• Retrouvons la série de comics Walking Dead qui prouve avec brio qu'il n'y a pas que les super-héros qui font recettes dans ce média ! Nous en sommes au tome 26 intitulé "L'appel aux armes" !

    Si vous ne voulez pas être spoilés, n'allez pas plus loin ! Bon vous voila prévenus, continuons !

    Walking Dead - Tome 26 : L'appel aux armesRick Grimes en est encore à gérer les retombées des actes d'Alpha et des Chuchoteurs qui menacent nos quatre communautés : Alexandria, la Colline, le Royaume et les Sauveurs. D'une part, les membres de ces "vestiges" de la civilisation s'entraînent de manière intense au maniement des armes à feu afin de constituer une armée dans l'optique inévitable d'une entrée en guerre - d'où le titre du tome - mais d'autre part Rick Grimes fait peindre des slogans contre les Chuchoteurs - bref de la propagande ! - pour que la haine de son groupe ne se retourne pas contre lui !

    Kirkman mets en place le début d'une autre intrigue qui prendra sûrement tout son sens dans l'avenir : en effet, Eugène - qui a perdu Rosita - répare un poste de radio cb et... entre en contact avec une autre personne ! D'autres survivants organisés ailleurs ? A suivre...

    A côté de cela, tout un tas de "petites intrigues" se poursuivent, telles la relation entre Carl et sa nouvelle amie entre autres !

    Mais revenons à l'intrigue principale ! Negan fait son grand "come-back" ! Avec l'aide d'un "complice", il prend la "clé des champs" et rejoint les Chuchoteurs ! Le détenteur de Lucille a-t-il dans l'idée de se servir de ceux-ci pour se venger de Rick ? On peut apprécier le style inimitable de Negan - qui fait par ailleurs beaucoup parler de lui dans la Saison 7 du show télé éponyme !

    En fait, Negan va faire la rencontre d'Alpha et cette confrontation est très intéressante et nous rendrait l'ancien chef des Sauveurs presque sympathique ! De fait, il est un personnage très apprécié des fans - à juste titre ! Et il le confirme à la fin de ce tome en faisant une chose complétement folle et inattendue - dans ce qui est sûrement le plus gros twist/retournement de situation de la série jusqu'à présent !

    Cela augure d'une guerre dans le tome suivant ! C'est en effet à partir du numéro 157 et jusqu'au numéro 162 en VO chez Images Comics - qui seront regroupés dans le tome 27 : la "Whisperers War" - qu'on peut traduire par "Guerre des Chuchoteurs" !

    Mais il faudra patienter car désormais je ne chronique plus les tomes de Walking Dead deux par deux mais un par un !

    A bientôt !


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  • Le Alien de Ridley Scott a fait date dans l'Histoire de la Science-Fiction sur grand écran au même titre que Star Wars, en ouvrant de nouveaux horizons ! Donc, à priori, il n'était pas facile de succéder à Scott et parvenir à apporter quelque chose de nouveau !

    Et pourtant, pari réussi pour James Cameron - lui-même une "pointure" - avec son Aliens, Aliens, le retour - James Cameronle retour qui prends une direction différente et est aussi devenu, à ce jour, un classique !

    Le film est sorti en 1986 et s'inscrit aussi dans le genre horrifique ! Pour ma part, étant gamin, les xenomorphes m'ont toujours terrifié ! Ce sont véritablement des créatures de cauchemar ! Des machines à tuer sans pitié !

    On retrouve Ellen Ripley, seule survivante du précédent film qui cette fois accompagne un détachement de marines coloniaux sur la petite planète LV-426 où une infestation par les aliens est suspectée ! En réalité, c'est la Compagnie qui orchestre tout !

    Donc, ce film a aussi un côté action ! Les marines ne font pas dans la dentelle et sortent les gros flingues ! Et pourtant, c'est un carnage et ils se font tous massacrés ! A la fin, il ne reste que Ripley, la petite colon Newt, le caporal Hicks et l'androïde Bishop ! Au casting donc, Sigourney Weaver qui obtiendra un Saturn Awards cette année là pour sa prestation récompensant ainsi pour la première fois une actrice dans un film de genre ! On retrouve aussi l'acteur Lance Henriksen qui joue Bishop !

    James Cameron confirmait ici tout son talent après son premier succès de Terminator ! Il reste dans une tonalité très guerrière avec une imagerie concernant les soldats clairement inspirée du Viet-Nam !

    Le film a reçu un accueil critique extrêmement positif et fut un succès commercial et obtint deux Oscars - pour le Meilleur Montage Son et les Meilleurs Effets Visuels ! La scène du nid où la Reine Alien ponds ses oeufs fut particulièrement difficile à réaliser ! A cette époque, on n'utilisait pas encore les effets numériques pas développés comme maintenant mais encore des maquettes et diverses astuces ! Un peu de l'artisanat !

    Aliens, le retour ajoute un côté émotionnel au personnage de Ripley - sa relation avec l'orpheline Newt - ainsi que de nouveaux éléments sur les xenomorphes concernant leur cycle biologique ! Ces sales bestioles sont, vous l'aurez compris, légions dans ce film !

    A voir séance tenante !  Ou à revoir ! Le film existe en version "salles" et en version "longue" !

    A bientôt !


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  • Erma Jaguar est une héroïne et une trilogie de bandes-dessinées érotiques d'Alex Varenne, publiée entre 1988 et 1992. Je vous ai déjà parlé du tome 1, retrouvons la suite de ce conte érotique dans le tome 2.

    Erma Jaguar - Tome 2 - Alex VarenneIl s'agit d'un récit onirique. Erma - pour Hermaphrodite - est une jeune femme qui rêve secrètement d'être un homme. Elle est un androgyne - en référence au Mythe de Platon ! Elle parcourt la ville la nuit à bord de sa Jaguar... Cette BD, c'est un peu l'emblème de la vie libertine qui a vu le jour dans les années 1980 - 1990 : échangisme, voyeurisme, exhibitionnisme, parties fines et bisexualité.

    Qui est Erma Jaguar ? Un homme ou une femme ? Difficile à dire car Varenne ne nous laisse jamais voir son entrecuisses ! Elle reste un mystère, de même que ses motivations ! Elle commence - dans ce tome 2 - une nouvelle virée nocturne entre parkings souterrains glauques - lieux du "sexe furtif" - et les fastes du Château de Versailles - et la Chambre de la Reine !

    D'abord, Erma donne une bonne leçon à un vieux pervers qui recours aux services tarifées d'une "occasionnelle" qui n'a pas trop de choix et oblige le bonhomme, pris à son propre jeu, à lui pratiquer une fellation ! Puis, elle s'amuse avec un cadre en informatique, repartant avec ses vêtements et l'abandonnant habillé en femme sur le bord de la route !

    A une fête de mariage, Erma fait la rencontre de Nina, sosie de la Cicciolina, et aux moeurs aussi libérées ! Nina n'a pas froid aux yeux et excite les foules de mâles en s'exhibant au risque de se faire violer ! Erma, notre héroïne, lui sauve plus d'une fois la mise !

    Puis, Erma et Nina retrouvent Charlotte - la jeune femme du tome précédent - dont c'est Erma Jaguar - Tome 2 - Alex Varenneen réalité le mariage ! Mais Nina fait tourner la tête au mari et celui-ci fini par "honorer" la belle délurée - avec l'aide d'un comparse car elle est gourmande - sous le grand escalier de Versailles ! La pauvre Charlotte joue très bien l'éploration et se console une fois de plus dans les bras d'Erma ! Puis, c'est le temps de se réveiller !

    Les albums d'Erma Jaguar  sont la seule série sur la longueur d'Alex Varenne - plus habitué aux récits érotiques one-shot ! Sur les conseils de George Wolinski, Varenne se lance dans la BD érotique. A la fin des années 1980, Alex cesse sa collaboration avec son frère Daniel, scénariste de la série culte Ardeur. Ne pas dessiner de femmes le frustrait énormément ! Avant Erma Jaguar, son premier album de BD érotique sera le recueil d'histoires courtes, Carré noir - référence au Carré blanc qui agrémentait alors, dans les années 1970 et 1980, les films jugés trop violent ou érotiques à la télévision !

    Cela reste une bonne BD  - érotique donc - qui allie plaisir, désir et esthétisme !

    A bientôt !


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  • L'Empire Galactique de Palpatine tire sa force militaire essentiellement du nombre de ses contingents et des vastes ressources dont il dispose ! Contrairement aux Rebelles dont le soldat est plus multivalent que le Stormtrooper de base, l'Empire espère remporter ses victoires - outre la politique de la terreur qui repose sur des symboles aisément identifiables - en écrasant l'ennemi sous le nombre. C'est vrai dans le domaine du combat spatial où les amiraux impériaux ont opter pour un appareil à faible coût, facile à produire en masse, le chasseur TIE !

    A l'origine, le chasseur TIE - qui est le modèle de base de la gamme TIE et le plus fréquemment rencontré - a pour prototype, le modèle T.I.E. dont l'acronyme signifie "Twin Ion Engine" qui représente son double moteur ionique. Le principe est simple, l'appareil expulse un gaz ionisé par ses moteurs, qui selon le principe actoin/réaction le propulse en avant !

    Le chasseur TIE - ainsi que la plupart des modèles de TIE, bombardier, intercepteur et lesEncyclopédie Star Wars - Les modèles TIE variantes, ne possèdent pas de boucliers déflecteurs, ni de dispositif d'hyperpropulsion - ce qui les rends d'une part assez facile à dégommer - et oblige leurs pilotes à "faire des prouesses" - et d'autre part les rattache à un "capital ship", comme un Star Destroyer - et donc réduit les risques de désertion ! Ce sont des choix d'équipement de ces chasseurs stellaires qui sont délibérés dans cette politique !

    La gamme TIE est développée par la société Sienar Fleet Systems. Ces appareils, dépourvus aussi d'équipement de survie hormis la combinaison du pilote, sont aussi caractérisés par leurs panneaux solaires (6 de chaque côté sur un chasseur TIE).

    Il y a de nombreuses variantes de TIE ! Mentionnons d'abord ceux qui apparaissent dans les films puis ceux de l'Univers "Légendes" !

    Les Bombardiers TIE ont donné bien du soucis à l'équipage du Faucon Millénium lors de sa fuite de Hoth dans le champ d'astéroides du Système Anoat. Ces appareils oeuvrent en tant que vaisseaux d'escorte et sont équipés de lance-missiles, de lance-torpilles, d'un assortiment de bombes à portons, de mines orbitales et de détonateurs thermiques. ils peuvent faire de gros dégats sur des installations fixes, telles des bases ennemies ou de gros vaisseaux mais sont démunis face aux chasseurs plus rapides - d'où la nécessité de les escorter !

