• Décidément, nous restons dans le monde de World of Warcraft ! Le monde d'Azeroth a suscité son propre World of Warcraft : Le Cycle de la Haine - Keith R. A. Candidomerchandising : romans, comics, manga, figurines, JDR, JCC...

    Je vais vous parler aujourd'hui d'un roman World of Warcraft : Le Cycle de la Haine qui se passe en Kalimdor, un an avant le MMORPG (et donc trois ans après Warcraft III - The Frozen Throne). Il est signé par Keith R. A. DeCandido qui rejoint donc Christie Golden, Jeff Grub et Richard A. Knaak parmi les auteurs de cet univers - et ce sont tous des spécialistes de novelisations.

    Après la défaite de la Légion Ardente par la coalition de l'Alliance et de la Horde, les humains ont établis une enclave en Kalimdor : Theramore et les orcs se sont établis à Orgrimmar en Durotar, non loin de là. Theramore est idéal pour la pêche tandis que Durotar possède de bonnes terres pour l'agriculture. Des échanges commerciaux entre humains et orcs ont donc lieu. La paix retrouvée est le fait de Jaina Portvaillant et de Thrall mais dans chaque camps, des agents de la Lame Ardente, un groupe de mage dirigé par un démon mineur œuvre pour saper cette paix fragile !

    Les concepteurs du monde de Warcraft ont fait un gros travail d'imagination pour concevoir cet univers - on ne peut que s'en émerveiller mais ce roman-ci reste trop anecdotique. De plus, cela sent le travail de tâcheron - il n'y a pas les envolés lyriques d'un George R. R. Martin ! De plus, bizarrement, les huit derniers chapitres sont plus courts comme si l'écrivain avait voulu expédier sa conclusion !

    Reste que l'on découvre le destin d'un des derniers Gardiens de Tirisfal, cet ordre secret qui lutte contre les démons et dont le tout dernier représentant a permis à la Horde d'entrer en Azeroth, manipulé par Sargeras, le Titan déchu.

    A ne réserver qu'aux lecteurs qui ont du temps et se focalisent sur l'univers de Wow ! On se rabattra plutôt sur du Tolkien, du Moorcock, du Howard, du Leiber (etc..) où des auteurs de fantasy plus contemporains !

    A bientôt !


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  • Après un billet sur les bibliothèques municipales et, plus récemment un article sur la BMVR de Caen, je vais maintenant vous introduire à une bibliothèque du début du XXème siècle, assez atypique, la Bibliothèque Warburg.

    La Bibliothèque WarburgAby Warburg est né en 1866 à Hambourg au sein d'une dynastie de banquiers juifs. Mais la finance n'intéresse pas le jeune Aby. Sa passion, ce sont les livres. Dans cette optique, assouvir sa fièvre pour les livres, il aurait vendu son droit d'ainesse à un de ses frères en échange à ce qu'on lui fournisse toujours tous les livres qu'il désirait ! Il s'inscrit ensuite en Histoire de l'Art à l'Université de Bonn où il rencontre Mary, une jeune fille protestante qu'il épouse.

    Aby Warburg pratique, dans ses études, la transdisciplinarité (qui est actuellement, en ce début de XXIème siècle le dada de nombreux universitaires sans qu'ils aient réellement le bagage intellectuel pour la pratiquer !). Aby Warburg se passionne ainsi pour les cours de philologie d'Hermann Usener à Bonn, professeur qui rêve d'une "morphologie des idées religieuses" et mélange mythes antiques, psychologie et anthropologie.

    Parmi les autres cours appréciés par Warburg, il y a celui de Jacob Burckhardt, historien de l'art, auteur en 1860 de La Civilisation de la Renaissance en Italie, ainsi que les théories de l'évolutionniste Charles Darwin (1809 - 1882) et l'anthropologie naissante avec Edward Burnett Tylor.

    En 1893, Aby Warburg publie une thèse sur le peintre florentin Botticelli et prépare ainsi sa méthode de travail. Puis ce sont des essais sur la Renaissance florentine et flamande. Warburg s'intéresse au caractère anthropologique de l'image qui doit être étudiée selon le contexte social, spirituel et symbolique (croisement de disciplines donc !). Son approche de l'art ne se préoccupe donc pas de la seule beauté des œuvres ! Il baptisera cette méthode"iconologie".

    Aby Warburg se caractérise par son esprit encyclopédique. En 1895 - 1896, il se rends dans les pueblos, les villages indiens du sud-ouest des États-Unis où vivent les Hopi pour étudier leurs croyances ancestrales. Il en rapporte nombre de notes, de photos et d'objets qu'il donne au musée ethnographique de Hambourg

    C'est à son retour en Allemagne qu'il décide de transformer sa bibliothèque qui compte alors près de 20000 volumes ! Il va l'ouvrir aux chercheurs et la finance par la banque familiale. La Bibliothèque Warburg ouvre à Hambourg en 1919. Il voit dans cette institution un résultat positif de l'emploi de l'argent et du capitalisme.

    Mais cette bibliothèque est atypique. Les livres ne sont ni classés chronologiquement, ni par auteur mais selon un rapport de "proximité de sujet". Il y a donc une organisation thématique des étagères qui est censée procurer au chercheur ce qu'il recherche. Les livres sont à cette fin rangés par catégories : Image, Langage, Action... Warburg est fidèle à sa théorie de l'interdisciplinarité. On note aussi la présence de disciplines "méprisées" comme l'alchimie ou la divination !

    Mais l'esprit - brillant - d'Aby Warburg va s'égarer dans ces labyrinthes : il devient paranoïaque, voit des bolcheviks et des antisémites partout, se croit responsable de la défaite de l'Allemagne en 1918. Après une crise de folie, il est interné dans un hôpital psychiatrique et est transféré en 1921 à Bellevue, la clinique de Ludwig Binswanger, un des premiers à avoir introduit la méthode psychanalytique en clinique. Aby Warburg vit son internement comme un enfer !

    Pourtant Binswanger encourage les travaux intellectuels de Warburg et fait établir un journal de son évolution mentale. Le 21 avril 1923, le patient Aby Warburg présente même une conférence sur les indiens Hopi à l'intérieur de l’hôpital, conférence ou il analyse le rôle de l'irrationnel dans les croyances de ce peuple, au moment où lui-même lutte contre ses démons intérieurs ! Cette communication est une victoire mais il ne sortira toutefois de Bellevue que quelques mois plus tard.

    Par la suite, Warburg continuera à écrire malgré sa fragilité, multipliant les pistes de recherches. Il meurt en 1929 en laissant de nombreux projet inachevés comme une Histoire des religions.

    Sa postérité se fait jour chez Ernst Cassirer, Erwin Panofsky ou encore Ernst Gombrich qui reprennent sa méthode "iconologique". Sa bibliothèque est toujours ouverte aux chercheurs à Londres, après son transfert en 1930, à Woburn, au coeur de Bloomsbury où elle compte actuellement près de 400000 volumes !

