• Assassin's Creed - Justin KurzelA l'origine, Assassin's Creed est une franchise de jeux vidéo ! Mais tout comme Street Fighter  ou Tomb Raider avant lui, ce succès vidéoludique a été adapté au cinéma, le but avoué n'étant pas de faire un succès du Grand Écran mais de vendre davantage de jeux !

    Assassin's Creed version ciné sort dans les salles fin 2016, réalisé par Justin Kurzel ! Il reprend très fidèlement l'univers du jeu et nous transporte dans l'Andalousie de la fin du XVème siècle où les Assassins et les Templiers s'affrontent pour s'emparer d'artefacts puissants laissés par Ceux qui étaient là avant - dont la Pomme d'Eden censée contenir le germe du Libre-Arbitre !

    Si on se réfère à Saint Augustin, un penseur bien réel du IVème siècle après J.-C., la cause du mal vient en effet de ce que les hommes ont le Libre-Arbitre qui procède de la volonté de l'homme laquelle a été blessée par le Pêché Originel ! Les scénaristes de la franchise et du film ont donc bien potassé leurs Pères de l’Église !

    Le héros du film est un certain Callum Lynch, un descendant des Assassins et en particulier du Maitre-Assassin Aguilar de Nehra qui protégeait et cacha la Pomme jadis ! En effet, lors du siège de Grenade en 1492, les Templiers firent pression sur le Sultan pour s'emparer du précieux objet ! Ici, les gentils sont les Musulmans et les méchants les Chrétiens !

    Callum est condamné à mort au début du film, sa vie ayant depuis toujours été perturbée par un drame familial, le meurtre de sa mère par son père ! Mais, après l’"exécution" de la sentence, il se retrouve en Espagne, dans la place-forte de la société Abstergo où le docteur Sopha Rikkin veut libérer sa "mémoire génétique" au sein de l'Animus ! On est parfaitement raccord avec les jeux - et je vous propose de retrouver la critique du premier opus vidéoludique par ailleurs sur ce blog !

    Bon, d'accord ! Toutes ces explications pseudos-scientifiques concernant le principe de l'Animus sont assez vaseuses et peu crédibles ! En réalité, dans le jeu vidéo, la "synchronisation" avec l'Animus est censée montrer au joueur si ses décisions s'approchent ou s'éloignent du chemin que représente la solution idéale pour terminer le jeu ! C'est bien pratique et assez élégant dans ce cas  là !

    Callum est interprété par Michael Fassbender et le Docteur Rikkin par Marion Cotillard ! Dans les acteurs remarquables, on a aussi Jeremy Irons et Charlotte Rampling qui interprètent les têtes pensantes des Templiers !

    Un film qui vaut surtout pour les scènes d'action  - et, comme les jeux, pour sa mythologie, qui cousine les théories du complot ! J'ai bien aimé pour ma part même si, malgré son aspect sophistiqué, le scénario est en réalité assez mince ! Le film appelle, comme les jeux vidéo, des suites et gageons que nous en aurons dans les prochaines années, explorant, comme les jeux vidéo, d'autres époques !

    Enfin, la franchise Assassin's Creed - outre les jeux et ce film - a aussi donné lieux à des BD et des romans ! On verra cela une autre fois !

    Aiguisez votre lame ! A bientôt !


    votre commentaire
  • En 2016, Roland Emmerich et ses équipes donnent une suite à leur succès de 1996, le très édifiant et patriotique Independance Day : Resurgence - Roland EmmerichIndependance Day avec le film Independance Day : Resurgence  !

    Que dire, sinon que c'est intéressant ! Avis à nuancer car c'est le genre de film vite consommé vite oublié ! Mais quelques bonnes idées tout de même comme cette allusion à une guerre galactique de grande ampleur !

    A vrai dire, en 1996, j'avais été emballé par le premier film ID4 puis devais revisiter mon jugement par la suite ! Comme je dis vite consommé, vite oublié !

    Que se passe-t'il dans cette suite ? On retrouve les personnages du premier film - Bill Pullman en Président Whitmore, maintenant à la retraite, Jeff Goldblum dans le rôle du savant David Levinson, Brent Spiner en déjanté Docteur Brakish Okun qui se réveille de 20 ans de coma !

    Car 20 ans se sont écoulés ! Après la terrible guerre de 1996, l'Humanité s'est unie et a connu une période de paix ! Les hommes ont exploité les épaves des aliens et ont développé leur technologie : armes lasers, vaisseaux spatiaux, base lunaire, canons orbitaux - tout pour se préparer à un éventuel retour des ennemis qui ne manquera par d'arriver ! La Reine de la Ruche des "Pillards" se pointe dans un vaisseau de 5000 kilomètres de diamètre !

    L'espoir repose sur la nouvelle génération ! Les enfants du précédent film ! Dylan Hiller, joué par Jessie Usher, le fils du personnage joué par Will Smith, le capitaine Steven Hiller, décédé entre les deux films et aussi Jake Morrison, interprété par Liam Hemsworth, le fils de l'épandeur abducté qui s'est sacrifié dans le précédent film - du moins il me semble !

    Alors évidemment, on a droit aux scènes de "destructions massives" ! C'est spectaculaire mais je trouve un peu malsain de faire du spectacle sur des scènes de massacre à grande échelle ! Et parfois, ces scènes sont un peu "fouillies" !

    Et donc cette idée d'une guerre galactique ! Car en effet, une deuxième race alien se pointe au début du film, amicale celle-ci qui représente un allié potentiel !

    Au casting enfin, signalons Charlotte Gainsbourg qui joue une espèce d'anthropologue des aliens, Maika Monroe qui est Patricia Whitmore, la fille du Président, Angelababy est la pilote chinoise Rain Lao - pour viser le marché asiatique ? -  ou encore DeObia Oparei qui est le guerrier africain Dikembe Umbutu qui trucide les aliens à coup de machette et de katana !

    Happy end comme de bien entendu ! Jusqu'à la prochaine attaque !? Une perspective est ouverte à la fin, celle d'un nouveau bond technologique pour l'Humanité avec voyages extraplanétaires à la clé pour aller "botter le cul aux aliens" !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • A l'occasion des Présidentielles 2017, Michel Onfray - un peu graphomane sur les bords (comme moi !) - nous livre trois opuscules sur "l'événement" : d'abord Décoloniser les provinces - une critique du système jacobin qui se perpétue avec tous les candidats, puis ce seront La cour des miracles (Carnet de campagne) - qui sera une chronique, une collection de billets au jour le jour et enfin Zéro de conduite (Carnet du désastre) qui témoignera de l'issue inévitable qui s'annonce difficile quelque soit l'option choisie par les électeurs !

    Décoloniser les provinces est sous-titré Contribution aux présidentielles ! Onfray y pratique la parrêsia - le parler vrai - ce qui déplaît à beaucoup de laquais du pouvoir !

    Décoloniser les provinces - Michel Onfray

    L'analyse du philosophe normand repose sur le fait que depuis la Révolution française, les décisionnaires ont privilégié le système jacobin, c'est à dire centralisateur où le pouvoir vient du haut - donc est un peu déconnecté et a aussi des allures monarchiques - sans compter avec une oligarchie de politiciens de métiers !

    A rebours de cela, Onfray, lecteur de Proudhon dans sa jeunesse, promeut le communalisme, le pouvoir venu du peuple, des Parlements des Idées, le pouvoir aux communes, selon le système des Girondins, des agoras et des forums - et aussi des mandats impératifs où les élus peuvent être destitués à tout moment si ils ne remplissent par leurs promesses de campagne ! Révolutionnaire !

