• La théorie de l'information - Aurélien BellangerLa théorie de l'information nous raconte l'histoire de Pascal Ertanger, magnat de la net économie, calqué sur Xavier Niel, fondateur de Free et douzième fortune de France.

    Dès lors, le parcours de notre milliardaire permet à Aurélien Bellanger - annoncé comme le nouveau Houellebecq - de dresser un panorama sociologique depuis les années 1970 de l'aventure de la télématique, du Minitel à l'internet. Moi, cela me fait penser aux romans "sociologiques" de Philippe Vasset !

    Le livre s'articule autour de deux parties : Minitel, Internet et 2.0. On aborde une première époque dans la première partie, celle des messageries roses, des 3615 ULLA, des services de voyances, de bourses en lignes, le 3615 INVERSE. Notre héros, Pascal, sait faire montre de prévoyance et conquiert ainsi des marchés nouveaux, fait son trou grâce au marché du sexe et s'étend progressivement.

    Dans la deuxième partie, il passe au niveau supérieur avec l'internet, développe sa société "Demon", se rapproche du pouvoir bling-bling.

    Puis une troisième partie qui marque son apothéose !

    Entre deux chapitres s'intercalent des exposés scientifiques la plupart du temps incompréhensibles : la série "Steampunk", la série "Cyberpunk" et la série "Biopunk" qui insistent lourdement sur l'importance de l'information. On est entré dans l'ère de l'information !

    Que penser de ce livre au final ? J'ai trouvé sa lecture au premier abord agréable. On a un récapitulatif de la société française depuis la fin des années 1960. Mais au fur et à mesure des 500 pages, le récit devient un peu trop du genre "Histoire du net pour les nuls" - c'est un peu lourdingue, un peu trop technique et les personnages disparaissent carrément au profit d'un manuel du parfait petit patron de la net économie.

    Néanmoins, le texte est dense et intéressant mais je comprends que beaucoup de lecteurs qui veulent du "vivant", du "sentiment" puissent se sentir déçus et vite s'ennuyer !

    Il faut tout de même signaler qu'il s'agit d'un premier roman. Laissons à l'auteur le temps de pratiquer l'écriture de romans ! Et non la programmation d'ordinateurs !

    Bilan mitigé donc !

    A bientôt !

     


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  • La trilogie littéraire pour ados et jeunes adultes de Suzanne Collins, Hunger Games, voit son deuxième tomeHunger Games - L'Embrasement adapté au cinéma en 2013. Cette fois, c'est Francis Lawrence qui succède à Gary Ross à la réalisation et le film s'intitule Hunger Games - L'embrasement (Catching Fire en VO).

    L'embrasement présume que les choses vont dégénérer. C'est en effet le cas ! A la fin des 74ème Hunger Games, Katniss Everdeen (joué par Jennifer Lawrence) par son sens du sacrifice et son "histoire d'amour" bâtie de toutes pièces pour Peeta Mellark ont suscité l'espoir parmi les Districts les plus pauvres. Un vent de révolte souffle à présent sur cette dystopie de SF ! Par ailleurs, les autorités veulent surmédiatiser - et donc contrôler - la vie sentimentale de la jeune femme partagée entre deux amours.

    Mais ceci déplait fortement au Président Snow (Donald Sutherland) qui cherche à assassiner le nouveau symbole que représente la jeune femme, du mois à la discréditer. Il ne trouve pas mieux que d'organiser une nouvelle session un peu différente, lors des 75ème Hunger Games, qui réunira les anciens vainqueurs ! Un tribut est donc opéré parmi les survivants des éditions précédentes et Katniss se retrouve à nouveau embarquée dans une nouvelle tuerie mais cette fois face à des assassins "professionnels".

    Mais - Spoilers ! - ces participants, conscients d'être trahis alors qu'on leur avait promis l'immunité - vont se rebeller à leur tour et près de la moitié des équipes va protéger Katniss, leur symbole de ralliement ! Parmi ces alliés, il y a Gale Hawthorne (Liam Hemsworth) et Johanna Mason (Jena Malone actrice que j'apprécie beaucoup pas tant pour sa scène dénudée dans l’ascenseur dans ce film que pour son rôle dans Sucker Punch) ainsi que deux technophiles et deux "caméléons".

    Le président Snow est prêt à tout pour éliminer Katniss et les alliés de la jeune héroïne ne seront pas de trop pour la protégée dans une arène très spéciale avec vagues de sang, brouillard empoisonné, babouins mutants et geais hallucinatoires.

    Autant j'avais trouvé le premier film bof bof autant celui là m'a beaucoup plu ! Le dénouement est plutôt impressionnant avec un cliffhanger fabuleux qui laisse augurer une suite sympathique !

    Une trilogie cinématographique qui se bonifie et dépeint une société inhumaine où des oligarques richissimes exploitent des masses laborieuses et où les inégalités sont grandes !

    Je vous parlerais du troisième et dernier opus - qui doit se dérouler sur deux films il me semble - en temps voulu déjà quand il sera sorti !

    Katniss y prendra-t-elle la tête des "conspirateurs", Haymitch Abernathy et Plutarch Heavensbee pour renverser le Capitole ?

    A bientôt !


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  • Parmi les jeux vidéos auxquels je consacrais du temps à la fin des années 1980 dans la salle libre-service informatique de mon lycée, un de ceux qui tenaient le haut du pavé était Lode Runner, un soft de 1983 de Douglas E. Smith qui allie plateformes et réflexion.

    Lode Runner - BroderbundDepuis, ce jeu a sans cesse été réédité sous de nouvelles versions, sur de nouvelles machines et consoles, et aussi en borne d'arcade. Je ne donne pas le détail, ni la chronologie.

    C'est un jeu en 2D où vous dirigez un petit bonhomme dans un dédale de plateformes, d'échelles, de murs, de briques, de barres suspendues et où vous devez récupérer des lingots d'or avant de passer au niveau suivant.

    Seulement voilà, une demi-douzaine d'individus mal-intentionnés vous courent après et si ils vous rattrapent c'est le game over ! De plus, certains lingots sont difficiles à récupérer. Pour se débarrasser des uns et acquérir les autres, une seule solution, creuser dans les briques !

    Vous pouvez en effet faire des trous dans lesquels les adversaires tombent - ces trous finissent par se reformer et tuer ceux qui sont pris dedans si ils n'en sont pas ressorti ! Il faut aussi éliminer des briques pour accéder à des lingots. Certaines briques sont indestructibles : les murs ! Enfin, les chutes ne sont pas mortelles !

    Un très bon jeu, simple mais addictif. il en existe des versions à deux joueurs simultanés qui agissent en équipe, ce qui multiplie les stratégies !

    Enfin, le jeu dispose d'un éditeur de niveaux ! Et combien de fois ai-je relevé les défis que me posait mon camarade du lycée, Pierre V. qui n'avait de cesse de construire de nouveaux niveaux ! La version de base comporte déjà 150 niveaux !

    A bientôt !


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  • Qu’est-ce qu’un roman policier ?

    Le roman policier ou polar est un genre de roman qui fonctionne autour d'un ou plusieurs meurtres - avecLe roman policier des éléments caractéristiques et invariant : l'assassin, le mobile, le mode opératoire (arme, lieu du crime...), la victime, l'enquête et l'enquêteur, les témoins etc...

    Ce genre littéraire - parfois considéré comme un genre mineur voire un "mauvais genre"- n'en acquiert pas moins vite ses lettres de noblesses en France, en Grande-Bretagne, aux USA, dans les pays nordiques avec respectivement des auteurs tels que Simenon, Conan Doyle, James Ellroy ou Stieg Larsson.

    Il y a plusieurs de types de romans, notamment le roman noir et le roman à suspense ou thriller, le roman policier historique, le roman à énigme ou le roman d'espionnage.

    Les enquêteurs peuvent être des amateurs comme Miss Marple, Rouletabille, des détective privés à l'instar de Sherlock Holmes, Marlowe ou des inspecteurs tels Maigret ou San Antonio.

    Le genre policier débute - sans remonter à Jane Austen - véritablement avec Edgar Poe qui compose des nouvelles "à énigme" d'après des faits réels autour du personnage de Dupin : La Lettre volée ou Double assassinat dans la Rue Morgue.

    Une des légendes du roman policier est Conan Doyle. Celui-ci créa le détective conseil Sherlock Holmes et son acolyte, chroniqueur et ami, le docteur Watson. Holmes use de la raison et de la méthode scientifique hypothético-déductive, basée sur la logique, pour résoudre ses enquêtes. C'est aussi un héroïnomane avéré.

    Une autre figure britannique du polar est Agatha Christie et son enquêteur Hercule Poirot, célébré dans Le Crime de l'Orient-Express.

    En France, Simenon donne une anthropologie de l'Hexagone des années 1950 dans ses enquêtes du commissaire Maigret, immortalisé à la télévision par Jean Richard puis Bruno Kramer.

    Le polar quitte peu à peu le seul champ littéraire et avec le développement de nouveaux média : audiovisuel et cinéma, envahit de nouveaux champs !

    Il y eu ainsi dans les années 1930 et 1940 toute une vague du film noir, avec notamment Humphrey Bogart et Greta Garbot, les archétypes du flic désabusé et de la "femme fatale". Les sources de ces films, tel Le Grand Sommeil nous viennent de la machine à écrire de gens comme Raymond Chandler.

