• La Guerre du Vietnam est le prolongement direct de la Guerre d'Indochine. Ce conflit y trouve ses origines et c'est une escalade constante depuis le début des années 1960. Des rebelles Viet-congs tentèrent de faire tomber le Vietnam du Sud - sous l'emprise d'un dictateur - sous la domination du Vietnam du Nord, communiste, allié de l'URSS et de la Chine !

    C'est pourquoi les USA allaient s'en mêler avec 23000 Américains engagés en 1964 puis près de 500000 soldats dont 80000 Marines en 1968. Cette année - 1968 - allait avec l'Offensive du Têt, offensive généralisée sur Saigon et les grandes villes du pays, marquer un tournant !

    L'Opération "Rolling Thunder", initiée en mars 1965, déverse des millions de tonnes de missiles et de bombes au-delà de la zone démilitarisée. Les Américains épaulent les Sud-Vietnamiens à bord de leurs hélicoptères Huey, lançant des incursions rapides de type "Search & Destroy" armés de leurs M-16, équivalent des AK-47 dans l'autre camp.

    Les Nord-Vietnamiens et les Viet-congs transitent par la "Piste Ho Chi Minh" à travers le Laos et le Cambodge, sont sous les ordres du ministre de la défense Vo Nguyen Giap et du général Tran Van Tra. Les Viet-congs creusent des kilomètres de tunnels dans la campagne - particulièrement dans le "Triangle de Fer" - et pratiquent des tactiques de harcèlement. Le général américain Westmoreland emploie des "taupes" des soldats US spécialisés dans le combat souterrain qui opèrent de concert avec des chiens.

    Les Sud-Vietnamiens se chargent des zones côtières tandis que les forces US, très mobiles, opèrent dans l'arrière-pays. Avant chacune de leurs attaques, les rebelles Viet-congs font des repérages très minutieux, cachés dans la population locale qu'ils tentent d'acquérir à leur cause !

    Les combats sont violents et très vite le moral des jeunes recrues US est en berne ! Le Viet-cong est un adversaire redoutable, fort de 60000 combattants déterminés. Leur parfaite connaissance du terrain les avantage.

    Les rebelles vont planifier une attaque généralisée pour le 30 janvier 1968. Ces nombreuses attaques simultanées sont préparées minutieusement dans le plus grand secret. Les plans sont préétablis et compartimentés pour de petits groupes. Aucun des fantassins rebelles "de base" n'a de vue d'ensemble de l'opération, limitant les risques de "parler" en cas de capture. Des éclaireurs sont envoyés. Comme il sera impossible d'amener de l’artillerie, des commandos Viet-congs ont pour objectif de s'emparer de celle de l'ennemi. Il est prévu de prendre la radio du sud pour diffuser un message d'Ho Chi Minh afin de rallier la population.

    L'Armée du Nord commence par lancer une diversion sur la ville de Khé Sanh, le long de la frontière. Westmoreland dirige alors 6000 Marines pour sa défense. Préalablement à l'assaut, le général Weyand s'inquiète de capter des communications ennemies parlant d'invasion et de ne voir aucun mouvement entre Saigon et le Cambodge. Il demande alors à sa hiérarchie de redéployer ses troupes.

    20000 soldats du Nord, soutenus par un pilonnage intensif, attaquent Khé Sanh. Le brouillard empêche - les premiers jours - les Américains d'effectuer un bombardement aérien. Lorsque le sol est à nouveau visible, les Américains constatent que l'offensive s'étend en fait à des centaines de village. Le commandement US ne veut pas d'un nouveau "Dien Bien Phu". Pourtant à Saigon, 4000 ennemis surgit de nulle part attaquent le quartier général de l'armée et de la marine, la radio nationale, le palais présidentiel et l'ambassade US.

    Au lever du jour, les assaillants de l'ambassade sont à terre. Les combats de rue font rage et l'Associated Press retransmet des images du sceau des États-Unis à terre. Ceci aura une influence déplorable - comme toute la suite - sur l'opinion publique américaine et les mouvements contestataires au pays vont redoubler.

    Mais très vite, les petits groupes de combattants isolés Viet-congs sont tour à tour vaincus. Les renforts que devait apporter une supposée et espérée insurrection populaire ne viendront jamais. Dans le delta du Mékong, les soldats du Nord n'ont pas de plan de repli et la bataille y devient apocalyptique ! Des îlots de résistance se constituent dans les campagnes et les Américains, au prix de lourdes pertes les reprennent et lancent leur contre-attaque.

    Le 13 février 1968, l'assaut final est lancé, les lignes de ravitaillement du Nord sont coupées. Après 8 jours de combats acharnés, on compte 2000 soldats Sud-Vietnamiens et 1500 Américains blessés ou tués contre près de 5000 morts et moins de 100 prisonniers dans l'autre camp. Le plus lourd tribut est encore une fois payé par les civils avec près de 6000 victimes parmi les "contre-révolutionnaires" !

    L'Offensive du Têt demeurera une victoire américaine mais les retombées médiatiques sont tellement désastreuses, l'image de l'Oncle Sam tellement écornée que ceci conduira peu à peu - jusqu'en 1975 - au retrait progressif des États-Unis.

    Ces événements ont laissé une trace indéniable dans l'esprit américain !

    A bientôt !


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  • Lorsqu'en mai 1977, Dark Vador franchit le sas du forceur de blocus Rebelle, Tantive IV, sa sombre silhouette marque les mémoires et impressionne les spectateurs - dont les plus jeunes dont je fus. Dark Vador est l'un des méchants emblématiques du 7ème Art comme Le Joker ou Jafar !

    De multiples comédiens ont donné vie à l'icône : David Prowse endosse le lourd costume, Bob Anderson, cascadeur, chorégraphie les combats au sabre-laser, James Earl Jones lui donne sa voix, Sebastian Shaw, acteur shakespearien, lui prête son visage. Avec la Prélogie, ce sont Jake Lloyd et Hayden Christensen qui interprètent à tour de rôles Anakin Skywalker, l'alter-ego de Vador avant sa Chute et le jeune Jedi prometteur mais irritable devient le Seigneur des Sith dans l’Épisode III - faisant le lien avec mai 1977 ! Sans compter, tous les employés de Lucasfilm qui ont endossé aussi l'armure à l'occasion de pubs, de conventions, de jeux vidéo ou de l’Édition Spéciale de 1997 !

    Star Wars - Dark Vador - Ryder Windham & Peter Vilmur

    Dark Vador est emblématique tant par son destin tragique - un héros, chose rarissime, qui devient un grand méchant - tant par son armure noire, avec son casque inspiré des samouraïs et son respirateur. Le personnage est sans pitié et au service de l'Empereur, l'ultime Incarnation du Mal !

    Vador est une icône de la culture populaire, cité dans maintes séries, films, BD etc... Il est très tôt au centre d'un merchandising et la phrase culte "je suis ton père" est également reprise et parodiée !

    Le livre de Ryder Windham et Peter Vilmur : Star Wars - Dark Vador, retrace le phénomène depuis sa genèse avec de nombreuses photos, croquis, images de production, des films ou des coulisses, affiches promotionnelles, anecdotes, jouets et des encarts inclus et détachables.

    Cet ouvrage de référence est coédité par Huginn & Muninn - qui nous a déjà prouvé son excellence - et Bragelonne, bien connue des amateurs de Fantasy ! Un must !

    A bientôt !


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  • La Littérature et la France vivent depuis toujours une longue histoire d'amour ! Et en 2014, le jury de Stockholm a encore - après Jean-Marie Gustave Le Clézio en 2008, attribue le Prix Nobel de Littérature à Patrick Modiano !

    Patrick Modiano est né le 30 juillet 1945 à Boulogne-Billancourt et auteur d'une trentaine de romans.C'est un L'herbe des nuits - Patrick Modianoécrivain de l'intériorité, tourné vers une certaine forme d'autofiction autour du passé et de la jeunesse perdue.

    Le thème de "l'absence" est récurrent chez Modiano et le travail d'écriture doit permettre une "archéologie de la mémoire". C'est aussi le cas dans le roman court de 2012 intitulé L'herbe des nuits ou le narrateur, Jean, consigne dans un "Carnet noir" des lieux du passé - dans les années 1960 - des rencontres des inconnus croisés furtivement !

    Ce roman - qui se déroule à Paris - est bien mystérieux et l'auteur ne nous donne pas toutes les réponses. Que fabriquent ces gens autour de l'Unic Hotel ? Qui sont-ils ? Ils semblent tremper dans quelque affaire louche impliquant les Services Spéciaux Marocains, prennent de fausses identités, de faux noms.

    Dans ce contexte, le narrateur a une amie, Dannie, à laquelle il se refuse à poser des questions, se contentant d'observer, de consigner des noms, des dates, des personnes et des lieux dans le Carnet noir ! Modiano ne livre jamais la clé de l'énigme !

    C'est comme si l'écriture tentait de décrypter un réel agencé selon un code chiffré mystérieux sans jamais y parvenir. Même un inspecteur de la Mondaine ne parvient pas à résoudre le fin mot de l'histoire à travers son langage administratif. Tous les mots, tous les langages n'approchent jamais la Vérité !

    Cela laisse autant de marge au lecteur pour forger sa propre version et s'approprier l’œuvre de Modiano, œuvre ouverte notamment à l'interprétation ! Œuvre jamais close !

    Est-ce cette "connivence " qui peut être frustrante - avec le lecteur qui fait les grands écrivains ?