    L'Intercepteur TIE apparaît peu avant la Bataille d'Endor ! C'est une amélioration du chasseur TIE, disposant d'une plus grande ergonomie grâce à ses ailes incurvées. Il est de ce fait plus véloce mais encore en trop petit nombre dans la Marine Impériale !

    Dark Vador disposait pour sa part, durant la Guerre Civile Galactique, d'un modèle spécial - pourvu d'un Hyperpropulseur, le TIA Avancé X1 qui fit des ravages dans la tranchée de l'Etoile Noire mais ne put empêcher la destruction de la Station. Toutefois le Seigneur Noir des Sith doit sa survie à cet appareil - et à ses talents de pilote !

    Toujours dans l'Univers Canon Disney, on a le TIE Avancé v1 qui est une version modifiée du TIE de Vador mais destiné aux Inquisiteurs Impériaux qui traquent les derniers Jedi tel Kanan Jarrus et Ezra Bridger !

    Le Premier Ordre, lui, utilise des TIE modifiés, les modèles de Sienar-Jaemus Fleet Systems : le TIE/FO et le TIE/SF - aux carlingues noires !

    Enfin, pour en terminer avec les vaisseaux "officiels", on a les chasseurs TIE de la Guilde des Mineurs qui sont des chasseurs TIE de base alloués à la Guilde en question par l'Empire pour protéger leurs installations. On leur a retiré deux panneaux solaires à chaque aile pour plus de visibilité et on les a peint en jaune, la couleur de la Guilde, pour les différencier de leurs homologues impériaux !

    Encyclopédie Star Wars - Les modèles TIEPour être vraiment complet sur les TIE des films, je mentionnerais juste un modèle dont on ne sait pas encore grand-chose, le TIE Striker qu'on verra bientôt dans Rogue One. Apparemment, c'est un modèle conçu pour le combat en-atmosphère !

    Passons à l'Univers Etendu "Légendes" et je vais être plus rapide et ne décrire que quelques appareils par une seule phrase à chaque fois car il doit y avoir plus d'une trentaine de variantes ! On trouve de très bonnes vidéos sur le sujet sur Youtube et j'en mets d'ailleurs une pour illustrer cet article - en anglais !

    Allons-y !

    Nous avons d'abord le Défenseur TIE, caractérisé par ses trois panneaux solaires,  son générateur d'Hyperdrive et ses boucliers déflecteurs ! Il était réservé aux pilotes ayant survécus à leur vingt dernières missions. On le voit apparaître pour la première fois dans le jeu vidéo Tie Fighter !

    Le Fantôme TIE apparaît dans un autre jeu vidéo Star Wars à savoir Rebel Assault II : The Encyclopédie Star Wars - Les modèles TIEHidden Empire ! Que dire, sinon que c'est un appareil capable de disparaître - de se faire invisible ! - grâce à son champ d'auscultation - à base de cristaux de Stygium - , dispositif dont disposait déjà le Scimitar de Dark Maul, déjà conçu à l'époque par Raith Sienar !

    Les Griffes Chiss n'ont en commun avec les modèles TIE que la capsule de pilotage qu'elles reprennent ! Passons !

    L'Oppresseur TIE est un mixte entre un chasseur et un bombardier, un peu l'équivalent du BTL Y-Wing des Rebelles ! Ce TIE est pourvu d'un Hyperdrive ! Appareil là encore très minoritaire en effectifs et réservé à la crème des pilotes de l'Empire !

    Conçu en très petite série avant la Bataille de Yavin, le TIE Agressor dispose d'une tourelle laser capable de tirer sur ses poursuivant - donc vers l'arrière ! Sa production a très vite été abandonnée !

    Le TIE Interdictor est une version "renforcé" du Bombardier TIE, plus lourd avec ses 4 nacelles pourvu de bombes en plus de sa nacelle de pilotage !

    Le TIE Hunter est la réponse de l'Empire au X-Wing T-65 des Rebelles ! Avec ses ailes à la configuration variable comme celles du X-Wing, il apparaît dans le jeu vidéo Star Wars: Rogue Squadron III - Rebel Strike !

    Le TIE Droide est un chasseur de l'Empire sans pilote, entièrement automatisé comme l'étaient les Chasseurs Vautour de la Fédération du Commerce et de la CSI. Ils furent utilisés par l'Empereur Ressuscité lors de la Bataille de Mon Calamari et montrèrent très vite leurs limites face à de vrais pilotes de chairs et de sang !

    Le TIE Predator est un chasseur de la Flotte du Nouvel Empire Galactique de Roan Fel en 130 après la Bataille de Yavin ! Il était capable de moduler sa configuration en vol en rétractant ou étendant ses ailes !

    Le TIE Scimitar fut développé lors de la Campagne du Grand Amiral Thrawn pour remplacer le Bombardier TIE. Ils combattirent ensuite contre les Yuuzhan Vong ou pour l'Amiral Daala.

    Le TIE Vengeur est né du projet qui allait conduire au TIE Avancé. Mais le chef de projet, le Grand Amiral Demetrius Zaarin était un traître - qui roulait pour son propre compte et il utilisa ces/ses  appareils contre l'Empire. Un autre traître, l'Amiral Harkov, eut aussi recours à ces engins lors du conflit Sepan ! Là encore, ces événements sont relatés dans le jeu vidéo Tie Fighter - excellent jeu dont je vous parlerais bien un jour ! Lors de la trahison de Zaarin, Thrawn - alors encore seulement Amiral - le contra en utilisant les prototypes de Defenseur TIE. Zaarin répliqua en détruisant les usines de TIE Vengeur et de Défenseur TIE !

    Voilà pour ce tour d'horizon finalement assez long mais loin d'être exhaustif tant l'Univers de Star Wars est riche !

    A bientôt !


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  • La destruction de l’Étoile Noire à Yavin a ravivé la flamme de la Rébellion en même temps qu'elle a affaiblit les ressources de l'Empire Galactique. Des gouvernements locaux osent se révolter et c'est le cas - de façon à demi-couverte - du monde volcanique de Shu-Torun qui fournit par ailleurs la machine de guerre impériale en minéraux !

    Or, pour citer Vador, "l'Empire se renforce" et le Seigneur des Sith est envoyé sur Shu-Torun pour mater la révolte !

    Dark Vador - Tome 3 : La Guerre Shu-TorunCe récit - qui formera le tome 3 de la série régulière Dark Vador - et donc intitulé "La Guerre Shu-Torun", regroupe l'Annual Dark Vador #1 et les issues 16 à 19 ! Ce tome 3 n'est pas encore paru en album relié en France à l'heure où j'écris ces lignes mais les numéros concernés ont tout de même vus le jour dans la revue comics Star Wars - toujours chez Panini ! J'adopte donc ici la même démarche que pour le récit "Prison rebelle" et vous en parle de manière anticipé !

    Dans l'Annual 1, Vador arrive une première fois sur Shu-Torun, accompagné des droïdes malveillants du Docteur Aphra ! Droïdes dont j'ai oublié le nom ! Il va mettre au pas le roi, en le trucidant en fait, et porter la fille de celui-ci sur le trône comme Reine Trios !

    Dans les issues #16 à 19, l'arc "Guerre Shu-Torun" à proprement parlé, Vador est de retour sur ce monde de feu pour contrer les Ducs Minéraux en rébellion à leur tour contre Trios ! Le Seigneur Noir est aidé pour cela du scientifique cyborg immortel et cloné Cylo et les "créations" de celui-ci, à savoir Voïdgazer et les jumeaux Morit et Aiolin. Mais Cylo joue double jeu et va trahir Vador et de ce fait l'Empire en prenant le parti des Ducs renégats !

    La bataille se déroule donc dans les profondeurs de la planète, entre deux fleuves de magma ! Cylo parvient à s'enfuir mais, après Karbin - dans "Vador : abattu" - , perds encore des serviteurs. Vador rétablit la situation sur Shu-Torun !

    On s'approche du dénouement et du retour en grâce de Vador auprès de Palpatine/Sidious après l'échec de Yavin ! Cette série ne comptera au final que 25 numéros et je vous donne rendez-vous pour le dernier acte !

    Ah oui ! On gère aussi les effets et conséquences de "Vador : abattu" dans les deux séries régulières ! En effet, Vador a envoyé des chasseurs de primes sur les traces du Docteur Aphra, capturée par les Rebelles à la fin de l'arc précédent, le fameux cross-over précité ! D'où des recoupements avec "Prison Rebelle" le tome 3 de la série mère Star Wars !

    Le scénario de Kieron Gillen, en lui-même est assez satisfaisant, même si ses "délires" de cyborgs autour de Cylo font bien peu "esprit Star Wars" de l'avis de beaucoup de fans !

    Par contre le problème reste le dessin de Larroca. Cet artiste est certes doué pour dessiner les robots et les armures - ayant officié sur Iron Man chez Marvel - et s'en tire bien avec Vador mais les visages des persos humains ! Pitié ! Je préfère largement un Mike Deodato Jr. !

    Voilà ! Bientôt, très bientôt même, je vais commencer à publier ici des billets sous le label "Encyclopédie Star Wars" qui évoqueront en détails divers aspects de cet univers ! Enjoy !

    A bientôt !


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  • Chute libre est un film américain de Joël Schumacher, sorti sur les écrans en 1993 avec Michael Douglas dans le rôle principal, un employé de la défense américaine au chômage qui pète littéralement les plombs un jour de grande chaleur !

    J'avoue ne pas trop savoir quoi penser de ce film ! Est-ce une comédie ? Est-ce un drame ? En fait, Chute libre  est référencé comme comédie dramatique ! Certes, il cultive l'humour mais c'est un humour noir, cynique et cruel ! Et la fin, dramatique, ôte définitivement tout envie de rire !

    Mais ce film de Schumacher est aussi une critique de la société contemporaine, mercantile, où chacun tente de tromper son prochain pour se faire un maximum d'argent ! Vendeurs qui volent les clients, chefs d'entreprise magouillant des faux devis etc...William Chute libre - Joel SchumacherFoster - "D-Fens" - joué par Douglas, va donner un bon coup de pied là-dedans, à coup de batte de base-ball et même de lance -roquettes !

    Car le film n'est pas exempt de violence !

    William Foster se trouve pris dans un embouteillage, à Los Angeles, au début du film ! Il fait très chaud ! Le type quitte alors son véhicule et l'abandonne. Il se rends à l'anniversaire de sa très jeune fille confiée à la garde de sa mère et que Foster n'a pas le droit d'approcher suite à une séparation houleuse. En chemin, Foster passe ses nerfs sur vendeurs de Coca, employées de fast-food, petites frappes et vieillards joueurs de golf !

    Le Sergent Prendergast - joué par Robert Duvall - et qui a traversé jadis un drame personnel concernant un enfant en bas âge - est à un jour de la retraite du LAPD ! Il entends parler des frasques de "D-Fens" et va se mettre en tête de le stopper pour éviter un drame familial!

    Pendant ce temps, Foster exerce sa rage sur la société actuelle et son mercantilisme ainsi que sa pauvreté !