    A bientôt !

    Source : Article de Sophie Pujas dans "Le Point Références" N°35 - Septembre/Octobre 2011


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  • Comme je le précisais récemment, j'ai commencé - mieux vaut tard que jamais ! - à jouer à World of Chroniques de World of Warcraft I - Les Elfes de SangWarcraft, le célébrissime MMORPG !

    Je rédigerais dans ces chroniques des comptes-rendus de parties, des impressions, des tips and hints et des éléments de background sur le jeu à travers ma propre expérience.

    Je compte aussi me lancer prochainement dans la rédaction de nouvelles de type fan-fic dans le monde d'Azeroth - qui seront publiées à part sur inlibroveritas - et dont ces chroniques constitueront des points d'entrée et un index !

    Mon premier personnage fut donc un mâle humain - chasseur - qui débute donc son périple dans un Royaume Humain, près de la cité de Hurlevent. Je l'ai fait progresser jusqu'à présent jusqu'au niveau 10 où il a pris la spécialisation (au niveau 10 donc) de "dresseur de bêtes". Il est d'ores et déjà - comme les personnages de sa classe - accompagné d'un loup et utilise des mascottes dans des combats façon Pokémon !

    Ses premières missions, dans ce qui reste un des seuls royaumes humains du continent de l'est, continent jadis dévasté par le Fléau, après la chute de Lordaeron,consistèrent à repousser une prolifération de worgs (loups géants), des éclaireurs orcs ayant incendié une partie de la forêt d'Elwynn, à explorer des mines tenues par des kobolds, à régler des litiges amoureux entre familles de paysans, à combattre des Murlocs à rechercher des criminels et des vides goussets. après une brève excursion en griffon vers Hurlevent,Tarlab - c'est le nom de ce personnage - s'apprête à voguer vers d'autres terres !

    Mon autre personnage est une elfe de sang, nommée ElyraSwann, qui est mage de niveau 10 et spécialisée en "Magie du Givre". Les elfes de sang sont des descendants déchus et corrompus des Hauts-Elfes du royaume de Quel'Thalas. Ils sombrent pour la plupart dans une sorte d'addiction à la magie et au mana. ils apparaissent dans Wow dans la première extension "The Burning Crusade", côté Horde, sans lui être vraiment affiliés. Les elfes de sang addicts à la magie sont nommés "déshérités".

    Au départ du parcours d'Elyraswann, il s'agissait de débarrasser des points chauds de magie de l'infestation de wyrms de mana et de perfectionner ses dons de mage - et aussi d'affronter un déshérité plus puissant de l'Académie de Falthrien, de débarrasser la communauté de Lune-d'Argent d'un agent espion nain de SombreFer, de visiter Brise Clémente et les Septums Occidental et Oriental avant d'étudier les émanations maléfiques de la MaleBrèche !

    En effet, jadis, le Royaume de Lune-d'Argent fut attaqué par le Fléau du Roi-Liche Arthas. La MaleBrèche en reste comme un cicatrice de magie nécromantique. A la fin de son initiation ma mage elfe de sang se rapproche des Terres fantômes. Les résidents ont par ailleurs du se résigner à bruler les bois qui bordent les Terres fantômes pour éviter que le Mal se répande. Dans les Bois des Chants Eternels, se dressent des pierres runiques qui constituent des barrières magiques contre la corruption. Il revient aux héros de les régénérer ! Il faut aussi trouver un sérum contre la peste propagée par cette corruption !

    On le voit les deux ennemis à ce stade sont les déshérités (la corruption par l'addiction à ,la magie) qui ont même pris le Mouillage des Voiles du Soleil et les vestiges du passage du Fléau (corruption nécromantique).

    Mais déja Tarlab accompagné de son loup et Elyraswann accompagnée de son élémentaire d'eau partent pour de plus amples explorations ! Un grand destin les attend !

    Dès ces premières aventures, on voit que le monde de Wow est riche en possibilités !

    A bientôt !


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  • Les aventures de Bragon, Pélisse et de l'inconnu se poursuivent dans le tome 2 de La Quête de l'Oiseau du temps, tome un peu plus long de quelques pages que le précédent.

    La Quête de l'Oiseau du Temps - Tome 2 : Le temple de l'oubliLe trio a réussi à récupérer la Conque où est enfermer l'esprit et l'essence de Ramor et au début du récit du tome 2, les héros ramènent l'objet à la Sorcière Mara, la mère de Pélisse et Reine de la cité de Thâ et des Palfangeux au coeur de marécages du Pays des Sept Marches. Mais l'Oiseau du Temps est toujours nécessaire pour pratiquer le rituel qui enfermera définitivement le dieu maléfique Ramor !

    L'équipe va ensuite s'étoffer avec l'adjonction de Bodias un rival de Bragon auprès de Mara. Contre toute attente, Bulrog, le mercenaire ancien apprenti et ennemi de Bragon se joint aussi au groupe (pour mieux les trahir par la suite ?).

    La quête se poursuit et cette fois, il s'agit de se rendre au pays des Jaisirs, la Marche des Lèvres de Sable pour découvrir sur une stèle la localisation de l'Oiseau du Temps. L'énigmatique trublion aux énigmes, Fol de dol, fait à cette occasion sa réapparition. Mais la stèle en question se trouve au Temple de l'Oubli et il y a une raison à ce nom. Les héros, maintenant au nombre de cinq vont-il se perdre ?

    Le récit est toujours aussi palpitant, ponctué d'humour. Le dessin est assez minutieux - pas fouillis loin de là -mais extrêmement pointu et fouillé au point qu'il faudrait presque une loupe pour lire les détails. Cela confère à cette BD un style unique mais moi, bigleux comme je suis, cela me fatigue un peu les yeux. Ce que je veux dire, c'est qu'on est loin de la Ligne Claire !

    Je vous donne rendez-vous pour le Tome 3 !

    A bientôt !


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  • Cette année - 2013 - un nouveau chantier a été lancé sur la presqu'ile de Caen, entre le centre commercial Une Bibliothèque Multimédia pour Caende la ville et la Gare SNCF. Il s'agit de construire une nouvelle Bibliothèque Multimédia à Vocation Régionale (BMVR). L'ancienne bibliothèque, non loin de l'Abbaye aux Hommes et de la mairie est en effet devenue trop vétuste !

    Les bibliothèques de Caen-La-Mer forment un réseau entre une vingtaine de communes. La BMVR va être le nouveau poumon de l'activité bibliophile de la région bas-normande. Cette bibliothèque devrait ouvrir ses porte en 2016 (initialement 2015 !)