    A bientôt !


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  • Tetram le troll, sa fille adoptive Waha et leur compagnon demi-troll Pröfy continuent leur quête dans ce tome 3 de la série de BD, Trolls de Troy - intitulé "Comme un vol de pétaures" - pour délivrer leurs compagnons trolls d'un enchantement qui les asservi !

    Dans le tome 2, le trio, aidé de Trollane Bey, a réussi à mettre la main sur le premier "ingrédient" , une mèche de cheveux du Vénérable Rysta Fuquatou et cette fois-ci, ils traversent les océans - malgré l'aquaphobie réputée des trolls - pour récupérer le feu ardent du volcan Salaston.

    Pour ce faire, nos trolls vont d'abord traverser un océan au sens classique fait d'eau, être abandonnés par leur équipage, "combattre" - ou plutôt massacrer des pécheurs inconscient - puis se livrer à une course de bateaux rapides à voiles. Arleston introduit de nouveaux personnages qui seront appelés à devenir récurrent dans la série comme la bimbo Guewan qui a le pouvoir d'endormir les gens !

    Trolls de Troy - Tome 3 : Comme un vol de pétaures - Arleston & MourierPar la suite, Tetram, Waha et Pröfy traversent une mer de hautes herbes au coeur du Delpont, affrontent la faune locale fort dangereuse dans la tradition des Dents de la Mer puis font face à un évènement extraordinaire : la Grande Conjonction - qui annule momentanément la gravité - suscitant des scènes assez "psychédéliques" !

    Le tome se termine sur un cliffhanger, nos trois "aventuriers" passant pour le coup de Charybde en Scylla.

    Le style de Mourier - particulièrement doué pour dessiner les "crétins" dont le récit ne manque pas - sert parfaitement l'humour omniprésent d'Arleston. Un journaliste et critique de BD a présenté le duo d'auteurs comme s'inscrivant dans la tradition d'humour ouverte par Goscinny et Uderzo. Il y a certes des points communs entre Astérix et Troy - comme le goût pour les calembours ou les noms de personnages significatifs - mais Troy est différents car c'est un univers plus sanglant et où la magie existe !

    Quoi qu'il en soit, je continue à suivre cette série prometteuse avec un vif intérêt !

    A bientôt !


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  • L'Iliade est avec L'Odyssée le récit fondateur de la culture grecque antique ! A notre époque contemporaine, Troie - Wolgang Petersenla machine à rêves s'appelle Hollywood et elle s'est donné pour tâche de recycler tous les Mythes à sa sauce ! C'est pourquoi, en 2004, Wofgang Petersen nous livre sa version du conflit antique le plus célèbre avec son Troie !

    Un récit hautement épique - avec des batailles spectaculaires et sanglantes - avec un casting de premier choix ! Jugez plutôt ! Brad Pitt est Achille, Orlando Bloom est Paris tandis qu'Eric Bana interprète Hector. On retrouve aussi Ulysse, joué par le Sean Bean du Seigneur des Anneaux et de Game of Thrones !

    L'histoire est bien connue. Lors d'une visite à Sparte pour négocier une paix, le jeune et impétueux Paris s'éprend de la femme de Ménélas, la plus belle femme du monde, Hélène (Diane Kruger) et la kidnappe. Dès lors le roi de Sparte demande de l'aide à son frère Agamemnon, ambitieux politique qui mobilise le ban et l'arrière- ban de la Grèce contre Troie. Les héros sont aussi convoqués : Achille et ses Myrmidons, Patrocle, les deux Ajax, Ulysse. La guerre est imminente, elle va durer dix ans et le malheur va s'abattre sur Troie !

    Achille, la légende, est au coeur du récit. Il a le choix entre une vie longue et morne ou un destin voué à la gloire mais impliquant une existence courte. Achille choisit la gloire au combat même si il se défie d'Agamemnon. Leur désaccord va culminer lorsque le roi de la Grèce va s'accaparer Briséis (Rose Byrne), la captive d'Achille ! C'est par cet épisode que débute par ailleurs le récit d'Homère (je vous renvoie au billet que j'ai déja fait sur le récit fondateur, L'Iliade).

    Certes, on n'évite pas la surenchère propre à Hollywood mais le réalisateur, Wolfgang Petersen, livre un film soigné - dans la reconstitution "historique"  - malgré des divergences dans le récit ! Troie est un film à grand spectacle, durant plus de trois heures, dans un genre tombé en désuétude, le péplum !

    Lisez donc le poème d"Homère et visionnez ce film de concert !

    A bientôt !


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  • Dustin Hoffman et Meryl Streep sont deux habitués de ce blog. Le premier avec Tootsie, Les Hommes du Président et Rain Man, la seconde avec Out of Africa et La mort vous va si bien !

    Ces deux monstres sacrés du cinéma sont réunis - et désunis - dans Kramer contre Kramer, film américain de Kramer contre Kramer - Robert BentonRobert Benton, sorti en 1979.

    Le film raconte une péripétie somme toute assez banale de nos jours - la séparation d'un couple marié...Joanna Kramer étouffe dans son mariage. Elle a l'impression de ne pas se réaliser, de ne pas être "à la hauteur". Son époux, Ted Kramer, est immergé en permanence dans son travail de publiciste et délaisse sa famille. Alors un jour Joanna décide de partir !

    Ted se retrouve alors seul à élever son fils Billy et réalise qu'il a été déficient jusque là. Le gosse est d'autant plus malheureux que sa mère lui manque ! Son père l'assure qu'il n'y est pour rien dans la départ de sa Maman.

    Dustin Hoffman et Meryl Streep sont impeccables comme toujours ! Pour ce film, Meryl Streep obtint l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle et Justin Henry ( 8 ans), interprète de Billy Kramer, fut le plus jeune nominé pour un Oscar ! Le film a eu en tout neuf nominations aux récompenses Hollywoodiennes et décroche celles du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleur acteur principal !

    Les enfants - quant il y en a - sont toujours des enjeux dans les divorces ! Quand Joanna refait surface, elle demande la garde de Billy, ce à quoi évidemment Ted - qui s'est rapproché de son garçon - s'oppose ! Daniel Balavoine dit s'être inspiré de ce film lorsqu'il écrivit Mon fils, ma bataille.

    Le procès "Kramer contre Kramer" peut alors s'ouvrir ! Quelle en sera l'issue ?

    A bientôt !


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  • La série Homeland est une série à succès autour de la problématique du terrorisme islamiste. Un sujet aussi grave méritait une approche subtile et l’œuvre d'Howard Gordon et Alex Gansa fait dans la nuance.

    Homeland- Saison 1Tout d'abord, l'histoire met en scène des personnages finement caractérisés. D'une part, Carrie Mathison est une analyste brillante de Langley, brillante mais souffrant de troubles bipolaires - ce qui diminue sa crédibilité.

    De l'autre, on a Nicholas Brody qui est un marine - sniper de spécialité - qui a été détenu par Al-Qaïda pendant 8 ans avant d'être libéré par l'armée US. Or le problème est que Carrie Mathison soupçonne Brody d'avoir été "retourné".

    Certains spectateurs de "mauvaise foi" ont accusé la série de porter une sale image de l'Islam. Il n'en est rien ! Il est important de ne pas faire d'amalgames entre l'Islam telle que le pratique au quotidien des millions de musulmans paisibles et le fanatisme des djihadistes. Dans la série, on nous présente des musulmans "modérés" - comme cet imam versé dans l'Humanitaire - et des Occidentaux coupables de mauvaises actions comme d'avoir commandité des frappes de drones sur d'innocents civils !

    Nicholas Brody va parvenir à "endormir" les soupçons de l'agent Mathison. Un autre soldat va concentrer toutes les recherches de la CIA sur lui, le sniper Tom Walker. Mais Walker n'est en fait qu'une diversion pour permettre à Brody - resté en "dormance" - de faire un plus gros coup !

    Quelles sont les motivations de Brody ? Dans cette Saison 1, sa cible est le vice-président William Walden qui a permis les attaques de drones sur des enfants. Brody agit donc selon ses convictions et entre au service du terroriste Abu Nazir qui a perdu un membre de sa famille dans l'opération du drone !

    Carrie est brillante - on l'a dit - et va parvenir à démêler les tenants et les aboutissants mais pourra-t-elle empêcher le passage à l'acte !

    Une série à suspens - sur les faux-semblants, les complots et machinations dans un monde qui n'est pas tout noir et blanc ! Le jeu d'actrice de Claire Danes est fabuleux !

    Une bonne série que je suis avec attention ! La Saison 1 compte 12 épisodes avec un Season Premiere et un Season Finale plus longs !

    A bientôt !


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  • Ridley Scott a trois "chevaux de bataille", trois orientations dans son cinéma : la Science-Fiction (Alien, le huitième passager, Prométhéus), la reconstitution historique (1492, Kingdoms of Heaven) et la géopolitique moderne (La Chute du Faucon Noir, Mensonges d’État).

    Mensonges d'état - Ridley ScottMensonges d’État raconte le combat contemporain contre le terrorisme djihadiste. Tandis que les fanatiques sèment la mort en Occident, à travers maints attentats sanglants, un agent de terrain, Roger Ferris (interprété par Leonardo DiCaprio) et Ed Hoffman (Russell Crowe), chef de la division Moyen-Orient de la CIA traquent Al-Saleem, un des leaders d'Al-Qaida. Les désaccords et "couacs" entre Ferris et Hoffman ne sont pas la moindre des péripéties. On est bien dans le stratégique et le politique !