    Ce film pourrait être l'histoire d'un simple fait divers si il n'y avait pas un propos social derrière ! Il faut aussi être conscient qu'on peut tous "péter les plombs" même si je suis d'accord pour dire qu'on ne devient pas fou "en un jour". L'antihéros de ce film a connu divorce et licenciement économique, choses sommes toutes banales depuis les années 1990 !

    Je citerais pour terminer un petit fait amusant ! Ce film a inspiré la culture populaire et il y est fait référence chez des comiques, dans des séries télé et dans des chansons, notamment dans le "tube" de 2000 du rappeur Disiz la Peste intitulé J'pète les plombs qui en reprends le scénario !

    1993, c'était aussi la période où Michael Douglas était au fait de sa carrière (Basic Instinct) !

    Le film fut aussi en compétition à Cannes cette année là !

    A bientôt !


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  • Aujourd'hui, je vais vous parler de la genèse de trois de mes passions, pour les comics Marvel, pour Star Wars et enfin, pour les séries télé !

    Marvel et moi, c'est une histoire qui remonte en 1978 pour moi ! A l'époque, j'étais allé voir les tous premiers films de Spider-Man - ceux qui dataient de la fin des années 1970 - bien avant les opus de Sam Raimi donc ! C'était également le temps de la série Hulk avec Bill Bixby et Lou Ferrigno ! Je participais d'ailleurs à un concours sur le Titan Vert et gagnait des lots ! Mon premier magazine sur les super-héros fut un Strange ! Je crois bien que c'était le numéro 131 ou par là ! Tous les mois, j'allais ensuite retrouver les aventures de Daredevil, Iron Man, Spider-Man et Rom, le chevalier de l'espace ! Par la suite, j'achetais toutes les revues des Editions LUG : Strange, Titans, Nova, Spidey, Special Strange et les albums des Fantastiques, de l'Araignée et des X-Men ! Je devais poursuivre cette collection jusqu'en 1986 ou par là où je passais à autre chose, l'informatique et les jeux vidéos (Atari ST) notamment !

    Après un bref épisode en 1995 - où je suivais la série passée chez Semic : "L’Ère d'Apocalypse" - je ne repris réellement les comics Marvel qu'en 2005 - soit après une pause de plus de 20 ans qui avait vu notamment passer l’Ère Jim Lee ! Les revues étaient passées dans le giron de Panini - connu pour ses albums d'images autocollantes ! J'avais été engrainé lors d'un séjour en formation à l'AFPA par un certain KGBen qui faisait notamment des traductions sur les éditions de Superman pour Semic ! Je retrouvais donc l'univers Marvel à partir d'Avengers Disassembled et House of M ! Je n'ai jamais plus arrêté depuis !

    Mon histoire d'"amour" avec la saga de George Lucas - Star Wars - date de 1977 - ou plutôt de l'été 1978, date à laquelle je voyais "Un Nouvel Espoir" qui ne s'appelait pas encore comme cela - au cinéma de Ouistreham : Le Cabieu ! J'achetais par la suite les comics Star Wars - chez Marvel déjà !

    Mais en fait, n'ai commencé ma collection Star Wars qu'en 1987 - avec le jeu de rôles de West End Games - traduit par Jeux Descartes ! Au début, je me limitais à accumuler les livres de ce jeu de rôles - et allait même jusqu'à descendre à la boutique "L'Oeuf Cube" à Paris Jussieu avec mon grand-père pour avoir les dernières publications en VO - ce qui me permit en passant d'acquérir un bon niveau en anglais !

    Puis, en 1991, sortait coup sur coup le roman "L'Héritier de l'Empire" et la BD Dark Horse "L'Empire des Ténèbres" - lancement de l'Univers Étendu véritablement ! J'élargissais ainsi le scope des produits Star Wars que je collectionnais !

    En ce qui concerne une autre de mes passions, à savoir les séries télé - avant Lost et Game of Thrones, et bien que je ne connus pas de véritable engouement pour X-Files, cela a véritablement commencer avec Buffy contre les vampires  et Stargate SG-1 ! En fait, à cette époque, c'était en 1997, alors que j'étais étudiant en cité U, je ne tombais sur ces deux séries que par hasard et prenait les deux saisons 1 respectives qu'en cours ! Par la suite, je devins accro et suivis chaque rebondissement de ces deux séries, notamment en achetant toute la presse spécialisée qui leur était consacrée !

    Voilà, un échantillon de mes passions ! Cela fait-il de moi un geek pour autant ?

    A bientôt !


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  • Les chroniques de la Guerre des Clones - estampillées Univers "Légendes" - continuent dans le tome 6 de la série Clone Wars intitulé "Démonstration de Force". Cet album regroupe trois nouveaux récits et fait intervenir des artistes comme le duo "inséparable" Ostrander et Duursema ou encore Randy Stradley et Brandon Badeaux !

    Le premier récit de cet album s'intitule "Démonstration de Force" et donne son titre au Star Wars - Clone Wars - Tome 6 : Démonstration de Forcerecueil ! En dehors de l'éternel affrontement Bien/Mal, Rébellion contre Empire, Star Wars dépeints le monde de la "Fringe" - en VO - autrement dit la Pègre, les racailles, les contrebandiers et les chasseurs de primes ! C'est de la Guilde des Chasseurs de Primes dont il est ici question ! Il se trouve que ces marginaux ont osé répondre à des offres de récompenses mises sur la tête de Jedi et cela n'est guère du goût de Mace Windu qui a formé une "Task Force" pour "remettre les pendules à l'heure" ! La discussion va être musclée ! Ce qui est intéressant ici, c'est précisément la composition de ce groupe d'intervention qui regroupe les mêmes Jedi qui vont tenter d'interpeller Palpatine dans son bureau dans l'Episode III et se faire éliminer à plate couture ! Pourtant, on voit dans le récit ici présent que ce sont loin d'être des novices puisqu'à eux quatre, tout seul, il rétame tout une guilde de méchants ! Cela donne donc une idée de l'échelle de puissance avec Dark Sidious !

    Le second récit revient sur Anakin et Obi-Wan qui se trouve sur un nouveau théâtre d'opérations, une planète glacée où se trouve des ruches géonosiennes qui sont en réalité des fabriques de droides de combat ! "Immortel" se déroule en effet sur le monde de Laadja et montre le sacrifice d'une Jedi pour accomplir sa mission, ce qui confronte une fois de plus Anakin à l'idée de perte et d'impuissance face à ces pertes ! J'adore particulièrement ici le trait stylé de Brandon Badeaux !

    Le troisième et dernier récit mets en scène Aayla Secura et son commandant clone Bly qui se rendent sur la planète Honoghr, monde des Noghri pour récupérer un pack concernant une arme chimique, le THX 1138 ! Cette histoire recoupe donc ce que l'on savait sur les Noghri dans la trilogie de Timothy Zahn de 1991, à savoir que leur planète avait été contaminée par un agent chimique lors d'un conflit ! Est également mis en scène un temple Rakata ! On constate ici que les aliens à la peau grise et au tempérament guerrier sont redoutables et ne font pas de quartier ! Enfin, Aayla - qui fait tout pour récupérer le pack - est confrontée à Quinlan Vos et amenée à s'interroger pour savoir si il a vraiment rejoint le Côté Obscur ! Intrigue générale de fond à suivre donc !

    Voilà un album avec des récits disparates et qui poursuit ses schémas narratifs sur le long terme ! Pour ma part j'aime assez cette série de manière générale ! Je vous donne rendez-vous au tome 7 dorénavant !

    A bientôt !


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  • La Seconde Guerre mondiale fut un moment tragique de notre Histoire ! Pour ma part, j'ai eu droit aux témoignages de ma grand-mère Ginette qui me racontait les privations par les soldats allemands qui confisquaient la nourriture après la terrible épreuve de l'Exode ! Et je ne parle même pas de la Shoah !...

    Mais où est donc passée la septième compagnie ? - Robert LamoureuxMais en 1973, l'heure est venu de dédramatiser et on se permet des comédies sur le sujet ! C'est le cas de Robert Lamoureux, cette année-là avec le premier film d'une trilogie, film portant un titre cocasse et à rallonge : Mais où est donc passée la septième compagnie ? - pour se moquer de la "Drôle de Guerre" en 1940 et de la Débâcle qui a suivi ! Peut-on rire de tout ? Oui dira plus tard Desproges, encore qu'aujourd'hui, en 2016, cette maxime serve souvent d'alibi et de justification à des gros connards pour diffuser des blagues antisémites ou racistes !

    Lors de la Débâcle de juin 1940 donc, la septième compagnie de transmission est entièrement capturée par les Allemands hormis trois hommes qui sont partis en éclaireurs ! Il y a les soldats Pithivier (Jean Lefebvre) et Tassin (Aldo Maccione), encadrés par le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy). Il va leur advenir maintes mésaventures cocasses au milieu des bois, dans une grande partie de cache-cache improbable avec l'ennemi !

    On retrouve dans ce film trois valeurs sûres de la comédie de l'époque, Lefebvre, Maccione (remplacé dans le même rôle par Henry Guybet dans le deuxième opus !) et Mondy. Ces trois-là sont des soldats bien maladroits qui cumulent les gaffes mais vont aussi avoir une chance insolente qui va les sortir de toutes les situations un tantinet dangereuses !

    Enfin, nos trois "guerriers" aimeraient bien faire profil bas mais c'est sans compter sur la rencontre  avec le lieutenant Duvauchel - joué par Erik Colin - dont l'avion de chasse a été abattu et qui a la fibre plus héroïque. Ce dernier recrute et embarque nos trois "héros" dans quelques missions de sauvetage et de harcèlement périlleuses ! Pithivier, Tassin et Chaudard vont bien devoir obéir du moins donner le change !

    Finalement, le groupe d'éclaireurs mets la main sur une dépanneuse allemande et par un jeu de circonstance permet aux hommes de le Septième de se faire la belle !

    Le film se termine sur une scène en 1944 où nos héros sont parachutés sur la France !

    Ce film se classe 3ème au box-office pour l'année 1973 et engagea donc deux suites, toujours de Robert Lamoureux, dont il sera question en temps et en heure ici !

    Au chapitre des petits faits divers au sujet de ce film, Robert Lamoureux fait une apparition dans le rôle du colonel Blanchet et s'est par ailleurs inspiré de son expérience personnelle durant la Débâcle pour écrire son scénario ! Les scènes ont été tournées dans le sud de la région parisienne, dans les Yvelines et en Essonne. La collection d'avions anciens de Jean Salis a été également utilisée car il n'existait à cette époque plus aucun avion de guerre français de 1940 ! Ce sont donc aussi les "passionnés" qui transmettent cette mémoire !