    Onfray pointe aussi que tout l'éventail politique est d'inspiration libérale voire néo-libérale, du PS aux Républicains.  En face, Mélenchon et Le Pen antilibéraux ! Les lignes ont bougés même si tous sont de même plutôt pour l'Europe quoi qu'ils en disent !

    Pour sa part, Onfray n'est même plus inscrit sur les listes électorales ! Moi, je m'abstiendrais le 7 mai 2017 au Second Tour - n'étant ni tenté par l'uberisation de Macron où la candidate du FN qui fustige le système alors qu'elle en vit - qui plus est en détournant des millions malhonnêtement, la bourgeoise qui leurre le peuple, et profite du système de père en fille et de tante en nièce !

    Voilà un livre intéressant - qui se lit vite - en 2 heures pour moi ! - et qui dresse des propositions ! Même si c'est un peu redondant avec les interventions d'Onfray sur sa Web TV !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Rock - Michael BayQuand on dit le nom de Michael Bay, on pense aussitôt de manière un peu caricaturale à film à gros budget rempli d'explosions pyrotechniques ! En réalité, ce n'est pas faux ! Mais néanmoins, les films de ce réalisateur permettent de passer de bons moments si on cherche avant tout du divertissement et qu'on est pas trop regardant !

    Rock  est donc un film de Michael Bay - de 1996 - qui fait se rencontrer une star sur le chemin de la sortie, le Sean Connery post-James Bond et une valeur montante mais déjà confirmée, Nicolas Cage - propulsé par le succès de Sailor et Lula six ans plus tôt !

    Rock, c'est l'histoire d'un biochimiste qui tente d'empêcher une catastrophe biologique ! Le personnage de Nicolas Cage est ce biochimiste, nommé le Docteur Stanley Goodspeed, également agent du FBI - et pas le meilleur homme de terrain ! On va lui adjoindre Sean Connery alias le Capitaine John Patrick Mason, ancien espion du MI6, incarcéré par les autorités à Alcatraz car il détenait des secrets compromettants pour le pouvoir et l'un des seuls à s'être jamais évadé de l'île-Prison !

    Ces deux-là doivent contrer le général Hummel - joué par Ed Harris, un acteur charismatique que j'adore ! - qui fait un coup de force pour que les honneurs soient rendus à des soldats américains tombés au champ d'honneur ! Il prends la prison - site touristique - d'Alcatraz avec des otages et pointe des ogives bourrées d'agents neurochimiques sur San Francisco !

    L'Île d'Alcatraz est donc un personnage à part entière de ce film et force est de constater aussi que dans les années 1990, les histoires de virus et d'agents biologiques avaient la côte - que l'on songe aussi au film Alerte ! de Wolfgang Petersen ! Quelque part, le film d'action renoue avec le film catastrophe : Hélas, des pseudos "armes de destruction massives" mèneront à une guerre en Irak en 2003 !

    Le film de Michael Bay s'inscrit aussi dans la tradition de film comme Die Hard - Piège de Cristal ou les films de prises d'otages avec Steven Seagal à cette même période ! Toutefois en en prenant le contrepied puisqu'on n'a pas ici un super-commando mais un "rat de laboratoire" et un "espion à la retraite" !

    Nos héros sauveront-ils le Monde Libre au terme du compte à rebours - et les autorités vont -elles - accessoirement - la faire à l'envers au vieux loup Mason ? A vous de voir le film ! Goodspeed va-t'il trouver la "bonne vitesse" ?

    Enfin, signalons que Rock a été nommé pour l'Oscar du meilleur mixage de son ! Boum ! Boum !

    Comme m'a dit un crétin - pour ne pas dire un connard ! - se moquant de moi lorsque je fis ma dépression nerveuse et plantait de fait ma Licence de Biochimie : "Biochimiste, un métier à risque !". Et toi, la psychologie visiblement pas ton truc ! 

    A bientôt !


    votre commentaire
  • A l'ombre des derricks est la trente-et-unième histoire de la série Lucky Luke par Morris et Goscinny. Cette série a Lucky Luke : A l'ombre des derricks - Morris & Goscinnymaintenant atteint son rythme de croisière ! D'abord prépubliée dans le journal Spirou, cette histoire donne lieu à un album en 1962.

    Souvent Morris s'inspire de la légende de l'Ouest pour ses récits - et cette fois-ci, il s'intéresse à une ruée, pas celle de l'or, mais celle quelques années plus tard pour le pétrole, l'"or noir", en 1859.

    Comme cela nous est bien expliqué dans l'album, au départ, le pétrole était considéré comme sans valeur ! Mais ceci changea lorsqu'on découvrit ses propriétés comme combustible ! Néanmoins, on prospectait alors au "petit bonheur la chance" !

    Ceci change, en 1859, avec le colonel Drake, un des personnages et allié de Lucky Luke dans ce récit - qui invente le derrick ! Dès lors, les hommes vont devenir fous !

    Un des gags récurrents de cet album est le fait que tout le monde laisse tout tomber - les juges, les hôteliers, les croque-morts... - pour aller prospecter !

    Tout album de Lucky Luke possède son méchant emblématique ! Ici, c'est Barry Blunt, un ex-avocat radié du barreau qui veut s'approprier tous les champs de pétrole de Titusville - par des moyens "légaux" - mais tout de même en usant de l'intimidation par les armes ! Dans les personnages secondaires, on a aussi Bingle, une grosse brute décérébrée qui fera pourtant tomber son patron, le dit Blunt !

    Car Luke va user de la loi contre le méchant, ayant été nommé shérif au début du récit ! Il se montrera au final, encore une fois, plus malin ! Blunt cherchera alors à se venger de manière plus expéditive !

    Un bon album de Lucky Luke - dans la moyenne !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Baldur(s Gate II - Shadows of Amn - BiowareLe premier Baldur's Gate avait crée la surprise et remporté un vif succès tant critique qu'au niveau des ventes ! En septembre 2000, Bioware récidive et donne une suite à son jeu de rôles titre, suite intitulée Baldur's Gate II : Shadows of Amn !

    Ce jeu qui utilise le même système d'interface au tour par tour et basé sur les règles du jeu papier D&D3 se révèle au bout du compte encore plus passionnant ! Son point fort est sans conteste son scénario qui reprends l'histoire là où s'était arrêté le premier opus !

    Vous jouez donc le dernier fils de Bhaal, dans l'univers des Royaumes Oubliés. L'intrigue commence in media res puisqu'au début du jeu, vous êtes dans une prison, détenu avec vos compagnons par le mage Jon Irenicus qui veut s'emparer de votre puissance ! Voilà un adversaire qui se révèlera très retors !

    Vous visiterez de nombreux lieux : Athkatla, le port de Brynnlaw, le refuge de Spellhold et surtout l'Outreterre avec ses elfes noirs ! De nombreux rebondissements vous attendent et autant de quêtes secondaires !

    Par rapport à la timeline des Royaumes Oubliés, le récit se passe après le temps des troubles où les Tablettes du Destin, censées maintenir l'équilibre du monde, furent volées au dieu Ao ! Bhaal le dieu du meurtre a été tué et seule la mort violente de sa nombreuse progéniture - dont vous! - lui permettra de revenir à la vie !

    Vous constituez votre équipe d'aventuriers parmi un choix de héros - certains venant de l'opus 1 et d'autres nouveaux ! Il y a entre autres : Imoen, Jaheira, Minsc, Edwyn, Aerie, Cernd, Jan, Mazzy, Nalia et j'en passe ! Il y a des interactions entre tous ces personnages, des amitiés et des inimitiés ! Si j'ai bonne mémoire, votre groupe peut compter jusqu'à six membres !