    Le film, très réaliste et violent, montre les méthodes opérationnelles de l'Agence et des terroristes. Ceux-ci combattent les "Hommes du Futur" en utilisant des procédures du passé comme le fait de ne pas laisser de signature électronique qui pourrait être tracée par la NSA, recourant au bouche-à-oreille pour transmettre leurs messages.

    La CIA de son côté est bien obligée de ménager les gouvernements instables de ces pays, de collaborer par exemple avec les Jordaniens et d'éviter les "mensonges d’État". Ferris propose alors à Hoffman de monter une organisation terroriste "bidon" pour entrer en contact avec Al Saleem...

    Roger Ferris est ainsi obligé de s'associer avec Hani Salaam, le chef des Services Secrets Jordaniens. Celui-ci utilise des méthodes brutales comme la torture et infiltre des agents parmi les terroristes.

    C'est la 4ème collaboration entre Russell Crowe et Ridley Scott dont le travail en commun sur Gladiator est resté le plus fameux. Crowe s'investit a fond dans ses rôles et pour celui-ci il a du prendre 20 kilos. Leonardo DiCaprio et Russell Crowe s'étaient déjà croisés sur le tournage de Mort ou vif de Sam Raimi en 1995.

    Mensonges d’État traite donc d'un sujet éminemment sensible en ce moment ! Le film est sorti en 2008.

    A bientôt !


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  • Marco, le héros du Combat ordinaire, BD de Manu Larcenet, continue son petit bonhomme de chemin dans le tome 2 intitulé "Les quantités négligeables".

    Servi par un dessin nerveux, oscillant par moment entre le sombre et le psychédélique, le récit montre notre photo-reporter qui continue sa relation avec une jolie vétérinaire ! Sa famille est également davantage montrée dans cet opus... Son père sombre peu à peu dans la maladie d’Alzheimer et refuse de se soigner, revit dans la nostalgie du passé comme notre héros. Le frère Georges - avec sa petite famille - est également une invitation au retour à l'enfance !

    Mais qui sont les "quantités négligeables" du titre ? Peut-être ces ouvriers de l'"Atelier 22" au milieu desquels Marco a grandit et dont la situation sociale va progressivement en se détériorant !? A tel point que le vote Front National est la "solution" pour laquelle opte un pote du photographe, provoquant son incompréhension.

    Marco va réaliser un reportage sur cet "Atelier 22", rencontrera une ponte de la photographie avant de comprendre que sous son talent, cet individu est en réalité ignoble et le méprise ! L’œuvre et l'artiste seraient donc dissociables, paradoxe que lève Manu Larcenet si impliqué dans son histoire !

    La BD - comme le tome précédent - oscille entre humour, amertume, joie et tristesse ! Il n'y a pas à dire, nous sommes là en présence d'un récit profond qui mériterait une analyse plus poussée !

    A la fin du tome, le jeune couple du photographe et de la vétérinaire déménage tandis que Marco continue à ressentir des crises d'angoisse et évite Sainte-Anne de peu ! Dommage, j'aurais bien aimé avoir l'avis de l'auteur sur la condition des "fous" ! Peut-être plus tard ?

    A bientôt !


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  • Patricia Kaas est une chanteuse qui a marqué - par sa tessiture vocale notamment - la variété française de la fin des années 1980 et des années 1990. Elle possède son propre univers, ambiance louchant vers les cabarets allemands de l'Entre-Deux Guerres et L'Ange Bleu !

    Patricia KaasLa mademoiselle qui chantera plus tard le blues est née le 5 décembre 1966 à Forbach en Lorraine. Elle est la dernière de sept enfants d'un père mineur et d'une mère, d'origine allemande, femme au foyer. Toute petite, Patricia fait l'admiration de ses proches ! Elle chante, juste et fort ! Sa mère va l'encourager dans sa vocation artistique précoce.

    Ce sont d'abord les majorettes puis, à à peine 8 ans, les radios-crochets ! Elle chante du Sylvie Vartan, du Mireille Matthieu, du Claude François et du Liza Minnelli - repris par Frank Sinatra - avec New York, New York en phonétique - ou encore Just a gigolo.

    Patricia Kaas grandit à Stiring-Wendel, ville jouxtant la frontière allemande où se parle le « platt ». Ce dialecte qui appartient au moyen allemand est la langue maternelle de Patricia, qui ne parlera pas le français avant l'âge de 6 ans.

    Très tôt, elle va se confronter au public, rite de passage implacable, et s'adapte très bien. En effet, à partir de 1979, à l'âge de 13 ans, elle est embauchée pour chanter dans un cabaret de Sarrebruck, le "RumpelKammer Club" où elle chante pendant 7 ans tous les samedis soirs devant un public qui parle, bois, casse la croûte ou chahute ! Elle chante aussi souvent en Allemagne où il y a davantage de foires et de bals qu'en France.

    Patricia Kaas est finalement remarquée en 1985 par par François Bernheim qui fait le déplacement en Allemagne pour l'écouter à une Fête de la Bière. Elle va alors produire son premier 45 tours, Jalouse, avec l'aide d’Élisabeth et Gérard Depardieu. Ce premier essai sera -comme c'est souvent le cas pour les artistes émergents - un échec !

    A 21 ans, la jeune chanteuse rencontre Didier Barbelivien qui ressort de ses tiroirs une chanson écrite pour et refusée par Nicoletta, Mademoiselle chante le blues, sans trop y croire. Ce sera cette fois le carton Le 23 novembre 1987, la chanson entre au TOP 50 directement à la 29ème place puis grimpe rapidement pour atteindre la 7ème position le 18 janvier 1988. Barbelivien lui confie alors d'autres chansons qui feront la renommée de la jeune artiste et l'installeront dans la mémoire et le cœur des Français. Ce sont : D'Allemagne, Mon mec à moi, Elle voulait jouer Cabaret ou Quand Jimmy dit...

    A 22 ans, Patricia Kaas remporte la Victoire de la musique de la révélation féminine - cinq autres Victoires suivront.

    Dès lors, Patricia Kaas est entrée dans le cycle du succès avec trois albums vendus à plus d'un million d'exemplaires - Mademoiselle chante en 1988, Scène de vie en 1990 et Je te dis vous en 1993 dont est issu le tube de l'été, Il me dit que je suis belle (Goldman) où on retrouve une Patricia Kaas, langoureuse sur une plage, qui affirme sa féminité. Des auteurs-compositeurs renommés vont concevoir des tubes pour elle, ainsi Jean-Jacques Goldman et Pascal Obispo se succèdent.

    A cette époque, la chanteuse tourne aux quatre coins du monde, URSS avant l'effondrement du Bloc communiste, concert humanitaire à l'invitation de Pavarotti à Modène. Elle intègre aussi la troupe des Restos du Cœur !

    Après avoir enregistré Café Noir - un album en anglais qui ne sortira pas, elle tente de moderniser son image en 1997. Goldman lui compose alors Dans ma chair puis Obispo, l'album suivant, Le Mot de passe. Si ses ventes de disques sont en léger déclin, elle remplit par contre toujours les salles.

    Les années 2000 seront plus difficiles pour Patricia Kaas avec notamment l'échec du film de Claude Lelouch, And Now, Ladies and Gentlemen... avec Jeremy Irons. Toutefois, 2009 marque son grand retour avec un nouvel album Kabaret en hommage aux années 1930. Une nouvelle tournée internationale a lieue. Le 16 mai 2009, à la demande de France 3, elle représente la France au Concours de l'Eurovision avec Et s'il fallait le faire mais on connait les copinages de ce concours ("France - 1 point ! Yougoslavia - 12 points !").

    En 2012, à l'occasion du 50ème anniversaire du décès d’Édith Piaf, Miss Kaas sort un album hommage : Kaas chante Piaf. Là encore nouvelle tournée !

    Enfin, signalons qu’en novembre 2011, elle a sorti sa première autobiographie, L'ombre de ma voix !

    Certes, ce n'est plus le succès des années 1990 pour Patricia Kaas, plus discrète ! Néanmoins, elle a marqué son époque et continue d'avoir une actualité et de faire salles combles !

    Personnellement, ce n'est pas trop ma tasse de thé même si je ne déteste pas et reconnait son talent ! Par contre, mon paternel adore !

    A bientôt !


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  • La série Albator, le corsaire de l'espace - encore connue sous le titre Albator 78 - avait lancé la mode des Albator 84 - Leiji Matsumotodessins animés japonais ou animes en France - avec Goldorak, Capitaine Flam et autres œuvres tandis que quelques années plus tard - environ une décennie - , Akira allait lancer la vague des mangas d'où découlent ces animes !

    Rappelez vous Albator 78 - si vous faites parti de ma génération, celle née dans les années 1970 - série à laquelle j'ai déjà consacré un billet que je compléterais rapidement ici de quelques infos ! Albator y combat les Sylvidres avec l'aide de son ami, réincarné dans l'ordinateur de l'Atlantis. Ces femmes végétales malfaisantes enlèvent Stellie la fille de cet ami et Albator va de planète en planète pour la secourir ! C'est ensuite, l'arc narratif autour de Jasmine et de Vilak et de leur sacrifice ! Les trois derniers épisodes avaient été censurés et non-diffusés à l'époque !