    Un film savoureux et cocasse, diffusé, rediffusé, bref archi-multi-diffusé sur nos chaînes nationales depuis 40 ans ! Mais bon, c'est un classique de nos comédies à la française ! Encore que dans le même genre et se situant à la même époque, pour être exacte, on avait eu des précédents comme La Grande Vadrouille !

    A bientôt !

    PS : Ce billet me fait passer - en comptant les quelques 48 billets coquins de mon blog secret - à plus de 1700 articles écrits dans ma "carrière" de blogueur ! Cela fait aussi le 450ème article sur mes Skyblog ! Encore faut-il signaler que ce décompte et cette numérotation n'ont rien de fiable vu que j'intercale, déplace, reposte des billets ! L'idéal et mon "rêve" à terme est d'avoir un jour un site web à moi où je regrouperais mes nouvelles, travaux pour la fac et tous mes billets ! Plus tard !...


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  • Dans sa correspondance avec Élisabeth de Bohème - qui fera l'objet d'un prochain billet ici même, Descartes s'entretient avec la princesse en exil des écrits de Sénèque? En effet, la jeune femme est accablée de maux - sa santé, sa famille - et le philosophe du Cogito s'emploie à la soulager ! Mais de quel texte du précepteur de Néron s'agit-il ?

    De vita beata  - traduit par De la vie heureuse, La vie heureuse ou encore Du bonheur est De la vie heureuse - Sénèqueun texte de Sénèque écrit vers 58 après J.-C. C'est un texte incomplet en 28 courts chapitres ou paragraphes dédié à Gallion, frère aîné de l'auteur. C'est aussi un dialogue avec un interlocuteur  imaginaire où Sénèque s'entretient du bonheur, de la vertu, de la volupté, de richesses, d’Épicure, de la Sagesse et du Bien Souverain !

    Une certaine interprétation pose ce texte non comme un traité de sagesse mais comme une tentative de justification par son auteur de son mode de vie à qui il avait été reproché précisément de ne pas vivre selon ses principes philosophiques !

    Dans une première partie, Sénèque pose que le chemin de la sagesse n'est pas forcément celui que suit la foule et le plus grand nombre ! La foule est en effet "le pire interprète de la vérité" ! Ensuite, l'auteur cherche une définition du Souverain Bien qui est en accord avec la Nature ! Les Stoïciens, "école" de pensée et tradition philosophique dont fait partie Sénèque posent en effet que certaines choses dépendent de nous et d'autres non ! Ce que l'on peut modifier, c'est la représentation que l'on se fait des choses et non les choses en elles-mêmes ! Il faut, donc, de plus, vivre selon la Nature sur laquelle on ne peut agir mais à laquelle il faut s'adapter comme le navigateur qui règle ses voiles sur le vent en pleine mer !

    La Vertu doit dicter notre conduite - et en cela Sénèque rejoint la tradition et la pensée de Platon. Il faut "mépriser les événements extérieurs" de la Fortune et entrer en nous même, ne fait qu'un avec nous même ! De plus, il faut se fier à la Raison !

    Puis, Sénèque s’attaque à Épicure et condamne la vision comme quoi le Bonheur se résumerait au Plaisir ! Le Plaisir est vice et l'"École d’Épicure est maîtresse d'ignominie" ! Le Plaisir, enfin amollie l'homme et n'est pas source de Vertu !

    On aura compris que le Bonheur se fonde sur la Vertu à ce stade !

    S'ensuit une seconde partie où Sénèque se justifie à proprement parler sur son mode de vie jugé dispendieux par ses détracteurs ! Quel comportement doit adopter le philosophe par rapport aux biens de ce monde !

    En fait, Sénèque établit que le philosophe n'est pas esclave de ses biens et est parfaitement conscience de la Fortune peut les lui arracher ! Si cela lui arrivait, il n'en demeurerait pas moins un philosophe ! Donc, en résumé, ce n'est pas la richesse matérielle qui fait l'homme ! Toutefois, rien n'oblige le sage à vivre dans la pauvreté !

    De plus, la richesse permet la générosité, la libéralité et la prodigalité ! Sénèque termine an ajoutant qu'il n'est pas parfait mais aspire à la sagesse tandis que ses ennemis sombrent dans la faute et le mal !

    Un petit texte philosophique par sa taille mais important et grand par ses implications !

    Nous y reviendrons !

    A bientôt !


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  • Il est des stars qui se font discrètes au passage des années 2010 mais qui était omniprésentes dans les décennies précédentes, Hollywood ayant ses modes ! C'est le cas de Whoopi Goldberg, icône afro-américaine, figure emblématique de l'humour potache, femme pétillante, à la une du film Sister Act du réalisateur Emile Ardolino en 1992.

    Sister Act - Emile ArdolinoSister Act est un film qui joue sur le décalage entre son héroine et les situations dans lesquelles elle se retrouve ! Le film tient aussi de la comédie musicale !

    En effet, Dolores Van Cartier - jouée par Goldberg - est une chanteuse peu connue dans un cabaret de la ville de Reno. Elle fréquente un gars infréquentable, son petit ami, Vince LaRocca - joué par Harvey Keitel - qui va jusqu'à abattre un homme sous ses yeux ! Elle va alors témoigner contre ce truand notoire et la police, pour la protéger, la dissimule dans un couvent de San Francisco sous l'habit d'une nonne !

    Le décalage vient de là car Dolores n'est pas vraiment une "Sainte" et ses rapports avec la Mère Supérieure - qui craint qu'elle n'amène de "mauvaises manies" - sont difficiles !

    Mais Dolores va profiter de ses talents de chanteuse pour monter - avec les Soeurs - un groupe de Gospel - et celles-ci à défaut d'avoir le diable, on le rythme dans la peau ! Finalement, le "groupe" ira prêcher la "Bonne Parole" et jusqu'à faire swinguer le Pape Jean Paul II !

    Et avec l'aide de ses nouvelles amies, contre la bande de gangsters, l'héroïne se débarrassera de Vince !

    Voilà ! Les deux atouts du film sont l'humour et les numéros musicaux ! Des chansons comme "My Guy" ou "I Will Follow Him".

    Puis, face au succès du film, une suite devait voir le jour, immédiatement après, en 1993 ainsi qu'une comédie musicale. L'adaptation française de ce spectacle sur scène a été présentée au Théâtre Mogador à partir du 20 septembre 2012 - 200 performances - jusqu'en juin 2013 !

    Écoutez donc la Parole de Dolores ! Que le Rythme soit avec vous !

    A bientôt !


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  • Nous laissons tomber - pour un temps indéterminé mais probablement long ! - Tarlab le chasseur humain et ElyraSwann la mage de sang elfe pour nous consacrer sur le lore de World of Warcraft, de manière générale, détaillée et chronologique !

    Je suis en effet, depuis quelques mois, dans l’impossibilité de jouer à ce MMORPG - Windows 10 ayant planté sur mon PC et le jeu ne tournant plus sur mon Ubuntu !

    Parallèlement, je continuerais à chroniquer les romans World of Warcraft - et aborderais Chroniques de World of Warcraft X _ Cosmologieaussi bientôt des ouvrages encyclopédiques sur cet univers comme le World of Warcraft - Chroniques - Volume 1 et Le Guide d'Azeroth ! Enfin, cette série de chroniques dédiée sera mise en sommeil - où plutôt renommée en "Encyclopédie World of Warcraft" (ce qui me permettra d'ouvrir en parallèle une série "Encyclopédie Star Wars"  - mais cela, c'est encore une autre histoire !).

    Entamons le sujet du jour : la cosmologie de l'Univers de Wow !

    Le jeu éponyme se déroule principalement sur le monde d'Azeroth ! Mais il s'agit en réalité d'un petit monde perdu dans un vaste univers peuplé de magies puissantes et redoutables !

    Parmi les Forces Primordiales, nous avons la Lumière et l'Ombre ! Elles sont contradictoires et reliées et gisent aux limites de la réalité. Les Naaru sont des entités bienveillantes faites de lumière et d'énergie sacrée. Ils ont juré d'apporter la paix à l'univers ! A l'opposée, nous avons les Seigneurs du Vide qui sont des entités monstrueuses de pure énergie de l'Ombre ! Tiraillés par une faim insatiable, ils cherchent à dévorer toute l'énergie et la matière de la réalité ! Entre ces deux forces, se situe donc la Réalité aussi appelée "la Ténèbre de l'Au-delà" !

    La Ténèbre de l'Au-delà est l"univers physique, constitué de milliards de mondes ! Azeroth et Draenor ne sont que deux mondes parmi cette multitude !

    Parmi les autres oppositions fondamentales, nous avons Vie et Mort ainsi qu'Ordre et Désordre !

    La sphère de la Vie est représentée par les Forces de la Nature. Ce sont les dieux sauvages à l'aspect d'animaux géants. A l'autre bout du spectre, la mort et les forces de décomposition animées par la Nécromancie ! C'est le domaine des morts-vivants !

    L'Ordre a pour meilleures "incarnations" les Titans !  Ce sont des êtres divins colossaux, constitués de la matière primordiale qui donna naissance à l'univers ! Ils arpentent ces espaces infinis à la recherche de leurs semblables en gestation dans le cœur des planètes et organisent ces mondes à cette fin ! Sargeras est un Titan qui a mal tourné et source de nombreux problèmes dans l'univers !

    Le Néant Distordu est un royaume parallèle à la Ténèbre de l'Au-delà ! C'est dans ce Néant Distordu que vivent les démons qui constitueront plus tard la Légion Ardente pour une partie d'entre eux, propageant le Désordre et la désolation !

    Voilà pour ce petit cours de cosmologie warcraftienne !

    A bientôt !

    PS : enfin une petite mise au point qui n'a rien à voir avec cet article et qui concerne la version Skyblog de mon blog !

    Sur ce Skyblog, la publication des articles a commencé en juillet 2015 ! Mais le blog - dans ses versions Overblog et eklablog - date de septembre 2008 !

    J'ai donc décidé de transférer les articles antérieurs à juillet 2008 sur le Skyblog mais comme il est impossible de les antidater et de les placer à leur date d'origine, je les publierais à raison d'un par jour à partir de ce mois d'octobre 2016 aux dates de 2016 et au-delà ! Cela risque de faire de la matière supplémentaire pour le Skyblog pour au moins les cinq prochaines années !

    Avec des bizarreries comme "Joyeux Noël 2009" ou des billets dans le désordre ! Mais bon, je ne peux pas faire autrement !


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  • On retrouve XIII l'amnésique dans le tome 10 de ses aventures qui se déroute toujours au Costa Verda où les rebelles Santosistes planifient toujours une révolution contre le dictateur Ortiz !

    A la fin du tomé 9, le colonel Juan Peralta arrêtait Jason Mac Lane - XIII donc - qui était soupçonné d'être en réalité un ancien leader charismatique rebelle présumé exécuté des années plus tôt et portant les identités de Kelly Brian alias El Cascador ! XIII endossait donc de nouveaux alias !