    Baldur(s Gate II - Shadows of Amn - Bioware

    Et vous croisez aussi des personnalités de l'œuvre de Ed Greenwood : l'elfe noir rebelle Drizzt Do'Urden ou Gaelan Bayle et ses Voleurs de l'Ombre... Des organisations aussi : les Mages Cagoulés et les Ménestrels !... Les Royaumes ont une vaste mythologie et le jeu aurait tort de ne pas en profiter ! Alors préparez vous, guerriers, mages, druides et voleurs...

    Le jeu bénéficia d'une extension, Throne of Bhaal, mais malheureusement, je ne pu y jouer car mon disque dur crasha entre temps, en 2004, et je perdis tous mes persos dans l'affaire !

    Bref, voilà un jeu emblématique à l'époque que je ne saurais que trop vous conseiller ! C'est un classique et une référence ! Il bénéficia d'une nouvelle édition en 2013 avec une nouvelle extension en 2016 : Baldur's Gate : Siege of DragonSpear  !

    A bientôt !


    1 commentaire
  • Chiara Rosenberg est un album de bande-dessinée érotiques, scénarisé par Celestino Pes et Roberto Baldazzini, Chiara Rosenberg - Baldazzini & Pesparu en 2003 aux éditions La Musardine puis plus tard dans la collection "Erotix" de Delcourt !

    Qui est Chiara Rosenberg ? C'est la fille d'un riche industriel juif qui a fait chavirer le coeur et a épousé Angelo Ferri, un écrivain à succès timide. Leur relation est complexe car pour compenser sa timidité, l'écrivain pratique la domination dans ses rapports sexuels avec sa femme, laquelle est soumise !

    Mais un jour, Chiara rencontre Michel, un jeune photographe qui va l'idolâtrer ! Dès lors, les rapports s'inversent et de maso, Chiara devient sado avec Michel ! Pour ma part, le sadomasochisme, ce n'est pas trop ma "tasse de thé" et c'est pourquoi, j'ai très moyennement apprécié cet album ! Outre le fait que se retrouver tout nu à égorger des poulets frise le ridicule pour moi, certaines de ces pratiques peuvent se révéler dangereuses !

    C'est le hic dans cet album ! Car la pulsion de mort n'est jamais loin ! Chiara, à plusieurs reprises, rêve de "démolir" Michel et à un autre moment, Angelo,en colère, boxe littéralement sa femme !

    Qui Chiara va-t'elle choisir entre le sadique et la masochiste ? L'amant ou le mari cocu ?

    Le scénariste est donc Celestino Pes, né à Parme en 1958. Il a commencé sa carrière dans l'industrie musicale, produisant artistes et concerts jusqu'en 1994. Puis, Fancisco Coniglio, un éditeur de BD qui partage sa passion pour la musique, lui propose d'écrire des textes pour la revue Blue.

    Blue est une revue érotique italienne, fondée en 1991, à une date où les fumetti per adulti voient leurs ventes fortement baisser ! Elle se pose en  "revue de résistance intellectuelle et érotique". C'est d'abord un mensuel puis in bimestriel ! Y participeront Manara, Serpieri ou Casotto pour les Italiens et des étrangers tels que Ralph Konig, Wolinski ou Pichard.

    Chiara Rosenberg - Baldazzini & PesPour Blue, Celestino Pes va donc concevoir articles puis des histoires. Il crée pour cette revue Chiara Rosenberg et récidivent en 2002 avec Inès la fille gonflable, la gloire puis la décadence d'une jeune femme.

    Roberto Baldazzini est né à Modène la même année que Pes, soit en 1958. Il découvre très tôt - à huit ans en fait ! - la bande-dessinée érotique avec Satanik de Magnus puis réalise ses premiers récits en images à 14 ans. N'ayant pas accès à des cours de dessin, il expérimente et se rallie à la Ligne Claire de Saint-Ogan ou Hergé ! Avec une différence par rapports aux aplats de Hergé, la présence d'ombres !

    Finalement, Baldazzini accède à l'Académie des Beaux-Arts et co-fonde le fanzine Pinguino avec Daniele Brolli qui scénarise Les Aventures d'Alan Hassad, la première BD de Baldazzini, qui parait dans le magazine Orient-Express.

    Puis à la disparition d'Orient-Express en 1985, notre dessinateur publie pour l'autre magazine Comic Art. Sa production non-érotique parait dans le même temps en France chez les Humanoides Associes puis chez Albin Michel. C'est donc au début des années 1990 que Baldazzini travaille pour Blue et s'oriente vers l'érotisme !

    Retrouvailles de Baldazzini et Brolli en 1996 sur Trans/Est, une histoire avec des "femmes membrées", goût pour les transexuelles qu'il réaffirmera par la suite dans  Casa HowHard à la fin des années 1990. Le succès est au rendez-vous pour Baldazzini qui se fera même connaître Outre-Atlantique !

    Le sado-masochisme est à l’œuvre dans Chiara Rosenberg avec notamment le motif des accoutrements militaires ! En effet, après la Seconde Guerre mondiale, il était de coutume de retrouver dans certains fumettis des récits de tortionnaires nazis brutalisant de pauvres prisonnières - un peu limite comme fantasme ! Mais bon, dans ce domaine...

    Voilà, la lecture de cet album est laissé à votre appréciation et même si le dessin très "clair" et coloré de Baldazzini est assez réjouissant, je suis beaucoup^plus mitigé sur le reste ! En effet, cela ne correspond pas à mon registre habituel de fantasmes ! Bref...

    A bientôt !


    1 commentaire
  • Walking Dead - Tome 27 : Les ChuchoteursOn poursuit notre review de la série de comics Walking Dead qui a toujours quelques arcs d'avance sur la série-télé ! C'est le temps de la menace des "Chuchoteurs", ces survivants implacables qui revêtent des peaux de morts et voyagent en dirigeant les hordes  ! C'est aussi l'arc "The Whiperer War" en VO qui donne ce tome 27 chez Delcourt : Les Chuchoteurs !

    Alexandria se prépare à la guerre ! Depuis quelques temps, Rick Grimes prépare les communautés à cette éventualité ! C'est Dwight, ancien Sauveur du Sanctuaire, qui mène les troupes sous la planification de Rick !

    Ce tome marque aussi le grand retour de Negan - qui à la fin du tome 26, a commis un coup d'éclat contre les Chuchoteurs ! La guerre est désormais inévitable ! Negan regagne un peu de confiance et fait ses grandes retrouvailles avec Lucille, sa batte favorite - dont l'origine et la symbolique nous sont un peu dévoilées ! Un imprévu va cependant causer une grande peine à notre anti-héros Negan ! Le meilleur personnage de la série depuis le Gouverneur ! Plus ambigüe qu'il n'y parait !

    Alexandria joint ses forces avec la Colline - de Maggie- et le Royaume - qui rechigne un peu ! Le Sanctuaire marque par contre des velléités de rébellion - ce qui augure de l'arc qui suivra cette "Whisperer War" !

    Le moment de tension - outre les premières anicroches contre la horde et les Chuchoteurs - et où Dwight se montre un tacticien de génie - est l'assaut nocturne de la Colline - qui, au petit matin, n'est plus que ruines ! Maggie et les siens ont-ils survécus ? La couverture vous en donne un avant-goût !

    Un tome tout en action mais avec sa part de charactérisation  ! Le dessin de Charlie Adlard n'est pas le plus beau qui se fasse sur le marché mais sert très bien l'intrigue, est très dynamique !

    Je vous dis à bientôt pour le tome 28 - sachant que l'édition US n'a que 5 ou 6 numéros d'avance !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • La Vision est un super-héros un peu atypique ! En effet, il n'est pas humain et est en réalité un synthézoïde, une La Vision - Tome 1 : Un peu moins qu'un hommesorte d'androïde perfectionné de la famille d'Ultron, de Wonder-Man ou du Moissonneur ! L'album, La Vision, paru en 2016, scénarisé par Tom King, un romancier ancien agent de la CIA après le 11 septembre et dessiné par Gabriel Hernandez Walta, montre à quel point il est difficile de s'intégrer dès lors qu'on est différent !