    On pourra y consulter des livres mais aussi des CD, des DVD, des cédéroms, des livres électroniques et accéder à de nombreux accès internet pour des recherches documentaires. Caen étant aussi ville universitaire, ce dernier point devrait être un atout pour les 30000 étudiants du coin.

    Le bâtiment en lui-même occupera une superficie de 12000 mètres carrés, sur 4 niveaux, avec des grandes baies vitrées pour laisser entrer la lumière. Vu du ciel, l'ensemble aura la forme d'un X (croix de Saint-André).

    Il y aura 4 pôles thématiques : Arts, Littérature, Sciences humaines et Sciences et techniques. Signalons la présence d'un auditorium de 150 places assises pour rencontres, débats et colloques, d'un espace exposition de 321 mètres carrés, 2 salons de lectures, un café restaurant, un kiosque presse, des places de travail cablé et un espace Enfant.

    Rappelons que le rôle traditionnel de toute bibliothèque est au moins double : favoriser l'accès du public à la lecture et préserver et conserver le patrimoine - diffusion et archivage. C'est notre mémoire qui est en jeu à une époque où le temps ne se conçoit plus de la même façon, sinon dans l'instantanéité !

    Le prix de cet ensemble est estimé à 51 millions d'euros. Il y aura sur place plus d'un million de documents dont 120000 à destination du public en "libre accès".

    Enfin, nommons l'architecte du projet qui est Rem Koolhaas qui a déjà reçu plusieurs prix d'architecture dont le prix Pritzker en 2000 !

    Bonnes lectures en prévision dès 2016 !


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  • World of WarcraftWorld of Warcraft est au MMORPG ce que D&D est au jeu de rôles sur table, c'est à dire le précurseur ! Sorti en novembre 2004, ayant connu un immense succès, ce jeu - bien que depuis techniquement un peu dépassé - va bientôt fêter ses dix ans alors que l'on en est au patch 5.4 "Le siège d'Orgrimmar".

    Mais en fait, il n'est pas le premier des jeux de ce genre, ni le précurseur - car il y en eut d'autres avant comme EVE Online ou Everquest ! Mais du moins, dans l'esprit du grand public, des néophytes comme moi, ou des nouvelles générations de joueurs, World of Warcraft marque une étape, celle où ces jeux accèdent à un niveau supplémentaire de popularité qui s'inscrit dans l'espace - à l'échelle de la planète - et dans le temps - sur la durée ! Blizzard Entertainement a réussi son coup !

    Le jeu compte quatre extensions à ce jour, sur lesquelles je reviendrais plus tard : The Burning Crusade, Wrath of the Lich King, Cataclysm et Mists of Pandaria !

    Curieusement, je ne me suis mis à y jouer qu'il y a à peine dix jours, étant plus fan de l'univers Star Wars et donc de Star Wars The Old Republic, autre MMORPG. C'est Star Wars TOR qui m'a amené à Wow paradoxalement !

    Je ne commenterais pas les mécanismes du jeu : races, classes, montée en niveau, Donjon, Raid, Joueur contre joueur... Il y a quantité d'articles sur cela sur le web et je ne suis pas un spécialiste de ces aspects et du vocabulaire associé : Tank, DPS, Heal, Wipe, Reroll etc...

    Je vais ici surtout m'attarder sur l'histoire tel qu'elle est au début du jeu. Le récit reprend quatre ans après les évènements de Warcraft III - The Frozen Throne, un RTS (Jeu de stratégie en temps réel).

    Dans ce RTS, les Royaumes de l'Est étaient menacés par le Fléau, une épidémie de mort-vivants tandis que Thrall un jeune orque esclave libérait son peuple emprisonné par les humains depuis la fin de la Deuxième Guerre (qui eu lieu dans Warcraft II). Humains, orcs et Elfes de la Nuit étaient obligés de s'allier et de fuir sur le continent Ouest, Kalimdor, pour affronter la Légion Ardente, une armée de démons qui manipulaient les Peaux-Verte depuis le début !

    Au début de World of Warcraft, la Légion Ardente a été vaincue et humains et orcs se partagent des terres en Kalimdor, Durotar pour les orcs, menés par Thrall et Theramore pour les humains dirigés par Jaina Portvaillant, la fille d'un amiral héros de la Deuxième Guerre. Il y a de nombreux autres peuples qui se sont ralliés soient à l'Alliance, soit à la Horde : trolls, gobelins, nains, taurens, elfes de sang, gnomes etc...

    Bref, un univers riche en possibilités d'aventures, qui va connaître de nombreux bouleversements et qui se décline aussi en romans, BD et bientôt peut-être au cinéma.

    J'ai, pour ma part, à ce jour, deux personnages ! Il y a Tarlab, un humain mâle chasseur - niveau 10 à cette heure - et dresseur de bêtes et Elyraswann une elfe de sang mage qui sévit au nord des Royaumes de l'Est - niveau 7.

    Azeroth nous tend les bras !

    A bientôt !

    PS : Découvrez bientôt les "Chroniques de World of Warcraft" !

     


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  • Angel et Faith continuent leur collaboration dans ce tome 3 - Réunion de famille - où ils sont rejoints d'abord Angel & Faith - Tome 3 : Réunion de famillepar Willow puis par Gunn et surtout Connor !

    Le but du vampire avec une âme est toujours de ressusciter Giles l'Observateur mais pour cela il a besoin de magie ! Restaurer la magie - avec l'aide de la Faux - est aussi l'objectif de la sorcière Willow. Elle vient donc trouver Angel à Londres.

    L'idée de Willow est d'accéder à Quor'Toth la dimension infernale pour laquelle il n'existe aucun portail magique - donc pas besoin de magie traditionnelle ! - dimension dans laquelle Holtz emmenait le fils d'Angel à la fin de la saison 3 de la série télé du vampire.

    Connor a grandi dans "la pire des dimensions infernales" où le temps s'écoule beaucoup plus vite et il peut au prix de son sang permettre d'y retourner. Willow pratique un rituel et c'est parti pour l'aventure.

    Quor'Toth va mettre nos héros à rudes épreuves : ils vont affronter des hordes de démons basiques, leurs propres penchants sombres et une sorte de Grand Ancien lovecraftesque : Quor'Toth lui-même ! A partir de cette dimension, Willow part ensuite dans un voyage dans les plans pour restaurer la magie sur Terre, notre monde qui dépérit peu à peu sans le Germe !

    En prime, deux histoires courtes : une sur Whistler, le démon des Instances Supérieures qui guida Angel vers Buffy et une autre sur les jumeaux maléfiques de cette saison. Le but de l'un comme des autres étant de restaurer la magie et de créer des êtres supérieurs possédant des facultés extraordinaires !

    Sans compter que Faith risque prochainement d’avoir des ennuis avec une bande de jeunes Tueuses qui lui reprochent de s'être alliée à un vampire !

