• La première Saison des aventures de XIII s'approche de son dénouement tandis que XIII est toujours sur la piste du trésor caché par ses ancêtres dans le tome 16, "L'Or de Maximilien", toujours par le duo Vance et Van Hamme !

    Au début de l'album, XIII, la Major Jones, Sean Mullway, le Marquis de Préseau et son épouse Betty ainsi que le général Carrington se cachent au Mexique chez un contact de ce dernier. Ils tentent de résoudre l'énigme qui les mènera au trésor et gardent un œil sur leur prisonnière, Felicity Brown.

    Pendant ce temps, Franck Giordino, le directeur de la NSA, tente de les repérer et va jusqu'à engager des tueurs de la mafia pour éliminer son ancien allié, le général Wittaker qui en sait trop ! Mais les assassins se foirent et le général déballe toute l'affaire au Président qui suspends l'ambitieux chef du renseignement !

    XIII et son équipe finissent par décoder le message des ancêtres et repèrent le trésor dans un ancien volcan, en milieu hostile ! Mais le traducteur dont ils ont loué les services les double et des truands veulent leur voler le coffre aux pièces d'or sous le nez ! Finalement, le trésor finit dispersé au fond d'un gouffre !

    Giordino, qui n'a plus rien à perdre, est lui contacté par Felicity Brown qui a échappé à nos héros en inventant une fable d'agent de la DEA auprès de plaisanciers ! Giordino s'envole alors pour le Mexique avec la beauté vénéneuse à qui il a promis l'immunité !

    Mais c'est sans compter sur le Président des Etats-Unis qui souhaite aussi retrouver XIII pour qu'il témoigne contre Giordino ! Il confie cette tâche à une "survivante", Jessica Martin !

    L'histoire approche de sa fin ! Le récit autour du trésor s'est conclu. Reste donc à régler le sort de Giordino avant d’enchaîner sur un nouveau cycle d'aventures dans la Saison 2 !

    A l'avenir, il sera aussi question des albums "XIII Mystery" qui se focalisent sur des personnages particuliers du récit principal !

    A bientôt !


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  • The E.N.D. - Black Eyed PeasOriginaires de Los Angeles, les Black Eyed Peas sont un groupe de rap américain, influencés par le R&B, la techno, la pop, la dance, l’electro house, le latino et le funk ! La formation est composé de will.i.am - dont on connaît le goût pour les nouvelles technologies - , de apl.de.ap, et de Taboo rejoints ensuite par la chanteuse Fergie !

    C'est véritablement l'arrivée de Fergie et la sortie de l'album Elephunk -  en 2001/2003 - qui fait décoller ce groupe réuni en 1995 !

    The E.N.D. - acronyme pour "The Energie Never Dies" - est le cinquième album des Black Eyed Peas, sorti en 2009. il marque aussi la collaboration du groupe avec le D.J. et compositeur David Guetta qui a produit deux des morceaux de la galette, à savoir "I Gotta Feeling" - et son ambiance "party" - et "Rock That Body" tout aussi festif ! Ceci s'inscrit dans toute une série de collaborations de Guetta, à l'époque, avec différents artistes !

    "Boom Boom Pow" est le premier extrait de The E.N.D. - avec ses résonances clairement électro ! - et sort en mars 2009, se classant tout de suite en tête des classements mondiaux ! Preuve que le groupe a fait bien su chemin depuis ses débuts !

    Internet a aussi fait beaucoup pour les Black Eyed Peas, et, menée par wil.i.am, le technophile, la formation d'artistes surfe sur et utilise à plein les nouvelles technologies tant dans la conception de leurs sons, l'imagerie de leurs clips ou la promotion ! "Imma Be", le second extrait est ainsi diffusé la première fois sur le net !

    Un vrai et vaste carton planétaire pour cet album ! La consécration avec les chansons diffusées quasiment en continue sur les radios ! Et 4,6 millions d'exemplaires écoulés dans le monde ! "I Gotta Feeling" est le plus gros hit de leur carrière à ce jour !

    J'aime particulièrement le clip de "Meet Me Halfway" très onirique et éthéré ! Les Black Eyed Peas y déploient toute leur imagerie et leur mystique ! La musique peut véritablement être transcendante avec eux !

    Un album incontournable à bien des égards ! Avec des sons très variés touchant à toutes les influences musicales du groupe mentionnées en début de ce billet !

    Mon pote Rico m'a bien entendu prêté cet album mais je le possédais déjà et le CD était resté chez mes parents !

    Gageons que ce n'est pas la fin pour les Black Eyed Peas !

    A bientôt !


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  • Un justicier dans la ville, film d'action de Michael Winner, sorti en salles en 1974, est le premier opus d'une série de Un justicier dans la ville - Michael Winnerfilms autour de l'autodéfense mettant en vedette l'austère Charles Bronson !

    On y suit Paul Kersey, un homme sans histoire, travaillant dans un cabinet d'architectes ! Non violent, ex-objecteur de conscience pendant la guerre de Corée, le pacifiste Kersey va devoir remettre en question tout ce à quoi il croit le jour où le destin se fait violent autour de lui !

    En effet, trois voyous vont agresser violemment la femme et la fille de Kersey ! Son épouse, Joanna, en décédera et sa fille, Carol, violée, en sera profondément perturbée ! Kersey noie alors son chagrin dans son travail sachant que la police et la justice ne feront pas leurs offices !

    Notre architecte va alors connaître un changement radical ! Il s'équipe d'une arme à feu et parcourt les rues, les parkings et le métro semant la mort parmi les voyous et autres délinquants ! Celui qui pratique alors la loi du Talion se verra surnommé par la presse, le "Justicier" ! Un inspecteur va alors se lancer sur sa piste sanglante !

    Que dire de ce film ? Sinon que c'est assez édifiant ! Le personnage principal, un pacifiste, devient un pratiquant des armes à feu ! On sait qu'aux Etats-Unis le port d'armes est un droit constitutionnel et que les lobbies associés - la NRA - y sont puissants ! Mais que dire des mass-murders et des fusillades qui surviennent régulièrement de ce fait, encore récemment, en Floride, en ce début 2018 ?

    Si on ajoute à cela le fait que les voyous de cette série de films sont souvent des Noirs ou des basanés, doit-on voir dans la série des Death Wish (titre en VO) des films fascistes ? Sur une ligne droitière en tout cas à telle point que la série qui va se prolonger dans d'autres métrages par la suite, devient une caricature d'elle-même avec un Bronson vieillissant et bedonnant dans des films tout juste dignes du marché de la vidéo !

    Pourtant à l'époque, dans les années 1980, lorsque j'ai vu ces films pour la première fois, je les aimais bien et les voyais plus comme des sortes de westerns urbains !

    A signaler que ce film est librement adapté d'un roman de Brian Garfield publié en 1972.

    La BO signée par Herbie Hancock fut nommée aux Emmy Awards en 1975 et possède donc certaines qualités !

    Avec Un justicier dans la ville, Charles Bronson devint une icône du film d'action tandis que Jeff Goldblum faisait ses débuts au cinéma dans le rôle d'un des voyous agressant Joanna et Carol et enchaînera les figurations avant la consécration avec La Mouche en 1986.

    Un film qui laisse une impression mitigée du fait de son sujet, de son message sous-jacent, volontaire ou non ? - et de son extrême violence !

    Un remake de ce film a été réalisé et est sorti en 2017 avec Bruce Willis, autre star du film d'action !

    A bientôt !


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  • Il arrive souvent au cinéma que l'on mélange les genres et c'est le cas de ce World Invasion : Battle Los Angeles, film de Jonathan Liebesman, sorti sur les écrans en 2011 - qui mêle la SF et le film de guerre !

    Il est certain que de montrer de courageux soldats - Américains bien entendu ! - se battre contre des extra-terrestres est plus "politiquement correct" que de les montrer en train de guerroyer contre des Arabes en Irak ou en Afghanistan, avec tous les dommages collatéraux qui surviennent ! La contrepartie est que dans ce film, on se bats dans les rues de nos métropoles et pas dans un pays lointain !

    Les aliens sont de retour, après La Guerre des Mondes et Independance Day ! Ils sont une fois de plus hostiles et veulent nous exterminer avec leurs armées ! Ils en veulent aussi à nos ressources, en particulier l'eau ! Le dernier rempart : les Marines des Etats-Unis d'Amérique qui ne "reculent jamais" telle est leur devise !

    Un film qui fait donc l'apologie de l'armée ! On n'y trouvera donc aucun propos anti-militariste, on n'est pas dans Full Metal Jacket ! Par contre, évidemment, beaucoup d'action ! Et des combats dont la réalisation retranscrit bien le chaos !