    Le roman policier n'est pas rutilant. Il manie l'argot et le langage populaire. Un bel exemple de création de néologismes et d'expressions "parlantes" est le style de Frédéric Dard et son San-Antonio.

    Dans les années 1960, se développent aussi le roman d'espionnage - avec Ian Fleming - et le thriller qui donna des œuvres emblématiques au cinéma comme les films autour d'Hannibal Lecter ou Seven de David Fincher !

    Le filon ne se tarit pas depuis, dans les années 1990 comme 2000, que ce soit en France avec les séries télé Nestor Burma, Inspecteur Navarro ou Julie Lescaut, en Allemagne avec Derrick ou Rex. Aux États-Unis, après la mode des tueurs en série, c'est le temps des profilers et des experts des sciences forensics ainsi que des hommes de lois et des juristes dans les films de procès : la franchise Les Experts, NCIS, Bones, Lie to Me etc...

    Parmi les maîtres contemporains du roman policier - et du roman de gare - il y a Harlan Coben et la vague d'auteurs des pays nordiques !

    Voilà pour ce rapide tour d'horizon non exhaustif !

    A bientôt !


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  • Les écoles philosophiques de la période hellénistiqueDans l'histoire de la Grèce antique, on distingue trois périodes : la Grèce archaïque, la Grèce classique et la période hellénistique. Cette dernière période succède à la conquête d'Alexandre le Grand - et à sa mort - soit à partir de 322 av. J-C.

    Au cours de cette période, les cités grecques, Athènes en tête, perdent leur souveraineté. C'est une période d'incertitudes pour beaucoup. Bien sûr d'anciennes institutions philosophiques telles l'Académie de Platon continuent d'exister même si leur orientation change légèrement.

    On distingue 4 courants philosophiques : les Cyniques, les Sceptiques, les Épicuriens et les Stoïciens.

    Les Cyniques sont un peu les marginaux du monde antique. Le fondateur de l'école fut Antisthène, un disciple de Socrate. Antisthène eut lui-même des disciples dont le plus connu est Diogène de Sinope.

    Les Cyniques se moquent ouvertement des conventions. Ils n'hésitent pas - comme Diogène de Sinope - à s'habiller de haillons voire à ne pas se vêtir du tout. ils vivent en marge de la société, dans le dénuement mais surtout en totale liberté. Les Cyniques croient en la vertu et méprises les autres distinctions d'ordres sociales. Ils méprisent les valeurs matérielles.

    Le deuxième courant évoqué est celui des Sceptiques dont le philosophe Pyrrhon pousse la logique à fond. Pour les Sceptiques, il n'y a pas de vérité définitive et la connaissance absolue est inatteignable. Tout est question de point de vue, d'opinions, de culture. Une opinion est aussi valable que l'opinion contraire tant il est vrai que l'on peut argumenter pareillement pour les deux.

    En réalité, toutes les thèses ne se valent pas mais toute sont défendables. Un habile rhéteur peut faire "avaler" n'importe quelle opinion.

    Le troisième courant est celui des Épicuriens où les philosophes du Bonheur. Les adeptes du Jardin pratiquaient le tétrapharmakon, le "quadruple remède". Il en faut craindre ni les dieux, ni la mort car ces choses ne sont pas de notre ressort. Il faut vivre avec le "moindre mal". Pour Épicure, "pour vivre heureux vivons cachés", sans douleurs mais aussi sans excès ! C'est un éloge de la vie privée.

    Enfin, j'aborderais tout aussi rapidement les Stoïciens dont firent partie Sénèque, et aussi bien un esclave, Épictète qu'un Empereur, Marc-Aurèle. Pour les Stoïciens, il faut discerner les choses et les impressions que nous font les choses afin d'avoir prises sur ces sensations ! Il faut aussi être dans une démarche de connaissance du monde. Il s'agit ensuite d'accepter l'ordre des choses. Une attitude qui, dans certaines situations, peut paraitre difficile à tenir ! On n'a pas de prise sur les choses, seulement sur nos jugements !

    Voilà pour ce rapide tour d'horizons ! Je détaillerais dans le futur et vous renvoie déjà à deux billets disponibles : celui sur Diogène de Sinope et celui sur les Épicuriens où je détaille un peu. Ici, ce rapide tour d'horizon pourra paraître incomplet et fautif aux spécialistes, qu'ils m’en excusent !

    A bientôt !


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  • Thor - RagnarokThor - Ragnarok est un récit de 2004 des aventures du Dieu du Tonnerre chez Marvel qui correspond en fait aux épisodes 80 à 85 du "volume" 2 de la série. en effet, rappelons que dans les comics, chez Marvel en particulier, les différents numéros sont regroupés en "volume" qui peuvent compter jusqu'à 700 issues, par exemple pour Spider-Man. Chaque relaunch donne un nouveau volume !

    Pour être vraiment complet sur Thor - Ragnarok, il faut mentionner le scénariste Michael A. Oeming (qui a œuvré sur la série Powers), spécialiste de mythologie, et au dessin Andrea Divito.

    Ce récit marque donc la fin d'un cycle. Odin a succombé devant Surtur, le géant du feu et Loki apporte le moule qui a servi à forger Molljnir, le marteau légendaire de Thor à ce même Surtur qui forge des armes, certes moins puissantes, mais en nombre, pour le Dieu du Mensonge et ses alliés.

    Une série d'attaque est mené contre Asgard et les pertes sont nombreuses, Balder, Amora, Brunhilde la Walkyrie tombent ! Ils ne sont pas les seuls et c'est très vite le chaos. Thor refuse même l'aide de ses alliés Cap America et Iron Man, leur confiant la garde de Midgard. Loki rebâtit le domaine des dieux à son image.

    Thor commence alors une sorte de quête mystique aux origine de l'Arbre-Monde et découvre que c'est l'heure de Ragnarok et plus encore que tout cela procède d'un cycle pour nourrir l'appétit de dieux des dieux. Odin a tout fait pour que Thor échappe à ce cycle et en effet, le héros fait des sacrifices de lui-même, acquiert la magie des runes, bat Loki, passe un pacte avec Surtur et finalement brise le cycle !

    La suite de ses aventures - et la renaissance d'Asgard -sera effectif quelques années plus tard en temps éditorial - après les événements de Civil War - dans une série dessiné par Olivier Coipel.

    En fait Thor - Ragnarok fait partie avec Avengers Disassembled d'une remise à plat au milieu des années 2000 de l'univers Marvel touchant plus particulièrement aux Vengeurs ! La suite on la connait : House of M, Civil War, etc jusqu'au récent Avengers VS X-Men qui conduit à l'étape suivante : Marvel NOW ! J'ai déjà eu l'occasion d'en parler ici et j'en reparlerais !

    Un bon album, un peu trop mystique et onirique peut-être, mais qui lance de nouvelles voies !

    A bientôt !

       


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  • Pythagore est considéré comme le père des mathématiques mais il toucha aussi à maintes autres disciplinesLa légende de Pythagore telles la musique, la médecine, l'astronomie, la géométrie et aussi la philosophie dont on lui attribue - à tort - l'invention du terme.

    Il est cependant difficile de trier le mythe et la réalité concernant ce personnage. Si il toucha aux sciences et fit montre de rationalité, il s'intéressa aussi à l'irrationnel, un aspect plus trouble de l'homme que certains biographes voudraient évacuer !

    Ses dates sont bien connues, de même qu'une bonne partie de sa vie ! Il reste toutefois un tas de zones d'ombres concernant ses années de formations, ses voyages...

    Pythagore vécut entre 570 et 490 av. J.-C. environ à la frontière entre la Grèce antique et le monde perse, dans l'Ile de Samos en Ionie, ile tout proche de Milet où vécut Thalès. Il termina sa vie dans le sud de la péninsule italienne, la Grande Grèce, près de Crotone.

    Le père de Pythagore était un marchand fortuné appelé Mnésarque. La légende fait de Pythagore un héros mythique en lui supposant une filiation avec Apollon !

    Parmi les maitres présumés de Pythagore, il y aurait Thalès de Milet et le disciple de celui-ci, Anaximandre de Milet qui lui auraient fait découvrir la philosophie ionique. Thalès était aussi un mathématicien et il aurait mesurer la hauteur des pyramides d'après leur ombre. Penseur ultime, sa distraction le fit tomber dans un puit, selon la légende. Pour Thalès enfin, tout reposait sur le principe de l'élément "eau".

    Pythagore aurait eu de même un ensemble de précepteurs mythiques. Il aurait été initié par Orphée et donc à l'orphisme ! L'enseignement d'Orphée est en rapport avec Dionysos et aussi avec la tradition égyptienne et le mythe d'Osiris. Orphée serait originaire de Thrace ou de Crète, lieu de passage des pensées venues d’Égypte.

    Pythagore aurait accompli un certain nombre de voyages - comme la plupart des présocratiques : en Égypte, en Arabie, en Phénicie, en Judée, à Babylone et même en Inde. On sait par ailleurs les développements des mathématiques à Babylone (système numérique à base 60) et en Égypte où l'agriculture mise en œuvre précocement nécessitait de compter les récoltes !

    Le nom de Pythagore commença à briller entre 540 et 522 av. J.-C. Il fonda d'abord l'Hémicycle à Samos mais dût s’exiler à Crotone vers 530 av. J.-C. à cause du tyran de Samos, Polycrate.