    Un récit bien mené, par Christos Gage, chapeauté par Joss Whedon. J'apprécie beaucoup les dessins de Rebekah Isaacs, très limpides, un peu moins ceux de Lee Garbett et David Lapham plus sombres mais aussi plus" brouillons" à mon goût !

    Une bonne série ! A suivre...

    A bientôt !


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  • Angela DavisDurant l'année 2010, le tube Angela de l'album "Frontières" de Yannick Noah a inondé les ondes. Le chanteur parle notamment d'une "Amérique qui est figée", ce sont les USA ségrégationnistes contre lesquels lutta Angela Davis !

    Qui est donc cette dame ? Elle est une figure de la lutte pour les droits des noirs et des minorités aux États-Unis et ailleurs.

    Angela Davis est née dans une famille afro-américaine de l'Alabama dans les années 1940. Ses parents étaient des gens éduqués qui bénéficièrent d'une tentative de mixité sociale en se voyant allouer un logement dans les quartiers blancs. Mais toute petite, Angela Davis devait souffrir du racisme. Ses parents sont aussi des militants de grande date pour l'égalité des droits entre blancs et noirs.

    La petite fille va par ailleurs fréquenter l'Ecole de Birmingham qui est un lieu d'enseignement réservé aux noirs. Ce qui permet à ses pensionnaires de développer une Identité Noire, autour de personnages historiques noirs, d'hymnes, de lectures et de chansons.

    Après ses études secondaires, optant pour des métiers en rapport avec la pédiatrie, elle choisit d'intégrer l'école de Greenwich Village à New York en vue de développer l’Éducation Nouvelle.

    Ses années new yorkaises sont marquées par des rencontres tel le pasteur William Howard Melish, opposant du maccarthysme et des lectures comme celle du Manifeste du parti communiste, les courants politiques du socialisme et des utopies.

    Lors de ses études universitaires, elle s’intéresse à l'existentialisme de Jean-Paul Sartre. Elle est aussi une des trois premières étudiantes noires à intégrer son université !

    Ce sont ensuite, après la crise des missiles de Cuba, les débuts d'un long engagement politique qui dure encore aujourd'hui. Elle se réclame clairement du marxisme, s'oppose à la Guerre du Viet-Nam et s'engage pour la cause des noirs.

    Mais dans ce domaine, elle se démarque du séparatisme de certaines organisations du Black Nationalism ainsi que de l’intégrationnisme de Martin Luther King.

    Marxiste, elle hésite pourtant à se rallier au communisme. Elle rejoindra le Black Panthers Party et affichera aussi son féminisme. La libération des noirs passe en effet par la fin de toutes les sortes de domination !

    Ces engagements avec les Black Panthers et le communisme lui valent d'être surveillée par le FBI à partir de 1969. Une prise d'otage lors d'un procès de trois prisonniers noirs accusés d'avoir assassiné un gardien en représailles au meurtre d'un codétenu tourne mal et fait 4 morts. Elle se retrouve accusée d'avoir organisé cette action, emprisonné pendant seize mois puis jugée et acquittée. Son procès est largement suivi dans le monde notamment en France par les intellectuels.

    Après sa sortie de prison Angela Davis se met à écrire des essais : la paix au Viet-Nam, l’antiracisme, le féminisme constituent son crédo.

    En 1980 et 1984, elle se présente à des élections. De nos jours, elle est professeur d'Histoire de la conscience à l'Université de Californie.

    C'est donc une figure essentielle des combats pour les libertés dans le monde dans la seconde moitié du XXème siècle !

    A bientôt !


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  • Qui sont les Little People ? En tout cas, ils sont au centre du livre 2 de 1Q84 qui lève de gros coins du voile - 1Q84 - Livre 2 - Haruki Murakamientre les mondes (de 1984 et 1Q84) !

    Dans le tome 1, Tengo et Fukaéri ont composé ensemble le roman La Chrysalide de l'air et ont de ce fait engagé une action anti-Little People. Cette action, l'oeuvre d'un écrivain dans le roman de Murakami permet en outre une mise en abyme. Murakami peut livrer sa conception de l'écriture à travers le personnage de Tengo. Plus fort encore le monde réel de 1984 et celui fictif du roman, 1Q84 (celui de la Chrysalide de l'air) se mélangent.

    Ce roman est aussi une histoire d'intermondes, de portes que l'on ouvre, de voies que l'on emprunte et de secrets que l'on révèle. Il y a un arrière monde, celui des Little People, dont je ne veux rien révélé. Toutefois, je dirais que ces êtres étranges semblent liés aux esprits des morts et des bêtes. Il règne dans le roman de Haruki Murakami une sorte de symbolique animiste, propre à l'orient, au shinto et au Japon. Ces créatures cachées viennent dedu fond des forêts dans un pays largement urbanisé et médiatisé.

    Cet aura de mystère et de mysticisme, ce côté énigmes révélé par couches m'évoque la série Lost. Il n'y a aucun rapport dans les éléments du récit mais le côté conte fantastique me conduit à rapprocher les Little People de la Fumée Noire, des forces primales, ancestrales et énigmatiques !

    Mais 1Q84 est aussi un roman sur la solitude (propre aux grands ensembles urbains ?) : solitude de Tengo et solitude d'Aomamé pourtant liés par des fils invisibles !

    Murakami est un écrivain qui a été pressenti pour le Nobel de Littérature. Je ne doute pas qu'il finira par le décrocher. Pour ma part, j'aime beaucoup la précision de ses description et l'agencement des éléments de son récit. il en explore vraiment tous les aspects !

    Et comme toujours, un "intertexte" très riche, pas seulement limité à la litérature qui fera la joie de tous les amoureux de culture éclectique : Tamerlan, Le Voyage fantastique de Richard Fleischer, L'Affaire Thomas Crown, Alice au pays des Merveilles...

    Mais déjà ma main se porte vers le livre 3 !

    A bientôt !


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  • A l'origine, Kick-Ass est un comics américain de Mark Millar avec John Romita Jr au dessin et qui a donné lieuKick-Ass - Matthew Vaughn à un film (et une suite), sorti en 2010. Le film est réalisé par Matthew Vaughn.

    Dave Lizewski est un jeune homme, geek de surcroit et donc féru de BD de Super-héros. Or un jour, il s'interroge devant ses amis : pourquoi avec tous ces personnages de comics, personne n'a eu l'idée de revêtir un costume et d'embrasser une carrière de justicier capé. Dès lors, il commande un costume de plongée et prend le surnom de Kick-Ass et va aider les personnes en difficultés !

    Mais la vie de super-héros, quand on n'a pas de pouvoirs, n'est pas des plus faciles et il se prend un coup de couteau... Mais il remet vite son costume vert de Kick-Ass.

    D'autant plus qu'il rencontre vite d'autres super-héros, ex-flic ou gamine de 10 ans formée dès son plus jeune âge au métier de tueuse : entrent en scène Big Daddy et Hit-Girl qui trucident les truands à la pelle !