    A l'été 2011, la Bataille pour Los Angeles est engagée au moment où des "météores" s'écrasent dans les eaux, au large des principales métropoles côtières, un peu partout dans le monde ! Dans ce contexte, on suit une compagnie de Marines, sous le commandement du sous-lieutenant, tout frais émoulu et major de promo de l'école militaire, William Martinez - joué par Ramon Rodriguez ! Devant l'ampleur de la menace, tout le monde est mobilisé, même le sergent-chef  senior Michael Nantz - joué par Aaron Eckhart - qui était sur le point d'être mis sur la touche après une opération qui a mal tourné !

    Nantz se retrouve sous les ordres de Martinez ! On nous dresse les portraits de la plupart des soldats de la petite troupe sous leur commandement - mais il faut être attentif pour s'y retrouver vu la multiplicité des protagonistes un peu tous identiques (des soldats !). Nantz est de plus précédé de sa "mauvaise réputation" !

    La troupe doit se rendre dans un commissariat de Los Angeles récupérer des civils avant un bombardement de la zone ! Ils vont encaisser des pertes bien naturellement et l'ennemi - dont on en sait rien au départ ! - se révèle retors !

    Au casting, signalons aussi la présence de l'actrice latina Michelle Rodriguez - vue dans la Saison 2 de Lost et dans Resident Evil ou Fast &Furious, habituée aux séries B et Z semble-t'il -  qui joue une militaire spécialisée dans les communications et le repérage et chargée de localiser le HQ - ou QG - des aliens !

    Le plan va changer au fil du déroulement des opérations ! Les Terriens essuient des revers mais Nantz et ses hommes se révèlent plein de ressources et très combatifs ! Ils vont parvenir à détruire le centre de commande de l'ennemi dans une opération de la dernière chance !

    Que dire de ce film ? Sinon qu'on est dans l'action pure ! Mais certainement pas un film mémorable ! Ça aurait pu sortir tout aussi bien en "Direct-To-DVD" ! Un éloge des militaires !

    A bientôt !


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  • Nous allons maintenant nous intéresser à Tamara Marthe, plus connue sous son pseudo de Shy'm - à travers son Prendre l'air - Shy'mtroisième album Prendre l'air, plus orienté pop que les précédents albums R'n'B de l'artiste !

    Shy'm a parcouru bien du chemin depuis ses débuts en featuring de K-Maro dans "Histoire de luv'". Ça, c'était en 2005 ! Grâce à K-Maro, elle sortira l'année suivante son premier single, "Femme de couleur", tiré de son premier album studio, Mes fantaisies.

    Cette jeune femme est plutôt, selon moi, une chanteuse qui cible les adolescentes et les jeunes femmes qui peuvent se reconnaître dans son parcours ! Shy'm traite de leur préoccupations, partage leurs hobbies - en particulier la danse ! Doit-on pour autant la cantonner dans ce cœur de cible ?

    Si Shy'm a commencé sa carrière dans le registre R'n'B, elle fait prendre à son répertoire une orientation plus pop - comme on l'a dit en introduction ! - à partir de l'album Prendre l'air,  sorti en 2010, virage confirmé avec l'album suivant, Caméléon, en 2012 ! Peut-être est-ce là une volonté d'élargir son public ? Sans doute ! Et de toucher à autre chose !

    Signalons que Shy'm est aussi animatrice - à partir de 2017 - de l'émission de radiocrochet Nouvelle Star ! Côté télé, elle a aussi remporté la deuxième saison de l'émission Danse avec les stars, preuve s'il le fallait que la danse est une corde important à son arc ! Il suffit de voir ses clips pour le comprendre !

    Cinq singles ont été tirés de l'album Prendre l'air -  pour en revenir à lui ! On a eu "je sais", "je suis moi", 'Prendre l'air", le titre éponyme et enfin "En apesanteur", reprise de Calogéro ! Avec ses titres, Shy'm impose sa voix qui retentit haute et claire et nous reste en tête !

    Prendre l'air est monté jusqu'à la 6ème place des Charts -  à peu près la même performance que Mes fantaisies à ses débuts mais en deçà de Reflets, sa deuxième galette ! Triple Platine sur la durée, il reste toutefois, ce troisième album, la plus forte vente de Shy'm ! Car 117 semaines dans le TOP 200 !

    Il faut signaler qu'il existe une version collector ainsi qu'une version deluxe de l'album - avec un DVD et une interface pour PC !

    Que dire des chansons en elles-même ? On a 12 chansons sur le CD plus deux titres bonus sur certaines éditions ! Ça reste rythmée et entraînant ! Ça parle d'amour, de rupture, d'affirmation de soi, de trouver sa place pourrait-on dire ?! Les titres sont évocateurs : "Ne pars pas", "j'entends encore les mots", "Mauvaises nouvelles", "Déjà vu" ou "Loin derrière". ! Et bien évidemment, une chanson sur la danse, l'autre passion de Shy'm avec le titre "Elle danse" !

    Au final, c'est plaisant et bien calibré ! La voix de Shy'm est agréable ainsi que l'orchestration mais cela reste assez  banal et sans grande surprise ! Un album qui ne sort pas du lot selon moi et qui ne m'a pas convaincu ! Après l'artiste est jolie femme et a une certaine grâce et un certain charme/ charisme ! A voir sur la durée d'une carrière qui s'annonce pourtant déjà éclectique : Shy'm est en effet auteure-compositrice-interprète et comme on l'a vu danseuse, réalisatrice et animatrice télé !

    Je remercie mon pote Rico de m’avoir prêté l'album ! Je ne pensais pas qu'il écoutait ce genre de musique !

    A bientôt !

    PS : Ai dépassé ces jours-ci les 100.000 visiteurs cumulés sur mon eklablog ! Merci à toutes et tous !


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  • Tatie Danielle - Etienne ChatillezÉtienne Chatiliez avait fait un carton en 1988 avec son premier film La Vie est un Long Fleuve Tranquille et sa célèbre chanson "Jésus revient !". Il avait alors déjà montré son goût pour l'humour caustique !

    En 1990, Chatiliez récidive avec Tatie Danielle, l'histoire d'une mamie insupportable, avec un vrai fond de méchanceté, qui va tyranniser sa famille et ses proches. La vieille peau est jouée par Tsilla Chelton. On est là encore à fond dans l'humour noir !

    Le réalisateur sait bien croquer les mœurs du temps et les petits et gros travers des gens ! Pour ma part, j'avais moyennement aimé ce film à l'époque, n'appréciant pas qu'on se réjouisse à propos d'un personnage foncièrement antipathique ! Il y a notamment une scène où la Tatie et son acolyte abandonne un pauvre chien ! La cruauté n'est pas un spectacle qui m'amuse ! Et Chatiliez n'est pas Desproges !

    Mais bon, on a parfaitement le droit, pour une fiction, de concevoir des personnages avec des travers du moment que cela sert l'intrigue !

    En fait, ai un peu de mal avec ce réalisateur ! Déjà la bêtise de la famille Groseille dans le premier film - avec une pauvre gamine qui n'a rien demandé qui en fait les frais ! On a parfois l'impression avec lui que les anti-héros sont glorifiés, ne sont jamais puni en tout cas ! Tatie Danielle est insupportable et le côté jugement et donneur de leçons de son autre film Tanguy m'insupporte aussi ! Et oui, les jeunes restent plus longtemps chez leurs parents - et en quoi cela te dérange imbécile ?

    Au départ de sa carrière, Chatiliez faisait des pubs pour la marque de chaussures Eram. Il est d'ailleurs possible que j'ai été, au début des années 1980, dans la même école primaire que sa fille qui se vantait d'avoir un père qui "faisait les publicités pour les chaussures Eram" !

    Revenons à Tatie Danielle ! Danielle Billard, 82 ans, est la veuve sans enfant d'un colonel ! Elle vit dans sa maison à Auxerre avec sa bonne Odile très âgée aussi ! Or Odile a un accident domestique et décède - accident provoqué par la vieille bique aigrie ! Ça commence fort !

    La cruelle Danielle n'a alors plus que sa grande-nièce Jeanne et son grand-neveu Jean-Pierre chez la famille duquel elle va vivre à Paris. La famille va vite se rendre compte que derrière ses airs aimables, la grande-tante est une vraie saloperie ! Dans le rôle de Jean-Pierre Billard et sa femme Catherine, on retrouve Eric Prat et Catherine Jacob !

    Mais la famille décide de partir en vacances - en Grèce - sans Tatie Danielle et la confie aux soins de Sandrine Vonnier - jouée par Isabelle Nanty. La vieille acariâtre va alors tomber sur un os car la jeune femme se révèle forte tête et aussi revêche qu'elle. Pire elle lui tient tête ! La jeune et la vieille vont alors se jauger, se lancer des défis et finalement développer une relation bizarre de respect entre amour et haine !

    La vieille est un temps placée en maison de retraite - pendant que ses proches sont en procès/jugement pour "défaut de soins" - mais sont acquittés ! Dans l'établissement, elle se montre à nouveau infecte - envers le personnel et les résidents - et finit par fuguer pour rejoindre Sandrine.

