L'oeuf et les Schtroumpfs est le quatrième album des aventures des petits Lutins Bleus, publié chez Dupuis en 1968 ! Outre le récit éponyme - qui s'articule comme une fable - il contient deux autres histoires : Le Faux Schtroumpf et Le Centième Schtroumpf.

A l'origine, ces trois histoires furent prépubliées dans l'hebdomadaire Spirou entre 1960 et 1962. Le récit L'oeuf et les Schtroumpfs devait initialement suivre directement Les Schtroumpfs noirs mais Peyo lui préféra des récits plus marquants comme Le Schtroumpfissime et La Schtroumpfette !

L’œuf et les Schtroumpfs est initialement un récit de Pâques ! Les Schtroumpfs veulent faire un gâteau pour une de leurs fêtes mais il leur manque un œuf ! Deux Schtroumpfs mettent la main sur un œuf qui s'avère magique, capable de réaliser les vœux ! Mais cela tourne vite à l'anarchie, les petits bonhommes voulant concrétiser les souhaits les plus extravagants ! Le Grand Schtroumpf ramène finalement l'ordre en souhaitant que "tout redevienne comme avant" ! Puis l’œuf éclot et un poussin en sort ! Un Schtroumpf plus malin va alors l'élever espérant obtenir une poule et de nouveaux œufs magiques... mais sera vite déçu !

Dans Le Faux Schtroumpf, Gargamel cherche à se venger et concocte une potion qui le transforme en Schtroumpf. Dès lors, il s'introduit dans la village et tente de provoquer des accidents ! Mais il n'est pas comme nos héros puisqu'il ne parle pas Schtroumpf, n'aime pas la salsepareille et n'a pas de queue ! Il sera finalement démasqué !

Dans Le Centième Schtroumpf, le Grand Schtroumpf cherche un centième Lutin Bleu pour réaliser la danse de la lune - tous les 654 ans ! Mais il n'y a que 99 Schtroumpfs. Le Schtroumpf coquet résous le problème puisque il conçoit un miroir qui suite à un impact de foudre donne vie à son reflet ! Mais le reflet est inversé ! Une solution va finalement être trouvée et la danse de la lune aura lieu !

Un bon album des Schtroumpfs avec trois histoires plaisantes et amusantes ! J'aime vraiment beaucoup l'humour de Peyo dans une BD pour les enfants comme pour les plus grands vu qu'il y a différents niveaux de lectures !

Voilà, n'hésitez pas à vous (re)plonger dans ces albums !

A bientôt !

PS :je dédicace ce billet à la Belgique victime des terroristes et qui a connu des jours meilleurs ! La Bande-dessinée est une des âmes du peuple belge !

L'attaque japonaise de Pearl Harbor - survenue le 7 décembre 1941 - la veille du jour de la naissance de mon père (pour la petite histoire !) marque l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale des Etats-Unis!

Soixante ans plus tard, en 2001, le cinéaste Michael Bay, adepte des effets pyrotechniques à profusion, nous livre sa version des évènements dans le film Pearl Harbor ​sur une trame de trio amoureux. Comme dans le film ​Titanic​, la grande Histoire croise donc les destins individuels !

​On suit la vie mouvementée de deux pilotes doués, Rafe McCawley (Ben Affleck) et Daniel 'Danny' Walker (Josh Hartnett). Rafe tombe amoureux d'Evelyn (Kate Beckinsale), une jeune infirmière. Mais leur idylle est écourtée car Evelyn et Daniel se font muter à Hawaï tandis que Rafe part en Angleterre combattre la Luftwaffe.

Rafe est abattu au dessus de la Manche et porté disparu. Pendant ce temps, Danny se rapproche d'Evelyn qui tombe enceinte de lui. Ils pensent que Rafe est mort mais en réalité il a été sauvé par des pêcheurs et rentre aux Etats-Unis. S'ensuivent des explications très musclées entre les deux hommes à propos d'Evelyn !

Mais la réalité revient vite se rappeler à eux. Ils n'ont pas le temps d'enterrer la hache de guerre que la flotte japonaise lance son raid sur Pearl Harbor !

Les images du raid sont assez impressionnantes et efficaces .Michael Bay est connu pour abuser des explosions. On suit même la chute d'une bombe sur un navire, caméra collée sur la bombe !

Les Américains se font ratatiner mais Ralf et Danny parviennent à décoller dans deux coucous et abattent quelques Zéros !

Cette attaque fut un vrai traumatisme pour le pays ! Ralf, Danny et Evelyn sont aux premières lignes ! La suite du film raconte la revanche des USA à travers le raid Doolitle destiné à bombarder Tokyo même pour marquer les esprits !

Au final, c'est un film qui exalte le patriotisme américain ! Comme souvent, ça reste assez manichéen ! ​​Pearl Harbor ​fut éreinté par la critique à sa sortie mais reçu tout de même un bon accueil en salles ! Pour ma part, j'ai trouvé que c'était un bon "divertissement" mais pas anthologique !

A voir pour vous faire un avis par vous-même !

A bientôt !