    Le méchant du film est un caïd de la drogue, dont le fils , Chris Genovise revêt lui le costume de Red Mist et se proclame acolyte (side-kick) de Kick-Ass pour en réalité mieux le piéger.

    Dans la distribution, on a Aaron Johnson dans le rôle de Dave Lizewski, Nicolas Gage dans celui de damon MacReady alias Big Daddy et Chloé Grace Moritz (révélation du film) qui joue sa fille Mindy alias la très punchy Hit-Girl !

    Plusieurs reproches ont été faites au film -qui est cependant une oeuvre qui vaut le coup d'oeil : les fans de la BD de Millar lui ont reproché son côté trop Hollywoodien. D'autre part, le film donne dans l'ultra-violence avec un petit côté grand-guignol qui en atténue un peu l'aspect choquant : le type dans le micro-onde géant, un autre écrasé par un concasseur de voitures, une prostituée embrochée contre une porte, des types brulés et tabassés à la pelle, des exécutions sommaires etc..

    C'est là le côté violent de la société américaine qui est mis en avant pas le comics et le film. Quelle est le point de vue critique que portent les auteurs sur cette violence, la dédramatisent-ils ou la cautionnent-ils ? On peut s'interroger ! Et n'oublions pas le Deuxième Amendement de la Constitution américaine !

    Mais je vous renvoie au film pour savoir si Kick-Ass et Hit-Girl vont triompher des méchants !?

    A bientôt !

    PS : je voudrais aussi signaler qu'hier soir, le 21 septembre 2013, c'était les 5 ans de bibliothèque-éclectique (d'abord biblio-drizzt !). Bon blogiversaire !


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  • Si D&D est le vénérable des jeux de rôles, sa 3ème édition et son édition 3.5, au début des années 2000, lui ont redonné un coup de jeunesse, ont clarifié ses mécanismes de jeu et ont en fin de compte constituer sa révolution.

    On doit cette 3ème édition à Monte Cook qui a repensé le système en profondeur !

    Pathfinder : Le Jeu de Rôle - M%anuel des JoueursMais par la suite, Wizards of The Coast, qui a succédé à TSR dans l'exploitation de Dungeons & Dragons a sorti une 4ème édition franchement inutile, qui n'apporte rien sinon de nouveaux ornements cosmétiques et une tendance à pousser les fans à racheter toute la gamme : ce fut un relatif échec commercial et critique ! En attendant D&D NEXT !

    Mais avec la sortie de cette 4ème édition, certains joueurs adeptes de la 3ème édition n'ont pu se résoudre à abandonner leur système préféré à base de D20 (dés à 20 faces), de compétences et de dons. Des aficionados de cette version ont donc développé leur propre version qui est en gros une version 3 améliorée et encore optimisée et ont publié chez Paizo le jeu de rôle Pathfinder, une sorte d'alternative à la version 4, fidèle à la version 3 donc et se déroulant dans le cadre d'héroic-fantasy du monde de Golarion, création maison là encore alternative aux Royaumes Oubliés, création d'Ed Greenwood, cadre de campagnes de D&D3 et 4.

    Qu'y a-t-il dans Pathfinder ? Pour cela penchons -nous sur le "Manuel des Joueurs", épais volume de près de 600 pages et rappelons les apports de la version 3 du jeu d'origine !

    Le jeu permet d'endosser la peau de plusieurs races et c'est l'objet du premier chapitre : humains, elfes, nains, gnomes, halfelins, demi-elfes et demi-orques. Viennent ensuite dans le chapitre suivant les classes de bases : Barbare, Barde, Druide, Ensorceleur, Guerrier, Magicien, Moine , Paladin, Prêtre, Rôdeur et Roublard.

    Puis est explicité le système de compétence qui permet de résoudre les actions en additionnant son bonus de compétence à un jet de D20 et en le comparant à un facteur de difficulté. Simple mais pas simpliste... et efficace !

    Ensuite, autre point essentiel : les dons qui permettent d'obtenir de meilleurs résultats à ses actions. Avec races, classes, compétences et dons, un personnage du jeu ne ressemblera à aucun autre !

    C'est au tour de l'équipement d'être mis en valeur dans le chapitre suivant armes et armues notamment qui serviront dans le chapitre du combat qui vient ensuite et où tout repose encore sur des lancers de D20.

    Autre élément important dans un monde d'héroic-fantasy, la magie vient ensuite avec un long chapitre comprenant des listes de sorts par écoles de magie !

    Il est encore possible de rendre son personnage encore plus unique avec les classes de prestiges.

    Enfin, il est bon dans ce genre de livre d'avoir des chapitres sur comment gérer une campagne, gérer l'environnement et créer des PNJ (Personnages Non-Joueurs), particulièrement utiles aux MJ (Maitres ou Meneurs de jeu) débutants.

    Cerise sur le gâteau, présentation des objets magiques pour finir qui permettent à toutes les classes de manier la magie !

    Voilà, un épais livre de règles avec des options de la version 3 de D&D poussées aux fonds de leurs possibilités ! Le fruit d'années d'améliorations - et de bricolages ! Il s'utilisera selon les besoins du jeu et ne contient pas d'indications de contextes sur Golarion hormis une liste de dieux !

    J'ai moi-même beaucoup joué avec cette version - la 3ème - au cours des années 2000 et ai pu en apprécier l'efficacité !

    Évidemment, vous l'aurez compris, Pathfinder est compatible avec une certaine version de D&D ! Et bénéficie donc de tous les scénarios du commerce déjà écrits pour celle-ci !

    A bientôt !


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  • La Quête de l'Oiseau du Temps - Tome 1 : La Conque de Ramor - Loisel et Le TendreLa Quête de L'Oiseau de Temps est la BD inauguratrice de l'héroic fantasy à la française, genre qui comptera plus tard le Grand Pouvoir du Chninkel et la série à succès Lanfeust de Troy ou encore la Geste des Chevaliers-dragons (chroniquée sur ce blog !).

    La BD de Régis Loisel et Serge Le Tendre, débutée en 1975 - et qui compte 7 albums en 2010 - introduit des personnages hauts en couleurs, le brave vieux guerrier Bragon,qui manie la Faucheuse, la jeune pucelle sexy Pelisse, fille de la sorcière Mara, accompagnée de son fourreux, Burlog, un élève de Bragon devenu chef d'une bande de mercenaires et antagoniste du Tome 1 : "La Conque de Ramor" !

    Un danger menace le monde d'Akbar : le puissant sorcier Ramor menace de sortir de la Conque où il fut jadis enfermé ! Mara doit pratiquer un rituel pour l'y maintenir mais elle a besoin pour cela de l'Oiseau du Temps !