    L'arrivée de Pythagore à Samos, où il fonda la secte des Pythagoriciens, fit grand bruit et l'homme forte impression sur les foules. On pense que sous son influence, Crotone vainquit une ville voisine, Sybaris.

    L'enseignement de Pythagore, dont il ne sera pas question en détail dans ce billet se focalisant sur sa biographie, repose sur l'importance des nombres. "Tout est nombre" clament les pythagoriciens. On doit à Pythagore le théorème qui porte son nom. Il posa aussi les rapports entre mathématiques, musique et astronomie : l'harmonie des sphères. Des problèmes apparurent cependant avec les "nombres incommensurables".

    La légende prêtait à Pythagore des pouvoirs magiques de médium, de guérisseur, des dons d'ubiquité etc... Il aurait eu un fémur en or !

    Mais des histoires de partages de terres attirèrent l'hostilité des habitants de Crotone envers les pythagoriciens. Pythagore aurait alors périt dans une émeute lors d'un incendie ou lynché par la foule parce que refusant de traverser un champ de fèves, un des interdits de la secte étant les fèves ! D'autres "théories" suggèrent que Pythagore mourut plus sereinement en 490 av. J.-C. dans la ville voisine de Métaponte.

    Bref, on est loin de discerner la vérité concernant cette figure des mathématiques et de la philosophie !

    A bientôt !


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  • Le complot contre Auguste continue dans le tome 2 d'Alix Senator !Alix Senator - Tome 2 : Le Dernier Pharaon

    Notre héros Alix, accompagné des jeunes Titus et Kephren, se rend en Égypte pour démasquer les membres de la conjuration. Là il va remuer des souvenirs du passé, notamment les faits concernant la mort tragique d'Enak.

    Une rumeur veut que César ne soit pas mort sur les marches du sénat et préparerait son retour depuis l’Égypte. La vérité est tout autre mais mets bien en jeu l'héritage de César !

    Alix découvre que le préfet Barbarus et le bibliothécaire Phtamose sont impliqués. il apprends aussi des secrets sur les premiers temps de l’Égypte, quand Horus et les dieux arpentaient la terre. Enfin il découvre la "Mère des Pyramides" où se déroule le dénouement de ce tome 2.

    Ce tome est bel et bien - je l'ai dit - le volume où des secrets sont révélés !

    Le scénario de Valérie Mangin est efficace et repose sur la vérité historique, utilisant seulement les zones d'ombres de l'Histoire pour établir la fiction ! Et toujours le dessin aussi fin, raffiné et riche de Thierry Démarez !

    Le récit commence à Alexandrie et se termine dans le désert ! Se termine ? Non ! Car il y aura un tome 3 qui verra vraiment la fin de cette histoire !

    Alix devra utiliser tous ses talents pour sauver l'Empereur de Rome. Mais il a toujours été un serviteur de l’État romain !

    A bientôt !


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  • Marius - Marcel PagnolMarius est une pièce de théâtre de Marcel Pagnol, représentée pour la première fois en 1929 sur la scène du Théâtre de Paris. C'est le premier volume de la "Trilogie Marseillaise".

    Mais ce qui m’intéresse ici, c'est l'adaptation cinéma d'Alexander Korda, sortie en 1931, avec l'incomparable Raimu, Pierre Fresnay et Orane Demazis.

    Quelques mots sur Marcel Pagnol !

    Marcel Pagnol est le théoricien du théâtre filmé. Il cherche à exprimer la vérité du théâtre par le biais du cinéma.

    Il mets en avant une plus value de naturel, de réalisme avec des gros plans pour isoler des détails.

    C'est une Réincarnation du théâtre avec des effets de récurrence (comme Balzac) qui réinvente le récit.

    Parmi ses oeuvres, il y a donc la "Trilogie" qui montre l'espoir humaniste contre la fatalité de l'échec. Mais aussi La Femme du Boulanger et Le Schpountz.

    Marius est le fils de César et tient un bistro sur le port de Marseille, le Bar de la Marine. Il s'exprime "avé l'accent" . Autour de lui,il y a son père, un veuf du nom de César, Fanny une marchande de coquillages, le capitaine Escartefigue et Panisse.

    Le vieux Panisse veut demander la jeune Fanny en mariage, ce qui provoque la colère et la jalousie de Marius. Les deux jeunes gens finissent par s'avouer leur amour mais Marius rêve de s'envoler sur un navire vers l'ailleurs !

    Un film célèbre pour une certaine partie de cartes mythique : "Tu me fends le coeur !".

    Qui l'emportera ? L'amour ou l'appel du lointain ?

    Ces anciens films un peu datés n'en conservent pas moins un certain charme !

    A bientôt !

    PS : Un remake en 2012 par Daniel Auteuil...


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  •  Buffy contre les Vampires - Saison 8 Tome 7 : CrépusculeCette fois, on approche de la conclusion dans cet avant-dernier tome de la Saison 8 en comics de Buffy contre les Vampires !

    Les secrets sur l'identité et les motivations et buts de Crépuscule sont révélés. Si vous n'avez pas lu ce tome, stoppez votre lecture de ce billet ici car je vais spoiler !

    A la fin du Tome 6 avait lieu une bataille rangée entre l'armée des Tueuses ayant perdu leurs pouvoirs et les hommes de Crépuscule. Les combats prenaient une sale tournure et trois déesses népalaises étaient libérées. Puis Buffy acquérait des pouvoirs façon Superman !

    Buffy d'un côté et Crépuscule de l'autre voient leurs puissances s'accroitre afin d'accomplir un dessein final ! Il ne s'agit ni plus ni moins pour eux que de s'accoupler.

    Spoiler : Crépuscule n'est autre qu'Angel le vampire avec une âme. Une ancienne prophétie s'accomplit. Buffy et Angel/Crépuscule sont la finalité des lignées des Tueuses et des vampires. Leur union doit consacrer un monde nouveau.

    Tandis que Buffy et Angel font l'amour dans la stratosphère - littéralement ! - les portes des mondes s'ouvrent et des hordes de démons se déverse sur la Terre pour anéantir cette dimension. Le nouvel Eden doit la remplacer !

    Mais Buffy et Angel décident de stopper le processus ! Y parviendront-ils ? On le verra dans le tome 8 conclusif !

    Cette huitième saison commençait pourtant bien ! Si il est certes plaisant de voir des attaques massives de démons - trop chères pour les budget d'une série-télé - j'ai été très décontenancé par l'aspect "édénique" et "Love Power" de ce tome. Les scénaristes, Joss Whedon et Brad Meltzer ont fumé ou quoi ?

    Un final qui vous l'avez deviné m'a déçu ! C'est un peu grandiloquent et délirant à mon goût !

    A bientôt !


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  • Arkanoïd est un jeu vidéo de 1986, développé par le Japonais Taïto, décliné sur de nombreux supportsArkanoïd - Taïto familiaux. C'est en réalité un casse-brique mais pas un vulgaire casse-brique puisqu'il apporte des innovations au genre.

    Pour ma part, j'ai passé de nombreuses heures sur ce jeu addictif, dans mes dernières années de lycée, en salle informatique et à la maison sur mon Amstrad CPC !

    Il y a un scénario improbable en toile de fond. Le vaisseau Arkanoïd est attaqué et lance une capsule nommée Vaus qui passe dans une autre dimension pour affronter Doh, l'entité responsable de l'agression.

    Il y a si je me souviens bien une trentaine de niveaux dans ce jeu. Le joueur dirige un palet en bas de l'écran qui est le vaisseau Vaus. Dès qu'il a détruit toutes les briques, il passe au niveau suivant ! A la fin, il affronte Doh.

    Il y a différentes briques : des briques simples, des briques qui libèrent des bonus et des briques indestructibles !

    Parmi les bonus libérés par les briques détruites sous forme de capsule qu'il faut récupérer lorsqu'elles descendent l'écran, il y a multi-balles, palet élargi, palet dédoublé, canon, balle collante, sortie anticipée, palet rétréci et je crois que c'est à peu près tout ! Les bonus ne sont pas cumulatifs !

    Ce jeu a connu une suite : Arkanoïd 2 : Revenge of Doh et des incarnations plus récentes dans les années 2000.

    Enfin, un fait que je trouve amusant : dans le jeu de plateforme Rainbow Islands : Bubble Bobble 2, une série de niveau met en scène l'univers d'Arkanoîd.

    Voilà pour cette page de l'Histoire des jeux vidéos vintage !


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  • Le marcheur de fès - Eric FottorinoJ'avais particulièrement aimé le roman sur l'enfance d'Eric Fottorino, à savoir Le dos crawlé. Mais cet écrivain d'origine juive marocaine a aussi commis plusieurs livres sur son père "naturel" - un juif marocain donc - Moshé Maman devenu Maurice Maman et dont la belle famille refusa qu'il épouse une jeune fille catholique.

    Ce père fut médecin, gynécologue-obstétricien et passa sa jeunesse à Fès. Le fil, Eric Fottorino, n'arrivant pas à franchir la barrière de deux temps décalés décide de joindre les espaces en se rendant à Fès sur les lieux de son père pour ressentir ce qu'il a ressenti, associé à une histoire de la judéité - même si Fottorino ne se réclame pas "écrivain juif".

    Muni d'un petit carnet, Eric prend quantités de notes, rencontre des amis du père, reçoit des lettres de parents suite à de précédents livres sur ce même sujet. Il retrace le parcours du paternel en même temps que les étapes de la vie de la communauté juive.