    XIII - Tome 10 : El Cascador - Vance & Van HammeAu début de ce tome 10 intitulé "El Cascador", XIII est torturé et interrogé à la prison de Roca Negra et semble donc dans une mauvaise passe ! Mais il peut compter sur l'intervention de ses amis : le Major Jones, Betty et le Marquis qui viennent le tirer de là avec l'appui des forces militaires Santosistes. La Révolution va rapidement gagner tout le pays avec la nouvelle du retour d'El Cascador Mais XIII n'est pas encore tout à fait tirer d'affaire et doit s'enfuir dans la mangrove avec son ex-femme supposée, Maria-Isabel de Los Santos !

    Finalement, XIII et ses amis - ainsi que Sean Mullway, un intermédiaire et trafiquant d'armes - sont mis aux arrêts par les rebelles ! Jason Mac Lane/ Kelly Brian va être jugé pour trahison, partant du principe qu'il n'est pas un usurpateur tandis que Jorge de Los Santos prend la tête du pays !

    Un procès a lieu et on assiste à un bon coup de bluff de Sean Mullway qui révèle les intérêts de la Minerco, une société minière américaine, dans la région au point de financer les rebelles ! L'identité du véritable traître est enfin révélé !

    Et coup de théâtre ultime dans les deux dernières pages, un des protagonistes de cette histoire révèle qu'il serait le père biologique de XIII qui a en réalité été adopté par Jonathan Mac Lane, le journaliste ! Qui croire ? Une nouvelle histoire, un nouveau rebondissement qui trouve son origine en 1898 en Irlande et qui fera l'objet du prochain tome !

    Un peu de patience ! A bientôt !


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  • Il va être question cette fois-ci d'institutions psychiatriques à la fin du XIXème siècle et d'une journaliste de légende, Nellie Bly, engagée en 1887 au journal New York World de Joseph Pulitzer.

    Tout d'abord, je me suis toujours intéressé à tout ce qui touchait à la psychiatrie, sans 10 jours dans un asile - Nellie Blydoute parce que j'ai fait une grave dépression durant les années 1990 qui m'a valut d'être interné plusieurs semaines ! Je me console en pensant qu'Aristote disait que la mélancolie accompagne le génie !

    Enfin, parce qu'aujourd'hui, le journalisme à la Nellie Bly est mort et enterré ! Comment en douter quand on voit ces "journaleux abrutis" tourner en boucle tout un week-end sur les conneries de Cyril Hanouna alors qu'ils ne lâchent pas un mot sur des négociations entre USA et Russie sur la Syrie ou sur le début de la Bataille de Mossoul ! Il reste bien des gens comme Florence Aubenas mais ils sont rares !

    Nous allons parler de 10 jours dans un asile - Un reportage de Nellie Bly !

    Nellie Bly décide de se faire interner dans un asile de fou, passant de l’hôpital Bellevue au centre de Blackwell's Island en simulant la démence dans une pension de famille ! Elle passera au total une dizaine de jours et neuf nuits dans cette "antichambre de l'Enfer" puis, libérée, par son patron, elle dénoncera les mauvais traitements dont sont victimes les patientes - ce qui conduira à une légère amélioration de leur condition !

    Ce qui frappe au premier abord, c'est que les médecins et surtout les infirmières paraissent  plus fous que les "folles" ! N'importe qui pouvait à cette époque se retrouver entre ces murs ! Il suffisait qu'une femme déplaise à son mari en le trompant, qu'une autre se trouve affaiblie par une maladie organique ou la pauvreté ou encore qu'une domestique outragée se rebelle un peu trop fort contre ses patrons, et des policiers pouvaient vous conduire devant un juge qui vous faisait interner !

    A l’Hôpital de Blackwell's Island, les malades - quand elles le sont réellement ! - subissent des mauvais traitements qui pour le coup, si elles ne le sont pas déjà ! - les rendraient folles pour de bon ! Nourriture infecte, locaux vétustes et sordides envahis par le froid, mauvais traitements donc, manque d'empathie voire cruauté et sadisme des infirmières, incompétence et esprits bornés des médecins, saleté, misère intellectuelle, ce n'est guère la joie de vivre en ces lieux !

    Nellie Bly - qui se fait appelée Nellie Brown pour son enquête - sera confrontée aux docteurs Dent et Ingram, aux infirmières dérangées Miss Grupe et Miss Grady ! Elle dresse le portrait plein de sympathie pour les patientes de Miss Neville et Miss Maynard et de beaucoup d'autres ! Mais on peut craindre que toutes ces "vies volées" aient subit un sort funeste !

    Voilà telle était l'était de la santé mentale au début du XXème siècle !

    Dans les années 1950, le sociologue de la Seconde École de Chicago Erving Goffman réalise lui aussi une enquête en "immersion participante " dans un hôpital de Columbia qui donna lieu à son livre "Asiles" publié dans les années 1960 ! Les choses avaient certes évolué mais la cruauté du système demeurait !

    Pour vous en convaincre, regardez les films Vol au-dessus d'un Nid de Coucou, Family Life  ou encore Une Vie Volée !

    L'excellent livre/reportage est publié chez un petit éditeur, les Éditions du sous-sol et fait partie d'un projet éditorial visant à faire connaître l'ensemble de ses écrits ! Il est accompagné dans le même fascicule de "Dans la peau d'une domestique" et de "Nellie Bly, esclave moderne" qui prennent aussi partie pour des causes !

    A bientôt !


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  • Voici une nouvelle livraisons de citations que je puises dans mes nombreuses lectures ! C'est déjà la treizième livraison et je vous laisse méditer sur ces belles paroles restées dans la postérité !

    Pour votre culture, voici donc :

    • « Le temps est le moyen que la nature a trouvé pour empêcher que les choses arrivent toutes à la fois » - Graffiti de toilettes de restaurants rapportés par John Archibald Wheeler, physicien.

    Des Citations à foison - XIII

     

    • Albert Camus

    « Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur ».

     

    • Oscar Wilde

    « J’adore parler de rien, c’est le seul domaine où j’ai de vagues connaissances ».

     

    • Louis-Ferdinand Céline

    « L’amour, c’est l’infini mis à portée des caniches »

     

    • Boris Vian

    « Le travail est l’opium du peuple et je ne veux pas mourir drogué ! « 

     

    • Thomas Foxwell Buxton

    « Avec un talent ordinaire et une persévérance extraordinaire, on peut tout obtenir. »

     

    • Paul Claudel

    «  Il y a des yeux qui reçoivent la lumière et il y a des yeux qui la donnent. »

     

    • Charles Bukowski

    « Le problème avec le monde, c'est que les gens intelligents sont pleins de doutes tandis que les plus stupides sont pleins de confiance. »

     

    • André Breton

    «  L’amour, c’est lorsqu’on rencontre quelqu’un qui vous donne de vos nouvelles. »

     

    Beaucoup d'écrivains pour cette nouvelle fournée comme vous pouvez le constater !

    Et comme à mon habitude, je vous dis : à bientôt !


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  • Les aventures des Héros de Yavin - le Big Three ! - après la Bataille de Yavin et l’Épisode IV continuent chez Marvel - toujours scénarisé par Jason Aaron dans un tome 3 intitulé "Prison Rebelle" et à paraître en album en novembre 2016 ! Ce tome 3 est dessiné par Francis Leinil Yu et les récits - dont fait aussi partie l'Annual Star Wars 1 - de Kieron Gillen et Angel Unzueta - ont été prépubliés dans le magazine comics qui sort en kiosque régulièrement - numéros 9 et 10 et Hors-série 1 - ce qui me permets de vous en parler à l'avance !

    Les deux séries principales Star Wars de Marvel - à savoir Star Wars et Dark Vador - ont Star Wars - Tome 3 : Prison Rebelletoutes les deux été impactées par le crossover "Vader abattu" ! Notamment, dans la série qui nous intéresse aujourd'hui, Star Wars, le Docteur Aphra, le bras droit secret de Vador a été capturée par nos héros et est donc conduite dans la "Prison du Zénith" située dans l"Ombre" d'un soleil, la fameuse "Prison Rebelle" !

    Mais parlons auparavant de l'Annual 1 de manière très concise ! Le récit étendu mets en scène Eneb Ray, un des rares espions rebelles à être en place sur Coruscant, le cœur de l'Empire ! Il va devoir infiltrer une prison pour délivrer des opposants mais va y voir une occasion d'éliminer Palpatine ! En réalité, l'Empereur étant - comme toujours - très retors, c'est un piège pour éliminer les espions rebelles présents dans la capitale et Ray y court tête baissée ! Le récit a un lien avec l'autre histoire, "Prison Rebelle" - même si ce n'est pas évident de prime abord !

    Dans "Prison Rebelle", nos héros sont divisés en deux groupes pour deux missions différentes ! Luke et Han sont à bord du Faucon pour acheter du matériel pour l'Alliance hélas le Corellien perds la somme allouée au Sabacc !

    De leur côté, Leia et Sana Starros - l'"ex-femme" de Solo introduite dans le tome 2 - escortent Aphra sur la Prison du Zénith ! Les choses tournent mal quand un commando de droïdes part à l'assaut de la forteresse - menés par un seul humain ! Qui est-il ? On le découvre à la fin ! On voit donc ici trois héroïnes fortes, Leia, Sana et Aphra, s'allier provisoirement contre l'adversité !

    C'est au final un récit de qualité - comme tout ce qu'à fait Aaron jusque là sur Star Wars ! Le moins qu'on puisse dire est qu'il sait varier les styles d'histoires !

    L'album contient en outre un récit rétrospectif centré sur Kenobi lors de son exil sur Tatooine, veillant sur le jeune Luke et ici affrontant le terrible Wookiee, Krrsantan le Noir, récit superbement illustré dans un style quasi photoréaliste par le talentueux Mike Mayhew !

    Je vous dis à bientôt pour le Tome 3 de l'autre série Dark Vador intitulé "La Guerre Shu-Torun" !

    A bientôt donc !


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  • Aujourd'hui, nous allons nous enfoncer dans l'érudition la plus érudite en vous parlant de Descartes et de ses "héritiers".

    Descartes, c'est bien connu - et étudié en Terminale ! - a posé le doute systématique comme principe de connaissance dans le Discours de la Méthode (1937) notamment ! Il fait ainsi émerger le cogito et entends prouver l'existence de Dieu, le principe métaphysique absolu !

    Dans les Méditations métaphysiques (1941), le philosophe de La Haye poursuit son édifice théorique et entends se questionner sur l'immortalité de l'âme.

    La dualité de l'âme et du corps chez les RationalistesDescartes avance aussi trois types de substances, la substance infinie qu'est Dieu, la res cogitans ou substance pensante et la res extensa ou matière étendue ! L'âme est ainsi une res cogitans, immatérielle et immortelle et le corps une res extensa, matérielle et corruptible !