    Trois nominations aux Césars en 1991 - pour Tsilla Chelton, Catherine Jacob et Isabelle Nanty mais aucune statuette de décrochée !

    Au final, un film assez bizarre dont je vous livre la chronique et dont je en vous cache pas que je ne l'ai pas trop apprécié, pas vraiment détesté mais bon !... Et évidemment Tsilla Chelton est probablement une personnage très gentille à la ville - rôle de composition ! Elle est décédée en juillet 2012.

    La chanson La complainte de la vieille salope conclut le film et est interprétée par Catherine Ringer à la voix aisément reconnaissable !

    A bientôt !


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  • The Fame Monster - Lady GagaLady Gaga est une artiste qui a défrayé la chronique au début des années 2010 ! Adulée, elle est une chanteuse aux multiples talents, par ailleurs icône gay, jouant du piano, produisant des clips emblématiques et marquants sous le label Streamline, imposant les tendances de la mode (la fameuse robe en viandes), provoquant le scandale et faisant la une de la presse people ! En 2018, le phénomène est un peu retombé mais on eut alors entre 2008 et 2012 une vraie "folie Gaga" où elle occupait tout le devant de la scène avec l'habileté d'une Madonna ou d'une Britney Spears !

    De fait, Lady Gaga - alias Stefani Joanne Angelina Germanotta - cultive son propre univers avec son imagerie, ses thèmes et ses codes ! Le double album de 2009, The Fame Monster,  nous fait largement rentrer dans ces mondes entre fantasmes et cauchemars !

    De quoi s'agit-il ? En fait du deuxième album de Lady Gaga ! Le premier, sorti en 2008, s'intitulait The Fame (la "célébrité") et un deuxième CD fut ajouté à cet album, lors de sa réédition, avec huit titres, pour constituer The Fame Monster  !

    The Fame  contient les chansons qui ont lancé la chanteuse ! On retrouve "Just Dance" avec Colby O'Donis - avec un clip dans lequel Gaga pas dénuée d'autodérision singe Hugh Hefner et s'ébat dans une piscine gonflable minuscule avec un orque en plastique, "Lovegame", son hymne à l'amour - plus au libertinage en fait semble-t'il ?, "Paparazzi" où l'artiste surmédiatisée s'attaque déjà à cette caste de parasites et enfin "Poker Face" ! Des refrains très entraînants pour des tubes entre disco, techno et pop débridée ! D'autres titres parmi les seize de ce premier CD : "Eh Eh (Nothing Else I Can Say)", "Beautiful, Dirty, Rich", "Paper Gangsta", "Summerboy" ou "Disco Heaven" !...

    Mais critiquer/Chroniquer cette première galette n'est pas ici mon propos ! Le ferais peut-être à l'occasion d'un billet plus spécifique sur The Fame - et en revenant sur la biographie et la formation de l'artiste ! - ou pas !

    Parlons de l'autre CD, celui qu'on a rajouté - avec ses huit titres ! Ces tubes traitent de la facette plus sombre de la célébrité - d'où le "monster" ! Chaque piste incarne un "monstre" qui est une métaphore pour représenter une peur (et oui ! Il y a du concept chez Gaga !) !

    Les titres marquants de ce second opus sont surtout "Bad Romance" - le premier single de l'album, "Telephone " (avec Beyoncé Knowles en Thelma et Louise !) ou encore "Dance in the Dark", moins "connu".

    Dans certains pays toutefois, The Fame Monster - le CD de huit titres - a été vendu indépendamment de The Fame  - l'album de seize titres - et donc dans d'autres, comme la France, sous le titre The Fame Monster,  on a cet album éponyme et The Fame regroupés ! Suis-je assez clair ?

    Comme toujours, les clips sont très esthétisés, provoquant et tout cela est très réfléchi - dans une démarche artistique totale !

    Lady Gaga, durant la promotion du résultat achevé, a pas mal insisté sur les touches gothiques de The Fame Monster ! Le thème de l'argent est aussi sous-jacent mais n'est pas abordé directement. L'album parle de quitter certaines choses pour passer à d'autres ! Je vous laisse écouter l'album et décoder ces propos bien énigmatiques !

    On notera aussi des similitudes avec Boney M ou Depeche Mode, ne particulier dans le refrain de "Bad Romance" ! Gaga puise à toutes les sources de sa culture musicale qu'on imagine assez étoffée pour cette artiste complète ! Des références à la mort - et aux zombies - dans les chansons "Monster" et "Dance in the Dark" et cela c'était avant la vague Walking Dead à la télé (mais pas en comics qui date de 2003 !). La mort aussi avec l'évocation des destins tragiques de Marilyn Monroe, Judy Garland ou Lady Diana !

    Le rock est présent dans le titre "Speechless" ! Avec comme thème les relations violentes et sulfureuses, bref toxiques quelque part ! On retrouve beaucoup de batterie (la violence) dans ce titre ! Ainsi que des harmonies vocales et des solos de guitare, référence cette fois à Freddie Mercury et son groupe Queen dont là encore Gaga est une grande fan ! Mercury autre icône gay au même titre que notre miss Germanotta !

    On pourrait encore multiplier les influences : Ace of Base et ABBA - en allant chercher du côté de l'Europe du Nord ou encore la musique gospel et les références au sado-masochisme ! Quand on vous dit que c'est un univers musical très riche - et un peu lugubre, je vous l'accorde ! Mais pas réductible à cela !

    Ceci explique le succès de l'album tant vis-à-vis du public qui a répondu largement présent que dans les critiques des professionnels ! Lady Gaga a fait l'effet d'un météore que la chaîne musicale avec son succès rapide, foudroyant et inattendu ! Une artiste de plus très charismatique !

    C'est un must que vous vous devez d'avoir écouté et réécouté ! Moi il fait partie de ma discothèque !

    A bientôt !


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  • La revue Sciences Humaines est née en novembre 1990 et va donc bientôt fêter ses 30 ans ! Quoiqu'il en soit, elle a publié son numéro 300 en février 2018 et, en plus des rubriques habituelles, propose un grand dossier bilan intitulé "Comment va le monde ?" pour dresser un état de lieux de la planète !

    Car qui aurait pu anticiper les changements de ces 30 dernières années, au lendemain de la Chute du Mur de Berlin ? Crise du politique, dérèglement climatique, explosion du numérique,... La revue revient sur plusieurs de ces évolutions en une douzaine d'articles qui constituent le dossier ! Évoquons-en ici les grands lignes !

    Longtemps, l'Humanité a cru en l'idée de Progrès, née au Siècle de Lumières. Jusqu'aux Trente Glorieuses, malgré deux Guerres mondiales, on veut encore y croire ! Mais depuis les années 1970 (le Club de Rome) et 1980 (Chocs pétroliers, montée du chômage, apparition du SIDA, premières alertes climatiques), le pessimisme est de mise !

    Pourtant et même si les problèmes sont réels, il n'y a pas lieu d'être aussi défaitiste car globalement la situation de l'Humanité s'améliore. Un proverbe africain dit "on entends l'arbre qui s'abat mais pas la forêt qui pousse.". Pour dire que les médias en quête de sensationnel mettent surtout l'accent sur ce qui va mal ! C'est le constat que dresse à ce stade le dossier de Sciences Humaines et je les soupçonne à ce stade d'angélisme et de vouloir nous endormir !

    Les journalistes se basent sur des faits comme "la pauvreté a reculé" (un milliard de pauvres en moins !), certes mais les inégalités se sont accrus avec le club des 1% qui possèdent 99% des richesses. "La violence aurait aussi reculé" - moins de guerres, moins de crimes mais toujours là aussi des poches d'ultraviolences avec le terrorisme et des guerres civiles (Syrie, Yémen) ou encore les tueries dans les lycées régulièrement aux Etats-Unis.

    L'individu a la sentiment d'insatisfaction aussi parce que ses attentes sont plus fortes. La croissance est cependant là particulièrement dans les pays du Sud et de l'ancien Tiers-Monde (BRICS).

    Le monde serait-il devenu moins démocratique ? La démocratie reste un modèle qui a le vent en poupe, "le moins pire des régimes à l'exception des autres" disait Churchill ! On peut s'interroger en observant des pays comme la Pologne, la Hongrie de Viktor Orban ou la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. La Russie de Poutine pose aussi question. Dans ce panorama, la France a été désignée comme la "championne des démocraties" par la stabilité de ses institutions.

    La question du changement climatique est elle cruciale et peut être aborder de deux façons. On peut soit lutter contre ce réchauffement en tentant de limiter nos émissions de CO2 (mais n'est-il pas déjà trop tard, selon le GIEC ?) ou soit choisir de s'adapter à un changement déjà acté (acte de renoncement ?) et déplacer des villages par exemple. Parmi les plus gros pollueurs (dans l'absolu et pas par tête d'habitant), on a la Chine, les USA et l'Europe des 28 ! Mais si Trump a décidé de se retirer de certains accords sur le climat, la Chine investit massivement dans les énergies renouvelables.