    En 1984, Albator revient sur les petits écrans à l'heure du goûter avec Albator 84, une série censée se déroulé chronologiquement avant la précédente. Toutefois, je suis en désaccord avec ce point car il y a des détails qui ne coïncident pas - dus à des erreurs de traduction ? J'en doute ! - et ce raccrochement est assez artificiel !

    Cette fois, les ennemis du capitaine sont les Humanoïdes, des êtres cruels au teint blafard qui ont asservi les hommes et auxquels seul notre héros balafré - et quelques autres - s'opposent à bord d'un autre vaisseau Atlantis de couleur verte cette fois ! Il est secondé par son ami Alfred, sa compagne Mima et son fidèle équipage dans cette lutte !

    Dans les premiers épisodes de cette série qui en compte 22, Albator recrute de nouveaux compagnons ! D'abord Johnny, auquel les jeunes spectateurs pourront s'identifier puis Lydia et le Docteur et enfin Nausicaa.

    Les Humanoïdes multiplieront les traquenards et les perfidies pour vaincre Albator et échoueront à chaque fois. Chaque fin d'épisode est ponctuée par une morale édifiante autour de la liberté, du courage ou des fleurs. Cela contrebalance la cruauté des ennemis qui ont parmi leurs rangs un certain, Mr. Zon, un ingénieur humain, traitre à l'Humanité qui rêve de concevoir un vaisseau plus performant que l'Atlantis et recueille des données à cette fin !

    Pendant ce temps - et tout du long des 22 épisodes - Albator combat les méchants et recherche l'"ile au Trésor", une planète idéale qui serait le dernier refuge pour l'Humanité !

    En parlant d'Humanité, voilà une série hautement Humaniste qui promeut de belles valeurs et est indémodable !

    A bientôt !


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  • La série de BD Mermaid Project continue avec ce tome/épisode 2 - toujours mené par le trio Léo, Jamar et Simon !

    Mermaid Project - Episode 2 - Corinne Jamar, Léo & Fred SimonDavantage d'action dans cet opus qui consiste en une infiltration des locaux scientifiques d'AlgaPower à New-York par les agents de l'ONU : Romane Pennac, El Malik , le capitaine Lamont et Delph, un dauphin doué de paroles résultats des expériences de la firme !

    Au cours de cette expédition, nos héros ont l'occasion de constater que la société d’ingénierie génétique ne plaisante pas, étant prête à éliminer les intrus ! D'ailleurs un autre collaborateur du groupe qui a trahi se fait éliminer tandis que les expériences sont déménagées - en même temps que le frère de Romane - vers le Brésil.

    Mais en quoi consistent donc les manipulations génétiques de la firme ? Le titre de la série peut vous aider ! Ils effectuent des expériences sur une autiste et sur sa mère et créent des hybrides. Dans quel but ? Le profit ! Mais n'est-ce pas dangereux de se prendre pour Dieu ?

    Parallèlement, le scénariste s'amuse à construire un semblant d'idylle entre Romane et El Malik basé sur des quiproquos. On verra ce que cela donne !

    Au final, cela reste une série classique mais avec quelques surprises toutefois - comme la mort d'un protagoniste principal ! Je me hâte vers l’Épisode 3 !

    A bientôt !


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  • Milos Forman est, avec David Lynch et George Lucas, un de mes réalisateurs préférés ! Ses films, que ce soit Vol au-dessus d'un nid de coucou ou Amadeus, ont en commun de mettre en scène des marginaux - en tout cas des anticonformistes - en butte à la société !

    C'est aussi le cas avec Larry Flint, film sorti en octobre 1996 - qui relate le parcours du pornographe Larry Flint - Milos Formanéponyme ! J'avais discuté de ce film avec des amis à l'époque qui m'avaient dit qu'ils n'iraient pas le voir car ils ne "cautionnaient pas la pornographie" ! Préjugé idiot qui les a empêchés de voir un film très réussi dont le propos n'est pas tant le sexe cru mais la défense du Premier Amendement de la Constitution Américaine, à savoir la liberté d'expression.

    Larry Flint, à l'origine propriétaire de clubs de strip-tease, décide de lancer, dans les années 1970, un concurrent au mauvais goût délibéré de Playboy, le sulfureux Hustler - qui, outre des clichés gynécologiques - contient des caricatures, souvent de caractère scatophile - sur la religion et le pouvoir ! Très vite, donc la revue déclenche le scandale (modèles tout juste majeures, photos volées de Jacky Kennedy nue...) et Larry Flint doit subir des procès retentissants.

    Mais le pornocrate va payer très cher son goût pour l'insolence et la provocation puisque à l'issue d'un procès, un tireur isolé lui loge une balle dans la colonne vertébrale qui le laisse paralysé ! L'homme du scandale va alors "se relever" au sens métaphorique et redoubler de provocation ! Il dénoncera notamment la guerre du Viet-Nam ! A ensuite lieu un procès encore plus retentissant où il invoque le Premier Amendement ! Procès qu'il va gagner !

    On peut ne pas aimer le goût du stupre des publications de Flint ! Néanmoins si un homme comme lui réussi à garantir la liberté d'expression, il fait avancer nos droits à tous !

    Dans le film de Forman - dont l'affiche déclencha une polémique - Woody Harrelson campe un Larry Flint convaincant, libertin et déterminé ! La toute aussi sulfureuse à la ville qu'à l'écran, Courtney Love incarne Althea, son égérie junkie - qui mourra du SIDA dans les bras de Flint ce qui donne lieu à une scène saisissante ! Ajoutons au casting Edward Norton qui lui est l'avocat de Flint et peine à le défendre à cause des frasques du provocateur mais emportera tout de même le morceau. Le vrai Larry Flint fait lui-même un caméo amusant en jouant un des juges qui le condamne !

    J'ai adoré ce film à l'époque - qui a confirmé tout le bien que je pensais de ce réalisateur ! Alors, ne vous arrêtez pas à quelques préjugés et visionnez cette œuvre !

    A bientôt !


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  • La Vache et le Prisonnier est un film en N&B de Henri Verneuil, sorti en 1959 et qui constitue le plus gros succès au box-office français cette année-là ! Le récit est basée sur une "histoire vraie" de Jacques Antoine et mets en scène Fernandel, la star de l'époque alors au fait de sa carrière !

    La Vache et le Prisonnier - Henri VerneuilOn suit le parcours de KG, des prisonniers de guerre, en 1943, en Allemagne qui travaillent pour l'occupant d'une partie de l'Europe. Dans ce contexte, Charles Bailly travaille dans une ferme - probablement en Bavière - dont le patron est parti sur le Front Russe. Il décide alors de s'évader et conçoit un plan fou : traverser l'Allemagne avec une vache en laisse dans une main et un bidon de lait dans l'autre, muni de son uniforme de KG ! Il espère ainsi ne pas éveiller les soupçons, se faisant passer pour un individu allant de ferme en ferme !

    J'ai vu ce film à de nombreuses reprises durant mon enfance car c'est désormais un classique qui oscille entre humour et tragédie. Il y a une sorte d'ironie dans le dénouement qui voit le retour de Bailly en Allemagne !

    L'autre personnage phare de ce film, c'est bien sûr la vache Marguerite ! Il s'agit en quelque sorte d'un road movie avant la lettre !

    Notre prisonnier et sa vache vont connaître un certain nombre de péripéties ! La vache va se perdre un temps parmi ses congénères. Bailly travaillera dans une scierie avec des Russes qui veulent manger Marguerite, croisera deux officiers SS qui se révèleront en fait des évadés comme lui !

    Arrivé à la frontière française, le prisonnier se sépare de la vache mais, à la gare de Lunéville, il prend peur devant deux policiers français et saute dans le premier train... en partance pour l'Allemagne !

    Le film sera colorisé en 1990 et sera ainsi le premier film français à bénéficier de ce traitement !

    Petite anomalie ! Au moment du tournage, Fernandel est âgé de 56 ans alors que dans la réalité, les prisonniers avaient entre 20 et 45 ans ! Peu importe, son interprétation excellente a fait oublier ce détail !

    Un classique qui fait partie de la culture de base de tout cinéphile !

    A bientôt !


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  • Keith Herbert est un des auteurs historiques du jeu de rôles L'Appel de Cthulhu et qui compte parmi les plus renommés. En 2008, il fonda sa propre maison d'édition Miskatonic River Press mais devait décéder l'année suivante !

    Nouveaux Contes de la vallée du Miskatonic est une production de cette petite maison d'édition et comporte Nouveaux Contes de la vallée du Miskatonic - L'Appel de Cthulhusix scénarios qui se déroulent entre Arkham, Dunwich et Kingsport et qui bénéficient d'une écriture de qualité !

    Il y est la plupart du temps question de sorciers malfaisants qui tentent leur grand "come-back" ou d'entités du Mythe qui tentent de s'incarner ! Les forces du Mal agissent en sous-main et les investigateurs, seuls, peuvent les arrêter !

    "Minuit sonnant" raconte l'entreprise d'un couple d'escrocs tentant d'arnaquer des sommités richissimes d'Arkham et donne pour cela des soirées de débauche ! Mais une de ses soirées va mal se terminer avec l'irruption d'un Grand Ancien.

    "Jeunesse perdue" narre comment un sorcier hyperboréen prend le contrôle de la jeunesse d'Arkham. La délinquance augmente et les investigateurs s'en émeuvent. Pourront-ils sauver une troupe de scouts ou les gamins seront-ils sacrifiés à un culte innommable ?