    Mais dès lors, comment l'âme peut-elle agir sur le corps puisque l'une est immatérielle et l'autre matérielle suivant le principe qu'une chose pour en mouvoir une autre doit être de même nature ?

    Descartes trouve une "solution" en établissant l'existence de la glande pinéale comme siège de l'âme. Les actions de l'âme se font ressentir à travers cette épiphyse qui meut alors le corps par les "esprits animaux", "solution" trouvé peu satisfaisante par d'autres philosophes notamment Malebranche, Spinoza et Leibniz dont nous allons voir maintenant quelles alternatives ils proposent !

    Malebranche est un tenant de l'occasionnalisme ! Dans cette "théorie", c'est Dieu qui intervient dans la liaison entre l'âme et le corps ! Ainsi vous ne bougez pas votre bras parce que votre âme l'a décidé mais en réalité, c'est Dieu qui sert d'intermédiaire et qui bouge votre bras parce que votre âme l'a voulu ! Les substances n’interagissent pas Dieu les connecte à chaque occasion ! Mais cela suppose un Dieu - pensé alors comme un Horloger cosmique ! - qui rectifie son ouvrage - ce qui déplaisait à Leibniz !

    Spinoza, quant à lui, pose le principe du Panthéisme ! Selon lui, âme et corps ne relèvent pas de natures différentes mais d'une seule substance, le Dieu-Nature. Dès lors elles peuvent interagir ou plutôt non, elles n’interagissent pas vraiment puisqu'elles sont les manifestations d'une seule substance !

    Cela semble un peu ardu à comprendre mais c'est encore plus compliqué avec Leibniz, ce génie touche-à-tout en son temps qui a inventé le concept de monade qui pour le coup n'est pas non plus aisé à saisir. Selon le philosophe de Leipzig, le monde n'est constitué que de monades, "sans portes, ni fenêtres" et dont les actions sont préétablies par Dieu dès la création de l'Univers : C'est la thèse de l'Harmonie préétablie ! Le substances n'interagissent pas. dans l'acte créateur, Dieu harmonise pour toujours leurs actions ! Ce qui au passage, vaut mieux que la théorie de Malebranche pour Leibniz comme mentionné plus haut !

    Voilà ! Houlà tout ceci parait bien nébuleux, n'est-ce pas ! Les philosophes sont des gens bien barrés sinon des originaux ! En réalité, au XVIIème siècle et jusqu'à la Révolution politique, industrielle et philosophique - avec Nietzsche notamment au XIXème siècle, Dieu est au cœur des débats philosophiques - on ne se débarrasse pas comme cela de 1000 ans de tradition scolastique ! Certes Descartes fait entrer la Raison dans la Philosophie mais il ne jette pas Dieu pour autant ! Lui qui dit se méfier des enseignements acquis hérite tout de même d'une longue tradition ! Leibniz, lui, veut concilier l'ancien et nouveau mode de penser !

    Quoi qu'il en soit, le Cartésianisme refonde la Science - avec Copernic - décentre l'Homme et va permettre de relativiser Dieu -  Révolution industrielle donc jusqu'aux Big Datas - qui veulent renouer avec l'Art Divinatoire ! - et au Transhumanisme de nos jours !

    Mais bon, là je m’égare !...

    A bientôt ! Philosophiquement vôtre !


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  • Le week-end dernier, je devais me faire un cinéma avec des connaissances, mais finalement n'y suis pas allé car le film choisi était le dernier Bridget Jones en date ! J'aurais préféré pour ma part voir Miss Peregrine, le dernier Tim Burton qui est un réalisateur que j'affectionne (et dont j'ai déjà chroniqué plusieurs des films sur ce blog !). A mon avis, ce Bridget Jones sentait un peu le réchauffé, néanmoins, j'avais trouvé le premier film, Le Journal de Bridget Jones, réalisé par Sharon Maguire et sorti en 2001, plutôt intéressant ! Mais après coup, selon moi, on a trop tiré sur la corde !

    Qu'en est-il de ce Journal de Bridget Jones ? C'est en réalité un film adapté du roman Le Journal de Bridget Jones - Sharon Maguireéponyme d'Helen Fielding, paru en 1996, l'autobiographie fictive d'une jeune femme londonienne esseulée et qui se désespère de trouver l'amour ! J'étais un peu dans son cas à une époque mais ai pour ma part renoncé mais enfin bon ce n'est pas le sujet !...

    Revenons au film de ce billet ! Ce métrage de Sharon Maguire a lancé la carrière de l'actrice Renée Zellweger et y figure aussi la star de l'époque, Hugh Grant ! Bridget est une trentenaire célibataire, un peu enrobée et gaffeuse qui travaille dans une maison d'édition et qui pense être amoureuse de son patron, Daniel Cleaver, joué précisément par Hugh Grant !

    La mère de Bridget (Gemma Jones) la critique sur son look et tient absolument à la marier ! Le père de Bridget (Jim Broadbent) est un brave type gentil mais dominé par son épouse ! Le jour de l'an, la jeune femme fait la rencontre d'un avocat brillant - et un peu "guindé", Mark Darcy, joué par Colin Firth. Le type en question se permets une réflexion qui blesse Bridget mais lui font réaliser qu'elle doit changer sous peine de rester "vieille fille" !

    C'est à la suite de cet épisode que Bridget s'achète un journal dans lequel elle note toutes ses bonnes résolutions : maigrir, arrêter de fumer etc... Le genre de résolution qu'on prends tous et qu'on ne tient jamais !

    Puis, Bridget se rends compte que Daniel Cleaver la trompe, bref ne l'aime pas ! Tout s'effondre pour elle ! Elle va alors se tourner vers Mark tandis que Daniel piqué au vif va tenter de la reconquérir ! On se retrouve alors dans une situation classique de triangle amoureux au cœur de cette comédie !

    Au final, c'est drôle, décapant, bien croqué et un peu cruel !

    Par la suite, le roman et le film devait chacun faire l'objet de suites !

    J'avais bien aimé à l'époque mais pourrais-je le revoir avec le même intérêt aujourd'hui, quinze ans plus tard ? Pas sûr !

    A bientôt !


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  • Glider Rider - QuicksilvaGlider Rider est un jeu d'arcade et d'aventure en 3D isométrique - et d'un "beau" vert monochrome - qui fit les beaux jours, en 1986, de machines telles le Sinclair ZX Spectrum, le Commodore 64 ou l'Amstrad CPC - c'est sur cette dernière machine que j'y jouais !

    A voir certaines vidéos de gameplay qui courent désormais sur Youtube, résoudre Glider Rider semble très facile ! Néanmoins, en 1986, je ne parvins jamais à trouver la solution : des heures d'errance pour un jeu qui se termine en dix minutes quand on connaît la marche à suivre ! Alors beau jeu certes - avec une musique au top ! - mais très frustrant !

    Vous devez détruire la corporation criminelle Abraxas. Vous êtes un agent au top niveau envoyé sur leur île artificielle pour poser une bombe sur le réacteur principal ! Mais pour cela encore vous faut-il entrer dans l'enceinte de leur base !

    Heureusement, vous disposez d'une moto qui peut se transformer en deltaplane ! Il vousGlider Rider - Quicksilva faut juste monter en haut des collines voisines et vous laissez tomber ! Attention cependant aux tourelles laser et à leurs rayons mortels qui font descendre votre pourcentage d’énergie !

    Un jeu à la réalisation très correcte pour les machines en question ! Le gros plus - comme déjà évoqué - est la très belle musique composé par une pointure du jeu vidéo, David Whittaker - qui demeure une des réalisation les plus abouties dans le genre sur le ZX Spectrum !

    Attention aussi à ne pas tomber dans la mer infestée de requins ! Sinon, c'est le game over immédiat !

    Et donc comme je le disais : si le jeu est bien réalisé, il manque "réellement de profondeur" - comme le faisait déjà remarquer certains magazines spécialisés à l'époque !

    A bientôt !


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  • Les Douze Travaux d'Astérix ​est un film d'animation, sorti sur les écrans en 1976, et chapeauté par les Les Douze Travaux d'Astérix - Goscinny  Uderzoauteurs de la BD eux-mêmes, René Goscinny, Albert Uderzo ainsi que Georges Dargaud, au sein des studios Idéfix. La particularité de ce dessin-animé est qu'il raconte une histoire originale qui n'est tirée d'aucun album préexistant !

    Il y a eu Hercule - accomplissant ses Douze Travaux ! Astérix et Obélix vont devoir renouveler ces exploits ! En effet, César s'impatiente devant les irréductibles gaulois qui résistent encore et toujours à ses armées ! Il leur lance alors un défi : nos deux héros devront prouver leur valeur ou se soumettre et César est prêt à risquer sa place de chef de l'Empire dans ce pari !

    Mais comme les Douze Travaux d'Hercule sont un peu datés, les conseillers de César concoctent douze nouvelles épreuves !

    Et ces épreuves sont particulièrement savoureuses - surtout certaines à l'image de la lutte contre l'administration qui permets aux auteurs de livrer une critique féroce de la société contemporaine ! Passons ces défis en revue !​

    D'abord Astérix doit battre le Grec Mérinos à la course ! Or celui-ci file comme une fusée ! Ce qui n'empêche pas le petit gaulois de le narguer ! Le lièvre et la tortue ?

    ​Astérix doit ensuite lancer le javelot plus loin que Kermès le Perse ! Les javelots vont voler jusqu'en Amérique, occasion de faire un clin d'œil à Oumpah-Pah, l'autre héros des auteurs !

    Il faut ensuite défaire Cylindric le Germain lors d'un combat - ce qui introduit l'anachronisme du Judo inventé au XIXème siècle ! Une épreuve qui apprends qu'il ne faut pas se fier aux apparences et montre aussi la susceptibilité d'Obélix !

    La quatrième épreuve consiste à affronter les prêtresses de l'île du Plaisir ! Mais si celles-ci peuvent satisfaire tous les désirs des hommes, elles n'ont pas de sangliers là où elles habitent, ce qui constitue un problème !

    Puis Astérix doit soutenir l'insoutenable regard d'Iris, le prêtre égyptien un hypnotiseur redoutable dont Astérix retourne le pouvoir contre lui ! Et là on remarquera un clin d'œil à un personnage de ​Black et Mortimer ​!

    Nous en sommes déjà à la moitié des épreuves - et César s'inquiète ! - lorsque nos héros doivent ingurgiter le repas pantagruélique de Mannekenpix le cuisinier des Titans ! Mais c'est sans compter que nos gaulois sont de bons vivants !

    Il faut ensuite à nos héros pénétrer dans l'antre de la Bête ! On ne verra pas la dite Bête dont nos deux irréductibles triompheront mais on fera un détour par la station de Métro Alésia - faille spatio-temporelle ?

    ​Ensuite vient la fameuse scène dont je vous ai parlé plus haut : la critique du complexe système administratif français dans la "Maison qui rend fou" où Astérix et Obélix doivent récupérer le formulaire A-38 ! Le petit gaulois, une fois de plus, retourne l'avantage de l'adversaire contre lui et nos fonctionnaires finissent fadas !

