par les armées de César et la situation de Vercingétorix est désespérée. Le chef gaulois espère néanmoins que des renforts vont arriver ! Cet épisode situe donc l'album en 52 avant J.-C.

    Dans un village voisin, les divers clans et leurs leaders tergiversent quand arrive Alix, fils de l'ancien chef Astorix, qui vient en quelque sorte revendiquer sa lignée et surtout intercéder auprès de César pour faire parvenir des vivres aux assiégés. Là, Alix rencontre aussi son cousin Vanic. Pendant ce temps, un émissaire de Vercingétorix qui porte un message requérant d'envoyer des combattants supplémentaires est intercepté ! La neige tombe et s'accumule, bloque tout et finalement Vercingétorix dépose les armes aux pieds de César !

    Alors que César fête sa victoire, il reçoit un petit sphinx en or accompagné d'un message qui l'avertit que de graves événements se préparent en Égypte ! Or le pays est stratégique car c'est le grenier à blé de l'Empire. Le chef de guerre et consul romain décide alors d'envoyer Alix en ces terres lointaines pour enquêter !

    On suit donc les premiers voyages d'Alix de la Gaule à l’Égypte. En Égypte, Alix va découvrir un homme qui se fait appeler "Sphinx" et qui a levé une armée. Le jeune héros se rends au temple d'Efaoud avec le chef des archers royaux Sénoris ainsi qu'avec Enak. Ce récit réintroduit aussi le personnage d'Arbacès, un Grec retors qui va devenir un des pires ennemis du héros !

    Un album parsemé de scènes épiques de combats, batailles de masses, duels, chevauchées, parsèment le récit et allègent une histoire assez bavarde !

    Voilà, un des premiers albums qui augure d'une magnifique série !

    A bientôt !


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  • Pour une philosophie de terrain - Christiane VollaireL'image du philosophe perché dans sa tour d'ivoire à la peau dure ! Il serait l'intellectuel parfait qui théorise des revendications qui ensuite vont donner lieu à des luttes "sur le terrain" !

    Christiane Vollaire, dans son essai Pour une philosophie de terrain, montre à contrario que c'est le combat sur le terrain - bref la praxis ! - qui va faire émerger de nouvelles réflexions philosophiques. Étymologiquement, le "terrain" est d'abord le terrain militaire, le lieu de la bataille - et donc de l'action ! Pour une philosophie de l'action qui agit sur le réel ?

    On retrouve là la vieille opposition entre idéalisme - les idées tombent du ciel ! - et empirisme - tout procède des sens. La philosophie de terrain va engager le corps, le mouvement, le déplacement, voir l'exil ! C'est aussi l'expérience qui va importer !

    L'auteure se base d'ailleurs sur son expérience personnelle. Diplômée de philosophie, elle a d'abord enseigné puis a été infirmière durant dix années. Elle a aussi pas mal publier dans des revues de philosophie et de médecine, réfléchissant sur sa pratique. Se pose alors, dans le recours au terrain, pour la pratique/pensée philosophique, la question de l'enquête. Quel est le statut de l'enquêté ? Victime, témoin ou expert ? Quelle attitude doit adopter l'enquêteur ? Doit-il être neutre ? Doit-il s'immerger dans le milieu étudié (investigation participante) ?

    Dans un second chapitre, Christiane Vollaire revient sur sept figures de la philosophie et leur rapport au réel ! On a Spinoza, Marx et Engels, Simone Weil, Hannah Arendt, Pierre Bourdieu et Michel Foucault.

    Avec Spinoza, nous est rappelé que l'intellectuel parle toujours depuis un point de vue inscrit dans un contexte historico-politique. Ici, c'est celui d'une société très religieuse.

    On connaît les théories de Marx et Engels sur la réification des prolétaires et la marchandisation du travail. Il est montré ici que ces schémas se reproduisent alors dans la famille avec le patriarcat.

    Simone Weil étudie et condamne la division du travail qui conduit à la séparation entre travail intellectuel et travail manuel - où ceux qui donnent les ordres sont dans un rapport de domination et ceux qui les subissent ne pensent plus pour éviter la souffrance.

    Hannah Arendt revient sur le procès Eichmann en 1961, s'interroge sur les conditions du procès, les responsabilités dans le massacre des Juifs et pose la "Banalité du Mal"  - ce qui lui valut nombres de reproches !

    Pierre Bourdieu se penche lui sur la Guerre d'Algérie et le déplacement des paysans algériens pour éviter qu'ils ne soient contaminer par les rebelles ! Une réflexion sur l'exil donc - et la désocialisation.

    Enfin, je ne m'attarderais pas sur Michel Foucault, théoricien du bio-pouvoir et très engagé sur le terrain notamment sur la question des prisons ! Il est aussi question ici de son analyse de la révolution iranienne en 1979 qui s'est retourné en déversement de violence.

    Enfin, dans le troisième temps de l'ouvrage, il est question d"études sur le terrain mené par la philosophe, auteure de cet essai !

    C'est d'abord en Égypte en 2011, depuis la place Tahrir où elle donne la parole à des protagonistes qui s'opposent à un système étatique intégralement corrompu.

    C'est ensuite au Chili, en 2012, dans un pays également corrompu, livré avec le coup d'état de Pinochet de 1973 à l'ultralibéralisme à des fins d'enrichissement personnel. On voit alors que l'Amérique du Sud est une terre déchirée la violence qui s'inscrit dans trois temporalités, courte, moyenne et longue durée et où se pose un problème mémoriel.

    Puis, c'est la Bulgarie en 2014 où, on n'en a pas beaucoup parlé, mais vingt personnes se sont immolés par le feu un peu partout dans le pays, là encore pour protester contre un État corrompu. Christiane Vollaire donne la parole à ceux qui étaient là.

    Pour finir est associée la possibilité de lier la philosophie de terrain à une pratique de la photographie documentaire, loin du pathos et du sensationnel - et qui donne encore plus de sens. En clair, procéder à une "politisation de l'Esthétique" là où on avait une "esthétisation du Politique". Il est ici mentionnée la collaboration avec le  photographe Philippe Bazin.

    Un petit ouvrage - moins de 200 pages - néanmoins très dense - avec une bibliographie assez fournie et qui ouvre de nouvelles pistes de réflexions ! A une époque où la philosophie peut apparaître comme sclérosée, il est temps de la faire renouer avec le réel à travers la pratique et de savoir "d'où l'on parle" !

    A bientôt !

    PS : J'ai emprunté ce livre à la Bibliothèque Universitaire de ma ville où j'espère par ailleurs faire un stage cet été 2018 !


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  • Soyons clair ! Ce n'est pas que je déteste le Rap ! Je ne suis pas un spécialiste même si j'écoute Skyrock depuis 1998 et ai entendu pas mal de tubes dans ce registre. Mais je trouve que la production actuelle est très médiocre. Après les vieux routards vous rabâchent toujours IAM et Suprême NTM ! C'est sûr que c'était clairement "l'Age d'Or du Rap" ! Tout est -il à jeter dans la production actuelle ?

    Abordons maintenant le cas Soprano ! Ce rappeur est l'un des rares, dans le paysage du Rap actuel, à qui j'accorde un peu de crédit. Son "flow" trouve un peu grâce à mes yeux ! Son vrai état civil est Saïd M'Roumbaba, né en 1979, à Marseille, d'origine comorienne. Précédemment, il s'est illustré avec le groupe Psy 4 de la rime, dans les années 1990, groupe qui reste une référence. Puis l'artiste, chanteur, rappeur et compositeur entame une carrière solo en 2007 avec un premier album, Puisqu'il faut vivre.

    Le label Hostile Records édite en octobre 2010 son album La Colombe - dont il va être question ici ! On retiendra surtout la chanson Crazy et plus encore le single Hiro - interprété avec la chanteuse Indila !