Men in Black - MIB - est une comédie de science-fiction de Barry Sonnenfeld sortie en 1997 avec deux stars de l'époque : Will Smith (Bad Boys, Independance Day...) et Tommy Lee Jones (Volcano, Le Fugitif...).

Le film surfe avec ironie sur les théories du complot, Roswell et les Hommes en Noir, ces individus de l'ombre qui enterre toutes les affaires d'extraterrestres ! Le film sort aussi en plein phénomène X-Files, la célèbre série télé de Chris Carter !

Le postulat de base est que les extraterrestres existent et, au gré d'accords galactiques secrets, vivent cachés, comme des réfugiés, sur Terre, sous de fausses identités. Les MIB sont chargés de réguler cette présence !

Kevin Brown (Will Smith) est un flic qui un jour poursuit un bandit aux capacités surhumaines ! Il découvre son premier alien et ne tarde pas à croiser l'Agent J (Tommy Lee Jones). Kevin est le novice, celui par lequel le spectateur entre dans l'univers des MIB ! Très vite, il est initié et devient l'Agent K.

Un film assez irrévérencieux, à l'humour caustique mais convenu ! On n'échappe pas au "Michael Jackson est un E.T. !" Prévisible par moments donc !

Les extraterrestres sont réalisés à base d'animatroniques et d'effets numériques. On est après la "révolution" Jurassic Park avec ses dinosaures en images computer- generated ! Mais les aliens gardent un aspect cartoony et il faudra attendre Star Wars - Épisode I : La Menace Fantôme pour avoir de vrais personnages en images de synthèse (Jar-Jar, Watoo, Boss Nass) !

Les Agents K et J doivent récupérer une "Galaxie" et stopper un alien belliqueux de type insectoïde, bref un gros cafard ! Ils utiliseront à tour de bras leur appareil à flasher les cerveaux !

L'humour du film repose en partie sur le fait que la présence des E.T. est évidente mais que pris dans notre routine, nous ne voyons rien ! De plus, nos téléphones portables et autres gadgets viennent de technologies aliens selon ce film !

Il faut aussi signaler la présence de Linda Fiorentino au casting, qui joue une expert-légiste. Notable aussi le titre-phare de la B.O., la chanson "Men in Black" interprétée par Will Smith :

Here come the Men in Black

Galaxy Defenders...

Ça reste au final assez bon enfant et le film bénéficiera de deux suites toutes aussi décalées en 2002 et 2012 ! Des rumeurs courent sur un quatrième opus à l'heure actuelle (2016) !

A bientôt !

Direction le Moyen- Âge avec une pièce de théâtre, Le Miracle de Théophile de l'auteur Rutebeuf !

Rutebeuf était un jongleur dont on ne sait pratiquement rien de la vie ! Sa vie justement ! Il vécut au XIIIème siècle, entre 1230 et 1285. C'est un poète du Moyen-Âge. On lui doit de nombreuses pièces qu'on appelle des Dits.

Notre jongleur avait une formation de clerc et connaissait le latin. Il serait originaire de Champagne mais a vécu adulte à Paris.

Son œuvre rompt avec la poésie courtoise des trouvères. comprend des poèmes polémiques et satiriques et des hagiographies tel notre Miracle de Théophile ! Rutebeuf mena une vie difficile,dans la pauvreté, ce dont il parle dans son œuvre : Poèmes de l'infortune.

Le Miracle de Théophile est donc une pièce de théâtre qui raconte la vie de la Vierge et de Saint Théophile d'Adana, tirée du recueil narratif des Miracles de Notre-Dame, du clerc Gautier de Coincy.

Théophile est un prêtre qui est dépouillé de ses biens par son évêque. Il décide de vendre son âme au diable. Sept ans plus tard, pris de remord, il essaie de récupérer ce "contrat" et prie la Sainte Vierge à cette fin ! Celle-ci parviendra à racheter l'âme du prêtre. C'est donc l'histoire d'un pacte maudit.

Cette pièce appartient au genre du théâtre religieux et des Miracles. c'est le plus ancien Miracle que nous ayons ! Ces pièces étaient représentées sur le seuil - la parvis - des églises, en plein air donc, devant un large public lors de cérémonies religieuses. Elles pouvaient durer très longtemps !

Une pièce assez édifiante donc qui appartient à la littérature du Moyen-Âge, encore trop largement méconnue des lecteurs ! Le Miracle de Théophile est rimé pour faciliter la mémorisation et pour des raisons esthétiques propre au genre !

J'ai déjà eu l'occasion de vous parler de cette littérature avec Chrétien de Troyes et Froissart notamment ! Je récidiverais à l'avenir !

A bientôt !

Star Wars : X-Wing marque véritablement la naissance des jeux vidéo Star Wars profitant de l'apparition d'un nouveau support permettant de stocker plus de données et notamment des cinématiques contribuant à l'ambiance : le CD-Rom. Auparavant, on avait guère eu, sur Atari 2600 qu'une adaptation de L'Empire contre-attaque ​où il fallait détruire des Quadripodes et ​Jedi Arena, un improbable jeu de combat au sabre-laser !