    Aujourd'hui, il reste très peu de juifs à Fès, constate-t-il. Considérés par Golda Meir et les Israéliens comme des brutes, les élites juives marocaines n'ont pu s'intégrer au nouvel état de 1948. Eric Fottorino parle longuement des lieux dans une topologie détaillée de Fès - comme une madeleine de Proust - du mellah, le quartier juif adossé au palais du Sultan, des évènements de 1912 qui vit les Arabes et les Berbères se déchainer contre les Juifs et aboutit au protectorat français de Lyautey. La "pacification" dura jusqu'en 1934.

    L'histoire du père est retracée comme une enquête, notamment la mort de Ninette la grande soeur dans un accident de voiture.

    Un livre sur le père et sur le Maroc. Comme dans beaucoup de livres chroniqués sur ce blog, la grande et la petite histoire !

    J'ai globalement apprécié cette lecture - le style de Fottorino et ses sujets semblent me convenir on dirait !

    A bientôt !


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  • Je suis bien conscient que je ne parle pas assez de théâtre et de poésie sur ce blog ! Je vais remédier à un de ces manques en vous parlant du Théâtre du Chaos !

    C'est une compagnie parisienne qui monte de nombreux projets et parmi ceux-ci du théâtre interactif - quiUn peu de brume dans la tête - Théâtre du Chaos relève du théâtre d'improvisation en faisant participer le public !

    J'ai assisté en mars 2014 à l'une de leurs pièces : deux comédiennes et un comédien sur scène endossent plusieurs rôles dans Un peu de brume dans la tête, une pièce de Georges de Cagliari mise en scène par Sara Veyron, une pièce assez juste sur la vie d'une jeune femme atteinte de schizophrénie (je préfère dire "atteinte de schizophrène" que "jeune schizophrène" car la maladie ne la définit pas !), Julie et de ses parents déboussolés.

    Une pièce qui mise sur la déstigmatisation - les acteurs jouent tous très juste ! Peut-être la description des symptômes de la jeune femme est -elle un peu exagérée mais ce n'est nullement dû au jeu de l'actrice - c'est voulu car on est au théâtre et il faut amplifier les choses dans un espace réduit !

    La schizophrénie, cette maladie très mal connue - assimilée à tort à la dangerosité, aux tueurs en série et aux pousseurs du métro. La faute aux médias, aux journalistes que pour ma part et pas seulement sur ce sujet je trouve de plus en plus oublieux de déontologie et de professionnalisme. Il faut dire qu'aujourd'hui journalisme se résume à fouiller les poubelles des gens ou à suivre des présidents en scooter ! Mais je m'égare...

    Comme c'est du théâtre interactif - la pièce dure une petite heure en 5 ou 6 "tableaux", le public dans la salle est ensuite convié à un débat pour cerner dans le cas présent qui est en souffrance, discuter, proposer des solutions, cerner ce qu'est la maladie psychique et ensuite monter sur scène pour jouer ce que l'on a proposé. C'est assez sympa et les comédiens improvisent de nouvelles situations. Je les ai trouvés décidément très doués tous les trois !

    Le théâtre interactif du Théâtre du Chaos court au plus près de la vie. Ils proposent aussi des pièces sur l'alcoolisme, les relations hommes/femmes, le racisme, le diabète... J'aimerais assez découvrir davantage de leur éventail de pièces et le ferais surement si ils reviennent à Caen !

    On peut aussi retrouver ces "intermittents du spectacle" dans d'autres projets hors-chaos, des téléfilms, du répertoire classique. Je vous renvoie au site web de la compagnie Sara Veyron !

    A bientôt !


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  • David Cronenberg signe en 2011 un film historique sur les débuts de la psychanalyse, se déroulant avant laA dangerous method - David Cronenberg Première Guerre mondiale, intitulé A dangerous method et qui représente une nouvelle collaboration entre le réalisateur et l'acteur phénoménal Viggo Mortensen, très convaincant dans le rôle de la célèbre figure viennoise.

    Ce film tourne autour de trois personnages : Sigmund Freud, juif autrichien, père de la psychanalyse, Carl Jung (interprétée par Michael Fassbender), médecin suisse travaillant dans la clinique d'Eugen Bleuler, qui établira la psychologie analytique et la patiente devenue thérapeute Sabina Spielrein. Keira Knightley offre ici une performance vraiment bluffante de patiente hystérique et masochiste mais possédant néanmoins une certaine force.

    On parcours différents moments de l'histoire de la psychanalyse : rencontre entre Freud et Jung en 1906, voyage aux USA en 1910. On voit même le fonctionnement du galvanomètre de Jung, ancêtre de nos détecteurs de mensonges. Je ne suis pas un spécialiste de l'histoire de cette discipline (même si j'ai signé ici deux billets sur la vie de Freud que je vous invite à lire) mais ce film me semble assez juste du point de vue des faits. Accessoirement, on croise aussi Otto Gross.

    Il y a comme dans tous bon film une histoire d'amour, ici entre Carl Jung et Sabina Spielrein dans ce qu'il est bien convenu d'appeler un transfert et contre-transfert et qui sera comme on peut s'y attendre lourd de conséquences !

    On assiste aussi à la séparation - la rupture - entre Freud et Jung qui laissera ce dernier un temps dans la dépression. Il y a dans ce film quantité d'éléments sur la psychanalyse qui évoquent des tas de points théoriques sous-jacents : rôle de la sexualité, primordiale et dominant pour Freud, intérêt de Jung pour le paranormal, la télépathie, les mythes. De là viennent les désaccords.

    Moment saisissant du film vers le dénouement : lorsque que Jung a une prémonition quelques mois avant la Grande Guerre d'un bain de sang survenant en Europe !

    Voilà, j'ai beaucoup aimé ce film et ce fut une bonne surprise auquel je ne m'attendais pas. Il est cependant vrai que je m’intéresse un tantinet à toutes ces thématiques !

    A bientôt !


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  • Pour une fois, nous allons quitter l'univers Marvel pour la Distinguée Concurrence et nous arrêter sur le Batman de DC Comics, l'opus Hush (Batman - Silence en VF publié en bel album bien épais et bourré de 80 pages de bonus chez Urban comics).

    Batman - Silence - Jeph Loeb & Jim Lee

    Batman - Silence est une collaboration de Jeph Loeb au scénario et Jim Lee au dessin, deux grandes pointures du comics donc. L'histoire a été publiée initialement en 2005 dans les issues de Batman #608 à 619 et s'inscrit pleinement dans la continuité de l'Homme-Chauve-souris !

    Batman a un nouvel ennemi, Silence, surgit de son passé ! Celui-ci manipule d'autres ennemis - et même des alliés - du justicier masqué. On trouve pléthore de personnages d'importance dans ce volume, tant chez les bons que chez les méchants ! Jugez plutôt : Catwoman, Poison Ivy, Killer Croc, Le Joker, Huntress, Oracle, Nightwing, Robin, Superman, Harley Quinn, l'Epouvantail, Ra's al Ghul, le Sphinx. Tout ce beau monde est au centre d'une machination contre Batman d'un adversaire qui déplace ces individus comme des soldats de plomb (là je vous donne un indice sur l'identité du chef d'orchestre de tout cela !).

    Le dessin de Jim Lee est pêchu ! Il y a de nombreux rebondissements dans ce récit qui sont amenés petit à petit. Batman, en grand détective, doit démêler les fils du mystère !

    On évoque également des moments clés de la continuité : le Joker tirant sur Barbara Gordon, Dick Grayson devenant Nightwing etc... Cela fixe bien les choses pour les néophytes de l'univers DC comme moi !

    Enfin, une intéressante idylle se développe entre Batman et Catwoman ! A moins que ceci ne soit une autre manipulation...

    A lire tant pour la qualité de l'histoire, du dessin ou de la ligne éditoriale d'Urban Comics !

    A bientôt !


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  • On commence avec ce 701ème billet une nouvelle centaine d'article et cette fois nous allons revenir sur Stéphane Hessel dont j'ai déjà commenté ici l'opus Indignez-vous ! en janvier 2011 !

    A nous de jouer ! - Stéphane HesselDepuis, Stéphane Hessel est malheureusement décédé le 27 février 2013 à 95 ans. Il a eu une vie riche et a conservé un optimisme dans l'humanité jusqu'au bout malgré la Crise économique que nous connaissons depuis 2008. C'est dans ce contexte qu'il a commis son texte de 30 pages fin 2010 qui a mené aux manifestations des Indignés et peut-être dans une certaine mesure au Printemps Arabe !

    Hessel a aussi associé sa pensée à d'autres notamment à Edgar Morin, l'auteur de La Voie qui invite à repenser le monde, à bâtir des outils conceptuels nouveaux et à envisager la complexité !

    Dans A nous de jouer ! Hessel réaffirme aussi bien la nécessité et le besoin de tout un chacun - en particulier les jeunes, les victimes du chômage - de s'engager, dans les ONG, dans les Partis politiques (davantage de gauche il est vrai !) bref dans des initiatives individuelles qui cumulées feront les grandes forces ! Mais il affirme aussi la nécessité d'une organisme supranational - à l'image de l'ONU auquel Hessel a été un participant en 1948 dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. enfin, Hessel place la dignité en avant ainsi que la compassion.