    Les trois épreuves suivantes sont vite expédiées tandis qu'Astérix se rapproche de son but : traverser un ravin sur un fil invisible au-dessus des crocodiles du Nil, monter sur la plus haute montagne et résoudre l’Énigme du Vénérable - concernant un attribut divin : la Lessive des Dieux ! Parodie là encore, cette fois de publicité des années 1970 ! Ensuite il fait à nos compagnons dormir sur la Plaine des Trépassés !

    La douzième et dernière épreuve est somme toute plus classique et consiste à affronter les gladiateurs et les fauves dans le Cirque Maximus !

    Astérix et Obélix remportent toutes les épreuves et nos gaulois deviennent des dieux tandis que César se retire avec Cléopâtre dans une petite maison après leur avoir confié le commandement de l'Empire ! Mais tout cela n'est qu'un dessin-animé !...

    Un bon film d'animation qui a le mérite de présenter un récit inédit de nos gaulois ! C'est gentiment irrévérencieux et plus "décalé" que la BD ! Un métrage que je revois toujours avec plaisir !

    Enfin, pour terminer ce billet, je voulais mentionner la participation de Pierre Tchernia, "Monsieur Cinéma" pour les uns, "Magic Tchernia" pour les autres, un grand Monsieur qui nous a quitté à 88 ans ce samedi 8 octobre 2016 ! Chapeau l'artiste ! Je tenais à lui rendre hommage !

    A bientôt !


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  • L’Évasion des Dalton est la vingt-huitième histoire de Lucky Luke, prépubliée dans Spirou puis faisant l'objet d'une parution en album, en 1960, dans le 15ème volume de la série chez Dupuis !

    Lucky Luke : L'Evasion des Dalton - Morris & GoscinnyOn retrouve notre brave cow-boy Lucky Luke, confronté pour la troisième fois à la famille Dalton dont la bêtise est légendaire ! Au début du récit, Luke sirote paisiblement un cola au saloon de Watta Gulch quand le chef de la prison l'aborde et l'informe que les 4 frères Dalton, Joe, Jack, William et Averell purgent chacun 367 ans de bagne dans un pénitencier du Texas tout proche !

    Or il s'avère que les gardiens sont des incapables et les Dalton signent la première d'une longue série d'évasion ! Ils n'ont que deux souhaits : reprendre leur vie de hors-la-loi et - surtout Joe - se venger de celui qui les a mis en taule, Lucky Luke !

    L'histoire prends plusieurs directions successives - offre plusieurs séries de péripéties, occasions d'autant de gags ! Après l'évasion en elle même, les Dalton, Luke à leur trousse, décident de faire une mauvaise réputation à notre héros en affichant un peu partout de faux avis de recherche décrétant Lucky Luke, "voleur, incendiaire, tueur, faussaire et cannibale" !

    Le petit peuple de l'Ouest va tomber dans le panneau et tous vont rivaliser de lâcheté - en particulier les shérifs et les juges - qui, gag amusant ! , surenchérissent sur le nombre d'enfants qu'ils ont à charge - allant même jusqu'à 15 !

    Luke retrouve la trace des Dalton mais tombe dans un traquenard et devient un temps le larbin des bandits sous la menace de leurs armes ! En réalité, Luke espère encore les faire tourner en bourrique d'une manière dont il est coutumier, jouant et pariant sur leur idiotie ! Puis le moment venu le héros prends la poudre d'escampette ! La cavalerie - qui "arrive toujours à temps" - déboulera à point nommé pour le sauver d'un mauvais pas !

    Puis Luke confronte Joe dans un "duel au soleil" à la manière des grands westerns - la touche comique en plus !

    Morris se concentre sur le dessin - Luke a ici ses traits finaux ! - tandis qu'une nouvelle fois Goscinny le décharge du scénario avec efficacité !

    Par la suite, les Dalton seront à l'affiche d'un bon nombre d'albums ! Ils sont peut-être bête mais que serait la série sans eux ?!

    A bientôt !


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  • La gastronomie est de retour avec ce "Nouvel Atelier Cuisine". Après avoir délaissé notre petit groupe d'amis affairé aux fourneaux - pour cause de cours du soir à la fac ! - je suis de retour et participe à de nouvelles séances !

    Je nomme arbitrairement Saison 2 ces nouvelles soirées cuisine avec une nouvelleAtelier Cuisine - Saison 2 - Séance 1 configuration : 5 personnes et une encadrante au lieu de 10 personnes et deux encadrantes !

    On retrouve donc moi, votre serviteur, ainsi que Sylvie, Luc, Damien P. et Christelle ! Encadrés par Marie qui a conçu le repas de ce soir !

    En entrée, avocats garnis au thon - je ne mets pas la recette...

    Puis courgettes farcies à la ricotta et aux lardons et enfin tarte chocolat-poires facile !

    Voici les recettes maintenant !

    - Courgettes farcies à la ricotta et aux lardons

    Temps de préparation : 20 minutes
    Temps de cuisson : 35 minutes

    Ingrédients (pour 4 personnes) : - 4 belles courgettes
    - 2 pots de ricotta (2 x 200 g)
    - lardons (150/200 g)
    - oignons
    - basilic
    - huile d'olive
    - parmesan

    Préparation de la recette :

    Faire revenir les lardons dans une poêle anti-adhésive.
    Couper les courgettes en deux dans le sens de la longueur. Les évider.
    Préchauffer le four 200°C.
    Mélanger la ricotta, l'huile d'olive, les lardons, le basilic, l'oignon.
    Farcir les courgettes avec cette préparation. Saupoudrer de parmesan.
    Mettre les courgettes au four pendant 35 mn sur Th 7.

    Remarques

    Servir avec du riz blanc parsemé d'huile d'olive.

    Et ensuite :

    - Tarte chocolat-poires facile

    Temps de préparation : 15 minutes
    Temps de cuisson : 30 minutes

    Ingrédients (pour 6 personnes) : - 1 pâte sablée
    - 80 g de chocolat noir
    - 2 cuillères à soupe de lait
    - 3 oeufs
    - 6 cuillères à soupe de crème fraîche
    - 70 g de sucre
    - 1 grosse boîte de demi-poires

    Préparation de la recette :

    Faire fondre le chocolat avec le lait, dans une casserole (ou au micro-ondes).
    Ajouter 3 bonnes cuillères de crème fraîche, mélanger, et verser sur la pâte.
    Déposer ensuite les demi-poires sur le nappage.
    Mélanger les oeufs, le sucre et les 3 cuillères à soupe de crème fraîche restantes, puis le déposer sur le tout.
    Mettre au four pendant 30 min à thermostat 6 (180°C).

    Voilà, enfilez votre toque, à vos fourneaux, disposez la table et bon appétit !

    A bientôt !


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  • Man of Steel du même Zack Snyder, film de 2013, m'avait, à l'époque, déjà fait bonne impression ! Batman v Superman : L'Aube de la Justice en est la continuation et est censé lancer l'Univers partagé cinématographique DC Comics ! C'est le DC Extended Universe, en concurrence avec le Marvel Cinematic Universe ! Je craignais le pire avant de visionner ce second film de cette franchise - de 2016 - car les critiques n'avaient pas été tendres, en particulier venant de certains sites de fans - mais c'était déjà le cas avec Man of Steel et ça le sera aussi avec Suicide Squad !

    Batman v Superman : L'Aube de la Justice - Zack SnyderCertes Batman v Superman n'est pas exempt de défauts ! Outre des incohérences, l'aspect brouillon de certains combats, le monstre final fait de CGI "dégueulasses", un fan-service trop appuyé, le film est globalement un peu brouillon et semble vouloir aller un peut trop vite en besogne à placer en un seul métrage ce que la concurrence - Marvel donc ! - a fait en une dizaine de films ! Néanmoins, le film est intéressants pas d'autres côtés et pas seulement la plastique de Gal Gadot ! Si on est bon public comme moi, certains des défauts sus-mentionnés paraîtront des points forts - ce qui est paradoxal, je vous l'accorde !

    On suit le parcours de Superman après sa bataille dévastatrice pour Metropolis à laquelle on a assisté précédemment ! Le récit a un petit côté Civil War ! En effet, une sénatrice se demande de quel droit l'Homme d'Acier s'arroge le droit d'intervenir dans les affaires humaines tandis que certains commencent à le considérer comme un Messie, voire comme un Dieu ! Cela même mets notre héros dans un dilemme moral !

    De son côté, Bruce Wayne, dont le drame familial est montré rapidement au tout début du film, combat le crime à Gotham City depuis 20 ans avec des méthodes punchy et pour le moins expéditives ! Du fait que durant toutes ces années, il a vu maints hommes droits passer du "Côté Obscur", il craint que le Superman du moment ne fasse de même un jour, de même que les autres méta-humains ! De plus, présent lors de la bataille de Metropolis - dont j'ai déjà du pointé dans le billet sur Man of Steel les parallèles avec le 11-Septembre - Wayne a perdu des employés et des amis et a pris toute l'ampleur de la puissance du Kryptonien et des enjeux ! Équipé de sa Batmobile et de son Batwing, il va donc se mettre en tête de "neutraliser" Superman ! Sa démarche rappelle beaucoup celle qui était déjà la sienne dans le comics : "Justice League : La Tour de Babel" jadis chroniqué sur ce blog !

    Ce dont Batman n'est pas conscient, c'est qu'il est manipulé par Lex Luthor - et Superman aussi dans une moindre mesure ! Luthor accède au vaisseau et au cadavre de Zod et est proprement maléfique du moins sociopathe ! A vrai dire, j'ai trouvé que l'acteur qui incarne Lex Luthor me faisait plus penser au Joker qu'à son personnage ! Il faut dire qu'il n'a sa "boule à zéro" caractéristique qu'à la fin du film !

    Au casting, Henry Cavill reprends son rôle de Superman, tandis que le controversé Ben Affleck - jadis Daredevil - endosse al cape sombre de Batman ! Gros bonus, la belle Gal Gadot - dont vous aurez compris qu'elle m'a "tapé dans l’œil" - incarne l'amazone au lasso doré, Wonder Woman.

    Voilà, je ne vous dévoile pas plus l'intrigue ! Le summum du film est évidemment l'affrontement entre les deux super-héros qui, dans la plus pure tradition des comics, tapent avant et discutent après ! Comme je vous l'ai dit, le film pose les premières pierres de la suite, à savoir Wonder Woman et Justice League - tous les deux en 2017 ! Mais les fondations de l'édifice tiennent-elles la route ? A vous de juger sans vous laisser influencer par les critiques de quelques rageux ! On a aussi droit à de petits caméos de Flash, Aquaman et Cyborg !

    A bientôt !


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  • Entre-t'on en philo comme on entre en religion ?