Dans ​Star Wars : X-Wing ​- qui devait connaître de nombreuses suites ! - vous incarnez un pilote de l'Alliance Rebelle qui pilote donc un X-Wing mais aussi des Y-Wings, des A-Wings ou des B-Wings au fil des extensions ! Les missions se déroulent parallèlement aux évènements de ​Star Wars - Episode IV : Un Nouvel Espoir puis jusqu'à l'installation sur Hoth !

Ce jeu est l'œuvre de Totally Games et du défunt studio LucasArts et est sorti en 1993 sous DOS !

L'ambiance est bien restaurée ! En effet, le jeu intègre le système i-muse, développé par LucasArts à l'époque, qui modifie la musique qui est jouée en fonction des actions du joueur ! C'est donc très immersif !

Le jeu a bénéficié rapidement d'une "Edition CD-Rom Collector" - car il était d'abord sorti en disquettes ! Cette édition spéciale inclut les extensions : "Imperial Pursuit" et "B-Wing". Ces jeux demeurent parmi les meilleurs simulateurs de vols spatiaux de l'époque, plus proches de l'arcade que de la simulation, et seulement égalés par la série des​ Wing Commander.

Résumons les cinq campagnes rapidement !​ Vous aurez - en préalable à la Bataille de Yavin - à déjouer l'Opération Strike Fear en détruisant un Destroyer Stellaire, puis faire parvenir les plans de l'Etoile Noire à la Princesse Leia dans le Tantive IV. Ensuite, si vous avez la chance de survivre, vous volerez au cœur même de la tranchée de la station spatiale, reproduisant l'exploit d'un jeune fermier de Tatooine inspiré par la Force ! Enfin, vous harcèlerez les lignes d'approvisionnement de l'Empire et participerez à l'installation du QG rebelle sur Hoth ! Vous pouvez aussi vous faire la main au préalable sur des missions d’entraînement avant de vous lancer dans l'affrontement contre l'Empire !

C'est épique, prenant, et immersif ! La difficulté est moyenne voire parfois difficile mais avec de l'acharnement, vous en viendrez à bout ! D'autant qu'il existe des codes pour finir le jeu !

Gagnez vos galons de pilote et peignez des effigies de TIE sur la carlingue de votre X-Wing !

A bientôt !

Les Green Lanterns tirent leurs pouvoirs d'anneaux magiques - enfin magiques pas vraiment ! - et assurent chacun la sécurité d'un Secteur spatial. Hal Jordan, un pilote de chasse chevronné, va devenir le Lantern du Secteur 2814 après qu'Abin Sur lui ai confié son héritage !

Ce récit, Origines secrètes, est constitué des épisodes 29 à 35 de la série "Green Lantern", parus en 2008, scénarisés par Geoff Johns et dessinés par Ivan Reis. C'est une réécriture d'une "Origin Story", les origines de Green Lantern - qui reprends un récit de de juillet 1940 dans le comics Showcase #22 !

Abin Sur enquête sur une prophétie qui annonce que la Noirceur se répandra sur l'Univers à partir de la Terre. Il emprisonne le méchant Atrocitus et se rend sur Terre ! Mais Atrocitus, une sorte de démon, se libère et le vaisseau du Lantern - qui n'a plus confiance en son anneau - se crashe ! Abin transmet alors son anneau à Hal Jordan !

Hal Jordan est un Terrien dont le père, pilote de chasse, s'est crashé lors d'un vol d'essai. Hal a des rapports conflictuel avec sa famille et en particulier avec son frère aîné Jack. Sa fierté va même mettre en péril sa carrière, lui-même étant devenu pilote sur les traces du paternel !

La business-woman, Carol Ferris dirige une société d'aviation et croise la route de Jordan ! Là encore, Hal fait des étincelles !

Mais bientôt le jeune héros a d'autres choses à penser. Son anneau l'emmène sur Oa, le monde-mère des Lanterns au service des Gardiens de l'Univers où il subit un entraînement aux bons soins de Kilowog.

Par la suite, Jordan rencontre Sinestro, le plus grand des Lanterns, appelé à devenir sa Némésis, et reçoit son enseignement. Ensembles ils traquent Atrocitus qui est lui-même sur la piste de William Hand, un garçon fasciné par la mort, à l'origine possible de la Noirceur !

Au "final", Atrocitus est appréhendé mais l'histoire ne s'arrête pas là ! Hal Jordan va alors remettre en question l'autorité des Gardiens !

L'histoire d'Hal Jordan ne fait que commencer !

J'ai découvert ce super-héros avec un certain plaisir ! Belle BD, agréable à lire !

A bientôt !

Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain est un film de 2001 du Faiseur d'Images Jean-Pierre Jeunet. On retrouve dans cette œuvre toute l'esthétique du réalisateur qui fait un peu penser au monde du vidéo-clip et de la pub.

Le film, qui a révélé la jeune actrice Audrey Tautou, est une fable moderne résolument optimiste. C'est une représentation idéalisée de la vie à Paris dans le quartier de Montmartre. Le Fabuleux Destin a par ailleurs connu un vif succès populaire autant que critique - avec 5 Césars remportés (dont Meilleur Film et Meilleur Réalisateur) et des nominations aux Oscars.