    Dans le Tome 1, Mara envoie Pelisse sa fille quérir l'aide de Bragon ! Ils vont ensuite récupérer la Conque des mains de Shan-Thung, un roi-sorcier maniant la foudre. A la fin du tome en question, ils s'éloignent de la ville où était gardée la Conque !

    Le dessin de Loisel, assez nerveux, est aisément reconnaissable ! C'est une très bonne série - mythique - alliant aventure et humour.

    A la fin des années 1980, un jeu vidéo sur cette saga a même existé ! Pour ma part, je n'ai jamais réussi à le finir, butant à chaque fois sur le redoutable Rige dont j'aurais l'occasion de vous parler au sujet du Tome 3 !

    Une œuvre incontournable, qui a un peu vieilli - mais à peine - et que je vous recommande !


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  • Le dos crawlé d'Eric Fottorino est un roman qui revient sur le monde de l'enfance, avec Marin, 13 ans et son Le dos crawlé - Eric Fottorinoamie Lisa, 10 ans, qui passent l'été 1976 (l'été de Duteurtre par ailleurs, été caniculaire !) à Pontaillac dans le Sud-Ouest.

    Le narrateur est Marin, donc un enfant de 13 ans et l’auteur, Eric Fottorino, s'est attaché à retranscrire l'écriture d'un gamin, ce qui nous vaut des jeux de mots savoureux et des expressions imagées.

    C'est donc le temps des promenades sur la plage, des moments gourmands, de la découverte de la faune du littoral, de l'amitié, des leçons de choses des adultes.

    Présentons les personnages qui entourent Marin et Lisa. Il y a l'oncle Abel, veuf depuis que la Tante Louise a fait une "rupture" (d'anévrisme) et qui est brocanteur. Il y a Madame Contini, mère de Lisa et qui délaisse sa fille et, ancienne Miss Pontaillac, va éveiller les sens du narrateur. Il y a aussi le docteur Malik, un Français d'"Adjérie" qui lit Camus, Monsieur Maxence, Gladys, Cyrille et son père etc... Sans oublier le chien Plouff et Grizzli et Dina les deux chats !

    C'est donc un roman plaisant, nostalgique mais qui annonce déjà la fin de l'enfance et le désarroi d'une petite fille mal-aimée que notre jeune Marin n'a de cesse de réconforter... en lui apprenant le dos crawlé notamment !

    Je classe cette lecture parmi mes coups de coeurs tant sur le fond que sur la forme !

    A bientôt !


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  • Après Hélène Grémillon, nous allons nous pencher sur une autre écrivaine en devenir, Agnès Martin-Lugand et son roman Les gens heureux lisent et boivent du café qui a connu un parcours éditorial particulier en étant d'abord autoédité sur internet puis publié par Michel Lafon grâce à un bon bouche à oreille... succès décidé par les lecteurs donc !

    Ce roman, c'est l'histoire d'un deuil, du deuil de Diane qui a perdu son mari et sa petite fille dans un accident de voiture. Le désarroi de la jeune trentenaire est assez finement décrit par une auteure qui est psychologue clinicienne de formation. Ce sont les meilleurs passages du roman même si pas forcément les plus joyeux. Ensuite, l'intrigue vire un peu à la bluette !

    Diane décide de se reconstruire en Irlande et se confronte à un voisin bourru mais jeune, beau et mystérieux. Évidemment, elle va en tomber amoureuse !

    Bref, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir une forte impression de "déjà-vu" face à ce roman. Est-ce parce que l'intrigue est prévisible ou aurais-je assister à une lecture publique d'extrait du livre dont je ne me souviendrais plus ? Cela m'a aussi fait penser à certains romans de David Foenkinos !

    Mais néanmoins, cela reste un ouvrage sympathique et optimiste, teinté d'amertume. Pas mal quand même pour un premier roman ! Et comme je n'ai pas l'habitude de dénigrer les auteurs qui se lancent, je vous recommanderais tout de même cet lecture !

    A vrai dire, je me suis lancé dans cette lecture sur un malentendus, pensant en voyant le titre qu'il s'agissait d'un essai littéraire ! En fin de compte, j'y ai trouvé mon contentement !

    A bientôt !


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  • La garçonnière ! Voilà un sacré bouquin orchestré de main de maitre par la jeune écrivaine Hélène Grémillon, dont c'est le deuxième roman (voir mon billet sur Le confident !).La garçonnière - Hélène Grémillon

    C'est dans ce genre d'ouvrage que l'on peut admirer l'art de la construction de récits des écrivains les plus talentueux. Le livre ne révèle tous ses secrets que dans ses dernières pages ! Et la fin est très poignante ! On n'en sort pas indifférent !

    La garçonnière, c'est l'histoire d'un couple en 1987, en Argentine, après les années de la Junte, l'histoire d'amour de Vittorio, psychanalyste et de Lisandra sa tendre épouse. Lisandra est assassinée et Eva Maria, une des patientes de Vittorio, va mener son enquête en se penchant sur les autres patients du psy. Mais en réalité, les choses sont bien plus complexes !

    Ce livre explore les liens de dépendance entre les humains, entre amant et maîtresse, entre maître et disciple, entre bourreau et victime. Des secrets sont cachés et vont être exhumés. Pour cela, la parole joue son rôle et l'écriture !

    J'ai particulièrement apprécié les petits indices que l'auteure pose dans son roman, indices qu'on ne remarque pas forcément sur le moment mais qui prennent tout leur sens rétrospectivement. C'est cela que j'appelle l'art de la construction du récit !

    J'ai pris un réel plaisir à la lecture du Confident ! Expérience réitérée avec La garçonnière ! Inutile de vous dire que je vais suivre le parcours littéraire de la dame !

    A bientôt !


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  • Astonishing Spider-Man & Wolverine - Jason Aaron & Adam KubertVoici un comics assez épatant : Astonishing Spider-Man & Wolverine ! A vrai dire, le récit (imaginé par Jason Aaron et mis en images par Adam Kubert) repose une fois de plus sur l'idée battue et rebattue de voyages et de paradoxes temporels ! Mais cette fois l'ensemble est traité sur un ton parodique, voire de plus en plus délirant - et la télé-réalité n'est pas loin !

    L'entrée en matière est mystérieuse, Peter Parker et Logan sont coincés quelque part... et on découvre vite qu'ils sont dans le Crétacé ! Alors univers parallèle, rupture avec la sacro-sainte Continuité commune à la plupart des histoires Marvel ?

    Tout débute par un braquage de banque et de mystérieuses pierres qui ont la faculté de faire voyager dans le temps... Dès lors les allers et retours temporels vont se multiplier... pour le plus grand plaisir du show !

    Heureusement, il y a les MinuteMen chargés de "protéger la Continuité" !

    Cette série "Astonishing" , lancée en 2010, fait suite à la série de Joss Whedon, Astonishing X-Men. Pas dans l'histoire mais dans le concepts, des BD de qualités racontées par de grands auteurs de comics ! Il y a ensuite eu un Astonishing Thor mais un Astonishing Cap America est passé à la trappe !