    Ce livre, A nous de jouer ! contient de nouveaux plaidoyer d'Hessel mais aussi une conférence à Zurich en octobre 2011 suivi d'entretiens avec le journaliste André Marty qui fournit un excellent travail. Il est question de néolibéralisme, de la Crise, des inégalités riches/pauvres, du choc des cultures -notamment notre attitude d'incompréhension face à l'Islam - de l'apport de ces autres cultures, de la non-violence à l'image de Gandhi ou de Mandela, des défis écologiques, du problème épineux de la Palestine et de l'attitude d'Israel !

    Un petit livre de réflexion qui devra susciter des réactions chez le lecteur. L'essentiel du chemin est encore à faire mais comme le dit Hessel, "nous ne pouvons faire autrement que d'aller vers l'avant sinon nous allons dans le mur" !

    Reposez en paix monsieur Hessel, vous serez entendu !

    A bientôt !


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  • En guise de 700ème billet de ce blog, je vais vous dévoiler l'introduction et la conclusion d'un mémoire deNeuropeptides et Mémoire biochimie que je rédigeais en 1997 (et qui sera prochainement mis en ligne sur ILV !) Ceci entre dans le cadre de mes articles des "Chroniques des Voyageurs de la Science" !

    Les premiers neuropeptides isolés comme hormones neurohypophysaires furent caractérisés chimiquement dans les années 1950 pas Du Vigneau : l'ocytocine et la vasopressine. Les neuropeptides échappèrent ensuite à l'hypothalamus; en effet, la Substance P initialement caractérisée dans cette structure par Leeman, pouvait être l'un des transmetteurs de la douleur dans la moelle épinière. En 1975, à partir de leur capacité à se lier aux récepteurs opiacés, Hughes et Kosterlitz découvrirent deux pentapeptides opioïdes endogènes d'origine cérébrale : la leucine et la methionine-enkephaline.

    Depuis cette date, il ne se passe pas une année sans que l'on découvre de nouveaux neuropeptides. Leur nombre avoisine maintenant la centaine.

    La diversité des neuropeptides et leur distribution souvent ubiquiste dans l'organisme font que de nombreux neuropeptides sont impliqués dans les processus mnésiques. La mémoire est un phénomène complexe, subdivisible en plusieurs phases qui ne reposent pas toutes sur les mêmes mécanismes sous-jacents et qui n'impliquent pas les mêmes molécules, ni les mêmes réseaux de neurones.

    Les neuropeptides étant nombreux, ils ne vont pas tous agir de la même façon, au même endroit ou au même moment. C'est pourquoi leurs mécanismes d'action demeurent mal connus d'autant plus que la plupart interviennent dans d'autres fonctions physiologiques autres que cognitives et il est difficile de séparer les différents effets d'un neuropeptide donné et dans ce cas de dire si celui-ci à un effet sur les processus mnésique, si cet effet est un effet direct ou du à une action périphérique comme par exemple une action sur la pression sanguine comme dans le cas de la vasopressine ou de la galanine. Le débat reste ouvert et la question divise les spécialistes.

    A bientôt !


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  • Le Musée de Vieux-la-RomaineCe dimanche, j'ai défié la pollution pour aller visiter le Musée archéologique de Vieux-la-Romaine. Il s'agit d'une muséographie d'objets autour de sites gallo-romains du peuple des Viducasses qui habitaient la Plaine de Caen au début de l'ère chrétienne/ fin de l'Antiquité.

    Vieux-la-Romaine est bâtit sur une ville encore plus ancienne qui se nommait Aregenua et était une capitale de l'Empire romain, peuplée de 3500 à 6000 habitants et qui connu son apogée du I au IIIème siècle après JC, avant de décliner au IVème siècle. C'était la capitale du peuple des Viducasses (je vous renvoie à mon billet récent sur "La Normandie durant l'Antiquité").

    Le territoire de la ville est estimé entre 23 et 40 ha et la cité présentait un réseau de voies, de monuments publics (thermes, théâtre,forum...), de nombreux quartiers d'habitat (dont la Maison du Grand Péristyle) de commerce et d'artisanat.

    Le plus célèbre des Viducasses demeure Titus Sennius Sollemius, un aristocrate et délégué de ses compatriotes à l'Assemblée des Trois Gaules à Lyon. Il fit reconstruire des thermes et les habitants d'Aregenua lui élevèrent une statue dont on retrouva le socle, le Marbre de Thorigny,en 1580.

    Les recherches archéologiques sur le site de Vieux-la-Romaine commencèrent vraiment en 1697 à l'initiative de Nicolas Foucault, un riche collectionneur, et son secrétaire Antoine Galland. Ils feront dégager entre 1702 et 1705 le vaste ensemble des Thermes Sud.

    La création de la Société des Antiquaires de Normandie en 1824 relance la recherche archéologique à Vieux. C'est là que l'érudit Arcisse de Gaumont entre en scène. Un Musée est ouvert à Caen en 1855 et les découvertes faites sur le site rejoignent cet ensemble.

    La cité d'Aregenua décline dès le IVème siècle. Au VIIème siècle, un village se développe à l'emplacement de l'ancienne ville romaine. Naissent alors le quartier Sainte-Marie puis le quartier Saint-Martin constitués d'un ensemble de petites cabanes. Les habitants tirent leurs ressources de l'agriculture. La nécropole, d'abord localisée à l'écart des habitations, va être remplacée par un cimetière autour d'une église nouvellement construite. Les coutumes d'origines germaniques succèdent aux coutumes romaines puis sont remplacées à leurs tours.

    En 1987, on lance un nouveau programme de recherche. Un Musée présente actuellement plus d'un millier d'objets dans une salle d'exposition permanente de 600 m2 en cinq séquences : la ville, la maison, la vie quotidienne, l'archéologie à Vieux et la passage de la ville romaine au village médiéval.

    Une bonne petite visite pour un dimanche culturel !

    A bientôt !


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  • A la fin de la Grande Guerre, l'Italie fait partie du camp des vainqueurs. Elle fait alors part de ses revendications sur les "terres irrédentes" (Fiume et une partie de la côte dalmate) mais est vite désillusionnés lorsque les alliés oublient leurs promesses. Elle récupère néanmoins des terres autrichiennes par le Traité de Saint-Germain-en-Laye , à savoir Le Trentin, le Haut-Adige et Trieste.

    Mais globalement, l’État italien - dont l'unification ne date que de 1870 - va entrer en crise ! Victor-EmmanuelMussolini prend le pouvoir en Italie III est roi d'une monarchie parlementaire qui ne connait le suffrage universel que depuis 1912. De plus, le pape, dépossédé de ses états, ne reconnait pas l'autorité italienne et interdit le ralliement des catholiques au nouveau régime qui est du coup fragilisé.

    Le pays connait des difficultés économiques : l'agriculture reste archaïque, le chômage est important, les pauvres nombreux face à de grands propriétaires terriens inquiets. Les particularismes régionaux (Naples, Pouille, Calabre et Sicile) exacerbe les tensions. De nombreux italiens choisissent d'émigrer, en particuliers aux États-Unis. L'Italie vit donc d'autant plus mal la "victoire humiliée" et le non-respect des engagements pris au traité secret de Londres en avril 1915.

    L’agitation sociale enflamme vite des régions entières, avec grèves et occupations d'usines. Les propriétaires arment des milices pour briser ces mouvements.

    C'est dans ce contexte qu'apparait la figure de Benito Mussolini qui a fondé les Faisceaux italiens de combat le 13 mars 1919 et dont les débuts sont difficiles avec moins de 20000 adhérents. C'est une bande de briseurs de gréves. L'idéologie de Mussolini est un grand mélange confus de nationalisme, d'autoritarisme et d'anticapitalisme et vante la grandeur de la Rome antique, combat le communisme, exalte le culte du chef, il Duce. La guerre est aussi prônée comme valeur ultime.

    Mussolini est née le 29 avril 1883 en Romagne, d'un père forgeron socialiste et d'une mère institutrice. Il vécu une jeunesse difficile faite de larcins; d'agitations et de mauvais coups. Il est cependant très vif et intelligent. Il devient ensuite instituteur socialiste et pacifique et fuit en Suisse pour échapper au service militaire. Amnistié, il rentre au pays et devient rédacteur en chef du journal socialiste Avanti ! Il est blessé sans qu'on sache trop comment à la guerre et revient de nouveau à l'arrière et fonde Il Popolo d'Italia et les premiers faisceaux. Ces influences politiques sont très diverses gagnées au cours de lectures telles Machiavel, Kant, Babeuf, Proudhon, Schopenhauer, Nietzsche, Sorel et D'Annunzio. Il s'intéresse également au futurisme de Marinetti qui prône la vitesse et la violence. Le terme "fascisme" dérive du faisceau qui est le faisceau que portait le licteur romain sur l'épaule.

    Mais les choses évoluent et avec les agitations et le mécontentement , le nombre de membres du parti fasciste passe en deux ans de 20000 à 320000. L'organisation paramilitaire de Chemises Noires de Mussolini porte le pays à la violence, brise les grèves, ce qui rassure les propriétaires et la bourgeoisie. L'heure est aux squadrisi qui humilient voire exécutent sommairement les ennemis du Duce. Les autorités locales laissent faire.

    En 1921, les Faisceaux sont réorganisés en "Parti national fasciste" qui canalise à la fois le mécontentement des chômeurs et des anciens combattants et tranquillise la petite et grande bourgeoisie. En face, la gauche et les libéraux sont divisés.