Amélie Poulain (Audrey Tautou donc) est serveuse dans le Café des 2 Moulins. D'entrée le film rompt avec la loi du quatrième mur, cette convention au théâtre et au cinéma qui veut qu'il y a une séparation imaginaire entre la scène/l'écran et le public ! Dans la pratique, cela veut dire que l'héroïne va interpeller le spectateur comme si elle était consciente d'être dans une œuvre de fiction ! L'ironie est aussi cultivée !

Amélie n'a qu'un but dans la vie : faire le bonheur des autres ! Comme avec cette boite à souvenirs qu'elle retrouve dans son nouvel appartement et qu'elle rends à son ancien propriétaire après une véritable enquête de détective !

Il y a aussi le mystère de l'inconnu du Photomaton - qui se fait tirer le portrait dans toutes les cabines et laisse les photos derrière lui ! Il s'agit en fait du réparateur de la machine qui fascine Amélie et Nino Quincampoix (joué par Mathieu Kassovitz), un ancien enfant souffre-douleur devenu employé d'un sex-shop décalé et qui précisément collectionne les photos ratées laissées dans les cabines de Photomaton !

Amélie va réaliser un jour fatidique qu'elle-même n'est pas heureuse et mène une existence solitaire, allant jusqu'à se comparer à Mère Térésa. elle va alors faire la rencontre de Nino !

Mention spéciale aussi à la bande-originale composée par Yann Tiersen et aussi récompensée d'un César !

Un film bien agréable, que j'aime bien mais sans plus n'ayant pas un goût exacerbé pour la guimauve !

A voir néanmoins ! Jeunet devait retrouver Tautou dans Un long dimanche de fiançailles, film à la tonalité plus dramatique parce que sur la Guerre de 14-18 !

A bientôt !

Le tome 2 de la nouvelle série Star Wars chez Marvel sort en France chez Panini le 4 mai 2016 ! Mais je peux d'ores et déjà vous en parler vu que ces récits ont été prépubliés dans la revue "Star Wars" N° 4 à 6 !

Cet album contiendra deux histoires ! Toujours scénarisées par Jason Aaron mais avec deux nouveaux dessinateurs !

Le premier récit se nomme "Le dernier de ses semblables" ! A la fin du tome 1, Luke Skywalker a récupéré un journal ayant appartenu à Ben Kenobi. Il lit ensuite ce carnet et c'est l'occasion de cette histoire qui narre comment Obi-Wan a veillé sur le jeune fils d'Anakin sur Tatooine pendant presque deux décennies ! D'autres récits tirés de ce journal suivront par la suite ! Le dessin est de Simone Bianchi dont je n'aime pas trop le trait !

L'autre récit est le gros morceau et donne son titre à l'album : "Épreuve de Force sur Nar Shaddaa" ! Luke se rends sur la Lune des Contrebandier espérant trouver un transport qui le mènerais au temple Jedi de Coruscant ! On le voit le héros a le soucis de ses origines et de son héritage !

Hélas Luke va tomber aux mains de Grakkus le Hutt, un collectionneur d'objets et d'artefacts Jedi qui entretient une arène où il compte bien voir mourir Luke, le "dernier Jedi" ! Il confie alors on entraînement au "Maître des Jeux" qui s'avérera un espion impérial !

Pendant ce temps, Leia et Han sont aux prises avec Sana qui se présente comme l'épouse du contrebandier ! Il s'agit en fait d'une autre arnaque montée par Solo !

Chewbacca, C3-PO, Leia et Han volent finalement au secours de Luke et le final se déroule dans l'arène ! Luke s'en tire mais revient de loin ! Il mets alors le cap sur la planète Vrogas Vas où se trouve les ruines d'un temple Jedi ! Ce sera un élément de l'intrigue de l'histoire suivante, Vador abattu !, le premier crossover entre les séries Star Wars et Dark Vador !

Ajoutons enfin que le dessin de ce deuxième récit plus long est signé Stuart Immonen dont j'apprécie davantage le crayonné plus dynamique et bien mis en couleurs !

La série prends de l'ampleur et se révèle de qualité au final !

A bientôt !

Josiane Balasko est à la réalisation, en 1995, lorsqu'elle signe Gazon maudit, une comédie de mœurs sur le délicat sujet de l'homosexualité féminine.

La réalisatrice dirige alors Alain Chabat qui joue Laurent, un mari volage, et Victoria Abril, Loli, sa femme qui ne se doute de rien !

Mais Laurent va connaître le revers de la médaille puisque Loli va connaître une aventure extraconjugale, non pas avec un homme, mais suprême humiliation pour le macho, avec une femme, Marie-Jo qui est tombée en panne non loin de là avec son camping-car !

Le film est une invitation à la tolérance et possède quelques scènes d'anthologie. A cette époque, la carrière d'Alain Chabat décollait avec notamment ce film ou encore sa propre réalisation, Didier. Victoria Abril, elle, reste connue comme une actrice fétiche de Pedro Almodovar ! Et enfin Josiane Balasko - qui interprète Marie-Jo - s'émancipe ici du Splendid !