    La violence recule donc, on l'a dit, même si cela parait contre-intuitif ! Grâce à la progression du Droit International.

    La Santé a aussi marqué de gros progrès et l'espérance de vie augmente globalement ( en France, elle tourne autour de 70 ans désormais avec un avantage pour les femmes !). Mais on peut toujours craindre une médecine à deux vitesses. De nouvelles pathologies prédominent comme l'obésité.

    L'emploi se serait précarisé ? Certes il y a plus de working poor - travailleurs pauvres mais la majorité des jobs en France sont des CDI. On a toujours une désindustrialisation dans notre pays au profit des services. Les pratiques d'autoentrepreneurs de développent ainsi que l'uberisation. Les pays du Sud là aussi tirent leur épingle du jeu. Si le travail émancipe, il est aussi source de souffrance et on confie de plus en plus de responsabilités aux salariés, exigeant de faire plus avec des moyens plus réduits, augmentant leur stress.

    La grande révolution de ces trente dernières années est la Révolution numérique, qualifiée de Troisième Révolution Industrielle. Avec le développement d'internet, des Smartphone, de l'e-commerce, du Web 2.0, des Réseaux sociaux, tous les secteurs de la société sont touchés et nous sommes tous connectés - et fliqués quelque part ! Et on nous annonce l'I.A., les objets connectés et les imprimantes 3D !

    Au niveau sociétales, les femmes s'émancipent mais de grands progrès restent à faire ! La famille est en pleine mutation et l'individu la remplace comme unité de la société. La fécondité baisse globalement, on se marie aussi plus tard !

    L'éducation publique, à travers l'école, s'est étendue à plus d'enfants mais des enquêtes plus pointues montrent que les élèves présentent de nombreuses lacunes et sont loin de maitriser les savoirs même de base, lecture, écriture et calcul, même par chez nous, en France et en Europe ! Est-ce lié à la baisse globale du Q.I. ?

    Un numéro de Sciences humaines qui dresse un panorama que l'on aurait pu croire plus désastreux. Il ne faut pas masques les difficultés mais apporter de la nuances par delà les nombreuses Cassandre !

    Une revue que je suis tous les mois et qui est vraiment bien fichue !

    A bientôt !


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  • Le tome 2 de la Trilogie "Dark Bane" s'intitule La Règle des Deux - et est toujours signé par Drew Karpyshyn ! Il relate des événements Star Wars - Dark Bane : La Règle des Deux - Drew Karpyshynse déroulant entre mille ans et 990 ans avant la Bataille de Yavin ! C'est toutefois un roman "Légendes" qui a fait l'objet d'une réédition au sein d'une Intégrale fin 2017 !

    Dans La Menace fantôme, à la fin du film, Yoda évoque la Règle des Deux mise en place par Dark Bane : "Toujours par deux ils vont ! Un Maitre et un Apprenti" ! C'est en effet la nature du pouvoir au sein du Nouvel Ordre Sith ! Le Maître détient le pouvoir et le disciple le convoite !

    Dans le tome 1 de cette Trilogie "Dark Bane", La Voie de la Destruction, celui qui est devenu un puissant Sith a annihilé l'ancien Ordre Sith au moyen d'une sorte de "Bombe de Force" sur Ruusan. Cette fois-ci, il rebâtit sur ces ruines et se trouve une apprentie, la jeune Zannah, qui malgré son jeune âge, possède une affinité certaine avec la Force et est attirée par le Côté Obscur !

    On voit dans ce roman comment Bane et Zannah construisent leur ordre secret, en tissant un réseau de contacts, toujours dans le plus grand secret ! Le but est bien évidemment la destruction des Jedi à long terme, but qu'achèvera Palpatine, un millénaire plus tard dans la Prélogie !

    Les Jedi ne se doutent de rien ! Pourtant l'un d'entre eux, Johun, padawan de Maître Hoth, mort sur Ruusan, se doute qu'une menace plane et mène l'enquête !

    Bane, lui, est hanté par des visions du Côté Obscur et se rends sur une lune ! Là il va être confronté aux Orbalisks, des sortes de gastéropodes qui se collent à son corps et lui confèrent une armure protectrice ! Dès lors, Bane ne peut plus apparaître en public du fait qu'il ne passerait pas inaperçu ! Il œuvre dès lors dans l'ombre et par l'intermédiaire de Zannah !

    Zannah, elle, est visitée par le spectre de son cousin Darovit !

    Le livre fait une retcon concernant les films et l'Univers Etendu et efface des incohérences en clarifiant ce qui concerne la Réforme de Ruusan. La figure de Tarsus Valorum, un ancêtre du Chancelier de l'Episode I apparaît également !

    Si les personnages sont bien campés et définis, l'intrigue en elle-même est assez pauvre ! Ce roman se repose en partie sur les liens qu'il tissent avec le jeu vidéo Star Wars - Jedi Knight et le comics Jedi VS Sith ! Il ne prends son véritable intérêt qu'au sein de la Trilogie du personnage principal de son récit !

    Néanmoins, il y a eu pire en romans Star Wars et ce roman reste plaisant !

    A bientôt !


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  • Si vous aimez les jeux de baston pure et dure, les beat them all - Altered Beast, ce jeu vidéo de Sega de 1988 est Altered Beast - Segafait pour vous ! C'est un "oldies but goodies" ! "1988 ?"me direz vous, "le jeu n'est plus disponible depuis belle lurette !" Et bien détrompez-vous car il est ressorti sur Wii et Xbox Live Arcade en 2009 et sur Playstation Network en 2011 - et doit toujours être disponible depuis !?

    Dans ce jeu vidéo d'action pure, vous devrez éradiquer des hordes de créatures monstrueuses dans le cadre de la Grèce antique - un cadre assez inhabituel pour un jeu vidéo ! Il revient à vous, mandaté par Zeus, de sauver sa fille Athéna, enlevée par Hadès le dieu des enfers !

    Il est possible de jouer à ce jeu à un ou deux joueurs en simultanée pour encore plus de carnage ! Votre héros peut sauter, donner des coups de poing et de pied et doit ramasser des pastilles le long des niveaux - en 2D à défilement/scrolling horizontal ! Ces pastilles augmentent votre force, votre capacité musculaire et vous permettent de vous transformer progressivement en "bêtes" - les Beasts du titre ! Car oui, vous incarnez un garou dans ce jeu, différent à chaque niveau !

    De nombreux ennemis vous attendent, tirés de la mythologie ! Goules, cerbères, griffons, démons etc,... Et les immenses boss de fin de niveaux !

    Vous devenez ainsi successivement au fil des stages, un loup-garou, un dragon, un ours, un homme-tigre et enfin un loup-garou doré !

    Ce jeu a connu de nombreuses adaptations depuis la borne d'arcade de 1988 ! D'abord sur les consoles de la firme Sega, Master System, Mega Drive et PC-Engine. L'année suivante, en 1989 sur Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64 et ZX Spectrum (bref les machines habituelles de l'époque, fin des années 1980  - mais n'ai pas souvenir d'avoir ne serait-ce qu'aperçu ces versions !?). Par la suite sur Nintendo Entertainment System (NES) et PC (sous DOS) puis dix ans plus tard, en 1998 sur PC toujours (mais cette fois sous Windows) et en 2001 sur Dreamcast (autre machine Sega) !

    Je me souviens très bien de Altered Beast en salles d'arcades par contre ! Le jeu avait une certaine folie emprunte de sauvagerie - mais pour ma part, le trouvais un peu brouillon dans son action !

    Il y eut enfin des remakes en  2002 sur Game Boy Advance et en 3D, en 2005, sur PlayStation 2 ! Ce fut historiquement le premier jeu sorti sur la Mega Drive !

    Dans les clins d'oeil, il y a dans ce jeu un monstre à deux pattes ressemblant à un griffon qui apparaît également dans le jeu Golden Axe - aussi de Sega - dont je vous parlerais une autre fois !

    A bientôt !


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  • Black Panther, crée en 1966, chez Marvel, est le premier super-héros noir des comics, deux ans avant le Faucon ! On Black Panther - Ryan Cooglerl'avait déjà vu à l'écran, lui et son royaume d'Afrique fictif du Wakanda dans Avengers : Age of Ultron et Captain America : Civil War ! Mais le film de 2018 de Ryan Coogler - le réalisateur de Creed - était très attendu et a battu les records de réservations de places de cinéma aux USA !

    Ce film, Black Panther, a une particularité qui saute tout de suite aux yeux ! Son casting est presque entièrement afro-américain. Dans le rôle du roi T'Challa, on retrouve Chadwick Boseman, très convaincant et très charismatique. Il est assisté de sa famille et ses proches :  Lupita Nyong'o est Nakia, l'amour de sa vie, Danai Gurira (Michonne dans The Walking Dead - que je n'avais pas reconnue !) est Okoye, la commandante des Dora Milaje, la force spéciale entièrement féminine du Wakanda, Letitia Wright apporte de la légèreté au film dans le rôle de Shuri, la géniale férue de technologie de cette nation d'Afrique.