    "L'esprit d'entreprise" commence comme une enquête sur une scierie hantée. Une aventure assez classique où il s'agit d'exorciser le Mal !

    "Une preuve de vie" met en jeu une race de créatures indépendantes assez récurrente dans le Mythe. Une entreprise de bois veut exploiter une forêt luxuriante mais ces créatures, ne voulant pas être dérangées, vont manipuler les notables du coin pour faire capoter le projet ! Une histoire là encore classique mais bien construite !

    "Malignité sans fin" est encore une histoire de revanche de sorcier ! Des cas de cécité anormaux apparaissent à Kingsport ! Vengeance antédiluvienne qui précède le retour d'un être malfaisant ? Là encore, c'est aux investigateurs d'agir pour éviter le pire !

    Enfin " La Guerre de la nuit" tourne autour des traumatismes d'un combattant de la Grande Guerre et à rapport avec le monde onirique !

    Voilà, la gamme Sans-Détour de L'Appel de Cthulhu s'étoffe encore un peu plus avec ce 29ème ouvrage qui offre des scénarios supplémentaires à une collection déjà bien fournie ! On adore !

    A bientôt !


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  • Pour étoffer ma rubrique jeu de rôles, je vais vous parler d'un supplément de la gamme In Nomine Satanis / Magna Veritas dont la boite de règles de la première édition est parue en 1990, œuvre de Croc, une figure folklorique du milieu ludique !

    Je ne vais pas ici m'étaler sur cette boite de base - que je présenterais dans un billet ultérieur ! Disons pour résumer qu'INS/MV est en fait un duo de jeu. Dans In Nomine Satanis, vous incarnez des démons, à l'époque contemporaine et dans Magna Veritas des anges. Les deux camps s'affrontent dans le "Grand Jeu "au moyen de pouvoirs faisant de ce jeu un jeu de super-héros mais à l'ambiance humoristique, décalée, irrévérencieuse et rempli de "Private Jokes" et de références à la culture pop - on dirait culture geek aujourd'hui !

    Dementia Profundis - INS/MVDementia Profundis est le 12ème supplément, écrit par G. R. Ranne. Il s'agit en fait du duo d'auteurs Anne Guéro et Gérard Guéro, aussi connus sous l'autre pseudonyme d'Ange et responsables de la série de BD La Geste des Chevaliers-Dragons, chroniquée aussi sur ce blog !

    Dans ce supplément, il est question - vous l'aurez deviné - de la folie. Le livre contient des aides de jeu, des scénarios, des ébauches de mini-scénarios, le tout tournant autour de ce thème !

    Les aides de jeu d'abord ! Il y a "Attention à la maaaaarche !" qui innove dans la cosmogonie du monde d'INS/MV, en réalité une sorte de multivers constitué d'un empilement de "marches" - d'où le titre ! Aux extrémités de ces marches, on trouve le Paradis et l'Enfer ! Les étages sont reliés par un escalier et un ascenseur ! Il y a aussi notre monde et la Marche des rêves et des cauchemars.

    Il y a ensuite "Avancez, dragons et dragons" (référence clin d’œil à "Advanced Dungeons & Dragons) qui introduit les dragons dans le jeu - membre de la Troisième Force et liés au Peuple des Fées.

    Puis "le Monde est fou, fou,fou, voyez-vous" (cette fois référence à une chanson de Pauline Ester) présente les différentes "formes de folie" qui sont en fait - en mécanique de jeu - autant de "limitations" pour les personnages. Il est heureux que les auteurs précisent qu'il ne s'agit pas là d'un traité médical et on en sera persuadé en lisant les inepties qu'ils professent sur la schizophrénie ! C'est certes intéressant en rôle-play de jouer un type qui a deux personnalités qui alternent mais ce n'est nullement la réalité de la maladie !

    Enfin, on trouve une aide de jeu sur les invocations d'Archanges et de Princes-démons.

    A côté des mini-scénarios - qui servent à illustrer l'aide de jeu sur les folies - on trouve deux gros scénarios qui là encore illustrent, pour "Mademoiselle, auriez-vous du feu ?", l'aide de jeu sur les dragons et "Tout chez moi l'habite" (on appréciera le jeu de mot pas très fin !) sur les invocations.

    Voilà, ajoutez à cela une présentation et une mise en page décalé pour ce supplément et vous aurez une idée du ton anticonformiste de l'ensemble !

    J'aimais beaucoup ce jeu dans les années 1990 et au début des années 2000 mais je trouve que cela a considérablement vieilli. Le ton du jeu - loin de me choquer - me parait désormais un peu puéril et donnant dans la facilité !

    J'aurais l'occasion de revenir sur le reste de la gamme !

    A bientôt !


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  • On retrouve Blueberry dans le 12ème tome de ses aventures de jeunesse, tome intitulé "Dernier train pour Washington" et qui fait partie d'un arc narratif appelé pour sa part "Le Cycle des complots divers".

    Au début du récit, Mike Blueberry, le sergent Grayson et Homer sont détenus dans une prison d'Atlanta, La Jeunesse de Blueberry : Dernier train pour Washington - Corteggiani & Blanc-Dumontville par ailleurs assiégée par les canons de Sherman. Notre trio de héros ne tarde pas à mettre à exécution un audacieux plan d'évasion et parviennent à se faire la belle, non sans que Blueberry ne se soit assuré auparavant au cimetière local que la belle et vénéneuse Eléonore Mitchell était encore en vie !

    Un bon "cycle des complots" implique des tueurs et des espions ! Miss Mitchell, chargée d'assassiné le général sudiste Hood a échoué dans sa mission et s'est vue trahie par l'Agence Pinkerton, l'embryon des Services Secrets des États-Unis. Elle décide pour se venger de remonter vers la capitale et de mettre fin aux jours du président Lincoln lui-même !

    Blueberry, de son côté, décide d'avertir l'Agence du danger que représente Mitchell. Pinkerton feint de ne pas le croire pour en réalité mieux le téléguider et le manipuler ! Mike va alors enquêter sur le groupuscule du "Poignard de Sang" qui complote aussi contre Lincoln et faire échouer une rencontre entre ces fanatiques et la belle espionne, se retrouvant par la-même entre ses griffes !

    Heureusement, Grayson et Homer volent à son secours dans un aérostat et tente d'intercepter le train où héros, tueuse et cible se rendent vers Washington. Mais encore faut-il trouver le bon train ?

    La série "Jeunesse de Blueberry" se décline donc dans la longueur et les intrigues s'étalent sur plusieurs albums, ce qui complexifie la narration ! Le trait de Blanc-Dumont m'a paru un peu plus relâché cette fois - pour ne pas dire plus "grossier" - mais ce n'est qu'une impression !

    Cela reste néanmoins une BD assez prenante !

    A bientôt !


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  • Icewind Dale est un jeu vidéo de type jeu de rôles, conçu par Black Isle Studio et publié par Interplay en juin 2000 aux USA et en juillet 2001 en Europe.

    Comme le jeu Baldur's Gate, il se déroule dans le monde des Royaumes Oubliés d'Ed Greenwood mais cetteIcewind Dale - Interplay fois, non plus sur la Côte des Épées mais à l’extrême frontière nord, près des étendues et des monts emplis de glace et de neige !

    L'intrigue se déroule donc en une terre inhospitalière, des étendues sauvages presque inhabitées si ce n'est par des monstres ! La conséquence est que le jeu est moins axé sur l'enquête - comme Baldur's Gate dont il partage le même moteur de jeu au "tour par tour", le moteur "Infinite Engine" - mais davantage sur le combat, la baston, le bourrinage ! A vrai dire, cela ne cesse pas ! Ce soft n'est qu'une suite de combats assez ardus au départ mais de plus en plus facile au fur et à mesure que vos six personnages montent en puissance ! Il est même possible de reprendre le jeu à zéro avec les mêmes héros une fois l'aventure terminée !

    De ce fait, le jeu est beaucoup moins intéressant que son ainé et a connu un succès moindre ! Il a eu une extension, Heart of Winter et une suite, Icewind Dale II !

    La région explorée est celle du Valbise, près de l’Épine Dorsale du Monde, sur Féérune. Les personnages vont explorer de nombreux endroits tels que des villages, une vallée fantôme, un volcan envahi par des monstres, les vestiges d'une forteresse elfique abandonnée, d'anciennes cavernes naines. L'histoire principale envoie les personnages enquêter sur un mal mystérieux menaçant le petit village de Havredest.

    Les héros sont en réalité employés par Arundel, un druide qui veille sur l'arbre géant protégeant la cité de Kuldahar, lequel est en train de dépérir sous l'influence d'un Mal grandissant ! Ce mal, seule une gemme que les aventuriers doivent acquérir permettra d'en révéler la nature. Peu après être revenu de mission, les héros découvrent qu'Arundel avait été remplacé par un métamorphe imposteur et que l'authentique druide est mourant. ils doivent alors apporter la gemme à Larrel dans une forteresse proche. On découvre ensuite que la malédiction est dans la cité des nains de Dorn's Deep?

    C'est à Dorn's Deep que le groupe affronte le Mal en l'incarnation de Frère Poquelin qui rêve d'ouvrir un portail vers le monde de Baator pour libérer une armée de démons et conquérir le Nord ! Les personnages sont alors l'ultime rempart !

    J'ai pu jouer à ce jeu au début des années 2000 et malgré sa relative simplicité et sa courte durée de vie, j'ai passé de bons moments !