    Hiro est une référence à Hiro Nakamura, le personnage de la série-télé Heroes alors très à la mode et qui a la particularité de pouvoir voyager dans le temps. Soprano profite de cette caractéristique pour énumérer un certain nombre d'événements marquants de ces dernières décennies - auxquels il aurait voulu assister - comme les discours de Martin Luther King,... - ou de beaux gâchis (le 11 septembre 2001, l’assassinat du commandant Massoud, l'accident d'avion de la chanteuse Aaliyah,...) qu'il souhaiterait pouvoir éviter !

    Soprano jette un regard lucide et un peu désabusé sur le monde. Particulièrement, il passe en revue les manies de la nouvelle génération dans le single Crazy mentionné plus haut. Parmi les thèmes abordés, il y a la séparation de couples dans Châteaux de Sable, croqué de manière assez juste !

    Un album qui bouge à l'image de ses mélodies ! Il s'agit de foutre le bordel dans la chanson Darwa, troisième single exploité sur les ondes avec Crazy et Hiro - en fait le premier chronologiquement !

    Plusieurs collaborations ! Avec Indila donc, avec Constantine Windaman, RedK, Awa Imani, le duo de musiciens et chanteurs maliens Amadou et Mariam, et Psy 4 de la rime !

    Revenons sur le titre avec Amadou et Mariam qui s'intitule On a besoin de toi - ou il est question de ces migrants africain attirés par les lumières de l'Europe et ses fausses promesses et qui sont autant de bras qui ne font pas croître le progrès en Afrique même ! Plus que jamais d'actualité avec la "Crise des Migrants" !

    Signalons aussi le morceau Je rêvais qui reprends la chanson Un autre monde du groupe de rock Téléphone. Dans le titre Je serais là, l'artiste rends hommage à sa mère, sa femme et sa fille. A la Usain Bolt reprends une grande icône noire actuelle qui maîtrise son destin et son domaine ! Accroche-toi à mes ailes est assez réussi de même, avec une musique et des paroles que j'ai trouvé particulièrement belles et inspirantes !

    Un album qui dresse un portrait de notre époque, des difficultés que beaucoup affrontent et de l'espoir et des forces qui résident en eux ! Soprano s'interroge aussi sur Ce qu'on laisse à nos mômes, lui le papa d'une petite fille qu'il adore ! Au total, dans La Colombe, on a droit à 14 titres

    A noter que cet album, La Colombe, a connu une réédition en mars 2011, changeant de titre pour La Colombe et le Corbeau - et donc avec un nouvel opus intitulé Le Corbeau !

    Cet album a eu un bon succès puisqu'il a atteint la tête des ventes en France avec plus de 190.000 exemplaires plus les 20.000 ventes de l'album Le Corbeau !

    C'est distrayant et ça s'écoute ! Soprano est un artiste au profil assez sympathique contrairement à d'autres rappeurs qui se prennent pour des boss et des "Maîtres" ! Mais bon, si Rico m'a prêté ce CD, ce n'est pas le genre d'achat que je serais prêt à faire de ma poche !

    A bientôt !


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  • On connaît l'histoire de Peter Parker alias Spider-Man, personnage crée dans les années 1960. Tant d'histoire on été écrite sur ce héros que c'est encore un miracle que les auteurs de comics arrivent à se renouveler sur ce thème !

    Pourtant, dans les années 2000, la Maison des Idées - Marvel Comics ! - décide de lancer un univers alternatif rajeuni - avec des versions différentes de ses principaux héros ! C'est l'univers Ultimates - que je connais bien mal et dont je ne suis pas vraiment fan ! Les principaux artisans de cet univers sont, au scénario, Brian Michael Bendis et Mark Millar et au dessin, Bryan Hitch et Mark Bagley.

    Cet univers va connaître de multiples évolutions ! Ce qui nous intéresse ici, c'est la mort du Spider-Man/Peter Parker Ultimates - mort provisoire ? - qui sera remplacé par un autre Spider-Man nommé Miles Morales - qui a la particularité d'être afro-américain. Ce nouveau héros apparaît pour la première fois en août 2011 et est le fruit du travail de Bendis et de Sara Pichelli ! Notre nouveau héros a quasiment les mêmes pouvoirs que l'original, avec quelques différences ; super-venin et camouflage !

    Se pose alors la question de "quand la Terre-616 et l'univers Ultimates vont-ils se croiser ?". La "confrontation" a lieu en 2013 dans le cross-over Spider-Men - avec Bendis au scénario et Pichelli au dessin ! Le Peter Parker "classique" croise Miles Morales, son alter-ego en quelque sorte, dans une histoire de voyage entre les dimensions ! La fin est ouverte et appelle une suite !

    En 2017, sort Spider-Men II, avec toujours Bendis et Pichelli - assistée de Mark Bagley ! Entre temps, les univers sont entrés en collision et le Multivers a été réorganisé ! L'Univers Ultimates a notamment été détruit ! Nos deux Spider-Men se retrouve sur la même Terre, la Première Terre ! C'est là que commence Spider-Men II !

    Ce comics interroge sur l'identité du Miles Morales de l'Univers "classique" originel. On sait que le Miles Morales de l'Univers Ultimates est notre nouveau Spider-Man et bien sur la Terre-616, devenue la Première Terre, il est en fait une sorte de gangster, ami de Wilson Fisk, le Caïd ! Il s'agit aussi d'une version adulte - et donc maléfique de notre héros - mais sans pouvoirs ! Après je ne connais pas assez l'Univers Ultimates pour pouvoir pousser plus loin  al comparaison.

    Ce Miles Morales adulte a une compagne, une certaine Barbara - qui porte le même prénom de la fille que le Miles Morales jeune a en vue ! - dont il est très amoureux et qui malheureusement va disparaître trop tôt ! Le gangster Morales, inspiré par des propos de Fisk, va explorer le Multivers - ou plutôt le faire explorer par le Maître de Corvée - pour trouver une autre version de sa Barbara ! A la fin, il ira la retrouver dans ce qui est... l'Univers Ultimates ressuscité ! Ceci présage donc de futures aventures dans ce monde rajeuni où Miles Morales ne figure plus - si ce n'est la version adulte et gangster qui y émigre à la fin pour retrouvé sa bien-aimée !

    La morale de ce récit est que les méchants gagnent parfois et qu'il n'y a jamais de fin heureuse dans l'existence qui n'est qu'un flux continu et qu'y voir un dénouement à un certain moment n'est qu'une construction de l'esprit humain !

    Mon verdict sur cette BD maintenant ! Sara Pichelli est une artiste vraiment au top et ses dessins sont tout bonnement magnifique ! Bendis est habituellement un assez bon scénariste, très en vue, un des Architectes de Marvel - passé à la Distinguée Concurrence - DC Comics - récemment, auteur que j'apprécie beaucoup. Mais ici, j'ai l'impression qu'il n'a pas poussé ses idées jusqu'au bout. On reste sur sa faim ! Je me demande vraiment ce qu'apporte le personnage du jeune Miles Morales, si ce n'est un peu de diversité ethnique et éditoriale - en même temps, je connais très mal, comme je l'ai dit, ce héros ! Si je devais donner une note à ce Spider-Men II, je donnerais un 11/20 pour le scénario et un 14/20 pour le dessin ! Moyenne à 12,5/20 donc !

    J'espère dans le futur vous faire une review du premier cross-over, Spider-Men, qu'il faut que je relises et qui m'avait paru bien meilleur !

    A bientôt !