    Complétons le casting ! On a aussi Angela Basset dans le rôle de Ramonda, la mère de T'Challa. Forest Whitaker, lui, est Zuri, le gardien de l'herbe sacrée qui donne tous ses pouvoirs à la Panthère Noire ! Martin Freeman est l'un des seuls blancs du film qui joue Everett K.Ross, un agent de la CIA qu'on a déjà vu précédemment dans le MCU !

    Il faut évidemment de bons méchants ! Ici, c'est Michael B. Jordan - qui collabore à nouveau avec Ryan Coogler - qui est Erik "Killmonger" Stevens, en fait le cousin de T'Challa ! On a ici un méchant très nuancé et très bien développé - avec une psychologie et une backstory intéressantes ! Un méchant réussi comme l'était le Caid dans le série Daredevil  sur Netflix !

    Et enfin, on retrouve Andy Serkis dans le rôle d'Ulysses Klaue qui hérite ici de son bras sonique mais qui diffère beaucoup de sa version comics !

    Le Wakanda est une nation qui repose sur un gisement de vibranium, le métal le plus solide de l'univers, capable de résister à tout et d'emmagasiner l'énergie ! Des tribus se sont battus pour lui et la Panthère Noire / Black Panther les a unies et a formé le Wakanda ! La technologie de cette nation - qui vit cachée pour protéger son trésor, en se faisant passer habilement pour de pauvres éleveurs ! - repose sur le vibranium. Ce pays africain semble en réalité le plus développé de la planète !

    Au début du film, T'Challa succède à son père, mort durant un attentat dans Captain America : Civil War  ! La tâche est ardue et le nouveau roi va devoir "tuer le père" en quelque sorte quand il se rends compte que celui-ci a commis une faute presque 30 ans avant ! Il va falloir assumer les "Péchés du Père" ! Un secret d’État longtemps caché !

    Le film parle de déracinement, du désir de rester à l'écart des affaires du monde, d'engagement... "Killmonger" souhaite apporter la technologie militaire du Wakanda à tous les Noirs opprimés du monde alors que T'Challa poursuit la politique d'isolement de son père !

    Un film qui est aussi dépaysant ! Les paysages africains sont magnifiques ! Cela déborde de couleurs et le Wakanda est un mix entre traditions africaines et technologie ultra-futuriste.

    Niveau scénario, c'est très bien construit ! On voit l'ascension de T'Challa puis sa chute et le moment où il se relève. Les acteurs sont tous très bons !

    Black Panther, le personnage, et la nation du Wakanda sont appelés à jouer un rôle central dans le futur Avengers : Infinity War, à sortir en mai 2018 ! Les courageux guerriers wakandais seront-ils le dernier rempart contre Thanos et son Black Order ?

    Voila pour ma part ! Je vous conseille ce film qui propose une nouvelle variation sur le genre super-héroïque et amène aussi des réflexions fortes intéressantes et assez inattendues précisément dans ce type de films de pur divertissement !

    La bande musicale du film est signée Kendrick Lamar et a fait beaucoup parler d'elle.

    A bientôt !

    PS : Seul point négatif, ma salle Pathé connaissait des problèmes de son durant la séance - des coupures ! Mais bon, on a eu droit à une place gratuite ! Alors on ne va pas se plaindre !


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  • Kingsman : Services secrets - Matthew VaughnLes grands noms du monde des comics nous pondent régulièrement de petites merveilles en dehors des écuries Marvel et DC Comics ! Puis, des réalisateurs talentueux nous les adaptent au cinéma !

    C'est ainsi qu'après Kick-Ass, le même Matthew Vaughn adapte une BD du même Mark Millar à savoir The Secret Service publié à l'origine avec Dave Gibbons ! Cela donne le film Kingsman : Services secrets, sorti en 2015 ! Il s'agit d'une histoire d'agents secrets assez atypique et largement grand-guignolesque qui renouvelle le genre - en donnant toutefois un peu dans l'ultraviolence !

    Au casting, on retrouve Colin Firth qui interprète Harry Hart/Galahad, qui va chapeauter le jeune Gary "Eggsy" Unwin - joué par Taron Egerton  ! -  pour que ce dernier devienne un "Kingsman" sur les traces de son père !

    Qu'est-ce que le Kingman ? C'est une agence d'espionnage internationale et indépendante, ultra-secrète, qui dispose de larges moyens, fondée après la Première Guerre mondiale par les tailleurs du roi d'Angleterre qui avaient perdu leurs héritiers durant le conflit, disposait d'immenses fonds et bien décidés à en plus voir se reproduire pareille boucherie !

    C'est aussi un groupe de gentlemen qui reprends l'imagerie de la Table Ronde et dispose de tout un arsenal technologique et des gadgets chers à tout bon James Bond : parapluie bouclier, briquet grenade, chevalière à impulsions électriques, chaussures à pointe empoisonnée, stylo à poison activable, etc,...

    Dans ce premier film, les Kingsmen luttent contre le richissime Valentine - joué par Samuel L. Jackson - une sorte de Steve Jobs maléfique (comment ça Steve Jobs était déjà maléfique ?) qui a décidé de résoudre le problème du réchauffement climatique en procédant à une drastique réduction de populations ! Il conçoit ainsi une sorte d'Arche de Noé où seuls les riches survivront !

    Évidemment, cela ne va pas se passer comme ça ! Les Kingsmen vont agir ! Il y aura des trahisons, des retournements inattendus - comme dans tout bon film d'espionnage ! On suit en parallèle la formation de "Eggsy" pour devenir un Kingsman et la sélection du prochain de ces élus !

    Pas mal de scènes appelées à devenir cultes dans ce film - ainsi que nombres de répliques ! On retiendra la scène du massacre à l'église qui serait tragique si elle n'était tournée façon grand-guignol - donc avec exagération ! - et si il en s'agissait pas en l’occurrence d'une bande de fondamentalistes religieux haïssant "les pédés, les nègres et les débauchés" ou voyant le SIDA comme une punition divine ! Le genre de consanguins qu'on trouve hélas de nos jours au fin fond des États américains les plus intégristes et arriérès ! Les voir se massacrer est donc assez jouissif en fait !

    Et des personnages bien caractérisés forment l'ossature de ce film ! Qui dit génie du mal dit un second couteau/porte flingue digne de ce nom, ici, c'est Sofia Boutella qui interprète Gazelle aux jambes de métal coupantes comme des rasoirs !

    Pour compléter le casting, on a Michael Caine qui joue Chester King/ Arthur, Mark Strong qui est Merlin et la charmante Sophie Cookson qui joue Roxy ! Mark Hamill fait aussi une apparition clin d'oeil aux geeks !

    Beaucoup d'action - des passages qui font penser un FPS dans la base du méchant, pas mal d'humour, et un peu de propos politique forment l'essence de ce film ! Pour ma part, j'ai adoré ! C'est agréablement "déjanté" et outrancier !

    A bientôt !


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  • Avec Le Pays sans Étoile - un album fort réjouissant et dépaysant, la série Valérian prouve ses grandes qualités et Valérian - Tome 3 : Le Pays sans Etoile - Christin & Mézièresl'inventivité de ses créateurs tant dans le scénario que dans le dessin  ! On peut parler d'art total véritablement !

    Valérian et Laureline se rendent dans leur astronef au bord de l'univers - de la galaxie du moins ! (?) Il s'agit d'aider l'implantation de colons terriens venus de Galaxity sur les quatre planète du système Ukbar ! Mais après des discours un peu arrosés pour Valérian, nos deux agents spatio-temporels se rendent compte qu'une cinquième planète, errante, se précipite sur le système au risque de tout chambouler dans un cataclysme dans précédent à l'échelle locale !

    Nos deux héros, fidèles à leur tempérament d'explorateurs, se rendent sur la planète non-identifiée, pénètrent même à l'intérieur de ce qui s'avère être un monde creux ! Par l'entremise des nomades du peuple Lemm - et leur traducteur universel ! - Valérian et Laureline apprennent qu'ils sont sur le monde de Zahir !

    Mais les peuples de Zahir ignorent qu'il existe un univers en dehors de leur monde clôt ! Pire, les cités de Valsennar et de Malka qui se font la guerre à coup de flogums explosifs, déstabilisent de façon dangereuse ce monde.

    Cette BD, ayant été écrite et publiée en 1972 - soit après les révolutions des mœurs de 1968 - reprends des thèmes féministes et liés au conflit des sexes ! Dans le récit, les cités de Valsennar et Malka sont  dirigées par des castes d'hommes ou de femmes - qui asservissent selon la cité le sexe opposé ! Valérian va infiltrer la cité des hommes dirigés par des femmes et Laureline sa contrepartie ! Et les deux vont participer à la guerre !