Finalement, Loli va avoir vent des frasques de son mari et va demander à Marie-Jo de s'installer à demeure. La relation entre les deux femmes d'abord cachée - comme dans la chanson de Mecano - éclate au grand jour !

Cependant, la fin du film est décevante car grand-guignolesque puisque Laurent devient gay à son tour !

Marie-Jo est dans le film une lesbienne assez caricaturale et stéréotypée !

Ça reste une bonne comédie avec des accents de drame conjugal !

A bientôt !

PS : Et je signe là mon 1400ème billet sur eklablog et overblog et mon 200ème sur mon Skyblog !

J'ai jugé bon d'investir dans l'achat d'un des deux tomes de Michel Foucault en Pléiade et je ne le regrette pas !

Michel Foucault est le dernier grand intellectuel du XXème siècle et sur la fin de sa vie - emporté par le Sida en 1984 - il avait commencé une "Histoire de la sexualité" qui devait comporter dix tomes mais dont il ne put en achever que trois !

Je vais essayer ici de résumer très schématiquement les idées principales du tome 1 - "La Volonté de Savoir".

On a longtemps cru que, comme les Victoriens, nous exercions une censure sur le sexe. En réalité, depuis le XVIIème siècle, on n'a jamais cessé de mettre le sexe en discours, que ce soit depuis la pastorale chrétienne et l'aveu ou la confession ou au XIXème siècle le discours médical sur le sexe !

Il y a, à notre époque, une volonté d'élucider le sexe - par une mise en discours. Le sexe est objet de pouvoir, non pas que le pouvoir se soit dresser contre lui pour le censurer mais plutôt le pouvoir l'a instrumentalisé.

La notion de pouvoir est essentielle chez Foucault depuis Surveiller et punir, en 1975. Le pouvoir n'émane pas d'une instance précise mais il est diffus, en réseau dans toute la société. Il s'appuie sur des points de contacts et est un rapport entre un dominant et un dominé. Il s'exerce à travers le discours !

Dès lors, on n'a pas voulu censurer le sexe, l'interdire mais plutôt contrôler les corps pour en faire de bons agents économiques, lors de la naissance du capitalisme. Ce contrôle s'exerce sur les corps des ouvriers mais débuta plus précisément dans la classe bourgeoise où le sexe a remplacé le sang des nobles ! Il s'agit d'avoir de bons héritiers et on banni l'onanisme, on soigne les femmes hystériques, on traque les pervers et on contrôle les naissances.

Récemment, s'est développé un "bio-pouvoir" ! Auparavant, le pouvoir du souverain s’exerçait en donnant la mort, désormais, il contrôle les corps. Au XIXème siècle, s'est développé un discours de la dégénérescence - qui conduisit au racisme et à l'eugénisme ! Foucault note que la psychanalyse s'est développée contre ce discours !

Foucault explique aussi le "système d'alliance " et le "système de sexualité". Le premier a lieu dans le cadre de la famille - il est légitimé par les textes et le lieu de la reproduction. Mais bien vite, il va se trouver dépassé par le "système de sexualité".

L'homme a toujours voulu interroger son sexe - à l'image des Bijoux indiscrets de Diderot - comme si il pouvait nous en apprendre plus sur nous-même ! Cela semble être le cas et cette étude passionnante de Foucault - effleurée maladroitement dans ce billet - nous le prouve !

A bientôt !

J'ai du déjà avoir l'occasion de vous le dire, il y eut à ce jour trois jeu de rôles sur table différents dans l'univers de Star Wars, celui de West End Games, celui de Wizards of the Coast et actuellement celui de Fantasy Flight Game.

Je vais vous parler d'un scénario du jeu de rôles D6 Star Wars West End Games traduit par Jeux Descartes datant du début des années 1990, Le Domaine du Mal.

On le sait depuis L'Empire contre-attaque, le Côté Obscur est puissant dans la Galaxie Très Lointaine... En effet, dans ce film, Luke, sur Dagobah, est confronté à un Nexus du Côté Sombre et y a une vision de son avenir possible. Le scénario qui nous intéresse ici repose sur un Nexus identique !

Halagad Ventor était un Jedi qui fut capturé par Dark Vador durant la Purge, fut torturé et livra les noms de ses camarades. Par la suite, il s'enfuit et trouva refuge sur la planète Trinta. C'est là que se trouve le fameux Nexus et Halagad s'y cacha pour ruminer son passé !

Les PJ débutent le scénario à la Station Spatiale Kwenn, un lieu obligé dans les scénarios West End Games depuis Chasse à l'Homme sur Tatooïne et doivent fuir précipitamment un groupe de chasseurs de primes menés par le redoutable chasseur Taloron Crutag. Les PJ volent un vaisseau et s'échouent sur Trinta, les méchants sur les talons !

Mais sur la planète, les deux équipes, proies et chasseurs vont être la cible des illusions déclenchées par Halagad. Finalement, les héros devront entrer dans le Nexus et y subir des épreuves-test à l'instar de Luke ! Il leur faudra se conformer au Code des Jedi pour espérer ramener Ventor du Côté Lumineux !