    A bientôt !


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  • Tout commence par une maitresse admirée et respectable qui qualifie la fille de Sophie de "catastrophe". Seulement voilà, Sophie, mère célibataire est une personne fragile et cette petite phrase "Votre fille, c'est une catastrophe" va déclencher une tempête sous un crâne !

    La Loi Sauvage, au delà du récit de la vie d'une mère qui se demande si elle est à la hauteur est l'illustration de la barbarie ordinaire de nos sociétés démocratiques, en particulier à l'école ! On découvrira à la mi-roman que le qualificatif appliqué à Camille, la fille de l'héroïne, va réveiller chez sa mère Sophie un traumatisme de l'enfance !

    Sophie va partir en roue libre sur la maitresse, fervente catholique, respectée du corps enseignant mais jugé à son tour comme terriblement obtuse par la narratrice.

    Le roman s'organise en trois types de chapitres qui alternent ! Il y a les chapitres intitulés "La Maitresse" où Sophie s'interroge sur l'institutrice. Il y a ensuite les chapitres "Mode d'emploi" liés au métier de la narratrice qui rédige des notices et qui va connaitre des "crises maniaques" qui vont perturber son travail. Les notices sont peu à peu contaminées par ses ruminations - non sans humour ! Enfin, il y a les chapitres "Sauvagerie" où Sophie revit une injustice dont elle fut elle-même victime de la part d'une maitresse - un acte antisémite dans la France des années 1970 - couverte par la hiérarchie !

    Je peux moi-même témoigner de la lâcheté du corps enseignant dans ces années-là, ayant connu une institutrice de CP complément barjo qui frappait sans raison ses élèves - bons ou mauvais - à coup de cahier dans la figure et dont un collègue osa dire à ma mère sans sourciller : "vous savez, il ne faut pas croire tout ce que racontent les enfants !". J'espère qu'aujourd'hui cette vieille bique brûle en enfer !

    Donc Nathalie Kuperman n'invente rien ! Son roman a quelques longueurs à la fin du premier tiers mais rebondit lorsqu'on a connaissance du traumatisme initial de Sophie ! Pas si mal que cela comme livre !

    A bientôt !


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  • Lancer une deuxième série dans le Monde de Troy - à la fin des années 1990 - était tout de même une certaine prise de risque pour Christophe Arleston. Toutefois, le pari est en passe d'être gagné lorsque sort en l'an 2000 le tome 2 de Trolls de Troy intitulé "Le Scalp du Vénérable" !

    Succès auprès du public, ce sera aussi l'occasion pour Arleston de recevoir des récompenses ! En 1998, il obtient l'Alph-Art jeunesse 9-12 ans pour "Histoires Trolles" puis le Prix du Scénario au Festival de Chambéry ce tome 2 de Trolls de Troy !

    Trolls de Troy - Tome 2 : Le Scalp du Vénérable - Arleston & MourierLe village des trolls a été envouté par les chasseurs de trolls et mis en esclavage à la fin du récit précédent ! Tétram le troll, sa fille humaine Waha doivent récupérer le scalp du Vénérable d'Eckmül - entre autre - pour rompre l'enchantement. Or ce dernier est chauve !

    Nos deux héros croisent la route de Pröfy, un demi-troll qui se joint à eux ! Une idylle se prépare t'elle entre Waha et Pröfy ? En tout cas, il est un ressort comique de plus !

    Waha a l'idée de retrouver Trolanne Bey, une ex-membre de la troupe de chasseur dont le frère a été tué par le chef du groupe ! Trolanne, devenue coiffeuse, a le pouvoir de faire pousser les cheveux ! Cela sera très utile ! D'abord désireuse de se venger, Miss Bey va ensuite coopérer pleinement et sympathisé avec Waha à qui elle inculquera des manières de jeune fille !

    Nos amis vont-ils mettre la main sur le Vénérable ? Pour se faire, ils se rendent à Eckmül et à son Conservatoire. Pendant, ce temps, une grande conjonction se prépare !

    Une série toujours aussi réjouissante ! Tétram possède la bonhommie d'un Obélix ! Les références abondent, tantôt évidentes, souvent plus subtiles ! Une série qui est donc bien partie ! Et l'aventure continue dans le tome 3 !

    A bientôt !


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  • La mythologie grecque est un vivier de légendes qui ont, pour la plupart d'entre nous Occidentaux, bercé notre enfance ! La Théogonie d'Hésiode, poète grec du VIIIème siècle avant J.C., composée en hexamètres dactyliques, est LE texte fondateur de cette mythologie et avec L'Iliade et L’Odyssée d'Homère les bases de la culture des petits Grecs de l'Antiquité.

    Cette Théogonie raconte la création du monde, issu du Chaos et s'ordonnant peu à peu. De Khaos, naissent d'autres divinités parmi lesquelles Gaïa, la Terre qui engendre à son tour Ouranos, le ciel et Pontos, le flot.

    Gaïa est ensuite "accolée" à Ouranos en permanence et devient son amante. Elle engendre avec lui les Titans, les Cyclopes et les Hécatonchires. Ces derniers sont des colosses aux cent bras et aux cinquantes visages ! Parmi les Titans, il y en a un qui va jouer un rôle fondamental, Kronos !

    Ouranos est méfiant envers ses enfants et oblige Gaïa à les garder en son sein ! Celle-ci va alors fabriquer une faux et en doter Kronos qui va trancher le sexe de son père Ouranos ! Dès lors, naissent par cet acte, le temps et l'espace (Ouranos se détache de Gaïa !).

    Kronos va à son tour avoir une descendance avec sa soeur Rhéa et manger ses enfants, craignant que l'un d'entre eux lui fasse subir le sort qu'il a fait subir à Ouranos ! Rhéa trompe son époux en cachant Zeus et en faisant avaler une pierre à sa place à Kronos. Cet épisode est d'ailleurs illustré par un célèbre tableau de Goya.

    Zeus grandit auprès de la chèvre Amalthée et de la Corne d'Abondance. Il va engager une guerre contre son père et les Titans. Le Kronide (fils de Kronos) combattra avec à ses côtés les Cyclopes - qui lui donnera l'éclair, le tonnerre et la foudre, et les Hécatonchires ! Il administre un vomitif à son père, délivre ses frères et sœurs et leur distribue les domaines du monde : la mer pour Poséidon, les Enfers pour Hadès... et exile les Titans dans le Tartare !

    Un récit qui, bien au delà d'un simple conte, recèle bien des implications philosophiques. Comme tous les mythes, celui-ci a une signification profonde cachée - allégorique - que je ne vous exposerais pas ici !

    A bientôt !


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  • On pense généralement lorsque par malheur quelqu'un apprend qu'il a un cancer, que cet évènement survient brutalement. En réalité, l'apparition de la maladie - les maladies tant il existe de cancers différents - est le résultat de modifications délétères progressives. Ces phénomènes se jouent au niveau cellulaire et résultent de mutations ! Voyons de quoi il ressort !

    La cellule est le lieu où se déclenchent les mécanismes du cancer qui modifie cette cellule. Il s'agit généralement de mutations dans des gènes qui vont faire que cette cellule devient proliférante, indifférenciée (immature) et immortel. Ces mutations touchent l'ADN - qui par le biais des ARN va donner des protéines qui ont une action cellulaire mais des accidents peuvent aussi avoir une origine épigénétique -touchant à l'"environnement" de l'ADN - par exemple touchant les histones, ces protéines qui compactent l'ADN ou les facteurs de réplication et de traduction.

    Généralités sur les mécanismes du cancerLa prolifération cellulaire "normale " est déclenchée par des facteurs externes : environnement des autres cellules, facteurs de croissance qui se fixent à des récepteurs sur la membrane de la cellule et activent à l'intérieur une phosphokinase qui fixe un atome de phosphore sur diverses molécules-enzymes qui, de cascade en cascade, vont conduire à la mitose (duplication de la cellule mère en deux cellules filles). Dans les cellules cancéreuses, cette phophokinase est sans cesse active et les cellules ne cessent de se multiplier, formant des tumeurs !

    La cellule cancéreuse est immature. Au cours du cycle normal d'un organisme, les cellules se différencient pour remplir des fonctions précises. A partir des cellules embryonnaires, on aura des globules blancs, des hépatocytes, des cellules cardiaques, des cellules reproductrices, des hématocytes etc... La cellule cancéreuse est immature, en ce sens qu'elle peut encore devenir toutes ces cellules - elle garde toutes ses potentialités mais en réalité, ne se spécialise pas et donc ne peut remplir aucune fonction dans l'organisme !

    Enfin, la cellule cancéreuse est immortelle. La cellule normale a la possibilité de se suicider - en réponse à un dérèglement par exemple ! On nomme ce phénomène "apoptose". Les mitochondries, des organites intracellulaires, liées à la respiration et qui fournissent l'énergie de la cellule, l'ATP, vont se fragmenter, l'ADN va être cisaillé etc.. Dans les cellules cancéreuses, les enzymes qui provoquent l'apoptose sont inhiber !

    Le plus dramatique est la possibilité des cellules cancéreuses à former des métastases. Ces cellules anormales croisent et se multiplient, forment des tumeurs dont parfois des cellules se détachent, rejoignent la circulation sanguine et forment des tumeurs secondaires dans d'autres organes ! Ces métastases sont bien référencés : Les tumeurs mammaires ou de la prostate métastasent dans les os, les tumeurs du foie dans le tube digestif et celles du poumon dans les testicules... Les tumeurs prennent la place des tissus normaux et affaiblissent l'organisme.