    Durant cette aventure, on découvre donc tout une société, construite à la manière d'un rapport d'anthropologue ! N'est-ce pas la tâche d'une bonne œuvre de Space-Opéra que de décrire des mondes - exotiques si possible ! - par le menu ? Christin et Mézières y réussissent fort bien ici - comme d'habitude ! - comme annoncé en début d'article !

    Nos deux héros vont-ils parvenir à ouvrir les yeux sur la réalité et la cataclysme imminent au roi de Valsennar et à la reine de Malka ? on sait que les agents de Galaxity ne manquent pas de ressources !

    C'est distrayant comme récit et ça parle de - et dénonce le machisme et un certain féminisme jusqu'au-boutiste ! Divertir et édifier !

    La série Valérian confirme sa grande qualité et affiche ses ambitions dès ses premiers albums !

    On préférera ces albums de BD au flop du film de 2017 de Luc Besson sur notre Valérian qui est en train de plonger EuropaCorp dans une situation financière difficile !

    A bientôt !


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  • Bionic Commando - CapcomBionic Commando est un jeu vidéo de plates-formes, produit par Capcom et sorti sur bornes d'arcades en 1987 puis, par la suite, porté sur Amiga, Amstrad CPC, Atari ST (ma version !), Commodore 64, ZX Spectrum et sur les consoles Nintendo NES et les Game Boy !! !

    Je suis très critique sur ce jeu à la prise en main discutable ! Certes, sur Atari ST, le jeu, avec son style cartoon, est assez joli mais bon sang, la jouabilité et la prise en main ! Bof !

    Vous dirigez un soldat équipé de prothèses bioniques qui doit infiltrer une base ennemie, et dont le nom varie selon les versions : Super Joe (héros d'autres jeux comme Commando,...) ou Radd (Ladd) ! Vous êtes surtout doté d'un bras bionique qui a la capacité de s'allonger à la manière d'un grappin ! Comme vous ne pouvez pas faire de bonds, il vous faudra vous balancer à la manière de Tarzan !

    Les niveaux sont assez grands et vastes, remplis d'ennemis au comportement assez imprévisible - qui tirent quand bon leur semble ! Vous êtes évidemment aussi muni d'un pistolet !

    Abordons les sujets qui fâchent maintenant ! Bionic Commando est un jeu assez frustrant ! Il y a notamment, sur la version Atari ST, un problème avec la gestion des collisions de sprites ! Vous pouvez être touché par un tir alors que celui-ci ne fait que vous frôler ! Et comme en plus, vous n'avez pas de jauge de vie et que le moindre tir est fatal ! Le jeu est donc très ardu mais en partie par sa mauvaise réalisation qui accroît la difficulté de manière artificielle ! N'ai, pour ma part, jamais réussi à aller plus loin que le deuxième niveau !

    Bionic Commando - Capcom

    Autre problème, lorsque que vous vous agrippez et vous élevez, vous ne contrôlez plus votre trajectoire et êtes d'autant plus vulnérable !

    La musique d'accompagnement mérite toutefois d'être signalée - et qui bizarrement emprunte des notes à La Guerre des Étoiles par moments !

    Bref, un jeu avec un portage sur machines de salon désastreux ! On oubliera vite ce jeu !

    A bientôt !


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  • La musique a ceci de bien qu'elle est un langage international - et si sur la scène mondiale, ce sont surtout les Sale El Sol - Shakiraartistes anglo-saxons et américains qui survolent l'ensemble et dominent, on a aussi des stars d'autres mouvances !

    Shakira est une artiste venue de Colombie, d'Amérique du Sud donc, qui chante en espagnol et en anglais. Elle s'est faite connaître de par le monde à partir de 2001 en s'associant avec le producteur Emilio Estefan, le frère de Gloria Estefan, avec son tube planétaire, "Whenever, Wherever."

    La chanteuse possède d'autres dons que le registre vocal ! C'est aussi une danseuse hors-paire au déhanchement langoureux ! Le but ici n'est pas de faire un panorama de sa vie privée - disons juste qu'elle s'investit beaucoup dans les causes humanitaires, en particulier pour l'enfance et vit avec un footballeur !

    Ce dont je voulais vous parler ici, c'est surtout de son septième album studio - et troisième album bilingue, à savoir Sale El Sol  qui donne en anglais The Sun Comes Out , sorti à la fin de l'été 2010 !

    Comme tous les albums de Shakira, ce fut un top des charts  -boosté entre autre par la chanson "Waka Waka"  qui fut l'hymne officiel de la Coupe du Monde de Football en Afrique du sud cette même année en 2010 donc !

    J'ai donc écouté de manière plus ou moins attentive cette galette qui m'a une fois de plus été prêtée par mon pote et voisin Rico ! Parlant français, anglais et allemand, je ne maîtrise pas par contre l'espagnol et donc le sens des textes m'échappe ! Disons que du disque ressort une sensualité certaine ! C'est exotique, baigné de soleil et de joie de vivre, bref c'est festif et ça sent les vacances ! Évidemment les titres sont tous très dansants ! Et les inévitables ballades !

    Shakira a une voix qui porte et sait faire ressortir des émotions ! Je connaissais surtout le titre "Rabiosa", occasion d'un duo avec l'artiste Pitbull - généralement entouré de belles nanas, Shakira ne fait pas exception ! - et accompagné d'un clip, avec une Shakira en brune ! -  qui nous montre une... fête !

    Comment résumer plus avant ce CD ? C'est "rock" avec ses accords de guitare, "romantique" et "latino" ! Shakira a révélé à MTV que c'était un album "très personnel" car il lui rappelle différentes époques de sa carrière. Elle affirme enfin "s'être reconnecté à [elle-même]" !

    Bien entendu, une tournée mondiale, "The Sun Comes Out World Tour" a suivi où Shakira interprétait des chansons de cette album éponyme mais aussi du précédent She Wolf !

    Les titres marquants - qui ont fait l'objet de singles ! - sont "Loca", "Addicted to You", "Rabiosa" et "Waka Waka - This Time for Africa" sur la quinzaine de chansons de l'album - dont les trois derniers titres sont du "Bonus Material". Enfin, la version numérique contient un seizième titre !

    J'aurais sans doute l'occasion de vous reparler de Shakira !

    A bientôt !


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  • Lucky Luke : La ville fantôme - Morris & GoscinnyGoscinny est un scénariste de BD très inventif ! Néanmoins pour ces albums de Lucky Luke, il s'inspire - comme on l'a déjà vu ! - des mythes et légendes de l'Ouest Américain ! Parmi ces images d’Épinal, il y a le mythe de la ville fantôme associée à la Ruée vers l'Or ! C'est bien évidemment Morris qui est au dessin !

    C'est en effet le thème de la trente-neuvième histoire - et du vingt-cinquième album (originellement paru en 1965 chez Dupuis après la prépublication de coutume dans le journal Spirou !) ! Le récit tourne autour de la ville de Gold Hill où le vieux Powell s'étant fait roulé par un truand qui a "salé" une mine (le fait d'y déposer de l'or pour faire croire à un filon !) a acheté la mine et a provoqué une ruée vers le métal jaune !

    Pourtant des années après, la ville a été désertée et seul le vieux prospecteur y demeure encore, s'attachant à ses chimères ! Lucky Luke arrive sur ces entrefaits, accompagné de deux tricheurs au poker, Denver Miles, le grand échalas au large sourire, et Colorado Bill, petit et gaffeur, souffre-douleur du premier, croisés sur la route !

    Le trio se retire sur Bingo Creek, la ville voisine, elle encore habité ! Denver a alors vent de la triste histoire de Powell et décide de monter une arnaque en recommençant la tromperie du "salage" de la mine ! Il suffira de racheter la mine au vieillard, de faire monter artificiellement sa valeur, et de la revendre à bon prix !

    Seulement voilà, Powell est têtu et ne veux pas vendre ! Le duo d'escroc va alors passer l'album à multiplier les tentatives pour le déloger ! Faire croire que Powell est un sorcier, qu'il vole du bétail ou la caisse du saloon ! Ils ne parviendront à rien du fait de leur simple bêtise ou par l'action de Lucky Luke habitué à traiter avec des idiots ! C'est alors toute une suite de gags !

    Finalement, Powell revient à la raison et vends sa mine ! Denver monte alors son arnaque mais l'escroquerie ne lui rapporte rien du fait de l'empressement de Colorado Bill qui répands la nouvelle qu'on a trouvé de l'or avant que l'acte de propriété change de mains ! C'est une nouvelle ruée vers l'or qui risque de se terminer comme la précédente une fois la duperie découverte et avouée par les tricheurs - qui repartent comme au début de l'album couverts de goudron et de plumes !