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  • La dernière Trilogie Star Wars - la Postlogie - initiée en 2015 sur les écrans (plus tôt si l'on tient compte de la préproduction et du tournage du premier des trois films ! Bref dès le rachat par Disney en 2012 !), a introduit son lot de nouveaux personnages ! Il est une tradition dans cet univers, ce sont les personnages qui portent des masques, des casques, des armures ou des costumes ! On retrouve parmi ces nouveautés la redoutable et sans pitié Capitaine Phasma, reconnaissable à son armure de Stormtrooper chromée !

    A l'écran, Phasma est incarnée par l'actrice Gwendoline Christie - aussi connue pour son rôle de Brienne de Torth dans Game of Thrones, habituée des rôles un tantinet physique donc ! L'album de BD qui nous intéresse aujourd"hui - intitulé Capitaine Phasma : La Survivante nous explique dans son introduction que le personnage éponyme a été sollicité par le public, suscitant un "véritable engouement" ! Rien n'est plus faux ! Car Phasma est largement sous-exploitée ! De plus, Christie ne montre jamais son visage ! Rôle ingrat ?

    Pour combler ces lacunes, il a été décidé - juste avant la sortie de l'Épisode VIII - Les Derniers Jedi - de développer le background de Phasma à travers la BD sus-citée et aussi à travers le roman de Delilah S. Dawson, Phasma - dont je vous livrerais dans l'avenir aussi une critique ! C'est la gamme de produits :"Voyage vers Star Wars : Les Derniers Jedi" qui reproduit une initiative similaire qui avait eu lieu à l'époque pour Le Réveil de la Force !

    La BD qui nous intéresse est scénarisée par Kelly Thompson, romancière américaine qui a étudié l'Art Séquentiel à l'Université de Georgie ! Dans le domaine des comics, elle est connue pour trois titres qui l'ont lancé en 2015 : Captain Marvel & The Carol Corps, Jem and the Holograms et Heart in a Box ! Elle écrit par la suite A-Force, Hawkeye, Rogue & Gambit  et notre Capitaine Phasma  ! Elle se spécialise donc, semble-t'il, autour de personnages féminins, à quelques exceptions rares !

    Nous connaissons déjà les travaux de l'Italien Marcho Checchetto sur Star Wars :Les Ruines de l'Empire, Obi-Wan & Anakin  et le cross-over La Citadelle Hurlante  en alternance avec d'autres dessinateur dont le très honni par nous-même Salvador Larroca ! Le style de Checchetto est très lisible, propre et net, très détaillé, dynamique et parfois servi par les talents du coloriste quand il ne dessine pas des environnements gris de planètes crépusculaire comme dans Obi-Wan & Anakin  ou encore dans la présente BD !

    Les couvertures, magnifiques, sont signées du Français Paul Renaud ! Dont on savait déjà à quel point il était talentueux (par son travail sur Uncanny Avengers notamment !).

    On avait laissé Phasma à la fin du Réveil de la Force  dans un compacteur d'ordures - clin d'oeil à une scène ultra-célèbre de l’Épisode IV - Un Nouvel Espoir  ! Plus grave pour notre capitaine du Premier Ordre, Finn et Han Solo l'avaient obligé à désactiver les boucliers de la Base Starkiller, conduisant à la destruction de celle-ci !

    Ici, on en reprends là et Phasma parvient à s'échapper à temps, accompagnée du pilote TN-3465, une jeune femme qui ne survivra pas à cette aventure ! En vérité, Phasma a essayer d'effacer les traces de son irruption dans l'ordinateur centrale pour entrer les codes de désactivation et ne pas en endosser la responsabilité - ce qui signifierait sa disgrâce voire son exécution pour "trahison" ! Mais elle découvre qu'un autre officier, Sol Rivas, a accédé aux données et découvert le rôle de la capitaine dans ce fiasco !

    Phasma va donc le traquer jusque sur la planète Luprora, un monde très hostile, lui faisant porter le chapeau de la trahison alors qu'en réalité, elle veut l'éliminer pour ne pas qu'il parle ! La planète Luprora ne va pas lui faciliter la tâches avec ses créatures mortelles, les Tsw'ells et ses indigènes tout aussi dangereux, les R'ora ! Phasma va se montrer fin stratège en s'adjoignant l'aide des Lup'ror, des colons, et les pousser contre les R'ora pour atteindre Rivas, prisonnier de ces derniers !

    Au final, tout se goupille bien pour la capitaine sans pitié et sans scrupules qui éliminera tous les témoins et abandonnera aussi les colons Lup'ror à leur triste sort : l'extinction ! Elle regagnera la flotte du Premier Ordre et fera son rapport au Général Hux alors que ses armées et ses destroyers stellaires s’apprêtent à attaquer D'Qar et la Résistance  - cela nous est raconté dans Les Derniers Jedi !

    Que dire ? Cet album m'a à moitié convaincu ! Côté dessin, c'est assez beau et peaufiné même si comme je l'ai dit l'ambiance de Luprosa ne mets pas en valeur le style de Checchetto ! Cé scénario, c'est au final un récit assez anecdotique qui ne nous en apprends pas beaucoup plus sur Phasma, rien ou presque sur son passé, surtout sur son caractère implacable voire cruel - en tout cas déterminé et on pourrait même dire fanatisé ! Ça me fait dire que le personnage ne méritait pas d'être éliminé par Finn de la façon dont elle l'a été dans l'Épisode VIII ! Peut-être à t'on tout dit sur la capitaine - objet de fantasmes car masquée (à l'instar d'un Boba Fett !) Mais est-elle vraiment morte ? Je pense que oui ! Ou alors elle aurait une capacité surhumaine d'échapper à son destin à la fin de chaque film ?

    A bientôt !


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  • Retournons en 12 avant J.-C., sous le règne d'Auguste, retrouver le noble sénateur et quinquagénaire toujours vaillant Alix, flanqué de son fils Titus et du fils d'Enak, Kephren, adolescent plus problématique !

    Cette fois-ci, Alix est en Grèce pour accomplir une mission que lui a confié son empereur et ami Auguste, à savoir remettre la main sur les livres sibyllins qui sont donc, par définition des livres de prophéties, en particulier de la Pythie de Delphes !

    Ce tome 4  - "Les Démons de Sparte" - toujours scénarisé par Valérie Mangin - qui se fonde sur de solides bases historiques - et illustré avec autant de rigueur par Thierry Démarez, poursuivant l'héritage de Jacques Martin et amenant ses personnages dans de nouvelles directions inédites, ouvre un nouveau cycle de trois tomes. Au début du récit, Alix, accompagné de ses fils et d'une compagnie de légionnaires romain, est à Athènes, sur l'Acropole, auprès de son ami Numa Sadulus - personnage de la série originale (de L'Enfant grec je crois ?) croqué d'après l'érudit contemporain Numa Sadoul.

    La tâche de ramener les livres sibyllins a d'abord été confiée à Marcus Atilius mais celui-ci et sa petite escorte ont été interceptés par des hommes se présentant comme des "Spartiates", descendant des 300 de Léonidas ! Alix doit récupérer ces livres  et il découvre que le plus précieux des ouvrages n'a pas été récupéré par les agresseurs mais serait en possession du "Boiteux" - un livre qui contient un secret très important et donc très précieux !

    Ce tome nous mets en perspective les événements qui ont conduit à la conquête de la Grèce par Rome et qui ont eut lieu pour l'essentiel au IIème siècle avant J.-C. La Ligue achéenne fut en effet battue par les légions romaines ! De nombreux personnages - au premier chef Heraklion, alors enfant et apparu pour la première fois dans le volume de la série originale, Le Dernier Spartiate (voir mon billet !) - regrettent le déclin de ce qui fut autrefois la Grande Grèce, berceau de la culture et qui n'est plus que ruines, campagnes désertes, musées et terres exploitables par les riches patriciens romains !