    On parle d''oncogène pour les gènes qui favorisent l'apparition de cancers et d'anti-oncogènes dans le cas contraire. Un oncogène qui mute provoque un cancer et un anti-oncogène produit une protéine qui ralentit la formation d'une tumeur.

    Il existe des molécules qui réparent l'ADN lorsqu'il subit des mutations. Parmi les agents cancérigènes, il y a les rayons ultraviolets, les goudrons dans les cigarettes, l'amiante, certains produits chimiques et colorants. On en a recensé plus de 400 ! Il y a ceux qui provoquent des mutations et ceux qui permettent ensuite le développement de la maladie, respectivement cancérigènes et cancérogènes ! La molécule P53 joue un rôle centrale dans les mécanismes de l'oncogénèse car elle régule la division cellulaire ! Les virus peuvent aussi déclencher des cancers d'où l'utilité de se vacciner quand c'est possible !

    Il existe heureusement de plus en plus de traitements pour freiner, voire guérir d'un cancer ! Les classiques : chirurgie, chimiothérapie (qui touche hélas aussi les cellules "normales" - d'où la perte des cheveux !), radiothérapie. On mets de plus en plus au point des traitements plus ciblés, plus "personnels". On peut aussi agir sur le réseau de vaisseaux sanguins (angiogenèse) que forment les tumeurs pour s'alimenter en nutriments ! De nombreuses voies de recherches sont en exploration constante !

    A bientôt !


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  • Je vous avais déjà présenté ici la série Kenya de Léo, série empreinte de mystère. Le mystère et l'enquête sont aussi au centre du Mermaid  Project - toujours du scénariste Léo, accompagné de Corinne Jamar et joliment dessiné par Fred Simon.

    Le cadre est dépaysant ! On se retrouve au milieu du XXIème siècle. La situation politique a changé... Les pays émergeants sont devenus les leaders du monde supplantant l'Occident et le monde est largement métissé. Les choses se sont inversées et la ségrégation s'exerce maintenant à l'encontre des Blancs ! De plus, le niveau des mers a légèrement augmenté, les villes se sont délabrées et les réserves en carburants fossiles sont presque quasiment épuisées ! On circule à nouveau à la force du cheval !

    Le cadre posé, on suit le quotidien de la jeune Romane Pennac, une inspectrice de police en butte à des problèmes de hiérarchie, un peu chahutée et charriée par ses collègues mais assez compétente ! Elle reçoit un jour une note d'un inconnu l'informant que le corps d'une jeune femme victime d'un accident dans la société AlgaPower n'est pas dans son cercueil. Le mystère va dès lors l'emmener à New York où elle accompagne l'agent El Malik et va travailler pour l'ONU afin de découvrir ce que trame la puissante multinationale au bras long !

    La route est semée d'embuches et la jeune Pennac souhaite protéger son jumeau qui mène des recherches génétiques au sein d'AlgaPower. Un autre inspecteur est froidement abattu par un tueur à gages et Romane entend parler du "Projet Mermaid" (Sirène). Elle se rend ensuite avec El Malik au Canada où elle n'est pas au bout de ses surprises !

    Un très bon début pour une série lancée en 2012 - qui compte à ce jour 3 tomes ! C'est prometteur tant du point de vue du scénario - même si on reste dans la thématique un peu usée de la multinationale sans scrupule qui complote - et, comme je l'ai dit, le crayon de Fred Simon rend un trait simple mais élégant ! Les personnages - en premier lieu Romane Pennac - sont bien définis et touchants !

    Je me rue de ce pas sur le tome 2 !

    A bientôt !


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  • Les romans d'Haruki Murakami sont empreints d'une certaine poésie et d'un certain mystère. Murakami est l'écrivain des potentialités non-exploitées, des voies de traverses et des récits de vie !

    L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage s'inscrit dans ce sillon. On y suit un homme de l'âge de ses 20 ans jusqu'à ses 36 ans dans des récits de plusieurs périodes en parallèle : sa jeunesse et le temps présent.

    Tsukuru formait avec quatre amis - deux garçons et deux filles - un petit groupe soudé du temps du lycée. Ses amis avaient des patronymes contenant des noms de couleurs. Il y avait Rouge, Bleu, Blanche et Noire. Mais lui, "Tsukuru" signifiait celui qui "construit des choses" et était "l'incolore" et se sentait de ce fait vide. Un triste jour, il se retrouva exclu - traversa une période de dépression consécutive - et cela continua à lui peser sur le coeur !

    A la demande de sa petite amie Sara, Tsukuru va tenter d'élucider le mystère - la raison - de cette séparation et renouer contact avec ses amis. Il apprendra qu'un des membres du groupe avait alors porté d'horribles accusations contre lui. Cette personne était-elle dérangée psychologiquement ? C'est l'hypothèse du roman ! Ou bien comme le pensera plus tard, Tsukuru, avait-elle voulu faire imploser le groupe précocement présentant que cela finirait par arriver !

    Ce roman est donc un récit de vie, sur les relations entre les êtres, sur les choix que l'on fait et que l'on ne fait pas, sur les voies non-prises, sur la façon dont on se construit et se perçoit !

    Un très bon roman ! Toutefois, le reproche que l'on pourrait faire, le défaut que l'on pourrait trouver est que certaines questions posées par la narration reste sans réponse - y compris après la dernière page ! C'est au lecteur de compléter selon sa vision du monde ! Ce n'est pas vraiment une faiblesse mais cela pourra gêner certains lecteurs !

    J'adore Haruki Murakami - je ne vous le cache pas ! J'avais déjà beaucoup aimé les trois tomes de 1Q84 !

    A bientôt !


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  • William Shakespeare est l'icône emblématique de la littérature anglaise ! Ne dit-on pas "la langue de Shakespeare" comme on dit "la langue de Molière" ? Le dramaturge élisabéthain - qui a fait gloser les meilleurs spécialistes d'Oxford - conserve pourtant maintes zones d'ombre dans sa vie ! C'est sur ces zones d'ombre que joue John Madden - sur un scénario de Marc Norman et Tom Stoppard - pour réaliser Shakespeare in Love en 1998.

    Outre que le film se livre à une reconstitution poussée du Londres élisabéthain - avec de magnifiques décors etShakespeare in Love - John Madden costumes, ils présentent de nombreux éléments de la légende : le Rose, Christopher Marlowe, la peste...

    Dans ce cadre, un jeune William Shakespeare (interprété par Joseph Fiennes) - dans l'ombre de Marlowe - peine à écrire ses pièces. Il a perdu l'inspiration en même temps que l'amour. Mais une fille de marchand, Viola de Lesseps (interprétée par la rayonnante Gwyneth Paltrow), promise à un noble Lord Wessex, va entrer dans sa vie !

    La jeune femme aime passionnément le théâtre et se rêve actrice mais les rôles sont défendus aux femmes. Elle use d'un stratagème et se fait passer pour un homme, le jeune Kent. Elle ne tarde pas à tomber amoureuse de William Shakespeare quitte à défier la reine.

    Shakespeare va alors retrouver l'inspiration, aimer à coeur perdu Viola et créer une de ses plus célèbres pièces, Roméo et Juliette. Puis par la suite, il créera, sous cette même inspiration, La Nuit des Rois.

    Le théâtre peut-il représenter l'amour ? Tel va être le pari que prends William Shakespeare devant la Reine !

    Le film reçu de nombreuses récompenses dont 7 Oscars (meilleur film, meilleur scénario, Oscars pour Gwyneth Paltrow et Judi Dench) et 3 Golden Globes, entre autres...

    Un bon film plein de magie et de lyrisme entre la fiction et la reconstitution historique ! A voir !

    A bientôt !


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  • Les Trésors de Marvel - "Tout un Musée dans un livre" - cosigné par le scénariste Roy Thomas et l'archiviste Peter Sanderson, est un superbe ouvrage géant et cartonné, présenté dans un coffret et qui raconte les 75 ans de la Maison des Idées. L'ensemble, très pointu, est accompagné de nombreux fac-similés de croquis, de timbres, de cadeaux pour les fans, du menu du restaurant Marvel, de programmes de conventions etc... Mais ce n'est pas ce qui m'intéresse ici !

    Les Trésors de Marvel - Roy Thomas et Peter SandersonJ'aurais probablement l'occasion, dans l'avenir, en plus de détailler chaque Intégrale de super-héros Marvel à partir de 1961 et des 4 Fantastiques, de revenir sur chaque décennie précédant cette date, dans le détail. Pour l'instant, un rapide survol suffira !

    Le livre est organisé en décennies et commence avec les années 1940, lorsqu'un certain Martin Goodman, le fondateur de Timely comics, décide de suivre la voie nouvelle chez la concurrence lancée par Superman et d'inonder le marché de comics. D'abord recueils de comics-strip, les comics vont alors présenter du matériau spécifique et inédit !

    Ce sont alors l'apparition chez Timely de Human Torch de Carl Burgos, de Captain America de Joe Shuster et Jack Kirby, de Namor the Submariner de Bill Everett et d'autres héros moins connus tel que The Angel, Red Raven, Miss America et The Vision et des titres comme Marvel Comics ou Daring Mystery Comics. On est en pleine Seconde Guerre mondiale, les super-héros sont patriotes et les soldats sont les principaux lecteurs !