    Dans ce petit livre de moins de 200 pages, Jean-Paul Jouary, agrégé de philosophie et prof dans cette matière introduit le lecteur à quelques thématiques de la discipline. C'est en réalité un manuel de philosophie à l'usage de ceux qui vont entrer en Terminale et découvrir cette matière que nous avons-là !

    On ne s'en rends pas compte forcément mais nos opinions sont bourrées de préjugés ! Il est difficile de "penser par soi-même" et les philosophes peuvent nous y aider ! Nos façons de penser, et même nos goûts sont déterminés par la société car l'homme est un animal social et dès la petite enfance, nos parents nous inculquent des manières de voir !

    Jouary aborde donc quelques notions tout en restant suffisamment compréhensible et sans trop rentrer dans les détails !

    La philo est bel et bien une matière pas comme les autres ! Si le scientifique produit des connaissances, le philosophe conçoit des raisonnements et des concepts - mais à partir des connaissances des savants ! Dans l'Antiquité, le philosophe était touche-à-tout, philosophe et aussi physicien !

    La première leçon du bouquin nous dit qu'il ne font pas se reposer sur les apparences et aller au fond des choses - cela demande un travail ! Et c'est aussi l'éternel dualisme entre idéalisme et matérialisme ou entre rationalisme et empirisme ! Jouary soumets aussi son lecteur à des questionnements avant d'aborder chaque thématique !

    Illusion et vérité ! Le réel est-il connaissable ? Doit-on se contenter d'établir des lois sur la nature ou doit-on chercher à élucider pourquoi cela fonctionne ainsi ? Ceci n'est plus du domaine de la science mais de la métaphysique ! C'est aussi l'opposition entre doute méthodique (Descartes) et scepticisme plus ou moins radical ! Entre aussi en jeu l'opposition entre subjectivité et objectivité !

    Puis l'auteur se pose la question de l'origine des idées générales, de la culture - qui est liée au travail ! -, de la société, de l'acte moral et de ses fondements et motivations, de la liberté, du "Beau" et du rôle et de l'utilité de l'art !

    Des thématiques que j'aborderais pas ailleurs plus en détails dans de futurs billets philo !

    Le livre propose dans une deuxième partie des extraits de textes philosophiques allant de Platon à Merleau-Ponty en passant par Aristote, Spinoza, Descartes, Hegel, Engels, Sartre ou Nietzsche !

    Puis dans une troisième -et plus courte ! - section, l'auteur propose quelques sujets généraux à traiter par le futur étudiant en philosophie !

    A bientôt !

    PS : Dédicace à Madame Sibireff, ma prof de philo de Terminale !


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  • Je n'ai pas trop l'habitude sur ce blog, hormis dans le domaine culturel, de traiter des dossiers d'actualités - jugeant que l'on ne dispose pas encore du recul nécessaire ! Toutefois, je vais faire une série de billets sur le conflit qui se déroule en Syrie depuis le Printemps arabe, en 2010 - 2011, conflit qui a démarré comme une guerre civile puis s'est internationalisé ! Il s'agit ici de s'en tenir aux faits et pas de polémiquer - j'aborde cette question dans une perspective d'Historien !

    Je me base aussi sur l'excellent article de Jean-Christophe Rufin, "Syrie - Chronologie personnelle d'un conflit mondialisé" dans le numéro 19 de l'excellente revue "France Culture Papiers" de l'automne 2016 !

    Nous nous intéresserons aujourd'hui, dans ce premier billet, aux origines du conflit - bref aux déclencheurs !

    Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut partir du Printemps arabe et de l'auto-immolation de Tarek Bouazizi, un jeune vendeur de légumes tunisien ! L'homme avait quitté le lycée en Terminale et du se résoudre à vendre des légumes pour gagner sa vie ! Mais hélas, il ne suffit pas d'arroser ces légumes pour gagner sa vie ! Sous le régime de Ben Ali, gagné par la corruption, la hausse des prix et la pauvreté, il fallait aussi "arroser" les fonctionnaires pour avoir le droit d'exercer son métier ! Un jour, Bouazizi jugea qu'on lui confisquait sa charrette une fois de trop et ne supporta pas d'être gifler par une policière du régime - dont un procès devait pas la suite conclure à un non-lieu pour cette fonctionnaire ! Le jeune homme commit l'irréparable et cela conduit à un "effet-papillon" parmi les plus impressionnants !

    En effet, les peuples arabes se soulevèrent contre les régimes quasi-totalitaires de la région et des dictateurs comme Ben Ali ou Moubarak furent déposés respectivement en Tunisie et en Égypte ! D'autres pays comme le Maroc, le Bahrein, l'Iran, l'Algérie ou l'Arabie Saoudite maintinrent leurs régimes en place, soit en manœuvrant finement soit en usant de répressions violentes !

    Mais en Syrie, la Révolution qui est en marche va se transformer en cauchemar ! Bachar Al-Assad dirige un état répressif, avec une armée issue d'une minorité, les Alaouites, qui se bat dos au mur pour sa survie, la grande fracture entre Chiites et Sunnites, la présence d'un mouvement rebelle armé et surtout l'espoir, basé sur l'observation du précédent libyen et la destitution de Kadhafi que l'Occident allait intervenir !

    Les racines du conflit actuel remontent bien plus loin en réalité ! En 1001, avec la première Guerre du Golfe ! Mais sans aller jusque là jusqu'en 2003 et l'intervention en Irak d'une coalition menée par les USA - à laquelle seule la France chez les Occidentaux refusa de se joindre - suite au 11-Septembre 2001, arguant de liens supposés et jamais prouvés entre Al-Qaida et Saddam Hussein et inventant de toutes pièces des armes de destruction massive !

    Le Conflit syrien - Les déclencheurs

    Les dirigeants et combattants de DAESH, en Irak et en Syrie, qui allaient envenimer la situation à partir de 2014 se recrutent en effet dans les anciens partisans du dictateur irakien. Ce sont donc les fractures mises à jour en 2003 qui se répercutent maintenant !

    En attaquant l'Irak, les USA espéraient court-circuiter l'influence dans la région des Saoudiens, de l'Iran et isoler un peu plus la Russie ! Gros fiasco en vérité !

    Puis, il y a le conflit libyen qui mets le feu à la zone et provoque l'afflux d'armes et de terroristes dans la zone sahelienne et de réfugiés/migrants en Europe et donc encore plus d'instabilité dans le monde arabe !

    Au début du conflit syrien, Assad joue sur les deux tableaux ! D'une part, il fait des concessions de surface (baisse des taxes...) et d'autre part, réprime, emprisonne, torture, assassine ! Le 13 mars 2011, la situation s'envenime à Deraa lorsque la police tire sur la foule ! Le soulèvement et la répression s'intensifient, les troubles gagnent tout le pays !

    Le peuple, d'abord réticent à entrer dans le soulèvement, à cause du souvenir de la répression de Hama, en 1982, à l’époque d'Assad père, entre peu à peu en action. Les groupes rebelles s'arment courant 2011 peu à peu grâce au soutien saoudien. Les Kurdes s'organisent, les islamistes ne sont pas encore présents sur le terrain syrien.

    C'est en 2011 qu'ont lieux les bombardements par avion en Libye, menés par la France et le Royaume-Uni. Kadhafi est renversé par l'intervention des forces spéciales et lynché à mort par la foule ! La révolution syrienne ne commence véritablement qu'à cette époque pour les raisons expliquées précédemment : espoir d'une aide occidentale en Syrie !

    Mais les Russes et les Chinois estiment qu'ils se sont fait embrigadés en Libye et désormais mettront leur véto sur tout ! La France pense un temps s'engager en Syrie mais recule finalement devant la marche arrière des Etats-Unis ! D'autant que, après une période d'euphorie, les Occidentaux déchantent vite et se rendent compte que la Libye est le parfait exemple de ce qu'il ne faut pas faire, là encore comme dit plus haut !

    Ainsi se noue le drame syrien sur une interprétation radicalement opposé de ce qu'il s'est passé en Libye ! Un véritable malentendu a lieu et des centaines de milliers de pauvres gens le paieront de leurs vies !

    A l'heure actuelle, le conflit se poursuit ! DAESH est l'ennemi commun - qui a porté la guerre en Europe avec les attentats du 7 janvier 2015 - Charlie Hebdo - et du 13 novembre 2015 - Bataclan ! Les Russes sont entrés dans la partie et Bachar Al-Assad est en passe de se relever !

    A bientôt pour des sujets plus légers !


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  • Bien avant d'être élu Gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger sut intelligemment gérer sa carrière ! En effet, il aurait pu rester au niveau d'un Dolph Lundgren et demeurer dans l'esprit des gens comme l'armoire à glace sans cervelle de films comme ​Commando ou ​Conan le Barbare !​ ​ Au lieu de cela, il brisa habilement son image, notamment en s'orientant vers des films à composante humoristique comme Jumeaux​, ​True Lies ou ​Un flic à la maternelle ​dont il va être question ici !

    Un flic à la maternelle - Ivan ReitmanUn flic à la maternelle est un film américain d'Ivan Reitman ​ ​- à qui on doit déjà ​Sos Fantômes I ​& II - ​qui utilise donc Schwarzy à contre emploi ici ! Le champion de body-building originaire d'Autriche endosse ici la panoplie de flic, mais, afin de faire condamner un baron de la drogue qu'il vient de coincer, il doit retrouver l'ex-femme du criminel et son enfant pour que celle-ci témoigne contre lui et pour cela, le flic - qui s'appelle John Kimble - va infiltrer le plus infernal des mondes : une école maternelle avec ses hordes "démoniaques" de mioches déchainés !

    John Kimble est joué par Schwarzenegger et est assisté de sa collègue Phoebe O'hara - jouée par Pamela Reed. Le criminel a pour nom Cullen Crisp Sr et son rôle est tenu par Richard Tyson en mari et père indigne ! L'ex-femme, Rachel, a pour interprète Penelope Ann Miller.

    Le film joue surtout sur les contrastes, les écarts entre l'apparence de dur-à-cuir musclé de Kimble et le caractère "innocent" et turbulent des gamins ! L'enfer n'est donc pas toujours où on le croit ! Et Kimble n'est pas préparé à gérer ce genre de situation ! Pourtant au final, il va bien s'en tirer avec des méthodes peu orthodoxes qui feraient s'évanouir un inspecteur d'académie !

    Pour être complet, il faut ajouter que le film est sorti en 1990 - son acteur vedette était alors au sommet de sa carrière ! Ce fut un beau succès public ! Une comédie policière qui ne se prends pas au sérieux et est très rafraichissante ! Le bon Arnold montrait qu'il savait varier les registres !

    Évidemment, Kimble tombe amoureux de l'ex-femme du criminel et devient un excellent père de substitution ! En effet, il a montré qu'il savait s'occuper d'enfants !

    Le film eut une suite, plus anecdotique, avec Dolph Lundgren !

    A bientôt !


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