    Heraklion est Spartiate et se porte garant pour les siens : ils n'ont pas agressé Atilius, ni repris les livres tant convoités ! Et il affirme ceci même en détestant Euryclès, le dictateur actuel de Sparte, allié d'Auguste !

    Un important passage du récit se passe à Delphes, où les enfants d'Alix vont consulter la Pythie. La question de la filiation de Titus est posée et les réponses de l'Oracle sont évidemment mystérieuses et bien inquiétante pour le jeune garçon qui se demande qui est sa mère ! Kephren pose aussi une question qui ne sera dévoilée qu'à la fin de ce tome !

    Finalement, l'affrontement dans des gorges entre la soldatesque d'Alix et les "Spartiates" a lieu ! Ils ne sont en réalité, comme on s'en doutait, des mercenaires mais qui les a engagé ? Et où sont les livres ? Alix obtient des réponses et doit se dépêcher de rentrer à Athènes pour confronter les commanditaires ! Toutefois le dernier livre, celui qui contient le secret si important, n'est pas retrouvé !

    Kephren semble devoir poser problèmes à l'avenir ! Il entretient une rancœur secrète contre Alix, son tuteur, et Enak, son père, reparti en Égypte ! On sait depuis la fin du tome 3 qu'il est un espion de Livie. Il s'acquitte bien de ce dernier rôle ici d'ailleurs et en sait quelque peu sur le livre sibyllin manquant !

    Il reste à lire les tomes suivants pour connaître le fin mot de l'histoire !

    C'est toujours aussi excellent et prenant ! Le ton n'est certes pas le même que la série original ! Là, on est plus dans la couleur de séries actuelles comme Game of Thrones à la télévision, c'est à dire plus violent et plus cru aussi - et plus réaliste ! Le dessinateur Thierry Démarez nous livre un travail nickel tout en détails et précisions ! Bref, c'est une série que je suis - et continuerais à suivre ! - avec intérêt et qui ne m'a jamais déçu ! J'étais déjà fan de la série original de Jacques Martin que m'offrait mon grand-cousin Alain P. lorsque j'étais enfant !

    J’appréciais déjà aussi beaucoup Valérie Mangin, ancienne élève de l’École des Chartes et vivant à Bayeux, pour ses travaux antérieurs notamment sa série de BD Abymes - dont le tome 3 conclusif m'avait bluffé (voir sa critique ailleurs sur Eklablog et Overblog !)

    A bientôt !


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  • XIII - Tome 17 : La Version irlandaise -  Giraud & Van HammeCe tome 17 des aventures de XIII, intitulé La Version irlandaise, est en quelque sorte un flash-back qui fait retour sur un événement précis du passé du héros. Durant ses études universitaires, Jason Fly se lia d'amitié avec Kelly Brian, en réalité un jeune activiste de l'IRA du nom de Seamus O'Neil. Les deux hommes devaient se rencontrer une dernière fois lors d'un séjour en montagne puis un seul des deux devait en revenir et usurper l'identité de l'autre ! Fly avait-il tué Brian et assumé son rôle ? Cet album plein de surprises nous révèle en fait que cela ne s'est pas passé comme ça !

    Un excellent récit qui montre une fois de plus que Jean Van Hamme maîtrise son sujet et sait nous concocter des intrigues élaborées ! Cette fois-i, chose notable, William Vance cède la place à la légende de la BD, Jean Giraud, auteur notamment de la série Blueberry (chroniquée ailleurs !) et aussi connu sous le nom de Moebius ! On reconnaît bien son trait expert si caractéristique !

    Le début de l'album nous montre les débuts du parcours du vrai Kelly Brian ou plutôt de Seamus O'Neil en Irlande du Nord et son engagement progressif au sein de l'IRA Provisoire, la branche qui a décidé de recourir au terrorisme, là où le Sinn Fein a opté pour l'action politique ! Van Hamme nous livre d'ailleurs au début du récit un long texte qui résume le contexte politique compliqué depuis l'invasion de l'Irlande au XIIème siècle par les armées d'Henri II Plantagenet, les premiers sursauts d'indépendance à la fin du XVIIIème siècle, jusqu'à l'amnistie au début des années 2000. C'est utile pour s'y retrouver bien que très sommaire évidemment !

    Seamus O'Neil va se retrouver impliqué dans le combat de L'IRA Provisoire, et même connaître l'amour pour le perdre aussitôt ! Il sera arrêté et on organisera son évasion puis sa fuite aux USA, sous la fausse identité de Kelly Brian ! C'est là qu'il rencontrera Jason Fly et c'est là, au début du récit qu'il raconte son passé à son ami !

    On a la surprise de retrouver Franck Giordino dans cet album - qui est alors à la tête de la CIA et non de la NSA - pas encore du moins ! Plus surprenant encore est la présence de Jessica Martin, amante de Giordino et qui travaille pour lui comme agent ! Elle sera chargée d'approcher Kelly Brian et aura une liaison avec lui. Évidemment, XIII, devenu amnésique entre temps, ne se souvient plus de ces événements !

    Kelly Brian est alors contacté à nouveau par son oncle, un des chefs de l'IRA, qui décide de l'envoyer à Cuba contacter Fidel Castro pour récupérer des armes mais avant cela le jeune activiste - par ailleurs de plus en plus dégoûté de la violence et tenté par la négociation politique - doit éliminer son ami Jason Fly qui en sait trop sur lui  - au cours d'une randonnée !

    Mais Seamus ne peut s'y résoudre et raconte tout à Jason ! Finalement, celui qui est connu sous le faux nom de Kelly Brian est abattu mais pas par Jason Fly ! Jessica fait aussi son apparition au moment cruciale et finalement, celui qui aura maintes identités avant de devenir XIII, l'amnésique le plus célèbre du Neuvième Art, se voit proposer de reprendre l'alias de Kelly Brian et sa mission à Cuba ! On ne lui laisse guère le choix !

    Et où on découvre que Giordino sait des choses sur le passé de notre héros que celui-ci même ignore ! Confondant !

    Comme toujours une excellente histoire pour une série d'exception ! On attends maintenant la confrontation finale entre XIII et le directeur de la NSA dans le présent !

    A bientôt !


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  • Depuis presque une dizaine d'années, je consigne des réflexions - qui me viennent de mes lectures et deDes Réflexions à foison - VII mes expériences du monde - dans des carnets numériques ! C'était déjà bien avant que je fasse des études de Philosophie ! Peut-être un jour établirais-je un système et des synthèses thématiques ?

    Voici les quelques discussions du jour !

    Le langage permet de maîtriser le temps ! Il permet de ramener les choses au présent et nait avec l’écriture de l’Histoire.

    Pourtant, le langage est incapable de dire ce qu’est « le Temps ». Pour se faire il utilise des approximations telles que « le temps s’écoule » confondant temps et phénomènes temporels !

    (03/11/2013)

                                                                       ***

    Ouverts d’esprit, racistes ? Antisémites ?

    On l’est tous potentiellement car on ne choisit pas dans quel milieu on naît !

    Tous se joue dans l’éducation or on ne choisit pas – nos aînés – notre milieu – nous l’impose.

    L’intolérance n’est pas génétique !

    Claude Lévi-Strauss : Nature et culture !

    (04/11/2013)

                                                                    ***

    1 univers avant le Big Bang ---- 1« tour de manège » de plus

    n univers --- n « tours de manège »

    Mais tout de même un univers initial

    Donc 2 théories interféreraient

                              Univers cyclique

                              Et naissance du premier univers

    A combien de « tours de manège » en sommes –nous ?

    (Et le multivers dans tout cela ?)

    (04/11/2013)

                                                                       ***

    La métempsycose ? La réincarnation des âmes ? Quelle « foi » y accorder ?