Un scénario assez palpitant, à l'ambiance horrifique, réservé à des joueurs "vétérans" précise la couverture ! J'ai eu l'occasion de le tester au milieu des années 1990 avec Cyril D., un camarade à qui je dédis ce billet - qui était un excellent MJ bien que commettant quelques approximations sur l'univers de Star Wars ! Une excellente époque !

Voilà pour cette fois !

A bientôt !

On retrouve Gaston, notre gaffeur invétéré dans ce huitième album de sa collection qui inaugure quelques changements !

De nouveaux personnages tout d'abord ! Il y a Ducran & Lapoigne, les voisins constructeurs de ponts des Éditions Dupuis qui vont subir eux aussi les bévues de Lagaffe ! Il y a Mélanie Molaire, la femme de ménage qui ne sera pas non plus épargnée et garde une dent contre Gaston (celle-là elle était facile !).

Mais le changement le plus important au niveau du "casting" survient après le gag N°480 ! En effet, Fantasio quitte la rédaction pour se consacrer à ses aventures avec Spirou et est remplacé par Prunelle - qu'on entrapercevait auparavant ! Le brave Prunelle pense être l'homme de la situation - notamment pour faire signer les contrats - mais va vite déchanter !

Les gags sont désormais en pleine page - c'est acté ! Et il y a aussi des "gags" sous forme de petites histoires en mots comme cela s'est déjà fait auparavant !

Il y a aussi des séries de gags regroupés comme "la Guerre des Boites" ou la fois où Gaston se colle sur lui des épines de sapin de Noël et devient un improbable "monstre" !

Pour clôturer ce nouveau billet sur la série Gaston, je vais noter quelques considérations sur ces histoires par le littéraire Nicolas Rouvière, spécialiste de BD dans Philosophie Magazine N°54 de novembre 2011 !

"Gaston est celui à qui on demande de se normaliser. Le gaffophone fait retentir la souffrance qu'il y a à se plier comme dans le mot "employer". Se plier signifie se tenir droit or même cela, Gaston a bien du mal !

Le Gaston Latex signale la tromperie des apparences. Gaston, lui, ne cède jamais sur le terrain de son désir propre où il est inflexible.

Il n'y a de choix qu'entre l'emploi et la clochardise, se plier ou se désocialiser ! Gaston est lui un parasite d'un nouveau type, plus subversif, parce que hors système au cœur du système !

Ce qui est paradoxal, c'est que Lagaffe est en réalité un inventeur d'une fécondité rare ! Un Homo faber de génie ! Gaston ne fournit pas un travail - cyclique - mais fait œuvre ! A l'idéologie productiviste, le gaffeur réponds en aliénant le travail par l’œuvre ! en créant des objets inutiles..."

Voilà, je vous dis à bientôt... Avec Gaston notamment !

Kevin Costner fut une des stars hollywoodiennes montantes des années 1990 - il s'est fait plus discret depuis ! - et son explosion sur grand écran eut lieu en l'année 1990 même lorsqu'il endossa la casquette de réalisateur en plus de faire l'acteur dans le film multi-oscarisé Danse avec les loups.

Dans la tradition du western, les indiens furent longtemps - au moins jusque dans les années 1950 - montrés comme des sauvages sanguinaires ! Puis des films comme Little Big Man avec Dustin Hoffman réhabilitèrent ces peuples qui furent victimes de génocides de la part des colons blancs ! Danse avec les loups s'inscrit dans cette lignée puisqu'il montre des indiens profondément humains et généreux, en phase avec la nature !

A l'origine, ce film est l'adaptation du roman éponyme de Michael Blake, écrit en 1988. Costner passait derrière la caméra avec brio. Il est l'acteur principal. Sa carrière d'acteur devait connaître par la suite une collaboration avec Clint Eastwood dans Un monde parfait où il campe un taulard en fuite et le bide que fut Waterworld, sorte de Mad Max aquatique !

Costner est John Dunbar, en 1863, en pleine guerre de Sécession qui doit, au début du film, subir une amputation de la jambe. Il décide de prendre la poudre d'escampette et de se suicider en filant à cheval devant les lignes ennemis. De fait, ceci permet à son camp de faire une percée et de remporter la bataille. Dunbar devient alors un héros de guerre ! On retrouve une scène similaire dans une BD de Blueberry !

Pour échapper au traumatisme de guerre, Dunbar, décoré, décide alors de se faire "muter" dans l'Ouest Sauvage, dans un avant-poste désert ! Là, il "sympathise" avec un loup pas farouche qu'il baptise "Chaussette" et danse avec lui devant les étoiles ! Ceci attire l'attention et l'intérêt de la tribu indienne du coin !

Dunbar parcourt alors la région et consigne ses réflexions et ses observations. Il se rapprochent finalement de la tribu Sioux par l'intermédiaire de Dressée-avec-le-Poing, une jeune femme blanche (jouée par Mary McDonnell) dont les parents ont été massacrés par la tribu rivale des Pawnees et qui a été élevée par ces Sioux!