    Gold Hill va-t'elle redevenir une ville fantôme ? Non, car le vieux Powell va raviver les cœurs et encourager les nouveaux habitants à se lancer dans une autre activité : l'agriculture ! Tout est bien qui finit bien !

    Un album dans la bonne moyenne ! Une population de l'Ouest qui n'est pas montrée à son avantage ! L'habitant de Bingo Creek de base est lâche et alcoolique et c'est un puissant ressort comique !

    Contrairement à ce qu'indique le titre et laisse penser le dessin de couverture, pas de surnaturel dans ce récit ! Du comique par contre, évidemment !

    Il m'a semblé que Jolly Jumper interagissait davantage avec son cavalier, Luke, que dans les albums précédents !

    A bientôt !


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  • Souvenirs dormants est un roman court - à peine une centaine de pages - de Patrick Modiano, en fait une Souvenirs dormants - Patrick Modianoautobiographie d'un personnage fictif, Jean D. qui nous ramène à Montmartre, dans les années 60, du temps de sa jeunesse !

    Un roman qui m'a été offert par mon camarade Yves L., artiste peintre et que j'ai lu en une soirée - qui m'a moyennement convaincu ! Certes le style est agréable, coulant tout en étant élaboré mais comme toujours les romans si peu épais me laissent toujours sceptique !

    Notre narrateur Jean D. essaie dans ce livre de rassembler ses souvenirs autour de lieux, des immeubles, des cafés, des restaurants et surtout de quelques figures féminines. On peut se demander dans quelle mesure Modiano s'est inspiré de sa propre vie à lui à supposer qu'il l'ait fait !? Le genre romanesque est une entreprise de mensonge par définition, je ne sais plus qui a dit cela !,

    Modiano, notre Prix Nobel de Littérature 2014, pratique avec talent la technique de l'ellipse. Son personnage Jean D. a l'habitude de toujours se déplacer avec des petits carnets sur lui pour noter en permanence tout ce qu'il observe (c'est une technique que je connais bien la pratiquant moi-même pour mon journal intime qui compte 12 volumes à ce jour !).

    Jean D. avoue lui-même pratiquer un "art de la fuite". Les femmes décrites dans le roman passe dans sa vie - de manière platonique ! - disparaissent puis réapparaissent au gré des circonstances et du hasard - mais c'est le lot de nos existences à tous et cela est très bien retranscrit dans ce livre ! La mémoire du narrateur lui fait souvent défaut et les carnets sont là pour suppléer ! C'est à une véritable exploration/redécouverte du passé qu'il se livre dans nos années 2010 ! Le narrateur est par ailleurs aussi écrivain et, dans sa jeunesse, porte un attrait véritable aux livres de sciences occultes !

    L'existence n'est-elle pas un mystère qu'il faut déchiffrer au même titre que les êtres ! Autrui ?

    Comme souvent dans ses romans, l'auteur questionne la mémoire qu'il s'évertue à réveiller par l'écriture ! Les mots couchés sur le papier fixant les choses ! Pour l'éternité ? Comme on dit "les paroles s'effacent et les écrits restent."

    Modiano livre ici un roman bien composé mais assez convenu je trouve ! J'aurais aimé une plus grande prise de risques de la part d'un Prix Nobel ! Mais bon !

    A bientôt !


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  • QWar - U2ui ne connaît pas le groupe de rock irlandais U2 ? Avec notamment la grande figure de Bono, toujours engagé dans maintes causes politiques et humanitaires ! Nous n'allons pas revenir ici sur l'histoire du groupe depuis sa formation mais poser le focus sur un de ses plus célèbres albums, le troisième album studio, War, sorti le 28 février 1983 !

    War  est le plus impertinent des albums de U2 jusqu'à présent, étendard de toute une génération avec surtout deux de ses titres parmi les plus connus de la formation, "Sunday Bloody Sunday"  - sur la guerre civile en Irlande du Nord - et "New Year's Day" ! Toujours et déjà l'engagement politique ! Un opus combattif donc !

    U2 sortait alors de la tournée liée à son précédent album October, galette qui avait connu un succès mitigé ! Il s'agit dès lors de se relancer et de travailler sur un nouveau disque. Le groupe s'adjoint les services de Jimmy Destri, claviériste de Blondie ou encore de Sandy Pearlman qui a travaillé avec The Clash ! Steve Lillywhite est à la production.

    Le premier titre à naître des sessions d'enregistrement est "The Refugee", morceau très pêchu et à message !

    War  est véritablement le disque qui va faire passer U2 du statut d'espoirs du rock à celui de stars mondiales ! Il faudra désormais compter avec Bono et The Edge !

    Cet album doit, dans l'esprit du groupe, décrire leur époque, la fin de la Guerre Froide - dont on ne sait pas - mais on le pressent devant l’essoufflement de l'URSS ! - que c'est la fin ! Mais pas la fin de l'Histoire, n'en déplaise à Fukuyama ! En 1983, il y a encore de nombreuses crises dans le monde comme la course aux armements, tensions avec l'IRA, guerre des Malouines...

    L'album se compose de dix chansons - ce qui est peu ! - mais quelles chansons ! Ca s'ouvre fort avec "Sunday Bloody Sunday" - un style direct d'une rare intensité caractérise ces titres ! Le disque ne traite cependant pas que de la guerre mais aussi de l'amour sous toutes ses formes : "Faites l'amour, pas la guerre !".

    "Seconds" est une chanson qui parle de la prolifération nucléaire - et place pour la première fois The Edge en interprète principal.

    "New Year's Day" avec son introduction au piano et ses déchirures de guitares au refrain est désormais un titre mondialement célèbre. Tout comme l'est son clip. Clip qui symbolise bien le "rock héroïque" de U2 !  La chanson puise ses origines dans une chanson d'amour de Bono à sa femme puis fut plus tard dédiée à Lech Walesa et à son syndicat contestataire en Pologne, Solidarnosc ! On ne perds jamais de vue l'engagement politique avec U2 !

    "Like A Song" est le morceau le plus violent de l'album où Bono s'en prends aux critiques musicales et aux punks guère crédibles à cette époque.

    "Drowning Man" est une ballade. "Two Hearts Beat as One" avec son clip tourné devant le Sacré-Coeur à Paris, est une chanson d'amour écrite durant la lune de miel de Bono aux Bahamas. "Red Light" voit lui la contribution des trois chanteuse du groupe Kid Creole and the Coconuts qui apportent une touche féminine à l'album? "Surrender" est un morceau complexe écrit par Bono qui parle de la drogue pù il est dit qu'il faut savoir abandonner ce qui est mort en soin sa part d'ombre !

    La chanson "40", enfin, avec son refrain "How long to sing this song" clôture l'album et fera de même pendant longtemps pour les concerts de U2.

    Un album qui fait aujourd'hui l'unanimité ! Pourtant les critiques furent plus mitigées à sa sortie ! On eut évidemment droit à une tournée promotionnelle, les membres de U2, Bono en tête, étant de grandes bêtes de scène - qui attira les foules et contribua à la renommée du groupe !

    Aujourd'hui War est une des pierres angulaires des années 1980 ! Une œuvre d'art, un des 1001 albums qu'il faut avoir écouté dans sa vie" ! Je possède cet album depuis ma jeunesse et à l'époque de son achat, dans les années 1990, n'avais pas été plus emballé que cela mais avec la maturité, et en le réécoutant aujourd'hui, je dois dire que c'est "du tout bon" !

    Pour votre culture musicale, un passage obligé !

    A bientôt !


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  • Parlons peu mais parlons bien du tome 2 de la collection Hachette The Savage Sword of Conan qui reprends l'intégrale des comics du The SavageSwordof Conan -Tome 2 : Le Colosse NoirBarbare de Robert E. Howard, publié par Marvel à partir de la moitié des années 1970 ! Ce tome 2, donc, reprends des récits publiés en 1974 dans les numéros 1 à 4 du comics original éponyme !

    On commence avec "L'Anathème du Mort-Vivant" qui est une "variation" sur un récit d'Howard mettant en scène Dark Agnès de Chatillon et son ami John Stuart, dans la France du XVIème siècle remplacés ici sous la plume de Roy Thomas, Red Sonja - Sonia la Rousse - et notre cher Conan dans la cité des voleurs de Zamora !

    Dans ce premier récit du volume, le héros, Conan a alors 26 ans et exerce la profession de mercenaire. A l'est, par delà la mer continentale de la Vilayet, les armées de l'empire de Touran, menées par Yezdigerd, héritier du trône, harcèlent les têtes couronnées des cités-États d'Hyrkanie. A l'ouest, à Ophir, Koth et en Némédie, des guerres font aussi rage, comme toujours !

    Voilà pour le contexte, Conan s'avance fièrement dans les rues du souk de Zamora et tombe sur des voleurs du coin qui agressent des prêtres ! notre héros tombe alors sur le cadavre du sorcier Costranno, exécuté en place publique à l'instigation de Berthilda la Brythunienne, corps récupéré par ses adeptes et dont on a aussi tranché le doigt bagué, source de son pouvoir et de son immortalité !