    En effet, dans cet album - qui est un tome 1 intitulé " Un peu moins qu'un homme", la Vision a décidé de s'installer en Virginie, près de Washington, en tant que relais des Avengers avec le Président des USA ! Il s'est dès lors doté d'une petite famille, des synthézoïdes comme lui !

    Ce récit est donc en quelque sorte une parabole des minorités, Juifs, Musulmans, Noirs, Asiatiques, homosexuels etc, qui tentent de s'intégrer mais qui ne le peuvent pas ! En effet,très vite les choses tournent mal et Madame Vision va se retrouver avec un cadavre dans le placard - qu'elle cache à son époux - et un chantage sur le dos ! Petit à petit, les choses vont lentement mais sûrement déraper !

    A cela s'ajoute une vision du futur d'Agatha Harkness, la sorcière, comme quoi la Vision tuerait les Avengers et raserait le monde pour protéger sa famille ! Mais cela, ce sera pour le tome 2 dont je vous parlerais en temps voulu !

    Ce récit est donc tragique dans son fond où comment des êtres de bonnes volontés sont rattrapés par la malchance et le destin, condamner à commettre l'irréparable et en cela s'enfonçant un peu plus dans une logique funeste et implacable !

    Je vous donne donc rendez-vous dans quelques temps pour la suite !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Nous allons maintenant nous pencher sur ce penseur de l'antiquité tardive qu'est Plotin et dont le disciple Porphyre aTraité 51 - Sur l'origine des maux - Plotin rassemblé les textes - pour la postérité - dans six Ennéades !

    Dans son Traité 51, Plotin s'interroge sur la nature du mal et l'origine des maux ! Le mal est-il consubstantielle à l'être ou est-il au contraire une absence, un manque, une privation ?

    Si le mal s'oppose au Bien, comment nos âmes, en vertu que l'on ne connaît que ce qui nous ressemble, aspirant à la vertu, pourraient-elles connaître le mal ?

    Le mal serait l'absence de forme, l'absence de mesure.

    Le Bien est le premier principe dont découle l'Intellect - la première des trois hypostases qui sont l'Un, l'Intellect et l'Âme du monde où tout prend origine ! L'âme doit se détourner de la matière et se tourner vers les dieux !

    Si le Bien est l'origine, le mal est la fin ! Là ou tout fini ! Le mal, c'est la matière !

    Les corps participent à la matière ! Plotin, tenant du néo-platonisme, reprends l'idée de Platon, dans le Phèdre, comme quoi le corps est la "prison" de l'âme !

    Les corps participent donc à la matière et ne sont pas le mal premier. La matière jette une ombre sur l'âme et le vice apparaît lorsque l'âme se tourne vers les biens matériels - idée que l'on retrouvera chez Saint Augustin ! Cette ombre c'est le mal second et la matière, c'est le mal premier !

    Le mal dans l'âme est un défaut de Bien où cette âme voit l'obscurité.La déficience absolue est le mal premier. Le mal (les vices) agit comme un accident de l'âme.

    La matière est ce qui n'a pas de forme. Le mal découle ainsi de la nécessité d'informer le monde  avant ce modelage par les dieux selon les trois hypostases.

    Pour se tourner vers le Bien, il faut acquérir la vertu en se séparant du corps - idée qu'on retrouve déjà dans le Phédon ! Le vice est une faiblesse de l'âme. Enfin, le mal est aussi un non-être.

    Voilà, maladroitement résumés certains aspects de la complexe pensée/philosophie de Plotin !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Star Wars - Tome 4 : Le Dernier Vol du HarbingerOn retrouve la série officielle - c'est à dire Canon ! - de comics Star Wars, à savoir Star Wars, racontant la Guerre Civile Galactique autour des héros des films entre l’Épisode IV et l’Épisode V !

    En réalité, ce tome 4 n'est annoncé en "album dur" - hardcover/TPB, en France chez Panini, que pour le 14 juin 2017 ! Mais nous disposons d'ores et déjà de ces épisodes US #21 à 25 dans les numéros du magazine Star Wars 11 à 13, parus en début d'année 2017 ! Récapitulons donc l'intrigue de cet arc signé toujours Jason Aaron au scénario et cette fois Jorge Molina au dessin !

    La planète Tureen VII - qui aide la Rébellion depuis la destruction de l'Etoile Noire - est assiégée par l'Empire ! Pour briser le blocus, Luke et Leia propose au Haut Commandement un plan audacieux sinon fou : s'emparer d'un destroyer stellaire et foncer dans le tas !

    Contre toute attente, ce coup de poker réussit - grâce à l'aide de l'Escadron Red ! Luke, Leia, Han, Chewbacca, Sana et les droïdes - accompagné de 200 Rebelles se retrouvent aux commandes d'un "capital ship" qui requiert 2000 membres d'équipage ! Mais l'Empire veut reprendre son bien sans tarder et envoie pour cela l'Escadron SCAR - la Section Commando Autonome de Reconnaissance - composée de sept Stormtroopers ultra-spécialisés !

    Ces soldats d'élite - menés par le sergent Kreel - anciennement le Maître de l'Arène de Grakkus le Hutt - vont semer la pagaille dans les rangs rebelles et ces derniers ne vont parvenir à remplir leur mission que d'un cheveux ! Par ailleurs, avant le récit du vol du Harbinger - le nom du destroyer stellaire dont il est question - on a droit à un autre récit court d'une mission de l'Escadron SCAR sur la Lune Fantôme, contre des Rebelles qui ne font pas le poids ! Ces types là sont redoutables et on est appelé à les revoir ! Ils obéissent directement à Vador et, même si ils ont échoué dans leur mission et que Tureen VII a bénéficié d'assistance, ils ne reviennent pas les mains vides et ont capturé l'un de nos héros à la fin de l'arc !

    L'histoire va se poursuivre donc !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Frantic - Roman PolanskiFrantic, film sorti en 1988 est une oeuvre que j'ai adoré quand l'ai vu en VHS peu de temps après ! Mais à l'époque, je n'étais pas au courant des accusations de viol sur mineure qui pesaient sur son réalisateur Roman Polanski ! Donc oui, très bon film, très bon cinéaste mais cela n'excuse pas son comportement odieux !

    C'est pourquoi je ne ferais pas ici de biographie du bonhomme mais me bornerais à l'oeuvre ! Frantic est un thriller qui se déroule à Paris ! Le docteur Walker est un cardiologue réputé qui se rends à un colloque dans la "ville-lumière". Mais il y a un imbroglio à la douane et sa valise est échangée par erreur avec celle de trafiquants ! Ceux-ci, comme mesure de rétorsion, vont enlever l'épouse du médecin qui voyage avec lui !

    Le docteur Walker est interprété ici par Harrison Ford - qui tâte du français - et se retrouve perdu à Paris, en proie à l'incompréhension et aux sarcasmes de policiers qui pensent que l'épouse est partie avec un amant ! On retrouve aussi Yves Rénier - l'inénarrable Commissaire Moulin, ici encore en inspecteur de police peu coopératif !

    Harrison Ford est ici utilisé à contre-emploi de ses rôles traditionnels d'aventuriers ! En effet, il se montre maladroit ! Son seul repère dans cette ville hostile et inconnue va être une jeune femme au charme certain, une fille perdue comme lui d'une certaine façon, la troublante Michelle - jouée par Emmanuelle Seigner - et qui devait récupérer la valise de drogue.