    Aux élections législatives anticipés de 1921, Mussolini et 31 autres députés fascistes entrent à la Chambre. Tout retour en arrière semble impossible ! Les socialistes tentent alors d'organiser une grève générale en juillet 1922 qui est étouffée dans l’œuf !

    Le 26 octobre 1922, Mussolini lance un ultimatum, réclame le pouvoir et ses troupes marchent alors sur Rome. Effrayé, Victor-Emmanuel III cède et Mussolini triomphe !

    Dès lors le premier état fasciste - totalitaire - au monde est né !

    A bientôt !


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  • Nous continuons notre historique des débuts du cinéma avec d'une part l’œuvre de Louis Feuillade puis un cinéma d'art !

    Gaumont va se lancer dans des films plus intellectuels et engager Louis Feuillade, un self-made man qui fera des essais de "cinéma parlant". Il conçoit ainsi le Phonoxène qui à l'Exposition Universelle fera entendre la voix de Sarah Bernard. Il fera de même des essais sur le cinéma couleur.

    Feuillade poursuivra ses expérimentations jusqu'à sa mort en 1929. Mais c'était un autocrate dictatorial et radin. Il avait ses studios aux Buttes-Chaumont

    Le cinéma de Feuillade et le "film d'Art"Son œuvre comprend Bébé ainsi que Fantômas en 1913, d'après un roman contemporain. Cette dernière œuvre est une série de cinq épisodes d'une demi-heure chacun où Feuillade met en scène la ville et crée un climat de mystère, une "poésie criminelle". André Breton, Louis Aragon et les Surréalistes seront inspirés par ce climat de mystère !

    Feuillade, démobilisé, filme Les Vampires en 1916, d'après un scénario original. Le chef des vampire est Ire Mavep et c'est une fantasmagorie. il se mets en place une disposition romanesque, feuilleton et serials qui auront leurs heures de gloire aux USA ! C'est aussi l'invention du "suspend".

    Feuillade a cassé la "performance historique" du cinéma primitif pour construire des personnage, un récit , un temps et un espace. Mais il souffrira du discrédit injuste jeté sur le cinéma avant 1918 puis sera réhabilité par Sadoul.

    A partir de 1908 apparait le "film d'Art" qui est le fait d'Hommes de Lettres voulant anoblir le cinéma. Dans cette veine, on a Assassinat du duc de Guise (d'après Dumas) avec sa fixité plastique et son verni culturel qui caractérise ce type de productions !

    Il y a évolution du cinéma : du théâtre du pauvre (Méliès) au théâtre du riche ( la Comédie Française). Tout se passe alors comme si le cinéma n'était que l'après coup du théâtre !

    Pour illustrer notre propos, nous étudierons prochainement quelques œuvres particulières de cette époque !

    A bientôt !


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  • Une des tendances des scénaristes de l'Univers Etendu de Star Wars ces dernières années est de développer les histoires se déroulant entre l’Épisode III - La Revanche des Sith et l’Épisode IV - Un Nouvel Espoir, une période de 18 ans encore sous exploitée.

    Dark Vador - le 9e assassin est le tome 14 chez Delcourt de la série "Le Côté Obscur" qui s'attache auxDark Vador - Le 9e assassin vilains de la saga. Le scénario est de Tim Siedell et le dessin de Stephen Thompson et Ivan Fernandez.

    Vador poursuit ses basses œuvres au service de l'Empereur. Il tue le fils d'un leader de guilde minière. Ce dernier veut exercer sa vengeance et engage huit assassins qui échouent tous à tuer Dark Vador. Entre en lice le mystérieux et redoutable neuvième assassin !

    Ce tueur implacable attire Vador sur une planète où se cache le culte du Serpent à la Tête Coupée. Le Seigneur des Sith doit accomplir une ancienne prophétie en coupant les têtes de deux serpents, métaphore pour les Jedi et l'Empire et œuvrer pour son propre compte !

    Mais Vador est loyal à Palpatine. Il anéantit le culte, le tueur et le commanditaire. Il fournit aussi à l'arme développée par Tarkin un puissant item !

    Cette histoire est somme toute assez classique et convenue, sans grande surprise ! Le dessin est correct mais le scénario - et les dialogues surtout - sont vraiment pauvres !

    Un album que les fans complétistes de Star Wars en BD achèteront assurément ! Les autres peuvent s'en dispenser !

    A bientôt !


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  • Le désir d'enfant est très fort dans nos sociétés gagnées de plus en plus par l'individualisme. C'est pourquoi ce désir ne doit pas être égoïste et devrait être justifié : Olivier Poivre-d'Arvor a choisit d'adopter Amaal, une petite togolaise et il donne ses raisons dans l'autobiographie Le jour où j'ai rencontré ma fille.

    Olivier Poivre-d'Arvor est connu pour ses essais et est, depuis 2010, le directeur de France Culture - une radio que j'apprécie beaucoup ! Il est évidemment le frère de Patrick Poivre-d'Arvor.

    Dans un premier temps, il revient sur sa vie sentimentale et la bizarrerie que constitue aux yeux de la société le fait de n'avoir pas d'enfant à 50 ans, fait trop souvent considéré comme de l'anormalité. Dans son cas, notre essayiste se découvre stérile et c'est là une occasion d'évaluer ses relations avec les femmes, parcours chaotique d'un homme qui jouit d'une réputation de séducteur.

    Après une période d'abattement et des tentatives infructueuses de résoudre le problème de la paternité absente, Olivier Poivre-d'Arvor décide d'adopter.

    C'est en 2009 qu'il rencontre la petite Amaal et se prend d'affection pour elle. Le récit de ces moments est particulièrement touchant. Amaal vit au Togo chez ses 3 oncles, sa mère est décédée. Il ne sera pas simple pour un "vieux" célibataire d'adopter.

    L'écrivain raconte ensuite l'Afrique, terre qu'il connait bien et qu'il aime, et le parcours du combattant pour adopter. Mais au final, l'amour paternel triomphe !

    Un récit qui comprends considérations sur la paternité dans nos sociétés, faits médicaux sur la stérilité, paysages et descriptions de l'Afrique, parcours ardu de l'adoption... Et surtout une très belle relation père-fille.

    Un livre qui enseigne une expérience de vie autant qu'il touche le lecteur !

    A bientôt !


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  • Nous allons retourner au Mont-Saint-Michel ! Moi, pour ma part, il est prévu que j'y refasse une excursion au printemps 2014 mais nous y retournons déjà avec cette critique d'un roman policier de Jean-Pierre Alaux qui se déroule entre la "Merveille de l'Occident" et le Musée des Beaux-Arts de Caen !

    Saint-Michel, priez pour eux !  - Jean-Pierre AlauxJean-Pierre Alaux est homme de radio et de télévision. Il est l'auteur de la série oeno-policière, "Le Sang de la vigne" adaptée sur France 3 et de romans qui se déroulent dans le monde de l'art avec le personnage de Séraphin Cantarel. C'est de lui dont il s'agit ici, dans Saint-Michel, priez pour eux !

    Séraphin Cantarel est conservateur d'art et en charge de la restauration de la grande statue de l'Archange Saint-Michel au sommet du Mont éponyme. La restauration sera effective en 1987 mais là l'intrigue du roman se déroule l'année de la mort accidentelle de Claude François, de l'enlèvement d'Aldo Moro, c'est à dire en 1978. Le Mont-Saint-Michel est pressenti pour entrer au patrimoine de l'Unesco. L'ombre de la marée de l'Amoco Cadiz plane mais ne touchera pas le Mont.

    Comme dans tout roman policier, il y a des meurtres, ici deux. Pour un roman touchant au monde de l'art, on devine que l'intrigue tourne autour soit de spoliation, soit de faussaires en tout cas d'escroquerie. Comme on est au Mont-Saint-Michel, il est question de moines copistes...

    Ce petit roman agréable permet d'apprendre quelques éléments historiques sur le monument ! Il était une prison à la suite de la Révolution française où l'on enfermait les moines insermentés. Puis, dans un XXème siècle bien entamé, des bénédictins s'installèrent sur le lieu qui devint vite très touristique. Pour plus d'infos, je vous signale que j'ai déjà commis ici un billet sur "Le Mont-Saint-Michel" et sur "Les Manuscrits du Mont-Saint-Michel". Il n'est pas impossible que dans l'avenir je fasse, à l'occasion de ma deuxième visite là-bas, un article sur la Mère Poulard ou sur l'abbatiale !

    Voilà, je n'en dit pas plus ! Il y a dans ce roman deux intrigues, les meurtres au Mont et l'autre sur une histoire de restitution d'un tableau de Boudin prétendument volé par les nazis et qui serait à Caen.

    Évidemment, il s'agit ici d'une fiction !

    Je continue à m'initier au genre policier... et vous ferais part de mes prochaines expériences en la matière sur ce blog !

    A bientôt !


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  • La série Star Wars - The Clone Wars était censée s'achever avec sa Saison 5 - qui se concluait sur le poignant départ d'Ahsoka Tano de L'Ordre Jedi !

    Mais en réalité, l'annulation de la série avait été un peu précipité par le rachat de Lucasfilm par Disney et tout n'avait pas été dit ! Il restait des épisodes dans les tiroirs !

    Star Wars - The Clone Wars : The Lost MissionsC'est pourquoi, nous avons droit en 2014 à une Saison 6 ou encore une Saison Bonus de 13 épisodes diffusés sur NetFlix !

    Exit Ahsoka donc ! Mais cela n'empêche pas d'avoir d'extraordinaires épisodes avec une excellente narration et une réalisation graphique plus aboutit que jamais !