    Le sorcier - qui se révèle en fait être une sorte de vampire, revient à la vie et menace Berthilda dans sa propre demeure ! Conan et Sonja vont neutraliser le méchant et protéger la femme dénonciatrice qui se montrera peu reconnaissante ! Mais Costranno est-il définitivement mort ? Rien n'est moins sûr !

    Ce sont John Buscema et Pablo Marcos qui illustrent cette histoire !

    Les deuxième - "Le Colosse Noir"  - et troisième récits - "Le pic du dieu-Lune" forment une saga qui se déroule au royaume de Khoraja, dirigé par une régente, la princesse Yasmela. Conan, âgé de 27 ans, est toujours mercenaire, sous les ordres de Malthom le Némédien où il lutte précisément contre les armées de la régente !

    Or Yasmela est hantée toutes les nuits par une créature démoniaque, Natohk, un autre sorcier enfermé durant des éons dans une prison millénaires et qu'on a maladroitement délivré de sa captivité ! Le méchant - qui se déplace sur une parodie de chameau ailé, murmure chaque soir des obscénités à la princesse qui, sur les conseils du dieu Mithra, fait du premier venu - en l’occurrence, ça tombe bien car c'est Conan, le nouveau chef de ses armées !

    Une bataille rangée a lieu entre les troupes de Conan et les forces de Natohk qui se termine dans un mausolée où Conan doit utiliser tous ses talents guerriers !

    Dans le troisième récit, Conan part en Ophir, au pic du dieu-Lune délivrer Khossus, le frère de la princesse Yasmela, le dirigeant légitime, retenu prisonnier ! Notre Barbare devra aussi compter avec l'opposition de guerriers de Koth, menés par le brutal Sergius et avec la trahison d'une servante jalouse de Yasmela !

    Pour ces deux derniers récits, c'est toujours Roy Thomas au scénario et John Buscema au dessin, assisté d'Alfredo Alcala et à nouveau Pablo Marcos !

    C'est toujours Roy Thomas, le maître d'œuvre de ces comics Conan qui officie sur "Le Démon des cimes", assisté cette fois du dessinateur Tony de Zuniga dans un récit d'après une nouvelle de Bjorn Nyberg.

    Conan a 21 ans, dans cette histoire, et se dirige vers l'est vers le puissant et opulent royaume de Touran, peuplé des Hyrkaniens qui des siècles auparavant se sont aventurés de l'autre côté de la mer continentale du Vilayet. A Aghapur, la capitale, Conan s'est  vu proposer le choix entre les geôles et être enrôlé dans l'armée touranienne. Il choisit la deuxième option et, d'abord soldat ordinaire, entre rapidement dans la garde du roi où il apprends beaucoup sur les arts de la cavalerie et de l'archerie. Désiré par la femme du commandant dont il dépends, Conan est premièrement affecté à la protection d'un convoi de commerce jusqu'à ce qui l'amène à approcher la tribu sauvage Khozgari.

    Dans ces montagnes, Conan est confronté aux Khozgari et prends en otage la petite-fille de leur roi, Yolinda, qu'il escorte à travers les terres sauvages du peuple rebelle de la colline. Le duo va bientôt être confronté à un autre peuple, plus ancien et aussi maléfique dont le chef rêve de s'accoupler avec Yolinda pour perpétrer sa race déclinante ! Dans leur temple, Conan doit une fois de plus affronter une horreur démoniaque du fond des âges !

    Le dernier récit - par Roy Thomas et John Buscema et Alfredo Alcala - s'intitule "Les Ombres sous la Lune". L'armée dont faisait partie Conan, sous les ordres d'un prince rebelle de Koth et qui visait à renverser Strabonus, est démantelée suite à un accord entre le prince et le dirigeant et notre héros et ses frères d'armes se retrouvent désœuvrés et forment alors les Libres Compagnons qui harcèlent les frontières de Koth, Zamora et Touran. Puis, la force armée atteints les steppes à l'ouest de la mer de la Vilayet et Conan s’adjoint les brigands Kozaks.

    Mais la coalition des Kozaks et les Libres Compagnons est complément éradiquée et notre Barbare, du haut de ses 28 ans, est le seul à en réchapper ! Il commence par terrasser le commandant du roi Yildiz, un certain Shah Amurath, lequel poursuit Olivia, une princesse d'Ophir dont il a fait son esclave.

    Le couple improvisé de Conan et Olivia se réfugie alors sur les eaux et accoste sur une île où ils découvrent un ancien temple peuplé de statues de fer noires comme l'ébène ! De plus, un terrible monstre erre dans cette jungle et Conan ne tardera pas à faire parler l'acier contre la bête. Débarque alors une bande de flibustiers hétéroclite à bord d'une galère hyrkanienne volée. La barque de nos amis, Conan et Olivia ayant été mise en charpie par la monstre, Conan tente sa chance auprès des pirates ! Hélas leur chef n'est autre que Sergius le Kothien que Conan avait laissé pourrir dans une cellule dans "Le pic du dieu-Lune" !

    Conan pourfends et élimine Sergius et devient légitime en tant que nouveau chef des flibustiers mais ceux-ci ne l'entendent pas tous ainsi ! Il le deviendra pourtant et repartir à la tête du navire et de ses hommes, accompagné d'Olivia, par un jeu de rebondissements et grâce à l'intervention des statues de fer revenues à la vie, es "Ombres sous la Lune" !

    On le voit, l'univers d’Épée et sorcellerie de Conan est complexe, et pas que de la simple baston ! Ce genre mêle empire antédiluviens à la Clark Ashton Smith, horreurs maléfiques à la  Lovecraft et enfin ajoute des duels à l'épée dans la tradition des romans de Mousquetaires et de bretteurs à la Dumas ! Je suis très loin d'être un spécialiste de Conan - d'autant que l'ordre chronologique de publication des récits n'est pas l'ordre chronologique de survenue des événements ! On s'y perds un peu et il vaut mieux prendre des notes ! Mais bon, une fois que j'aurais lu les 75 tomes de cette Collection Hachette, je devrais y voir plus clair ou pas ?!

    A bientôt !


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  • [Dans le cadre d'un Atelier d'écriture pour le cinquantenaire de la Bibliothèque de la Guérinière]

    Pour qui pousse la porte de la Bibliothèque de la Guérinière, fondée en mai 1968, année contestataire, c’est prendre un ticket pour une invitation au voyage ! Accueilli par d'aimables « Gardiens des livres », le curieux, aguiché par la perspective de côtoyer le savoir et la fiction, trouve à sa disposition des milliers d’ouvrages de tout genres, romans, essais, BD, livres d’arts,…

    Expériences de lectures à la GuérinièreMais la nuit, lorsque les lumières s'éteignent et que les portes se ferment, les précieux tomes de papier s’éveillent et vivent une existence parallèle. Des êtres hétéroclites se faufilent hors de ces pages et discutent entre eux, échanges sur leur destins.

    En ces lieux, il est encore possible de Croire au merveilleux avec Christophe Ono-dit-Biot ou comment les classiques grecs sauvent un suicidaire, le journaliste César, abordé par Nana avec laquelle il tente déjà un expédition dans le rayon « Mythologies » tandis que les pages du livre nous invite sur les rives de la Mer Égée et se termine au « dernier Pays Civilisé ».

    De son côté, Karine Tuil nous fait partager son Insouciance et nous relate une époque où « les humoristes étaient drôles. »

    D’innombrables livres nous font découvrir les « Territoires de l’imaginaire » . Il suffit de scruter les rayonnages, de tendre la main vers les précieux opus et de solliciter les services des dévoués bibliothécaires.

    Bien cachée parmi d’autres ouvrages, Virginie Despentes souffle un vent d’anarchie à travers son Vernon Subutex. Le génial DJ vit sans liens ni attaches et nous invite à le suivre entre les lignes.

    Mais Vernon n’est pas un perdant, contrairement à Cyril de Stéphane Lavarenne, empêtré dans la dépression décrite avec humour dans son Journal d’un looser ! Et dont le lecteur trouve un plaisir à se délecter sans culpabilité.

    Cessons de broyer du noir et fuyons la Berezina avec Sylvain Tesson en traversant la rivière du même nom sur les traces des soldats de la Grande Armée ! L’odeur du gas-oil provenant du réservoir du side-car du baroudeur est perceptible entre les pages.

    Si l’on peut se demander si Tesson est un héros, Olivio et sa mère clament haut et fort Nous serons des héros en page titre du livre de Brigitte Giraud qui nous avait préalablement affirmé J’apprends !

    De ces bouquins, jaillissent des leçons de vie ! La lecture est un enchantement et depuis cinquante ans la Bibliothèque de la Guérinière y contribue !


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