    Mais la mode super-héroique s'épuise par la suite, - jusque dans les années 1950 ! D'autres genres sont lancés : les "funny animals", la romance, le western, l'horreur - qui conduira à l'adoption du "comics Code", la guerre (d'abord dans le contexte de la Corée puis du Vietnam), l'Histoire, ainsi qu'une brève renaissance des super-héros lorsque la série Superman sort sur les petits écrans.

    Dans les années 1960, la mode est d'abord à King Kong - ressorti du film de 1933 au cinéma - et apparition de Godzilla au Japon. Ce sont les comics de monstres ! L'Homme Providentiel, de longue date chez Timely Comics/ Atlas Comics / Marvel Comics, est alors Stan - Lieber - Lee qui lance coup sur coup les 4 Fantastiques, Hulk, Spider-Man, Thor, Dr Strange, Iron Man, les Avengers, les X-Men et Daredevil ! La suite est légendaire ! Les années 1970 et 1980 sont tout à fait prolifiques ! Ce sont des évènements comme "La mort de Gwen Stacy", "La Saga du Dark Phoenix", "le premier Cross-over "Guerres Secrètes", le Daredevil de Frank Miller...

    L'arrivée en bourse de Marvel dans les années 90 et la spéculation sur les comics font que les ventes s'écroulent et que la société frôle la faillite !

    Mais les années 2000 - avec l'opportunité du Grand Écran - sont un nouveau départ de plus bel !

    Je détaillerais tout ce parcours dans de futurs billets !

    Les Trésors de Marvel est un ouvrage éclatant - dont on fera la lecture en parallèle avec Les Chroniques de Marvel - encore plus détaillé chez Semic !

    A bientôt !


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  • Bienvenue dans la Famille ! Le Dernier de la Liste est un recueil de BD - sorti en 2008 chez Clair de Lune - contenant deux récits ayant trait à la mafia ! Il mêle donc gros durs sans pitié et tueurs à gages !

    Le premier récit - qui donne son titre à l'album - suit un tueur à gages qui doit exécuter un contrat - éliminerLe Dernier de la Liste - Alberto Conte & Luca Rossi un témoin sous protection - mais l'affaire dérape et de proche en proche il "nettoie" tout l'immeuble ! Le boss s'impatiente et celui-ci aussi aura droit à une petite "rectification" car en fait notre tueur a été piégé ! Il a perdu tout ce à quoi il tenait encore en exécutant ce contrat !

    Le dessin de Luca Rossi est sombre et nerveux tout comme le scénario d'Alberto Conte ou la colorisation d'Andrea Piccardo ! Une histoire à l'humour morbide avec toute une galerie de personnages tous plus odieux les uns que les autres : la vieille commère, la grosse sado-maso...

    L'histoire contient en bas des pages des allusions à une bande sonore que l'on peut écouter en même temps !

    Le second récit s'intitule Wops, terme d'argot négatif concernant les latino-américains. Le parrain Don Palermo est mort et son fils prend la succession hors voila c'est une tapette ! Comprendre dans ce contexte de mafieux un homosexuel ! Son amant est d'abord abattu puis lui à son tour ! On ne transige pas avec la virilité dans la Famille ! Là encore un récit bien noir !

    Bref un album décapant et acerbe... A ne pas mettre en toutes les mains !

    Une galerie de pin-ups complète le tout !

    A bientôt !


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  • Frédéric H. Fajardie est un auteur de romans noirs, de nouvelles et de romans plus classiques et aussi scénariste pour le cinéma.

    Une charrette pleine d'étoiles - Frédéric H. FajardieAvec Une charrette pleine d'étoiles, Fajardie signe un roman sur la Guerre d'Espagne autour de trois copains ouvriers aux Établissements de l'Electro-Mécanique. Il y a Mena, Riton et Harszfield qui au début du récit sont en grève !

    Mena a une petite amie Lucie. Elle est jeune et belle et l'avenir sourit aux deux jeunes gens ! Seulement voilà, la jeune femme est violée et tuée dans les bureaux de l'usine par un des fils du patron. Ce dernier prend alors la fuite dans l'Espagne en pleine guerre civile. L'action se déroule en effet en 1938.

    Dès lors, les trois amis rejoignent les rangs des Républicains contre les Franquistes . C'est la lutte entre Phalangistes, armée italienne, Légion Condor et communistes, Brigades Rouges Internationales et combattants de la Liberté ! Les copains découvrent la violence d'un conflit sans concession et se rendent bien compte qu'il préfigure une guerre plus large à l'échelle du monde, ce qui sera la Seconde Guerre mondiale !

    Un des trois amis sera blessé, un autre ne rentrera pas ! La défaite est inévitable !

    L'intrigue du roman se détourne de la simple vengeance pour parler de la guerre. D'ailleurs la vengeance n'aura pas lieu et le "coupable" se révélera un bon patron humaniste ! C'est davantage le récit de la guerre et de ses horreurs et comment il change les hommes et les liens entre eux et leur vision du monde !

    C'est une bonne lecture ! Un style et un propos qui me rappelle un peu Didier Daeninckx ! Un roman à dimension politique et engagé donc !

    A bientôt !


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  • Out Run est un jeu de course automobile de Sega, datant de 1986, conçu par Yu Suzuki, d'abord décliné en bornes d'arcade et innovant par bien des aspects !

    Out Run - SegaTout d'abord, dans ce jeu, vous pilotez une Ferrari Testarossa, cheveux au vent, au côté d'une belle blonde ! La première innovation est que - contrairement aux jeux de courses précédents - la vue n'est plus de dessus - comme vue d'un hélicoptère - mais de derrière la voiture - en 3D ! Cela donne une incontestable impression de vitesse et demande des capacités techniques plus puissantes ! Ce point de vue a ensuite été décliné dans la série des Test Drive, Gran Turismo et autres Need for Speed !

    Une autre innovation technique est liée à la borne d'arcade elle-même qui existe en deux versions : une version "classique" - avec volant, levier de vitesse et deux pédales - et une version sur "cabine hydraulique" reproduisant la carrosserie d'une Ferrari avec ventilateur à l'intérieur pour simuler la sensation de vent - comme un autre jeu Sega de l'époque : After Burner II - un simulateur d'avion de combat !

    Ensuite, le jeu présente des décors californiens et vous partez de Coconut Beach et passez par quatre checkpoints qui sont autant d'embranchements différents ! De ce fait, il y a au total cinq lignes d'arrivée et des tas de parcours différents pour y parvenir - à traverser dans un temps limité ! - avec à la clé une animation de victoire différente et souvent fun ! Ce principe des embranchements sera repris dans le jeu Buggy Boy !

    Bref, un jeu qui demandait doigté et maitrise et était vraiment cool ! Un précurseur du genre disposant par ailleurs d'une bande son vraiment "relax" !

    C'était la grande époque des salles de bornes d'arcade en France, salles qui ont disparues dans l'Hexagone de nos jours mais subsistent encore au Japon !

    A bientôt !


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  • Calvin & Hobbes est un strip américain de Bill Watterson, apparu en 1985 et qui compte 24 albums, en France chez Hors-Collection.

    Calvin & Hobbes - Bill WattersonLes strips sont des BD américaines, ancêtres des comics (qui sont à l'origine des recueils de strips) et le plus connu est peut-être les Peanuts de Charles M. Schulz. Nous avons aussi Mafalda , de l'argentin Quino, pour ne citer que quelques strips mettant en scène des rêves d'enfant.

    Bill Watterson était à l'origine un publicitaire,vite lassé de son métier, qui se lança pour notre plus grand bonheur dans le dessin humoristique au début des années 1980.

    Hélas, ses premiers travaux ne reçoivent aucune réponse positive hormis celle de l'United Feature Syndicate qui publie un de ses strips. Le succès de cette première histoire n'est pas au rendez-vous et l'auteur décide alors - coup de génie - de se concentrer sur le petit frère du héros, un gamin de 6 ans nommé Calvin, à l'imagination débordante, qui s'invente des aventures merveilleuses avec son tigre en peluche Hobbes. Il publie alors cette nouvelle histoire chez Universal Press qui a le nez creux !

    Calvin endosse tour à tour les habits de Spiff le Spationaute, d'Hyperman qui combat son ennemie juré Miss Maman, du Tyrannosaure. C'est hilarant et on se paye de franches doses de rire !

    L'humour vient du cocasse des situations d'un humour subtile résultant du décalage entre les situations enfantines et les raisonnements adulte du petit Calvin toute en innocence !

    Calvin est entouré d'une galerie de personnages, son tigre en peluche qui s'anime par le pouvoir de son imagination, sa copine Susie, la brute de l'école Moe et bien évidemment ses parents à qui il en fait voir des vertes et des pas mûres !

    Watterson a publié Calvin & Hobbes de manière quasiment continue entre 1985 et 1995. Plus de 2400 journaux dans le monde ont diffusé le strip et près de 45 millions d'albums ont été vendus sur la planète ! L'auteur a toujours refusé le merchandising - hormis quelques livres scolaires - et a longtemps rêvé d'un dessin animé qui ne verra jamais le jour ! Le plus de la BD -outre son aspect enchanteur -est qu’elle contient de temps à autre une satire sociale et un aspect anticonformiste !

    J'ai découvert ces personnages dans le tome 4 de leurs aventures intitulé "Debout, tas de nouilles !" sur les conseils perspicaces de "Dendra la Guerrière" que je remercie !

    A bientôt !


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