    En gros, il y a quatre arc narratifs dans cette Saison !

    Le premier concerne le fameux "Ordre 66" qui a été secrètement implémenté dans l'esprit de chaque soldat-clone et qui dans La Revanche des Sith décime les rangs des Jedi !

    Un clone se fait soudain à "dysfonctionné" et les autorités - les Jedi et les Kaminoens - décident d'investiguer avec des analyses médicales du clone incriminé. Mais les Sith et Dark Sidious agissent dans l'ombre et vont réussir à camoufler l'affaire. Les Jedi n'ont jamais été aussi prêt de découvrir le pot-aux-rose. Le clone Five, un des personnages récurrent de la série, va lui découvrir la vérité mais le payera cher ! Cet arc s'étend sur les quatre premiers épisodes !

    Le second arc marque le retour du personnage de Clovis et montre comment le Chancelier suprême parvient à mettre la main sur les ressources du Clan Bancaire Galactique qui financeront ensuite l'Ordre Nouveau. La jalousie d'Anakin Skywalker est ici mise en avant et ses sentiments exacerbés sont problématiques ! Cet arc dure trois épisodes !

    Le troisième arc est sans doute le moins intéressant ! On retrouve l'inénarrable et insupportable Jar-Jar Binks et Mace Windu qui doivent contrer une prophétie obscure. On voit des adeptes d'une secte du Côté Obscur agir et on assiste au retour d'une vieille ennemie ! Cet arc comporte deux épisodes.

    Il reste donc quatre épisodes pour faire un total de 13 et ce dernier arc tourne autour de la création de l'Armée de Clones, de Syfo-Dias et Dark Tyrannus. Les Jedi découvrent un secret et par la suite Yoda se lance dans une quête de connaissance sur la nature de la Force. C'est un des points positifs de cette série ! les héros et les personnages principaux ne sont jamais les mêmes ! Ainsi on suit un clone dans le premier arc et Yoda dans les trois derniers épisodes et pas seulement le duo Anakin/Obi-Wan !

    Des points d'achoppement cependant avec l'Univers Étendu sacro-saint chez les fans les plus assidus. La planète des Sith aurait pu s'appeler Korriban or elle est bizarrement nommée Morriband ! Pourquoi ? On a cependant le plaisir de retrovuer Qui-Gon Jinn et Dagobah !

    Bref une excellente saison qui fait regretter la fin prématurée de la série !

    A bientôt !


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  • Close Encounters of the Third Kind est un film de science-fiction américain de Steven Spielberg sorti auxRencontres du Troisième Type - Steven Spielberg USA en novembre 1977 et l'année suivante en France. Une rencontre du troisième type est, en UFOlogie, un contact physique rapproché avec une entité extraterrestre. C'est bien de cela dont il est question ici !

    Spielberg a toujours été fasciné par les OVNIs - en témoignent ce film, E.T. l'extraterrestre, la série Taken - Disparition ou encore Indiana Jones et le Crâne de Cristal à tel point que les adeptes de la théorie du complot pensent que le réalisateur a été briéfé par les autorités à propos des aliens et prépare l'opinion publique !

    Je ne vais pas parler ici d'UFOlogie. Dans ce film, avec Richard Dreyfuss, acteur fétiche du réalisateur, on voit un certain nombre de faits divers touchant aux OVNIs et connus des "spécialistes" des Petits Hommes Verts (en fait , ils seraient Gris !), comme l'escadrille P19 disparue en 1945 dans le Triangle des Bermudes ! Le film mets en scène des abductés, des disparitions/réapparitions d'avions, de navires, des séquences dans des tours de contrôles avec des écrans radars. Bref, tout un ensemble de scènes improbables et sidérantes !

    Pourquoi dis-je ceci ? Non pas pour affirmer que les Soucoupes Volantes n'existent pas - je ne me prononcerais pas ! - mais pour en venir à une analogie, la métaphore présente tout au long du film entre l'art cinématographique et les UFOs !

    Je développe et m'explique ! Le film est un hommage au cinéma ! Ainsi François Truffaut - qui est un modèle que Spielberg porte au pinnacle - interprète François Lacombe, un scientifique UFOlogue honnis par les sceptiques. Il y a déjà là un hommage ! Mais ce n'est pas tout !

    Le film "tente" de montrer - de suggérer - la présence des OVNIS. En ce sens, il montre "ce qu'on ne peut pas voir".- C'est l'image insaisissable, qui défie la réalité et annonce l'ère des effets spéciaux dans le cinéma (la même année que Star Wars !).

    C'est aussi l'image qui fascine (un petit cercle de cinéphiles/ les UFOlogues), qui obsède - c'en est presque une religion ! Les aliens ne sont pas encore, au cinéma, des êtres malveillants (saga Aliens ou le nanar Independance Day).

    Lacombe parcourt le monde à la recherche de témoignage de l'Invisible, pour saisir l'image improbable - ce navire dans le désert,, ou récolter des sons que nul humain n'a jamais entendu. N'est-ce pas là le but du cinéma : produire de nouvelles images et expériences ?

    Le film n'est que formes, lumières, sons, bref communications !

    Et aussi un film qui fleure bon les années 1970 - une certaines innocence - pour au final un film jubilatoire à l'image des scènes finales véritable épiphanie de sons et de lumières !

    A bientôt !


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  • René Descartes et la philosophie du cogitoOn parle volontiers, à propos du philosophe Emmanuel Kant, de "Révolution copernicienne". Or la pensée de René Descartes, antérieure, constituait elle aussi déjà un tournant majeur qui fit entrer la philosophie dans l'ère moderne, l'âge de raison, en rupture avec la scolastique. Et Kant devait en être en quelque sorte l'achèvement, qui réconcilia rationalisme cartésien et empirisme anglo-saxon dans l'idéalisme transcendantal. Mais de ceci, il sera question une autre fois !

    Descartes en né en 1596 à la Haye, en Touraine et fut admis à l'âge de 10 ans au Collège royal de La Flèche tenu par des Jésuites. De santé fragile, il bénéficie d'un traitement de faveur et en gardera un goût pour la méditation. Ces années furent d'un profond ennui pour le jeune élève qui se met à rêver d'une science renouvelée et fondée sur les mathématiques et leurs certitudes.

    Descartes obtient une licence de Droit à Poitiers en 1616 et s'engage en Hollande dans la vie militaire et la Guerre de Trente Ans. C'est un escrimeur émérite et il écrira d'ailleurs un petit traité sur le sujet !

    Lors de ses voyages, Descartes rencontre le mathématicien Isaac Beeckmann qui stimule son intérêt déjà vif pour les mathématiques. Dans la nuit du 10 au 11 novembre 1619, Descartes aura une sorte de révélation, en l’occurrence sous la forme de trois rêves, alors qu'il est en garnison avec les troupes de Bavière. Sa mission sera désormais de jeter les "fondement d'une science admirable" ! Héritier d'une petite fortune familiale, il reprend la route en Hollande, en Allemagne, en Suisse, en Italie et en France.

    Descartes se lance alors durant dix ans dans des travaux considérables dans divers domaines des sciences, compilant notamment des travaux d'autres savants sans nécessairement les citer, œuvrant dans les domaines de la mécanique, de la météorologie ou de l'optique - entre autres. Il songe à publier en 1633, un Traité du monde et de la lumière où il reprends les idées de Galilée sur l'héliocentrisme mais le procès de ce dernier l'incite à la prudence et il n'en publie finalement que trois extraits : Dioptriques, Météores et Géométrie. Il y adjoint une préface qui sera le célèbre Discours de la méthode.

    Dans ce texte fondateur, Descartes part d'éléments biographiques puis se propose de refonder le savoir sur de nouvelles bases. Notre savoir serait en effet constitué d'idées reçues, apprises par habitudes et dont on peut douter ! Il s'agit de pratiquer un doute méthodique ! Partant de là, la seule chose dont on ne peut douter est que l'on doute ! Et si l'on doute, c'est que l'on existe ! C'est le fameux "Je pense donc je suis". Mais est-ce suffisant pour reconstituer tout le savoir ? En réalité, il y a de la marge !

    Car Descartes devra par la suite expliciter son propos, notamment dans les six Méditations métaphysiques. De fait, la "méthode" de Descartes est réellement explicitée dans le Traité du monde - mais Descartes renonça à le publier ainsi que dans un texte de jeunesse les Règles pour la direction de l'esprit où le philosophe énonce 21 règles, là encore bien insatisfaisantes !

    La méthode cartésienne n'est donc pas une méthode infaillible car la science nait aussi de l'expérimentation et de la confrontation des idées entre savants amis ou rivaux. Descartes eu d'ailleurs de nombreuses polémiques avec d'autres penseurs ! Ce fut le cas avec Pierre de Fermat à propos d'erreurs dans la Dioptrique, avec William Harvey à propos de la circulation sanguine, à propos du vide auquel Descartes ne croyait pas, disputes encore avec Thomas Hobbes.

    Descartes jouit cependant vite d'une renommée internationale - et n'a pas en effet totalement démérité ! En octobre 1649, il est invité par la Reine Christine de Suède et prend un coup de froid lors du déplacement qu'il en décède d'une pneumonie le 11 février 1650. Son corps est transporté en France en 1667, au cimetière de Saint-Germain-des-Prés et son crâne est dérobé et vendu aux enchères avant de trouver sa place dans un petit musée de Touraine !