    Moi, je me rappelle que lorsque j’avais 5 ans et que me venait mes premières pensées –pas encore quoi que des réflexions – sur la mort, j’avais, à 5 ans, l’impression d’avoir vécu bien plus longtemps que 5 ans ! Il est vrai que quand on est enfant, on n’a pas la même notion du temps ! Et la légende du « baiser de l’ange » qui nous effacerait nos souvenirs de nos vies antérieures ?

    L’oubli est nécessaire à la construction de la mémoire et de l’identité – à l’échelle d’une seule existence – et de plusieurs ?

    Deux potes à moi, des intellos des bacs à sable, ont eu une conversation dans le bus, dont je me souviens, à la fin des années 1980, du temps du lycée ; Ils expliquaient qu’ils avaient l’impression de connaître déjà des lieux où ils ne sont jamais allés.

    Mais il faut remarquer que de par la culture qu’il acquiert, par ses lectures, l’individu curieux de nature possède une mémoire antérieure à sa naissance. Par exemple, je n’ai pas vécu la Seconde Guerre mondiale mais j’en ai des images par les documents historiques que j’ai lu ! C’est par l’écrit que l’homme entre dans l’histoire. D’où aussi mon journal comme témoignage et fil rouge pour ma famille !

    (18/11/2013)

                                                                       ***

    La bêtise, ce n’est pas tant le manque de culture mais plutôt d’avoir des certitudes !

    « Tout ce que je sais c’est que je ne sais rien ».

    Attention toutefois à ne pas tomber dans la fausse modestie. Pourquoi se cacher que l’on a une grande culture lorsque c’est effectivement le cas ! Moi et mes nombreuses lectures : entre 2 et 5 romans/essais par semaine !

    (18/11/2013)

                                                                     ***

    Le but de la quête de la connaissance n’est pas d’acquérir une érudition absolue, ni même d’approcher la Vérité mais plutôt de combattre ses propres certitudes.

    Je me rends compte que cela peut être déstabilisant !

    Le sage est plus « perdu » que l’ignorant !

    (19/11/2013)

                                                                     ***

    La Vie a-t-elle un sens ? En tout cas, elle est complexité !

    (20/11/2013)

                                                                     ***

    Dans les temps antiques, le cosmos, les dieux et les passions humaines étaient reliés. Puis, il y a eu compartimentation – et désenchantement ? – dans leur étude.

    Avec les plus récentes découverte de la Physique – Le Big Bang, le multivers, la science se mêle de nouveau au religieux – est-ce un bien ? Un mal ?- au philosophique et au métaphysique ! Un retour de la transdisciplinarité que j’appelle de tous mes vœux – pour mieux approcher la complexité du réel !

    (25/11/2013)

                                                                     ***

    J’imagine – ou plutôt, j’en ai rêvé – que l’avenir du cinéma et du jeu vidéo se situe dans une sorte de « 3D Max Interactive », au croisement entre technologie Wii, holographie en couleur et possibilité de déplacer des objets sur des interfaces en « solide » à la manière de Minority Reports ou des films Marvel Iron Man ou Agents of Shield !

    On visionnerait un film de manière nouvelle, on se déplacerait dans le décor, on pourrait même bouger les objets mais, dans le cas d’un film – et pas d’un jeu vidéo ! – on aurait un message d’erreur si on déplace un objet dont le héros a besoin !

    Visionnaire !

    (29/11/2013)

                                                                        ***

    Être lucide sur le monde rend-t-il plus heureux ?

    (01/12/2013)

     

    C'est tout pour cette fois ! A bientôt !

    (Libre à vous de creuser ces pistes de réflexions en commentaires ! J'y répondrais volontiers !)


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  • Volume  2 :  Les Amoureux des Bancs Publics - Georges BrassensGeorges Brassens est quasiment une légende dans le milieu des auteurs-compositeurs-interprètes ! Il est considéré en outre comme un véritable poète français.

    Notre Brassens national est l'auteur de plus de deux cents chansons dans le registre populaire. Nombres de compilations ont été édités qui contiennent ses textes les plus emblématiques, comme Chanson pour l'Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Le Gorille, Les Copains d'abord, etc... On connaît tous ces morceaux !

    L'artiste, né en 1921 et décédé en 1981 est connu pour la force de ses textes alliés à la simplicité des mélodies. On reconnaît aisément sa voix un peu rocailleuse accompagnée du seul son de sa guitare. Brassens, c'est le chanteur idéal pour les veillées autour d'un feu de camp !

    Ce qui est remarquable, c'est l'audace de ses compositions, qui frôle toujours la transgression mais de manière fine, en utilisant la périphrase et la métaphore - ce qui produit un effet comique certain ! Une audace d'autant plus remarquable, dans les années 1950, dans la France d'avant - Mai 68 !

    Brassent chante les mauvais garçons notamment, dans cette compile, Volume 2 : Les Amoureux des Bancs Publics, avec des chansons comme "Je suis un voyou" et "La mauvaise herbe" ! Il y a de fortes tendances anarchistes chez Brassens et la figure du voyou incarne la résistance à l'autorité, à la bigoterie, à une société corsetée et psychorigide, gangrenée par la bien-pensance et qui aliène les individus !

    En face de cela, il y a les plaisirs de la vie et dans ce registre, le personnage de la jeune fille incarne une sorte de candeur naïve - les femmes qu'elles soient innocentes comme Margot ou comme la prostituée font déraisonner les hommes, brisent le conformisme et les faux-semblants, bref l'hypocrisie générale ! Lorsque "Margot dégrafait son corsage", c'est "pour donner la gougoutte à son chat" et elle ne se voit pas comme un objet sexuel !

    Beaucoup de tendresse aussi dans ces chansons et un éloge de la jeunesse avec "Les Amoureux des Bancs Publics" ou encore "Le Vent" qui se montre fripon ! Car vous l'aurez compris, il y a de la friponnerie et de la polissonnerie dans ces textes ! Brassens fut l'enfant pas sage de la chanson française ! Polisson mais jamais vulgaire !

    La position du chanteur vis-à-vis de l'amour est plus ambiguë ! Il est tantôt célébré, tantôt malheureux, comme il le rappelle dans "Il n'y a pas d'amour heureux", sublime mise en chanson d'un texte de Louis Aragon ! Parfois, il est même tarifé et devient jeu ! Bref, il est souvent dédramatisé !

    Certains textes jouent plus basiquement sur les sonorités et les allitérations comme "La cane de Jeanne", purs jeux textuels, mais là encore pas seulement ! L'emploi de l'argot est souvent présent !

    Brassens est un chanteur intemporel ! J'éviterais bien sûr de faire des parallèles avec des chanteurs actuels ! Je me suis déjà exprimé sur ce sujet, vous savez à qui je pense (sinon demandez à Madame Pavochsko ou à Bella !) et je vais passer pour un vieux con ! Mais les textes de Brassens sont  beaucoup plus engagés que la production complète de tous ces nouveaux venus - dont certains ont déclaré "être le nouveau Mozart", ne doutant de rien - ridicule !

    Brassens doit bien rire sous sa moustache là où il est désormais !

    A bientôt !


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  • Nous retrouvons la série épique The Savage Sword of Conan  - avec le tome 4 intitulé "Le Conquérant" et toujours édité en kiosques par Hachette-Collection ! Force est de constater tout d'abord, que, scénarisés toujours par Roy Thomas, d'après Howard, les récits de Conan ne se limitent pas à des combats à l'épée - même si le héros règle souvent ses problèmes par le fer !  - mais mettent aussi en jeu des intrigues politiques compliquées et des complots à multiples niveaux ! La magie est aussi très présente !

    Ce tome 4 contient les issues 8 à 11 du comics original des années 1970, avec six récits datés de fin 1975 - début 1976.