Au début la méfiance réciproque règne mais Dunbar parvient à se faire accepter et change même de nom pour se faire appeler d'un nom indien, "Danse avec les loups". Des altercations ont lieux avec les Pawnees !

Les choses pourraient demeurer tranquille si ce n'était que la relève de Dunbar finit par arriver et les soldats blancs vont créer de gros problèmes. Les indiens vont fuir dans la montagne tandis que les blancs les traquent avec leur armée. On connaît l'histoire des Guerres Indiennes !

Un film qui possède une magie et un lyrisme certain avec les paysages magnifiques et préservés de l'Ouest Américain, du Dakota du Sud et du Wyoming. La musique aussi est remarquable et signée John Barry !

A noter que les rôles d'indiens sont interprétés par de véritables amérindiens, Sioux pour la plupart !

Le film a connu par ailleurs une version longue avec une heure de scènes coupées réintégrées ! La version d'origine reçu de nombreux prix dont 7 Oscars (Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Montage, Meilleur Musique de Film...), 3 Golden Globes ou l'Ours d'Argent à la Berlinale !

Un film nostalgique et plein de charme, un des derniers westerns et un classique ! A voir !

A bientôt !

Milo Manara est sans trop de contestation le plus grand maître de la BD érotique et Le Déclic est indubitablement son chef -d’œuvre !

Cette BD qui narre les déboires érotiques de Claudia Christiani - noter au passage l'allusion à la sainteté dans le patronyme ! - qui est la proie d'un maitre-chanteur d'un genre particulier !

Claudia est une bourgeoise, prude, bigote voire coincée que le sexe révulse ! Elle est par ailleurs très belle ! Sa route croise celle du bien laid docteur Fez qui va se jouer d'elle !

Voici un récit transgressif où une prude s'avérera en réalité une fausse prude, voire une nymphomane déchaînée dans une histoire dont la "morale" est que nous pouvons tous succomber à nos désirs et à nos envies !

Claudia se fait implanter par le docteur Fez un récepteur qui commande sa libido. Elle provoque bien vite un scandale dans une cabine d'essayage ! Puis elle se fait trousser dans un cinéma devant un mari impuissant dans tous les sens du terme ! Le dessin de Manara, suggestif et au rendu hyper-réaliste voire photographique, sert au mieux l'histoire ! C'est le "drame" d'une délurée toutefois le récit verse plus dans le comique que dans l'érotique par moments tellement c'est outrancier et cocasse. L'auteur s'amuse visiblement à mettre son héroïne dans les situations les plus gênantes pour elle !

Le Déclic en BD se décline en 4 tomes et a fait l'objet d'une adaptation au cinéma - avec Florence Guérin et Jean-Pierre Kalfon - qui fit les beaux jours de la Cinquième, la chaîne de Berlusconi et des dimanches soirs érotiques de M6 !

C'est donc un monde de fantasmes qui est dépeint dans cette œuvre. Suggestions et outrages au menu !

Milo Manara a fait ses débuts dans la bande-dessinée en participant à des fumetti neri, ces petites BD destinées à un public populaire. Son premier éditeur fut Furio Viano et la série Génius qui sera traduite en France aux bien-nommées Éditions Bois de Boulogne. Puis, par la suite Manara travaille pour les Éditions ErreGi qui produiront à partir des années 1960 des dizaines de titres érotiques traduits en France là encore par les Éditions Elvifrance, bandes-dessinées de gare ! Il participa ensuite aussi, dans les années 1970, au magazine satirique italien Telerompo, avec un plombier qui "n'a pas sa clé à pipe dans la poche" !

Les maîtres de Manara sont, signalons le, De Chirico, Dali, Magritte, Raphaël, Le Caravage et Léonard de Vinci !

Voilà, nous reverrons d'autres récits de Manara - et d'autres BD érotiques ! - dans de prochains billets !

A bientôt !

Régulièrement, je consigne les pensées que m'inspirent notamment mes lectures philosophiques ou scientifiques voire l'actualité !

En voici, une nouvelle fournée - après cela vaut ce que cela vaut !

Être et avoir.

Être et paraître

Notre société contemporaine ne repose pas sur le dialogue mais sur le conflit !

On veut casser la gueule à son voisin parce qu’il a une plus belle maison/voiture/femme !

(24/08/2013)

Peut-être parce que la pensée se déroule, et les idées se forment, à la vitesse de l’éclair, l’intellectuel a –t’il une meilleure idée – une impression - de la vitesse - rapide – du temps qui passe, et comme moi une angoisse de la finitude – la mort !

(25/08/2013)

La pensée ne peut englober toute la connaissance, ni l’esprit tout le réel !

De plus, rôle trompeur de nos sens ! Préjugés ! Doxa !

(25/08/2013)

Au Moyen-Âge, on faisait de la glose sur les textes !

Aujourd’hui, dans le cadre des mémoires et des thèses, on travaille sur des interprétations du réel – et des interprétations de fictions ! – et non sur le réel. Donc on fait encore de la glose !

(31/08/2013)

La transdisciplinarité est à la mode chez les chercheurs.. Et pendant ce temps, les ouvriers sont aliénés par la division du travail !