    Emmanuelle Seigner, alors égérie - et compagne si je ne m'abuse ! - de Polanski - porte le film sur ses épaules ! A Frantic - Roman Polanskivrai dire, à l'époque, elle avait exercé sur moi la même fascination que le personnage de Nikita - jouée par Anne Parillaud - dans la film éponyme de Luc Besson, sorti deux ou trois ans plus tard ! Bref, j'étais amoureux de Michelle et son sort à la fin du film en est d'autant plus déchirant ! Le pauvre docteur Walker ne sera sans doute jamais plus le même après cette expérience !

    Un film que j'ai beaucoup apprécié donc - et que je reverrais avec plaisir ! Sur les refrains envoûtants de Grâce Jones !

    Frantic est aussi une ode à Paris !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Thundercats - The Lost Eye of Thundera est un jeu vidéo de plateformes adapté de la série animée Cosmocats ! Il sortit a l'époque, en 1987,  sur AmstradThundercats - Elite Systems CPC, Commodore 64, ZX Spectrum, Amiga et Atari ST - et c'est sur cette dernière machine que j'y jouais à l'époque car il fit partie des deux premiers jeux dont je disposais sur mon Atari ST offert par mon papa pour récompenser l'obtention de mon Brevet des Collèges ! L'autre jeu était Beyond The Ice Palace du même éditeur, Elite Systems - autre jeu dont j'ai déjà parlé sur ce blog !

    Par ailleurs, j'aimais beaucoup la série Cosmocats à l'époque, série peuplée de créatures et de races exotiques, bref une vraie série d'aventures - où Starlion en VF/ Lion-O en VO  menait les héros contre l'infâme momie Mumm-Râ ! Même si j'avais un peu honte d'avouer à mes copains de collège que je regardais encore des dessins animés à 15 ans ! Ce qui était une bêtise - car il faut toujours assumer ses goûts ! Dédicace à Pierre P. en passant qui lui était, à cet âge là, plus intéressé par Penthouse et Playboy (moi, cela m'est venu plus tard !).

    Venons-en au jeu ! Mumm-Ra, l'ennemi des Cosmocats, s'est emparé de l'Oeil de Thundera ! Starlion doit le récupérer et pour cela traverser une dizaine de niveaux, épée d'Omens à la main, prêt à frapper sur les hordes d'hommes-bêtes, de chauves-souris, et autres oeils volants qui se dressent sur son chemin ! Il lui est toutefois possible, en collectant certains bonus, de bénéficier d'un fusil laser - pour tuer à distance ses ennemis !

    Vous disposez d'un temps limité pour parcourir chaque niveau - environ 2 minutes - avant que la mort ne se jette sur vous à la nuit tombée ! Un peu comme dans le jeu Rygar ! Le moindre contact avec un ennemi est mortel !

    A un moment du jeu, vous serez amené à choisir dans quel ordre vous voulez accomplir les niveaux des élémentaires : eau, feu, air, terre ! L'un de ces niveaux est particulièrement long où vous devrez monter dans une sorte de "landspeeder" pour arriver au bout !

    Un jeu qui s'avéra ardu pour moi et que je n'ai jamais réussi à finir ! Il y a la technique qui consiste dans certains niveaux à aller et venir pour collecter des "vies bonus" ou "extra lifes" ! Mais pas forcément payant !

    Une musique assez entêtante accompagne ce jeu !

    Cosmo...Cosmo...Cosmocats !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Taxi - Luc Besson & Gérard PirèsDisons le d'entrée, le Taxi de 1998, de Gérard Pirès, est plutôt un bon film ! Très divertissant et pas prise de tête ! C'est un peu le Fast & Furious français, sous l'égide du studio de Luc Besson qui a écrit le scénario en 30 jours !

    Mais par la suite, cela se complique ! En effet, à mon humble avis, Taxi 2 est une sombre bouse - entre blagues racistes sur les asiatiques, blagues misogynes et situation invraisemblable ! Seule la bande son orientée rap et R'n'B sauve ces séquelles ! Pour ma part, ai "arrêté le massacre" à Taxi 2 - que j'ai vu dans un multiplex, prenant sur moi pour rester jusqu'à la fin et à deux doigts d'aller gueuler à la caisse pour me faire rembourser ! C'est dire !

    Taxi, le premier de la série est par contre intéressant ! L'ai vu lorsque j'habitais en région parisienne, lorsque mon oncle Dédé, qui avait Canal +, me filait des enregistrements en cassettes vidéos ! Ce film fait l'objet ici de mon 350ème billet chroniquant une œuvre cinématographique !

    Parmi la distribution, on retrouve Samy Naceri - qui depuis coule sous les ennuis judiciaires ! Il joue Daniel Morales qui quitte son emploi de livreur de pizza pour devenir chauffeur de taxi ! L'action se déroule à Marseille.

    Le film est l'occasion d'admirer le meilleur de l'industrie automobile française et est une vitrine pour la Peugeot 406 - ici blanche et modifiée - tunée ! - par Daniel ! Sur les chemins de la Canebière, notre héros se rêve pilote de courses automobiles !

    Le jeune premier Frédéric Diefenthal est l'autre "star" du film - qui joue Emilien Coutant-Kerbalec, inspecteur de police et qui n'a pas le permis ! Emilien choppe Daniel qui se livre à ses rodéos alors qu'il trimballe le policier comme client ! Daniel se retrouve alors au commissariat !

    Mais le jeune flic voit tout de suite l'opportunité que procurent les talents de pilote du chauffeur de taxi impétueux... Un deal va lui être proposé : on passera l'éponge sur ses exploits routiers si il aide la police à arrêter un gang de braqueur allemands, as de la conduite, qui sévissent sur la côte ! Daniel accepte et les courses-poursuites s'engagent !

    Un film qui, vous l'aurez compris, va à 100 à l'heure ! Pour compléter la distribution, on a Marion Cotillard, débutant alors, qui joue Lilly Bertineau, la petite copine de service, le mannequin Emma Sjoberg qui joue Petra la collègue pulpeuse d'Emilien et Bernard Farcy en très franchouillard commissaire Gérard Gibert !

    Le film remporta le César du meilleur montage et celui du meilleur son en 1999 ! C'est Akhenaton du groupe IAM qui compose la bande originale du film avec notamment Tu me plais, composé par DJ Kheops. Ce Taxi connut enfin un grand succès public avec plus de 6,5 millions d'entrées ciné !

    Le tournage s'est déroulé en seulement 27 jours utilisant six exemplaires du taxi, une Peugeot 206 et cinq Peugeot 405 MI16 modifiées ! Ça parlera aux spécialistes mais moi ça ne m'évoque rien !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • L'Homme au sable - E.T.A. HoffmannSi on veut remonter aux origines de la littérature fantastique, on doit passer par Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley mais il y a une autre référence reconnu, ce sont les contes d'E.T.A. Hoffmann !

    L'Homme au sable est un récit de 1817, paru à l'origine dans le recueil des Contes nocturnes. Une certaine lecture freudienne peut s'appliquer aux récits fantastiques et en particulier à L'Homme au sable. Ces histoires reposent d'une part sur ce que le psychiatre viennois  appelait "L'inquiètante étrangeté" où quand les éléments du quotidien prennent une teinte inhabituelle ! Mais d'autre part, il y  ale traumatisme dans l'enfance du héros du récit, le très tourmenté Nathanaël !

    L'Homme au sable est donc un conte ! Nathanaël a été marqué dans l'enfance par l'avocat Coppelius, un ami de son père auquel il attribue la mort de ce dernier ! Le jeune homme identifie de plus l'homme de loi à l'Homme au sable, une sorte de croquemitaine qui menace de lui arracher les yeux !

    L'angoisse du principal protagoniste de ce conte resurgit lorsqu'il voit arriver en ville l'opticien ambulant du nom de Coppola qu'il confond avec Coppelius.