    "Le Flacon d’Éternité" est dessiné par Tim Conrad. C'est un récit très court qui nous est narré par l'entremise d'un sorcier immortel. Celui-ci raconte comment un certain barbare qui nous est bien connu, Conan donc, déjoue tous ses pièges et parvient jusqu'à lui pour lui asséner un coup de hache mortel ! Notre sorcier aspirait en fait à la mort, qui le délivre des Dieux Anciens, et voit à l'ultime moment le Cimmérien comme son libérateur ! Court, simple, mais efficace !

    "Chant de mort de Conan le Cimmérien" est encore plus court puisqu'il s'agit d’un poème écrit par Lin Carter, un des plus célèbre adepte de Howard et illustré par Jess M. Jodloman, un dessinateur philippin qui a notamment aussi illustré Ivanhoé et L’Odyssée  pour Marvel dans les années 1970.

    "Corsaires contre Stygiens", dessiné par Gil Kane et Yong Montano et "Conan le Conquérant", illustré par John Buscema "et sa Tribu", font partie d'un même très long récit où Conan est Roi d'Aquilonie mais a été provisoirement destitué par un conglomérat de traîtres. Pour retrouver son trône, le Roi Barbare doit remettre la main sur un puissant talisman, le Cœur d'Ahriman, que l'on a transporté jusqu'en Stygie, pays maudit où règnent le maléfique Seth et ses prêtres !

    La route est longue jusqu'en Stygie et Conan doit d'abord se défaire du capitaine Démétrio, qui commande le condotierre,  et de son équipage de corsaires ! Notre héros vainc le chef en combat singulier puis délivre les esclaves noirs que lui-même a jadis dirigé en tant que Amra. Il peut ensuite débarqué dans une petite barque dans le pays maudit des Stygiens !

    Là Conan devra éviter d'autres dangers dont des serpents sacrés ou encore la reine vampire immortelle Akivasha qui tentera de l'étreindre. Il assiste ensuite à une cérémonie impie entreprise par les Stygiens pour ressusciter un très ancien sorcier, mort il y a des millénaires, avec le talisman tant convoité par Conan ! La cérémonie échoue partiellement car surviennent des Khitians venus aussi récupérer le Cœur d'Ahriman ! C'est finalement Conan qui parvient à son but !

    Dans la suite du récit, Conan fait face à la conjuration qui l'a destitué ! Il y a Amalric, Baron de Tor, Tarascus, roi de la Némédie voisine et Valerius pantin et chancelier d'Aquilonie. Oraste le quatrième conspirateur vient les mettre en garde contre Xaltotun de l'ancien Empire maléfique et puissant d'Achéron, empire disparu il y a des millénaires - 3000 ans ! , et dont le dernier représentant, Xaltotun, ressuscité par nos quatre types et le Coeur d'Ahriman, veut libérer les démons ! Très prévisiblement, Xaltotun tue Oraste devant le reste de l'assemblée pour montrer son pouvoir !

    Conan aura fort à faire pour défaire tous ces vilains ! Il s'appuiera sur les révoltes intérieures au pays et ses propres armées restées fidèles ! Finalement, tous les conspirateurs seront vaincus de même que Xaltotun avec l'aide d'un prêtre d'Asura !

    On retrouve les pillards zuagirs dans le récit suivant ! Conan est toujours à leur tête et a quelques difficultés à tenir Fazal un de ses lieutenant qui attaque un convoi de prêtre ! Les Zuagirs récupèrent une statuette en forme de femme à tête de chatte qui murmure son influence à l'oreille de Conan et le fiat déraisonner, le poussant à des raides de plus en plus audacieux qui mèneront à la fin des Zuagirs ! Par la suite, Conan se libère de son emprise tandis qu'elle s'empare de l'esprit de Fazal.  Notre héros finira par jeter l'effigie au loin qui sera recouverte par les sables ! C'est illustré par Pablo Marcos

    Le dernier récit se nomme "Le Repaire des Damnés', dessiné par John Buscema et Yong Montano à nouveau ! Conan, qui a perdu ses Zuagirs, prends l'identité de Shrikuh natif de Zamora et tente d'infiltrer les Tigres Noirs, un groupe de voleurs qui vivent dans la cité appelée le Repaire des Damnées et dirigés par Abdel Khafir leur prince. Or Khafir est en fait un espion turanien, nommé Nikolav Yvonn que Yesdigerd le dirigeant turanien a chargé de prendre le contrôle des Tigres Noirs pour mieux mes conduire à leur perte ! Mais voila, le nouvel émir, Khafi alias Yvonn suit son propre agenda, a trahi son chef, et veut se tailler son propre royaume avec la petite nation de voleurs !

    Conan arrive dans l'idée de semer la zizanie et de renverser Khafir en nommant un nouvel émir à sa place ! Il peut pour cela compter sur Mellanie, une ancienne courtisane dont le frère Darami a été assassiné après avoir volé les Tigres Noirs. La jeune femme connaît le secret de Khafir et pour cette raison l'émir veut l'éliminer après l’avoir réduite en esclavage tandis qu'elle recherchait vengeance !

    A cela s'ajoute une histoire d'étrange amulette qui est en fait un être vivant  fait de brumes qui va finir par s'étendre en dévorant tout : humains, pierres et joyaux - et pouvant possiblement s'étendre au monde si il n'était arrêté par trois être étranges à l'aspect identiques, maîtres du contrôle mental et de forces obscures ! Le récit s'arrête avec la cité des voleurs réduite en cendres qui lui vaut bien alors son titre de "Repaire des Damnés" !

    Des récits au final très élaborés et bien construits pour une collection vraiment épatante ! Nous ne sommes pas près d'en voir le bout puisqu'elle compte 55 tomes ! Je vous donne donc rendez-vous au tome 5 ! Bientôt !

    A très bientôt !


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  • Durant mes années de lycée, je me suis pas mal éclaté sur mon Amstrad CPC puis sur mon Atari ST ! Acheter desVixen - Martech jeux vidéo n'était pourtant pas forcément à la portée de ma bourse et je récupérais des jeux piratés/ crackés en nombres ! J'ai déjà du aussi vous dire que j'étais inscrit à la Logithèque de la Bibliothèque de Caen ! J'y dénichais quelques petites perles mais aussi des softs improbables ! Vixen fait partie de ces jeux !

    Vixen  est jeu édité par la société Martech et Intelligent Design, sorti en 1988,  qui mets en avant une belle amazone ! La jaquette de la boite est à cet égard assez affriolante - surtout pour moi qui ressentait alors mes "premiers émois" - avec une jeune top-model blonde qui n'aurait pas dépareillée en photo dans The Sun ou Das Bild !

    C'est un jeu d'action/aventure - sur Atari ST, Amiga, PC, ZX Spectrum, Commodore 64, et Amstrad CPC - où vous incarnez Vixen qui est le dernier être humain de la planète Granath, qui est maintenant sous le contrôle d'une race de dinosaures. Élevée par des renards, elle a juré auprès des anciens d'éradiquer les dinosaures et de rendre la planète aux humains. Elle dispose pour ce faire d'un fouet améliorable au cours de l'aventure. La seule originalité de ce jeu est que vous pouvez vous transformer en renard - en renarde donc plutôt !

    Pour vous situez le jeu, disons qu'il ressemble un peu dans le style du jeu Thundercats (Cosmocats) d'Elite Systems, paru à la même époque ! Vous vous déplacez dans un environnement 2D avec scrolling horizontal. Vous vous débarrassez des ennemis avec votre fouet en évitant tout contact mortel ! Vous avez de plus un temps limité !