(31/08/2013)

La Division du Travail, au début du XXème siècle, a bouleversé les solidarités ouvrières ! Est-ce la Division du Travail qui a entraîné notre individualisme ? Je le pense !

(31/08/2013)

La complexification des systèmes augmente les possibilités de communication.

Exemple : le vivant !

(01/09/2013)

La subjectivité naît-elle avec la souffrance ? Ou le plaisir ? Éros et Thanatos !

Elle naît en tout cas avec la propriété des biens, et donc –étape intermédiaire – avec les affects que l’on en retire : jouissance ou douleur (manque) !

Ensuite naît l’Histoire – contre le mythe !

De nos jours, notre subjectivité s’exprime à travers le manque essentiellement !

(02/09/2013)

La Conversation ! La confrontation des idées ! La dialectique ?

Née au XVIIIème siècle, la Conversation a engendré l’Encyclopédie (construction) mais aussi la Révolution (table-rase).

Lorsque le dialogue est impossible naît la violence ! La diplomatie contre la Guerre (comme on le voit en ce moment en Syrie !).

(15/09/2013)

Et voilà, on se retrouve prochainement avec des citations !

A bientôt !

En 2013, on retrouve Baz Luhrmann avec un nouveau film, Gatsby le Magnifique, adapté du roman publié en 1925 aux États-Unis par Francis Scott Fitzgerald. En tête d'affiche, Leonardo DiCaprio, enfin oscarisé par la suite en 2016 pour The Revenant, acteur à l'immense talent et qui ici donne la réplique à Tobey Maguire (la trilogie Spiderman de Sam Raimi) et à la jeune actrice Carey Mulligan ! Un trio de comédiens épatants !

Je précise que je n'ai pas lu le roman de Fitzgerald mais vous renvoie toute de même à mon billet sur Les enfants du Jazz, recueil de nouvelles de ce même auteur !

Le film présente le style visuel caractéristique de Baz Luhrmann ! C'est une débauche de sons et d'images, un véritable kaléidoscope, très glamour avec des décors somptueux dans les milieux de la bourgeoisie new-yorkaise ! Tout y est luxe !

Le milliardaire et énigmatique Gatsby (Leonardo DiCaprio) donne des fêtes incroyables dans sa formidable demeure ! C'est flamboyant au possible ! Mais qui est cet homme ! Il y a un mystère de Gatsby : espion ? prince ? meurtrier ? Quel est la finalité de ces soirées festives ? Le pourquoi de ces fêtes ?

On est au cœur d'une ambiance, celle des Années Folles, l'exubérance du jazz, du fox-trot et du charleston, la prohibition, les panorama de Manhattan et les flappers ! Au milieu de tout cela, il y a le séducteur Gatsby dont le sourire fait un peu "pub Émail diamant". En réalité, tout cela n'est que facticité ! Les mondanités cachent des choses moins reluisantes et déjà dans le roman, Fitzgerald livrait une critique de la bourgeoisie qui détruit tout ce qu'elle touche !

Peu à peu Gatsby semble se livrer à Nick Carraway (Tobey Maguire) le narrateur, le témoin meurtri de cette histoire qui va tourner à la tragédie ! C'est le récit d'un homme désabusé à la vocation d'écrivain qui finira par écrire à la fin du film un tapuscrit intitulé The Great Gasby (mise en abyme). On se trouve face au même schéma que dans Moulin rouge, autre film de Luhrmann où Christian finissait par mettre par écrit l'histoire de ses amours avec Satine !

En fait, le secret de Gatsby repose sur un amour de jeunesse qui lui a échappé car sans-le-sou ! L'ingénue Daisy (Carey Mulligan), par ailleurs cousine du narrateur. Ils ont été séparés par la Grande Guerre où on raconte que Gastby a tué un homme ! La pauvre jeune femme est marié à un époux infidèle et raciste mais richissime (Joël Edgerton)!

Il y a dans ce film des aspects de comédies mais cela reste un drame ! Gatsby, si influent, si assuré, est maladroit et malheureux en amour. La vérité est qu'il est un traîne-misère, un parvenu qui a sauver la vie d'un milliardaire alcoolique. Il trafique aussi avec des gangsters. Il a donc des côtés inquiétants, une face sombre ! C'est un usurpateur mais qui œuvre au seul but de se rapprocher de Daisy et de la rendre heureuse ! Il a un rêve d'absolu brisé par l’amour et voulait être Dieu et s'est incarné dans la fusion des corps ! C'est son Pêché Originel : le créateur ou la créature !

C'est finalement le mari trompeur qui va révéler le secret et précipiter le dénouement ! Au final, Gatsby sera abandonné par tous ces "amis", les véritables "parvenus" dans l'histoire !

Voilà, j'ai bien conscience de vous avoir spoilé mais je voulais vous livrer mon analyse ! Il y aurait encore beaucoup à dire, sur la façon dont cela est mis en images, sur la délimitation des aires géographiques de New York notamment, sur les mœurs du film etc.. Mais je m’arrêterais là ! J'ai adoré ce film et le range dans mes "Coups de Cœur" ! Le réalisateur change tout ce qu'il touche en or !

A bientôt !