    Se faisant voyeur, Nathanaêl achète une longue-vue à Coppola pour épier Olympia, la fille de son professeur de physique, Spalanzani dans la maison d'en-face.

    On voit ici l'importance du regard - qui évalue le monde - et des apparences ! Olympia est en réalité un automate conçu par Spalanzani avec l'aide de Coppelius ! La folie guette Nathanaël et seule Clara, sa fiancée, pourrait le ramener à la raison !

    L'intrigue est assez alambiquée et compliquée me direz-vous ! Je trouve aussi ! Mais c'est sans doute pour faire partager au lecteur la confusion du héros du récit !

    Il est donc aussi question d'alchimie et de la fascination pour les automates !

    J'ai étudié, pour ma part, ce texte en études littéraires, en littérature comparée et avait même produit un exposé dessus - qui doit encore traîner quelque part ? Du côté d'inlibroveritas !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Nous allons maintenant aborder un monument du film de guerre qui est à ce genre ce que Les sept Mercenaires sont Les Douze Salopards - Robert Aldrichau Western, à savoir Les Douze Salopards, film de 1967 du réalisateur américain Robert Aldrich !

    Le film raconte comment, pour gagner la Seconde Guerre mondiale, les USA vont devoir mener des missions suicides derrière les lignes ennemies, contre les Allemands ! Evidemment, pour de telles missions suicide, il est difficile de sacrifier des soldats de valeur ! On décide alors de mobiliser des repris de la justice militaire ! Des actes héroïques en échange d'une remise de peine ! Tel est le deal !

    Pour obtenir l'amnistie, douze criminels, condamnés à mort, aux travaux forcés ou à une longue peine, doivent donc attaquer un château en France, à Rennes, peu de temps avant le Débarquement en Normandie ! Il s'agit de tuer le plus de hauts dignitaires nazis !

    Un casting de choix pour ce film ! Comme les personnages y sont centraux, il aurait été dommage de choisir des inconnus ! On retrouve donc des "gueules" charismatiques : Lee Marvin, Ernest Borgnine, Charles Bronson, John Cassavetes, Telly Savalas, Jim Brown, Richard Jaeckel, George Kennedy, Trini Lopez, Robert Ryan entre autres !

    Attention, ce film ne retrace aucun événement véritable de la Seconde Guerre mondiale ! C'est une fiction du romancier E.M. Nathanson, tiré de son livre éponyme de 1965 ! Le film diffère aussi sensiblement du roman. Par ailleurs, le romancier affirme que de tels hommes ont existé mais n'en n'a jamais apporté la preuve !

    L'attaque du château va être planifiée en 16 points ! Mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu, bien évidemment car un des personnages, un violeur patenté, joué par Telly Savalas, va s'en prendre à la femme d'un officier allemand !

    Un film antimilitariste qui fut l'objet d'un malentendu à sa sortie ! En effet, à contrario, il fut qualifié de fasciste. Le personnage de Bronson est très proche de celui de Jack Palance dans Attack du même Aldrich ! Dans Les Douze Salopards, on ne montre pas de pitié ! On exécute les prisonniers allemands, on mets le feu à des ennemis militaires et civils réfugiés dans une cave ! Bref, les Douze sont des machines à tuer ! La cohésion du groupe est aussi assurée par la logique du bouc-émissaire ! Le personnage d'Ernest Borgnine - un général américain ! - est également ignoble !

    Le film est également considéré comme un remake de L'invasion secrète de Roger Corman, sorti en 1964  et fit l'objet de trois piètres remake dans les années 1980, trois téléfilms vite oubliables ainsi que d'une série-télé ! Son influence se ressent également dans les décors d'une des missions du jeu vidéo Call of Duty !

    Pour être complet, ajoutons qu'il obtint l'Oscar des Meilleurs effets sonores en 1968 ! Aldrich, lui, n'obtint jamais l'Oscar du Meilleur Réalisateur !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Trajectoires Eclectiques N°3Bonjour à toutes et tous ! Bienvenue dans mes univers !

    Après vous avoir parlé de mon parcours académique, je vais maintenant vous entretenir de mon goût pour l'écriture et vous présenter rapidement toute ma production scripturaire - depuis 2005 et même avant !

    On a pu dire de moi que j'intellectualisais tout ce que je fais ! Je suis dans ce domaine du même avis que Michel Onfray qui n'imagine pas passer du temps à s'avachir ! La vie de l'esprit représente beaucoup pour moi, qui n'ai par ailleurs jamais été doué en sport !

    Par certains aspects, je suis un peu "graphomane" - mais quand je dis cela c'est plus une boutade car je ne considère pas cet aspect de moi comme pathologique - et je pense que ce que j''écris est encore un minimum sensé !

    "Graphomane : personne atteinte de graphomanie, d'une impulsion maladive poussant à écrire continuellement." A vous de juger !

    Avant de me lancer dans l'écriture de nouvelles - après deux tentatives de romans en 2000 et 2003 - et des histoires plus courtes à partir de 2005, j'écrivais déjà auparavant ! Sans vous raconter que j'ai toujours été doué en dissertation dès l'école primaire, le collège et le lycée, j'ai véritablement commencé à poser par écrit des histoires de fictions lorsque je fréquentais des clubs de jeux de rôles ! D'abord le Club Sortilèges de 1990 à 1997  - avec une pause en 1992 -1993 pour raisons de santé ! - puis le Club Pentacle entre 2000 et 2004 ! Je mettais alors en forme des comptes-rendus de parties ! D&D, Vampires, Changelin, Castle Falkenstein, L'Appel de Cthulhu, Star Wars... Je possède encore ce matériel et en ferais peut-être quelque chose un jour ! Et déjà ce besoin d'imaginaire qui m'a par la suite joué des tours !

    Donc ensuite, il y eu une abondante production de nouvelles - plus d'une centaine - essentiellement de 2005 à 2010 - ensuite les études prirent le relais et un job alimentaire aliénant vint tarir ma créativité ! Ce fut dans les genres SF, Fantastique, récits de vie, Historique etc... Quelques publications dans le Calepin Jaune ou Univers d'Outremonde et en 2017, parution prochaine d'un recueil rétrospectif chez EdiLivres ! Il y eut aussi des Ateliers d’Écriture ! Cela doit représenter entre 300 et 1000 pages - Précisons que pour tous ces écrits à partir de 2005, je fais tout sous traitement de texte !

    Je vous ai parlé la dernière fois de ma déconvenue en études de sciences, jeter dehors de la Recherche ! Je me suis aperçu après-coup que ce n'était pas de conduire des expériences qui m'attirait mais de rédiger des articles scientifiques - Écrire quoi ! Déjà ! Alors autant se tourner vers la littérature et plus tard la Philosophie !

    A partir de 2007, je me lançais dans la rédaction au long cours d'un Journal Intime, et n'ai jamais cessé de l'écrire depuis ! On en est au "Volume 11" et le 20 avril 2017, je fêterais jour pour jour les 10 ans ! A l'origine, cela devait être un journal de bord de ma production romanesque puis j'ai étendu et déplacé le propos ! Des volumes d'un peu plus de 150 pages pour le premier opus et de près de 600 pages chaque année depuis 2 ou 3 ans ! Et dont la forme sera remaniée dans l'avenir à partir du Volume 12 !

    Il y eu plus récemment - depuis 2012 lorsque j'étudiais les Cahiers de Paul Valéry, écriture de "Carnets de Réflexions" - Tome 10 à ce jour - nourris de toutes mes lectures en sciences humaines ! Et aussi deux "Carnets de citations" - car il est aussi important de se nourrir à la pensée des autres ! Surtout quand il s'agit d'illustres !