    En soi, le jeu n'est pas mauvais - mais n'est pas exceptionnel non plus ! Rien de transcendant ! On notera la musique langoureuse - et vaguement préhistorique ! - qui accompagne le jeu qui n'aurait pas dépareillé dans un film érotique !

    Vixen - Martech

    Mais ce qui pique les yeux et fâche, c'est la notice du jeu ! C'est traduit en français de manière complètement incompréhensible - à croire que ça a été traduit du chinois au français par un Bulgare qui ne parle aucune des deux langues ! Pas une seule phrase sujet/verbe/complément - et un parlé "petit nègre" pour notre héroïne ! Travail bâclé donc ! A quoi bon soigner la jaquette si c'est pour se foirer sur la notice !? Dans le genre de traduction qui tâche, on avait aussi Ultima IV de Lord British avec son "Board" ("Embarquer") traduit par "Tableau" ce qui rendait le jeu injouable ! Là on frôlait l'escroquerie et vous en parlerais sans doute une prochaine fois !

    Vixen, donc, un jeu vite joué, vite oublié ! C'est assez répétitif ! En même temps, il sortait déjà tellement de jeux dans les années 1980 qu'ils ne pouvaient pas tous être réussis !

    A bientôt !


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  • Yuval Noah Harari est un professeur d'Histoire israélien à qui on doit le best-seller paru en 2015 en français, Sapiens, une brève histoire de l'humanité. Le livre retrace en effet l'Histoire de l'Humanité, de ce fait est assez épais (près de 500 pages !) et se lit comme un roman !

    On s’attend évidemment à un monument d'érudition et c'est effectivement le cas ! Mais je trouve, alors que j'arrive à la fin du bouquin, que le propos reste bien général. Il est question de biologie, de cadres mentaux, d'innovations techniques, de faits sociaux avec des mises en garde sur les menaces qui pèsent sur l'Humanité !

    L'Humanité a de fait traverser trois grandes Révolutions ! On connaît la révolution agricole vers 9000 avant notre ère et la révolution scientifique du temps de la Renaissance (avec Francis Bacon, ou Galilée) mais il y eut, il y a 70000 ans, la révolution cognitive. L'homme changeant son régime alimentaire, y incluant de la viande, vit son cerveau se développer, et se mit à fabriquer arcs et flèches, bateaux, lampes à huiles, s'initia à l'art rupestre, développa des embryons de sociétés et enterra ses morts !

    Des chasseurs-cueilleurs, parce qu'on développa des capacités à coopérer pour survivre, on passa à l'agriculture et l'élevage. Dans le même temps, pour fédérer tout cela, on conçut des fictions, évidemment d'abord orales, des mythes - au début souvent agricoles ! - et ensuite des religions ! Dans le même temps, se produisit, en même temps que s'assemblaient des tribus de plus en plus vastes, un désastre écologique dont la disparition des mammouths et des aurochs ne sont que les exemples les plus connus ! L'Homme devenait un "serial-killer" !

    La révolution agricole permit à la démographie de faire un premier bond. Mais si il y avait plus de gens, ceux-ci vivaient moins bien qu les chasseurs-cueilleurs qui paradoxalement, parce qu'ils étaient moins nombreux, avaient plus de ressources ! Avec ces nouvelles sociétés, on était constamment sur le fil du rasoir !

    Puis, l'agriculture prenant de l'ampleur, il a fallu une autorité centrale pour gérer les stocks et ce fut la naissance des premiers États - on pense à Babylone ! Avec aussi l'apparition des nombres, de l'écriture et des impôts, les premières guerres de masse aussi ! Je vous renvoie à mon billet sur l'invention de l’Écriture !

    Par la suite, trois grands principes vont unifier le monde que Yuval Noah Harari explicite dans autant de chapitres : la monnaie, les empires et les religions !

    La monnaie va peu à peu remplacer le troc et rendre les échanges universels en les simplifiant ! Les grands Empire, on pense à la Chine, l'Empire d'Alexandre, l'Empire romain, l'Hégire musulman, les Empires Incas, Mayas et Aztèques, ou plus près de nous les Empires russe et ottoman.

    Au départ, la seule religion était l'animisme ! Puis on vit les polythéismes. Le  monothéisme apparut en Égypte en 1300 avant  notre ère avec Akhénaton, un culte du soleil dont s'inspirèrent les Juifs. Le Christianisme et l'Islam sont dans la filiation du Judaïsme !

    Grâce à la révolution scientifique, l'Europe va peu à peu dominer le monde. Le monde est mathématisable et l'Homme doit dominer la nature. Cette révolution scientifique est insérée dans la société et associé à l'impérialisme et au capitalisme chez les Européens.

    De par la notion de progrès, l'ensemble des richesses disponibles et créés va croître  - la taille du gâteau augmentant, le recours au crédit connaît un nouvel élan. En retour, ce crédit - et la confiance dans le futur - entraînent de nouvelles découvertes dans un cercle vertueux !

    La révolution industrielle se produit lorsque l'Homme comprends comment transformer une source d'énergie en une autre avec la machine à vapeur (à partir de la combustion du charbon, on créé du mouvement !). Cette révolution industrielle entraîne une seconde révolution agricole qui ne prends pas en compte la souffrance des animaux dans des élevages industriels (on a là un propos sous-jacent que ne désavouerait pas les Vegans !).

    A la fin de l'ouvrage, on retrouve la situation contemporaine : consumérisme, Etat-Providence... Mais et le Bonheur dans tout cela !? L'Humanité est-elle plus satisfaite aujourd'hui ? Certes on vit mieux mais on détruit la planète -  ce qui risque de détériorer dans pas longtemps nos conditions de vie !

    Est-ce le Transhumanisme qui apportera des réponses ? Je vous donne rendez-vous pour aborder ces aspects dans un prochain comte-rendu de lecture de l'autre livre de Yuval Noah Harari : Homo deus, une brève histoire de l'avenir !

    On peut retrouver un aperçu du livre Sapiens - Une brève histoire de l'humanité dans une série de vidéos/conférences de l'auteur sur sa page Youtube !

    A bientôt !


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  • Je continue d'emprunter des albums divers et variés à mon voisin et camarade Rico afin d'étoffer la rubrique Spirit - Depeche Mode"musique" de mes blogs ! Je rajouterais de temps en temps un album de ma discothèque personnelle même si j'ai arrêter d'acheter des disques à ma moitié des années 2000 passant plutôt à la lecture !

    Depeche Mode est un groupe qui ne m'a jamais vraiment emballé ! Je suis très réticent à écouter de la musique faisant un peu trop synthétiseur ! Dans les années 1990, mes amis François-Olivier T. Et Yann G. étaient des fans inconditionnels de ce groupe - pourtant ils n'ont jamais réussi à me faire partager leur passion !

    L'album que je viens d'écouter est leur double album de 2017 - le dernier donc je pense ! - et là encore n'ai pas accroché sans avoir pour autant détester cet opus ! Ça s'écoute mais sans susciter d'émotions chez moi !

    Petite présentation du groupe ! Wikipédia est ton ami ! Depeche Mode est un groupe de new wave britannique formé dans le comté d'Essex ! Parmi les genres brassés par cette formation, on a la synthpop, le rock électronique et le pop rock ! Cette montée de la musique électronique, qu'accompagne Depeche Mode, dans les années 1980 n'est guère étonnante si on prends en considération la mise sur le marché - la commercialisation - des synthétiseurs ! Dès lors des petits génies vont tirer le meilleur - ou le pire ! - de ces machines capables de simuler à elle seules un orchestre dans leur garage !

    Formé en 1979, Depeche Mode a été repéré par l'agent de Soft Cell, autre groupe new wave et synthpop et signe sur le label Mute Records en 1981 ! Le groupe s'envole dès ce début des années 1980 avec le single ultra-connu "Just Can't Get Enough" - qui pour ma part m'a bien "cassé les oreilles" ! (Je plaisante !) Autre tube en 1984 - 1985 avec "People Are People" !