    Singulière vie que celle de l'inventeur du "Je" !

    A bientôt !


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  • La chatière est un recueil de onze nouvelles assez courtes, des histoires où l'inconscient, le fantasme, laLa chatière - Claude Pujade-Renaud régression viennent faire irruption dans le réel - par une sorte de chatière - et provoquent des jeux de langages et de miroirs.

    Les nouvelles mettent en jeu des protagonistes à différents âges de la vie. Des femmes souvent et dans ce cas, il est vrai qu'il ressort de ces textes une certaine sensualité !

    Le recueil s'ouvre ainsi par une histoire de chatte abyssine dont la propriétaire est tombée amoureuse, au point de se confondre avec l'animal.

    Le style de Mme Claude Pujade-Renaud est élégant, raffiné et précieux. L'auteure a eut une carrière de danseuse, chorégraphe et a contribué à l'installation de la danse américaine moderne en France. Elle manie ses textes avec la même virtuosité. Il faut mieux ne pas être distrait lorsque l'on lit ce recueil car comme je l'ai dit le style est sophistiqué !

    L'écrivaine met en scène des personnages qui doutent ! Cet homme qui voit son "emprise" sur sa maitresse remise en cause par la venue d'un animal, cet autre qui se posent des questions sur sa grand-mère et sa propre date de naissance. Des nouvelles qui se terminent souvent en laissant les questions ouvertes et permettent ainsi au lecteur de compléter les vides et de s'approprier le récit - au prix d'un effort certain d'attention !

    Voilà, je ne vous en dit pas plus sur le contenu des nouvelles mais vous laisse la surprise de les découvrir par vous-même !

    A bientôt !


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  • Jusqu’en 505 av. JC, Rome est dirigée par un Roi (le rex). Le 1er roi était Romulus. Les sénateurs désigneront ensuite les rois. Tite-live indique que malgré tout, c’est une désignation divine. En effet, les sénateurs proposent des noms, les nommés iront vérifier le vol des oiseaux (augure) pour vérifier si les dieux donnent leur accord, enfin ils seront élus par le peuple. Il ne s’agit donc pas de dynastie royale. Le rex est un intermédiaire entre les dieux et les hommes. Tout ce qu’on sait de cette époque royale relève de la légende puisque toute les archives ont été brûlées lors d’un grand incendie en 390 av. JC. Le rex s’occupe des affaires politiques, militaires, de la justice et de la religion. Les affaires politiques et militaires sont liées, ainsi que la justice et la religion. Le rex est aidé de 100 pater conscripti qui constituent le conseil du roi. Le sénat était chargé de conseiller le roi, de ratifier les discussion des commices (assemblée du peuple) et devait veiller sur les traditions mos ( plur. mores qui donne ‘mœurs’) majorem : la tradition ancestrale. Chez les romains, ce qui est ancien fait loi. Les sénateurs sont ceux qui ont déjà occupé toute les fonctions du cursus honorum, du simple quêteur au consul.

    Le peuple était réuni dans de comitium curiat (assemblée solennelle). Il votait pour élire le roi, ils lui confèrent le pouvoir (imperium), proposent des lois et décident de la paix et de la guerre.

    Le pouvoir religieux qui appartenait au roi lui est ôté dans la période Républicaine. Le roi devient rex sacrorum (sacerdoce), soit un pantin inutile.

    Pour les Anciens (Romains, Grecs), il y a 3 types de gouvernement : la monarchie (pouvoir conféré à une seule personne), l’aristocratie (pouvoir conféré à l’élite) et la démocratie (pouvoir conféré au peuple). 3 types de gouvernement dégénéré leur correspond : à la monarchie correspond la tyrannie, à l’aristocratie l’oligarchie et à la démocratie l’anarchie. Cicéron dans son De Republica, analyse la constitution romaine. Selon lui, il s’agit de la meilleure possible puisqu’elle prend un peu de chaque type de gouvernement et le meilleur. Le pouvoir monarchique est incarné par les magistrats (les 2 consuls sont les monarques), le sénat correspond à l’aristocratie et le pouvoir conféré au peuple (assemblé, droit d’élection, etc.) la démocratie.

    L'oligarchie (nom féminin) du grec oligos (peu nombreux) et arkhê (commandement) - est une forme de gouvernement dans laquelle la plupart des pouvoirs sont détenus par une petite partie de la société (typiquement la plus puissante, que ce soit par richesse, force militaire, cruauté ou influence politique)

    Le peuple décide des magistrats et des lois. Les consuls gouvernent aidés par les magistrats. Le sénat conseille les magistrats, ratifie les décisions du peuple et exerce la tutelle sur l’ensemble du pouvoir. Les consuls sont élus pour l’année, c’est pourquoi sous l’époque républicaine on ne comptait pas les années selon un critère chronologique, mais selon les noms des consuls.

    Les magistrats ont le pouvoir exécutif. Ils sont aussi dotés d’un pouvoir administratif (potestas : pouvoir terrestre). Les magistrats disposent de l’imperium.

    Malgré l’aspect démocratique de la constitution romaine, ce sont toujours les riches (nobles, chevaliers) qui occupent des fonctions politiques, puisque celles-ci ne sont pas rémunérées et interdisent toute activité commerciale.

    A bientôt !

     


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  • Les premiers protagonistes du cinéma : Méliès, Pathé et GaumontMéliès est l'un des pionniers du cinéma naissant à la Belle Époque. Il est auteur, metteur en scène, producteur et acteur et son studio est à Montreuil. Il filme l'Affaire Dreyfus en reconstituant ses épisodes (mi-article de journal, mi-revue) en 1897. Le découpage se fait en séquences avec des toiles peintes.

    Méliès filme aussi le couronnement d’Édouard VII dans un docu-fiction.A l'origine, le metteur en scène travaillait comme prestidigitateur au théâtre Robert Houdin. Jules Verne est l'inspirateur de la tradition Méliès.

    Méliès n'est pas créateur de figures de style ou de figures plastiques : il voulait fixer.

    A partir de 1905, deux films se développent : Pathé et Gaumont !

    Pathé, via Ferdinand Zecca, se livre à une copie de Méliès. Il y a d'une part le Naturalisme comme les alcooliques d'après L'Assommoir de Zola. Puis, on a le théologique et religieux et enfin le Comique (issu de la Comedia dell Arte): Boireau, Rigadin, Max Linder (théâtre de Boulevard).

    Le comique ou l’École Burlesque cultive une poétique de l'hystérie de Méliès (d'après les travaux de Charcot à la Salpêtrière). C'est le cinéma de la "course-poursuite" (exemple : Le Tic).

    Gaumont a beaucoup produit dans ce registre : Onesime horloger. Onesime ou le comique primitif retrouve des éléments du Vaudeville.

    Léon Spevais est ainsi connu pour sa série des Léonce en 1910, comme Léonce cinématographe avec l'utilisation de perspectives, des plans dans le plan, des diagonales et des jeux de clair-obscur ! Gaumont essaie aussi des filmes plus intellectuels et nous verrons une prochaine fois de quoi il en retourne avec Louis Feuillade et nous parlerons aussi du "Film d'Art" !

    A bientôt !


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  • L'acteur écossais Sean Connery incarne pour la quatrième fois l'agent secret James Bond dans ce filmJames Bond 007 - Opération Tonnerre britannique de Terence Young de 1965 où il est confronté à la menace nucléaire.

    Comme souvent dans les James Bond, le prégénérique est savoureux et cette fois, 007 en vient aux mains avec une veuve "éplorée" qui n'est autre qu'un agent du SPECTRE ! C'est l'occasion de faire la démonstration d'un gadget étonnant - le Jet-Pack - que l'on reverra à la cérémonie d'ouverture des JO de Los Angeles en 1984 !

    Le SPECTRE est spécialisé dans l’extorsion de fonds et le chantage et cette fois-ci, il substitue un pilote de bombardier de l'OTAN par un de ses hommes ayant subi la chirurgie esthétique. Un avion et deux bombes nucléaires est volé et envoyé dans les fonds marins - ce qui nous gratifie tout au long du film de scènes sous-marines dans le prolongement du cinéma océanographique dévoilé en 1954-1955 par Le Monde du silence de Cousteau et Louis Malle. Comme par hasard, James Bond se trouve dans la clinique où a eu lieu la substitution des pilotes !

    Le chantage à la bombe peut commencer et James Bond suit la piste de la soeur du pilote décédé, laquelle se nomme Dominique - Domino - Derval (interprétée par Claudine Auger qui inaugure une tradition des James Bond girls françaises avant Carole Bouquet et Sophie Marceau !). Miss Auger fut par ailleurs la première dauphine de Miss Monde 1958. il est vrai qu'elle est superbe !

    Domino est la "nièce" d'un certain Emilio Largo personnage sinistre au bandeau de pirate et numéro 2 du SPECTRE. Bond va user de ses charmes et des muscles pour remonter la piste jusqu'à l'épave du bombardier et il s'ensuit une bataille subaquatique - qui sera d'ailleurs rejouée dans l'espace - avec moins de brio - dans Moonraker !

    A noter qu'Opération Tonnerre fut l'objet d'un remake en 1983 - avec Jamais plus jamais qui est un film non-officiel et signe le départ de Sean Connery dans le rôle !

    Voilà, un James Bond de la période des classique. Le film s'achève par la victoire du héros dans une course en bateau effrénée !

    A bientôt !


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