    Enfin, il faut signaler que la dynamique Spider-Man, super-héros qui lâche des pics humoristiques et Wolverine, nain bourru, est particulièrement intéressante et rentre dans une tradition d'histoires mettant ce duo en avant ! D'autant que depuis une période récente, ils sont tous deux membres des Vengeurs !

    Bref à lire - ce mois-ci en 100% Marvel (format souple à une douzaine d'euros) !

    A bientôt !


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  • Il y a des moments où il faut savoir s'arrêter. Die Hard 5, réalisé par John Moore et sorti en 2011 est l'opus de trop de la franchise Die Hard - le premier de la saga a avoir reçu des critiques largement négatives. Je ne dérogerais pas à la règle !

    Il n'y a en effet aucun panache dans ce film : la recette est usée jusqu'à la corde, le scénario insipide et vite mené, avec des slow-motions lourdingues et improbables ! Le pire, c'est qu'un Die Hard 6 - avec Jack McClane (interprété par Jai Courtney), le fils de John McClane (Bruce Willis himself) est possiblement sur les rangs !

    J'aime assez Bruce Willis, acteur phénoménal (Pulp Fiction, L'armée des douze singes, Le 6ème sens...). Il a d'ailleurs été lancé en 1988 avec Die Hard - Piège de cristal - et la série Clair de Lune. A l'époque, il réduisait déjà à néant des terroristes dans la tour du Nakatomi Plaza. Puis il récidivait en 1990 dans 58 minutes pour vivre et en 1995 dans Une journée en enfer avec au casting Samuel L. Jackson et l'épatant Jeremy Irons !

    Mais les choses se gâtaient avec l'opus 4 - et dans ce cinquième film, on a voulu effectuer un passage de flambeau entre le père et le fils - un peu à la manière d'Indiana Jones et le crane de cristal - mais c'est raté ! La relation père/fils du film est tout ce qu'il y a de téléphoné, de cliché !

    John McClane et son fils vont en Russie protéger un type qui détient des preuves compromettantes sur un ministre. Le type s'avère en fait être un traitre qui trafique de l'uranium pour son compte et cela nous conduit à Tchernobyl et un énième discours moralisateur sur l'insanité de l'URSS, ce qui est assez agaçant et là encore très simpliste !

    Bref un film tout juste à la hauteur d'un téléfilm - ou un épisode de la série 24 - et encore un très mauvais épisode !

    A éviter !

    A bientôt !


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  • Attention chef d’œuvre ! Je ne vous le cacherais pas plus longtemps, j'ai adoré ce livre du Japonais Haruki Murakami : 1Q84 - Livre 1 en l’occurrence (sur trois livres). Une oeuvre ambitieuse à la construction élaborée et complexe avec un riche intertexte : 1984, Dickens, Tchekhov...

    Le récit suit en parallèle deux personnages. Tout d'abord, il y a Aomamé que l'on prend d'abord pour une femme d'affaire alors qu'elle est en réalité prof de gym et tueuse à gage à ses heures perdues. Aomamé est sous la protection du vieille femme qui dirige un safe-house pour femmes battues. La jeune trentenaire va donc venger ces pauvres victimes. Le livre retrace par fragments son parcours personnel depuis son enfance au sein de la secte des Témoins jusqu'à son présent.

    L'autre personnage est Tengo, un prof de mathématiques dans une institution et écrivain qui cherche à percer. Or son éditeur a mis la main sur un chef d’œuvre potentiel, La chrysalide de l'air, de la jeune Fukaéri, 17 ans, histoire prometteuse mais nécessitant une réécriture. C'est Tengo qui va se charger de cette imposture !

    Quel est donc le point commun entre ces deux destins ? Les choses se précisent au bout de 300 pages - il faut être patient ! - avec l'entrée en scène de la secte des Précurseurs et des parents de Fukaéri. Cette secte mystérieuse et inquiétante fait aussi irruption dans la vie d'Aomamé car son leader aurait commis des sévices sur des enfants.

    Et puis, je ne peux passer sous silence les éléments fantastiques : les deux Lunes, les Little People... Pour le moment, à la fin du Livre I, on n'en sait pas plus ! Et cela donne envie de lire la suite !

    Mon hypothèse : l'histoire d'Aomamé ne se situe pas sur le même plan et est en fait une mise en abyme, une histoire écrite par Tengo. On verra si la suite me donne raison !?

    Bref, j'ai adoré ce roman de Murakami, un auteur que je ne connaissais pas et qui est aussi connu pour Kafka sur le rivage.

    A bientôt !


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  • C'est la rentrée littéraire 2013 ! Bien évidemment, je ne pourrais pas lire - et chroniquer - les 555 livres et romans qui paraissent à cette occasion mais essayerais de m'attarder sur les plus notables !

    Ormuz - Jean RolinNous retrouvons Jean Rolin, écrivain bourlingueur, deux ans après Le Ravissement de Britney Spears dans de nouvelles déambulations cette fois avec Ormuz !

    Il ne s'agit plus cette fois de Los Angeles mais du détroit d'Ormuz entre Iran, Oman et Émirats Arabes Unis, ou transite une grosse partie des ressources pétrolières mondiales et donc un lieu stratégiques sillonné par de nombreuses marines de guerre, l'US Navy en tête !

    Le narrateur est parti en "éclaireur" pour un excentrique - mythomane ? - français, Wax qui s'est lancé dans le défi de traverser le détroit à la nage. Le narrateur donc, doit découvrir les lieux et nouer des contacts.

    A travers ces pérégrination,notre conteur nous dévoile par touches la situation politique et l'Histoire de la région, sa géographie. On est un peu dans la même configuration que pour le Ravissement de Britney Spears, un protagoniste qui explore le territoire à la poursuite - ou le devançant - d'un absent : là Britney Spears, ici Wax.

    C'est donc une aventure - un guide de voyage entre désert et mer turquoise que Jean Rolin nous convie. Cela se lit bien mais sans aucune surprise, pas son meilleur roman mais non dénué d’intérêt - A éviter si on est allergique à l'évocation de listes de navires de guerre !

    Le style est assz élaboré -avec de longues phrases lyriques qui n'en finisse pas - il faut parfois reprendre son souffle comme lors d'une traversée à la nage !

    Bref, Jean Rolin nous emmène une nouvelle fois en voyage. La littérature pour explorer le monde sans quitter son fauteuil !

    A bientôt !


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  • The Avengers terminait la phase I du Marvel Cinematic Universe et c'est à Iron Man 3 qu'il revient d'ouvrir la phase 2.

    Iron Man 3 - Marvel StudiosCette seconde phase comprendra, outre le troisième opus de Tête-de-Fer : Thor - le Monde des Ténèbres, Captain America - le Soldat de l'Hiver, Guardians of the Galaxy et The Avengers 2 - Age of Ultron !