    C'est une musique très industrielle - qui culmine avec l'album de 1990, Violator,  avec des tubes comme "Personal Jesus", "Policy of Truth" ou "Enjoy The Silence" ! Une musique qui parle au jeune prolo anglais ainsi qu'à la classe moyenne !

    Le groupe est composé actuellement de trois membres : Dave Gahan, le chanteur et Martin L. Gore et Andrew Fletcher.

    Depeche Mode est en perte de vitesse aux milieu des années 1990 puis connaît un renouveau au passage de l'an 2000 et un nouvel élan dans la décennie qui suit !

    Dans l’épisode 68 de The Robcast, un show télévisé, Martin L. Gore annoncé le 25 janvier 2016 le début de l'enregistrement, en avril de la même année, d'un nouvel album dont le titre Spirit est dévoilé le 11 octobre 2016 pour une sortie le 3 février 2017 ! Une tournée internationale accompagne cette sortie et l'album est favorablement accueilli par la critique !

    Entendons-nous bien ! Formellement,cet album est abouti - encore que mes compétences musicales soient limitées ! - du moins n'ai pas entendu de son dissonants à l'écoute ! Simplement son âme ne m'a pas touché ! C'est un double album CD ! Le CD 1 contient douze titres et le CD 2 seulement cinq qui sont des reprises instrumentales de cinq titres du CD 1 - et qui montre la maîtrise technique en matière de musique électronique de Depeche Mode ! Ils étaient là bien avant David Guetta ou Daft Punk et restent une référence !

    Citons quelques titres ! On a donc "The Worst Crime", "Scum", "You Move", "Cover Me", "Eternal", "Poison Heart" , "So Much Love" ou encore "Fail" ! Des titres évocateurs et assez politique ! Même si là encore, ne me suis pas arrêté aux textes et n'y ai pas prêté plus attention que ça ! Pas sérieux de ma part me direz-vous et vous aurez raison !

    Voilà ! J'espère toutefois mettre plus tard la main sur un album emblématique du groupe - par exemple Violator - et réviser mon jugement à la hausse ! Là, il est vrai qu'on est fasse à une formation qui a fait son temps et dont l'heure de gloire est dans le passé ! La barre a été placée haute - me disaient François-Olivier et Yann - et difficile de faire mieux pour eux !

    L'album annonce une révolution qui ne vient pas ! "Where's the Revolution ?". A défaut de révolution , l'"esprit" est -il encore là ? Sans doute oui mais amoindri !

    A bientôt !

    PS : Ceci constitue mon 1000ème billet sur mon Skyblog public ! Eh oui, déjà ! Ça file !


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  • Star Wars : Poe Dameron - Tome 4 - Soules & UnzuetaParlons peu mais parlons bien du tome 4 de la série Poe Dameron, une des nouvelles séries régulières Star Wars, produite par Marvel depuis le rachat de la franchise par Disney et censé mettre peu à peu en place le nouveau canon ! Ce tome 4 n'a pas de titre car il regroupe plusieurs petites histoires - ou missions ! - de l'Escadron Black commandé par le héros éponyme, au service de la Résistance ! La lutte contre le Premier Ordre continue !

    Disons le tout de suite, je n'ai jamais été emballé par Poe Dameron, un personnage de pilote de haut vol de plus, on avait déjà Anakin, Luke et Han Solo ! Mais bon, je dois concéder qu'ici le scénario de Charles Soule se mets bien en place, pose bien les choses progressivement et ménage son suspens  - même si les enjeux sont limités ! Le conflit ouvert entre les factions opposées n'a pas encore débuté et ce ne sera le cas que dans les films de la Postlogie, Épisode VII et Épisode VIII surtout !

    Le tome 4 regroupe en fait trois récits "courts". On a d'une part "Disparition d'une légende" qui recouvre les comics US issues #14 à #16, l'histoire  "Prise de conscience" qui est en fait l'Annual #1 et enfin le dernier récit, "Histoires de guerre" qui couvre les issues #17 à #19 ! Ça fait déjà pas mal de matériel pour un seul album !

    "Disparition d'une légende" s'ouvre par les obsèques du pilote L'Ulo L'Ampar, un ami de nos héros et un vétéran de la guerre (sa première apparition est dans le comics one-shot "Les Ruines de l'Empire" - durant la Bataille d'Endor). Il faut rappeler qu'il s'est précédemment sacrifié pour sauver l'Escadron Black ! Poe lui rends donc un hommage émouvant et sait trouver les mots qui réconforte son équipe, ceux qui restent !

    Par la suite, Poe Dameron, Snap Wexley, sa copine Karé Kun et Jessica Pava, bref l'Escadron au complet, se voit confier la mission d'aller récupérer du carburant pour la Résistance ! Ils se retrouvent sur un vaisseau-cargo transformé en bombe à retardement - à la manière du film Speed avec Keanu Reeves (impossible de décélérer !) mais ils parviendront à damner le pion à la commandante Malarus, une blonde cruelle et vindicative ! Par ailleurs, celle-ci a fait de l'Agent Terex, le méchant précédent, son esclave par le biais des implants cybernétiques que Phasma a apposé à celui-ci !

    L'Annual est assez peu intéressant en lui-même ! C'est le format qui veut ça ! Difficile de développer un récit intéressant en une seule issue fut-elle de 40 pages ! Ici, Poe se retrouve naufragé dans l'espace, avec BB-8, au milieu d'un champ d'antiques mines impériales et doit empêcher le soldats du Premier Ordre de fait passer des armes sur une planète ! Ses collègues de l’Escadron Black sauveront la mise à notre héros !

    Le combat de Leia Organa, pour prouver l caractère maléfique du Premier Ordre, s'avère difficile et elle est en train de perdre la bataille de l'opinion ! Heureusement, elle peut compter sur les compétences et le dévouement de Suralinda Javos, une alien reptilienne à la peau bleue,introduite précédemment et qui est précisément journaliste ! Celle-ci se rends alors sur la planète Spalex, sur la Bordure Extérieure, pour recueillir des preuves des exactions du Premier Ordres en filmant leur oppression contre les indigènes du coin pour s'approprier des gisements de thorilide ! Jess et Karé accompagnent Suralinda pour cette mission mais les choses tournent mal ! Heureusement, la journaliste a plus d'un tour dans son sac !

    Pendant ce temps, Poe et Snap doivent retrouver le "traître" Oddy Muva, un Abednedo, ancien mécanicien de l'Escadron Black qui a vendu des informations au Premier Ordre ! Il s'avérera que le traître agissait sous la contrainte, sa femme étant en péril ! Poe et Snap se font capturer car la commande Malarus et Terex ont capturé Muva avant eux ! Finalement, toute notre équipe de héros se retrouve sur Spalex, et Oddy Muva revient du bon côté en même temps qu'un héros fait le sacrifice de sa vie !

    Au final, de bonnes histoires - peut-être au déroulement un peu lent !? - qui nous éclairent sur des événements hors-films, le propre des romans et comics en fait ! On attends le Tome 5 qui verra - enfin ! -  l'arrivée de Lor San Tekka et nous rapprochera des péripéties du Réveil de la Force !

    Le dessin - très réussi et très fin - est d'Angel Unzueta - qui succède donc à Phil Noto - hormis pour le court Annual, dessiné lui par Nik Virella !

    A bientôt !

    PS : Je tiens à remercier les lecteurs qui me suivent sur Overblog car je viens sur cette plateforme spécifique de dépasser les 10.000 pages vues (ce qui est peu en comparaison des 232.000 pages vues sur eklablog !).


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