    Plus anecdotique, "Ma Cuisine à Ouistreham" synthétise mes premiers pas dans l'univers de la Cuisine - et les Ateliers Cuisine ! - à côté de mes tentatives avortées d'apprendre le dessin et le jeu d'échecs !

    Et évidemment, de 2007 à 2013, puis à partir de 2015 et pour encore de nombreuses années, mes dissertations, commentaires de textes, exposés, mini-mémoire et mémoire - en attendant quelques théses pluridisciplinaires ! - en Littératures, Histoire, Philosophie, Sociologie, Psychologie, pour les disciplines à venir ! Pour al fac, ai particulièrement étudié Aragon et Valéry encore !

    Je m'engage dans l'introspection avec la rédaction de "Carnets de rêves" qui consignent mes songes mais ne fournissent pas encore de clés des songes !

    Et enfin mes blogs avec plus de 1800 articles tous blogs confondus ! Bientôt le 2000ème billet ! Mais cela vous connaissez puisque là vous êtes dessus !

    Au plaisir d'être lu par vous, esprits éclairés !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • La série Dragon Ball  - qui a fait les beaux jours du club Dorothée dans les années 1990 - demeure emblématique et Dragon Ball Super - Tome 1 : Les Guerriers de l'Univers 6 - Toriyama & Toyotaros'est terminé en manga au tome 42 après le combat contre Maijin Boo !

    En 2015, Akira Toriyama, cédant sans doute à quelques pression ou à quelques envie, ressuscite la saga et lui donne une suite ! Ce sera Dragon Ball Super ! Si il s'occupe toujours du scénario, il délègue le dessin à Toyotaro qui copie le style du maître avec assez de brio !

    Ceci donne lieu à un anime - qui compte à ce jour - avril 2017 ! - 84 épisodes, en plusieurs arcs et un manga comportant deux tomes au Japon et publié en France par Glénat au format japonais ! Cette nouvelle série efface les événements de l'anime Dragon Ball GT et débute en reprenant les intrigues des longs-métrages, Battle of Gods et La Résurrection de F.

    L'Univers de Dragon Ball s'élargit et s'ouvre à la notion de Multivers - si chère à Marvel et DC Comics ! En effet, le terrain doit être plus grand pour que San Goku et les autres Super Saiyans rencontrent des adversaires à leur mesure !

    Venus tout droit du film Battle of Gods, on retrouve le dieu de la Destruction, Beerus et l'ange Whis ! Le début du manga reprends d'ailleurs l'intrigue du film ! Je vous parle ici du tome 1 du manga Dragon Ball Super - intitulé "Les Guerriers de l'Univers 6"- et pas de l'anime que je ne connais pas - ou très partiellement ! Mais je parlerais des arcs de cet anime un à un en tant voulu dans le futur quand je les aurais vu !

    Un élément nouveau par rapport à Battle of Gods est la venue de Champa, un autre dieu de la Destruction et l'ange Vados, tous deux de l'Univers 6. On apprends aussi que Goku et ses amis sont dans l'Univers 7, le jumeau du numéro 6 ! Ces éléments sont sans doute présents dans l'anime ! (?)

    Parmi les éléments nouveaux, la Patrouille Galactique, le Roi de la Galaxie et un être omniscient ! Ainsi que de nouvelles Dragon Ball de la taille de planètes ! Ces objets divins vont être l'enjeu d'un tournoi entre Goku et ses amis et des guerriers de l'Univers 6 !

    Cet Univers 6 est très étonnant ! On y rencontre Frost, l'équivalent là-bas du Freezer de l'Univers 7 et des Saiyans particuliers ! En effet, Frost et ses Saiyans ont une nature bonne à l'opposé des ennemis de jadis de Goku et de nos héros !

    A la fin du tome, ce tournoi ne fait que commencer !

    Et de nouveaux défis, en la personne d'êtres encore plus forts, de niveau divin, s'ouvrent à nos héros !

    Certains puristes pourront éventuellement dénigrer cette nouvelle saga... Pour ma part, je trouve que cela démarre bien passé la redite de Battle of Gods ! Nostalgie !...

    A un de ces jours pour le tome 2 !


    votre commentaire
  • Creed - L'Héritage de Rocky Balboa - Ryan CooglerLe risque avec les suites, comme la série des Rocky, c'est de faire le film de trop ! Le Rocky 5 était très décevant et l'histoire a tendance à se répéter : un Rocky Balboa à la retraite entraine de jeunes champions qui tentent de marcher dans ses traces !

    Dans Creed - L'Héritage de Rocky Balboa - qui est un film de boxe de 2015 de Ryan Coogler,  donc un film de genre d'une certaine façon et qui s'inscrit dans le registre dramatique, la nouveauté est que le jeune poulain est le fils biologique d'un adversaire et néanmoins très bon ami du héros interprété par Sylvester - "Sly" - Stallone, à savoir Adonis Johnson - interprété lui par Michael B. Jordan, et né après la mort de son père, Apollo Creed, décédé au cours d'un match amical contre Ivan Drago dans Rocky 4.

    Le film joue à fond sur la nostalgie et est en quelque sorte un remake du tout premier film dont il essaie de retrouver la formule et d'apporter du nouveau ! Il y réussit assez bien en introduisant une réflexion sur la notion d'héritage ! Difficile pour le jeune Johnson de se faire un nom avec un paternel au prestige aussi immense ! Redite du premier film en effet car l'issue du combat, qui oppose notre jeune héros au champion du monde qui est originaire de Liverpool, connaitra le même dénouement que le premier match de Rocky contre Apollo !

    Rocky va donc entraîner Adonis - et celui-ci pourra renouer avec son père et ses origines, faire la paix ! Les relations père-fils peuvent parfois être compliqués... J'en sais moi-même quelque chose !

    Les scènes de combat sont comme toujours assez impressionnantes ! Les boxeurs encaissent des coups qui décorneraient un bœuf et poussent leurs limites à fond !

    Ce film est d'une certaine façon un spin-off de la saga Rocky et la porte est ouverte à toute une nouvelle série de films !

    Bien entendu, on n'évite pas les clichés et les bons sentiments ! J'apprécie particulièrement la présence de Sylvester Stallone qui est un type très intelligent comme le personnage qu'il joue ici ! Un acteur au fort charisme qui a su gérer intelligemment sa carrière et donc qui est loin d'être bête ! Ici, Rocky a son propre combat à mener, en l'occurrence contre le cancer - d'où les "bons sentiments". Au casting aussi, la présence remarquée de Tessa Thompson qu'on retrouve depuis dans la nouvelle série de HBO : Westworld et aussi cette année - 2017 - dans Thor : Ragnarok (Valkyrie) !

    Ça reste globalement un bon film et une bonne surprise avec deux écueils/reproches possibles : les "bons sentiments" et le "sentiment de déjà-vu/redite" !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • En 2008, lorsque Marvel lançait son MCU - son univers partagé sur grand écran - avec en l'occurrence le film Iron The Avengers - Jos WhedonMan, la firme leader du comics prenait un risque à la hauteur du prêt de plus de 500 millions qu'une banque lui avait consenti pour cette mise en chantier !

    Quatre ans plus tard, en 2012, le pari est gagné et un autre film, The Avengers est un énorme succès, plus qu'un aboutissement, une apothéose !

    Mais entre 2008 et 2012, différents réalisateurs et scénaristes, sous la houlette de Kevin Feige, mettaient les briques en place, introduisaient les personnages de super-héros : Iron Man, Hulk, Thor et Captain America notamment ! Je vous renvoie aux différents articles que j'ai fait sur les films concernés !