    Dans Iron Man 3, Tony Stark le charismatique playboy milliardaire va subir des revers ! Depuis les évènements de New York dans The Avengers, il a réalisé qu'il n'était qu'un humain, bricoleur de génie certes, mais un simple humain, dans un monde de dieux nordiques, de monstre gamma, de Super-Soldat et d'extraterrestres. Il ressent donc régulièrement des crises d'angoisses ! De plus, dans cet opus, sa résidence en Californie va être détruire et Pepper Potts mise une nouvelle fois en danger !

    Mais Stark apporte des innovations à sa technologie dont l'armure contrôlable à distance ! Et puis, il y a la technologie Extremis - qui est une innovation récente dans le comics : des humains améliorés !

    Les ennemis de ce troisième volet sont Le Mandarin, qui est vraiment le méchant emblématique attitré d'Iron Man dans les comics - mais qui est traité différemment dans le film ! Et puis, il y a un superscientifique de l'A.I.M. qui est celui qui développe précisément la technologie Extremis pour nuire !

    Tony Stark va donc devoir surmonter ses angoisses et faire preuve d'inventivité pour supplanter les aléas du sort ! C'est un bricoleur de génie et il s'en sortira !

    Un troisième Iron Man qui est certes meilleur que le précédent mais qui laisse quand même un peu sur sa faim ! On voudrait notamment une réponse plus clair concernant le fait si Tony Stark s'approprie l'Extremis à la fin, ce qui voudrait dire qu'il n'est plus tout à fait humain (comme dans le comics en fait où il intègre son armure dans son corps, peut se connecter à distance à n'importe quel ordinateur etc...).

    Ah si, j'allais oublier ! Certaines choses changent ! C'est Shane Black qui remplace John Favreau à la réalisation (Favreau restant producteur exécutif et fait un caméo). On retrouve par contre -cela, ça ne change pas ! - Gwyneth Patrow et Don Cheadle au casting : War Machine devient Iron Patriot (apparu dans Dark Reign dans les comics !).

    Bonne séance de cinéma ! Ou de Home DVD !

    A bientôt !


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  • Zaz

    Zaz est une chanteuse française, qui a émergé en 2010 avec son single Je veux. Son véritable patronyme est Isabelle Geffroy, née le 1er mai 1980.

    Elle a, à ce jour, sorti deux albums. Je vais surtout ici m’intéresser aux titres phares de son premier album (Zaz, 2010), ce qui représente 4 titres emblématiques qui mêlent jazz, variété française, soul et acoustique.

    Zaz arbore le look et le style des chanteuses de rue. Quand je la vois, je pense "bobo" et "Montmartre" - on pourra aussi trouver cela un peu trop "Ouahouache" !

    Ses sons accompagnant ses mélodies mêlent piano, guitare, batterie, banjo... et sa voix, assez criante, est caractéristique !

    Zaz

    Dans Je veux, titre qui l'a fait découvrir, Zaz affiche son insouciance, sa simplicité, sa détermination à être heureuse et sa quête de liberté. C'est un plaidoyer qui clame le raz-le-bol des conformismes, des "langues de bois", des clichés. Zaz s'affiche d'entrée rebelle mais en jouant ce jeu là, ne se coule t-elle pas elle-même dans un moule ? Le mythe de la Bohème retrouvée et rejouée une énième fois ! On peut dès lors s'interroger sur la sincérité de la chanteuse !?

    Voyons les autres titres pour essayer de découvrir s'il y a vraiment une recherche d'authenticité - ou si elle surfe simplement sur un créneau, celui de la rebelle. Cette joie apparente de Zaz, qu'elle veut communicative, est-elle feinte ?

    La fée pousse encore plus loin la quête de la simplicité. C'est un retour au monde simple de l'enfance et à l'innocence. Or les enfants ne sont pas si innocents... Zaz, idéaliste ? Chanteuse de contes de fée ?

    Ebloui par la nuit se veut plus mystique ! On relèvera au passage le quasi oxymore. La chanteuse semble complexifier ses thématiques. On goutera - ou pas - les sons d'harmonium de ce single qui renforcent le côté mystique.

    Le long de la route marque lui un retour à la vie bucolique !

    En résumé, Zaz vante la vie simple de bohème, l'enfance, l'errance, l'anarchie, la campagne, la solidarité. Tout cela est trop beau pour être vrai.

    C'est une chanteuse que j'ai du mal à cerner qui plait à certaines de mes connaissances, en agace d'autres. Pour ma part, je ne me prononcerait pas encore. Il faut voir sur le long terme si la chanteuse feint une attitude et aussi si elle renouvelle son style et son répertoire. Autrement, cela risque de tourner assez vite aux mêmes rengaines et pour le coup devenir vraiment rédhibitoire !

    Une chanteuse sympathique mais dont j'attends encore qu'elle me surprenne !

    A bientôt !


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  • L'eau du bain est un roman court, un roman psychologique d'un nouvel auteur, Pascal Morin, né en 1969,L'eau du bain - Pascal Morin qui signe là son premier livre.

    C'est le récit d'un retour impossible aux origines. Le narrateur est revenu dans sa famille, dans la midi, où il retrouve ses deux frères, son père et son grand-père (milieu où les femmes sont absentes hormis la Petite qui est en fait sa demi-sœur). Le personnage a convaincu le grand-père de renoncer à son potager pour construire à la place une piscine. Cette piscine est le lieu de l'échappatoire, de la libération.

    Mais bien vite les drames se succèdent, car les trois frères, le narrateur, Franck et Emmanuel assassinent respectivement le grand-père, le père et la Petite - tout ceci passant pour des accidents. Ce livre à des allures de tragédie grecque !

    En tuant le grand-père, le père, c'est pour les fils le moyen brutal de tuer l'autorité, de se défaire du passé, de la tradition (avec laquelle, on ne parvient pas à renouer), de s'affranchir de la servitude du travail. C'est opter pour la modernité, l'oisiveté, la jouissance, le confort et la sécurité.

    Selon moi, la piscine représente une sorte de matrice maternelle ! Un moyen de trouver sa place, de s'affirmer (contre le père), de ne pas sortir de l'enfance (à l'image de la Petite). Une énième réécriture de l'Oedipe en somme ?!

    J'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce roman. La survenue du premier meurtre surprend et révolte puis on comprends qu'il y a en dessous une démonstration, une métaphore (il me semble ! Sinon, cela se résumerait à un mauvais polar !).

    Certaines thématiques me font penser - toutes proportions gardées de talents - aux romans de Gide : L'Immoraliste (pour le soleil, l'eau, la pierre, l'oisiveté...) et Les Caves du Vatican (pour le meurtre gratuit !).

    A bientôt !


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