    Les Avengers sont une équipe de super-héros lancés en comics par Stan Lee en septembre 1963. Ils constituent en réalité, bien plus que les 4 Fantastiques, la réponse de Marvel à la Justice League du concurrent DC Comics : Iron Man, Thor, Hulk remplacé par Captain America dès le N°4, Ant-Man et la Guêpe ! Les membres ne cesseront de changer et quasiment tous les héros Marvel emblématiques feront parties des Avengers !

    Mais sur le grand écran, tout reste à faire ! C'est Joss Whedon, le papa de Buffy contre les Vampires - et accessoirement de Firefly - qui est aux manettes et il va négocier très intelligemment son film ! En effet, à part Hawkeye, chacun des six héros a le même temps de présence à l'écran !

    Le temps, le film le prend ! Le temps de représenter à nouveau les héros, de montrer les relations qui s'établissent entre eux  et de poser les enjeux ! Comme c'est la tradition dans le monde des comics, les héros commencent par se tabasser et discutent ensuite ! Dans le comics de 1963, c'est Loki, le dieu du Mensonge qui semait la zizanie dans leur rang ! C'est également le cas ici même si Thanos tire les ficelles en coulisses et sera appelé à revenir dans Avengers : Infinity War  - partie I et II en 2018 et 2019 !

    En fait, l’événement qui va pousser les Avengers à se rassembler ( "Vengeurs, Rassemblement !") est la mort de Phil Coulson ! En fait, cette mort sera "effacée" par la suite dans la série télé Marvel's Agents of Shield ! Nos héros - Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye luttent ensemble contre la menace alien présentée par les Chitauri - on ne pouvait utiliser les Skrulls pour des raisons de droits avec le 20th Century Fox !

    Whedon nous livre un final épique et dantesque avec d'impressionnant effets spéciaux - certes "dépassés" en 2017 et par les films suivants ! - et montre un New York en proie à la destruction, parcouru par d'immenses léviathan volants comme pour exorciser le 11 septembre 2001 ! La dynamique entre les héros fonctionne à merveille !

    Le film, qui a coûté 220 millions de dollars, a passé au final la barre des 1,5 milliards, ne battant certes pas Avatar - et étant depuis dépassé par Le Réveil de la Force - mais cela reste une affaire juteuse pour Disney qui vient, en 2012, de racheter Marvel !

    On reverra Joss Whedon sur la série précédemment citée sur le Shield puis en 2015 sur Avengers : L'Ere d'Ultron  qui fera moins l'unanimité aux niveaux des critiques et des fans que ce premier volet de la célèbre équipe de la Maison des Idées !

    A bientôt !


    1 commentaire
  • Parlons maintenant de l'album "Les Sables d'Abraxar" - Tome 3 de Lanfeust des Etoiles !

    Lanfeust des Etoiles - Tome 3 : Les Sables d'Abraxar - Arleston & TarquinLanfeust de Guinin et ses compagnons, la belle Cixi, le troll Hébus et l'ognobi Swiip ont rejoint la planète Dezunge qui est en fait le monde d'Abraxar, le refuge secret des Rebelles qui s'opposent à Dheluu et aux princes-marchands ! En réalité, à cause du champ magnétique, le seul spatioport de la planète se trouve au pôle et nos héros doivent s'y rendre en caravane pour rallier la base des Rebelles sur l'Île de Dheb.

    Pour cela, il leur faut traverser la mer de sable et c'est là une source de périls et de péripéties ! La terrible rage crépusculaire connue sous le nom de l'Orhleil a raison de leur expédition et seuls nos quatre héros y survivent !

    Ils constatent alors que la logique fiscale de Port Peebo, un repaire de pirates et de marchands, leur échappe puis rencontrent le capitaine Grundwund qui les prends à bord au cours d'une chasse au Rorskal - ce qui donne à Arleston, friand de clins d'oeil, l'occasion de verser une référence appuyée à Moby Dick de Robert Louis Stevenson !

    Finalement, nos compagnons arrive sur l'Île de Dheb et on entre dans une phase plus "bavarde" et moins "aventureuse" du roman, sorte d'interlude avant une grande bataille ! J'ai apprécié au passage la référence à Dark Maul de Star Wars !

    Les Rebelles et la "vraie" Princesse Ophredla - appréciez le jeu de mots au passage ! - en apprennent plus à Lanfeust sur ses origines ! il est un être exceptionnel - cela on le savait déjà depuis la saga précédente, Lanfeust de Troy - mais plus encore qu'on l'imagine et est en lien avec les Dolphantes !

    On apprends qu'une autre race mystérieuse à laquelle appartient Dheluu menace l'Univers  - les Pathacelses, des métamorphes cruels ! Il est aussi question d'une certaine bactérie et de la Crypte Tonique de Lanfeust qui fait de nouveau la démonstration de ses pouvoirs !

    Débarquent alors sur Abraxar Thanos et Glace avec une flotte spatiale et une armée conséquentes ! Une trahison a en effet eut lieu ! Le combat s'ensuit et Lanfeust tente un "gros coup" qui a des conséquences inattendues !

    Disons simplement que l'album se termine sur un gros cliffhanger qui n'est pas sans évoquer Retour vers le Futur ! Bref un voyage temporel - vers le passé ! En effet, le destin de Lanfeust, comme on le verra dans les tomes suivants est en fait une sorte de boucle temporelle autogénérée !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Montesquieu peut-il être considéré comme un sociologue avant l'heure ? En un certain sens, oui ! En effet, son traité Lettres persanes - Montesquieupolitique de 1748, De l'Esprit des Lois analyse les différents types de régimes en fonction du climat et peut servir de point de départ à une pensée sociologique !

    Mais déjà, en 1721, Montesquieu se penchait sur la société d'Ancien Régime pour essayer de la disséquer ! Le problème est qu'on analyse mal ce dans quoi on est immergé au quotidien ! Alors notre auteur décide d'opter pour un regard excentré, le point de vue de deux persans en voyage dans le Royaume de France ! Ce récit prend la forme d'une correspondance !

    On suit les opinions d'Usbek, un riche noble persan accompagné de son ami Rica qui quittent Ispahan pour Paris. Usbek va découvrir nos moeurs et s'en étonner ! Le choix d'un observateur venu d'Orient s'explique aussi par la vague montante de l'Orientalisme à partir du XVIIIème siècle - et même un peu avant ! Usbek laisse par ailleurs derrière lui les nombreuses concubines de son sérail et l'"intrigue" se déroule en même temps à Paris et Ispahan - ce qui permet les comparaisons ! Mais en fait d'Orient, c'est plus un Orient fantasmé par nous Occidentaux !

    Usbek se montre très critique surtout vis-à-vis de la politique et le livre se termine sur la peinture du Système de Law, cette grande entreprise qui fit Banqueroute !

    Et pendant ce temps, un drame se noue dans le sérail...

    On est ici en plein dans le "relativisme culturel" ! Usbek est un personnage plein de contradictions, déchiré entre son point de vue moderniste et sa culture musulmane.

    L'ouvrage est constitué de 161 lettres. Il fut initialement publié sans nom d'auteur et à Amsterdam pour éviter la censure. Montesquieu critique en effet la monarchie alors que Louis XV est au pouvoir. La structure épistolaire est à la mode depuis le XVIIème siècle et on a ici un bon nombre de correspondants - 19 correspondants avec au moins 22 destinataires ! 66 lettres pour Usbek et 47 pour Rica !

    Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire, sur les institutions critiquées - les salons, la religion, l'université, etc... Sur le dénouement, sur les sources de Montesquieu ou sur la réception de l'ouvrage qui obtint un vif succès à sa sortie ! Je vous renvoie à la page Wikipédia si besoin !

    Pour ma part, ai étudié ce roman épistolaire durant mes études de Lettres Modernes il y a quelques années !

    A bientôt !


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires