• Dans l'épisode II de Star Wars : L'Attaque des Clones, le conseiller de la Reine Jamillia, Sio Bibble a une réplique sybilline : "Il n'y a pas eu de conflit majeur depuis plus de 1000 ans". A quoi fait-il allusion ?

    La réponse est la Bataille (ou les Batailles plutôt) de Ruusan où l'Armée de la Lumière des Jedi et du Seigneur Hoth périt en même temps que la Confrérie des Ténèbres des nouveaux Sith du Seigneur Kaan. Suite à ce conflit destructeur, on promulga les réformes de Ruusan et la République connut mille ans de paix. Mais à cette époque, mille ans avant la Bataille de Yavin, un Sith, Dark Bane, allait instituer la Règle des Deux. Selon lui, nombreux, les Sith sont faibles mais si il ne reste qu'un Maitre pour détenir le pouvoir et un Apprenti pour le convoiter, ayant recours à la ruse, tous les deux pourront faire chuter la République. Ce à quoi parviendra effectivement Dark Sidious/ Palpatine dans la Prélogie.

    Remontons à l'été 1997 et la sortie du jeu FPS (First-Person Shooter), Jedi Knight ! Vous incarnez le mercenaire Kyle 9782265086494.gifKatarn qui découvre son potentiel de Jedi. Il doit protéger le secret de la Légendaire Vallée des Jedi où reposent ensembles les âmes de milliers d'adeptes du Côté Lumineux et du Côté Obscur de la Force, victimes d'une rude bataille. Et bien, il s'agit là de la première occurrence de Ruusan. Ces âmes sont celles des combattants de cette planète.

    Plus tard - l'année m'échappe, je dirais aux alentours de 2001, Dark Horse l'éditeur US de comics publie la série Jedi VS Sith, (de Macan et Darko), assez violente, qui raconte la dernière Bataille de Ruusan. On y suit le destin de trois enfants, recrutés par les Jedi, Bug, Tomcat et Rain qui vont sur Ruusan. On assiste à l'explosion de la bombe psychique qui enferma les âmes des guerriers. Mais la BD est surtout centrée sur les trois gosses et pas sur Dark Bane !

    La publication en album VF a eut lieu chez Delcourt - Le Côté Obscur tome 9 : Dark Bane - en 2007.

    Mais Drew Karpyshyn, encore plus récemment (et un des meilleurs auteurs de l'Univers Etendu Star Wars aux yeux de nombreux fans avec Troy Denning -moi j'ai un faible pour James Luceno !), nous livre une trilogie "Dark Bane" qui revient sur les évènements de la BD (dont elle reprend quasi toutes les scènes en appuyant davantage sur les ressorst internes des personnages), certes pas dans le même ordre chronologique et aussi démarre bien antérieurement chronologiquement.

    En effet, on suit le futur Bane, jeune mineur de Cortosis sur Apatros (mineur dans les deux sens du terme) qui commet un meurtre , rejoint la Confrérie des Ténèbres comme soldat puis comme apprenti Sith. On suit ensuite sa formation sur Korriban. Là encore, il est sympathique de constater l'effort de cohérence de cet univers partagé. Des connexions sont établies avec le jeu vidéo KOTOR et Dark Revan, Rakata Prime et la Forge Stellaire.

    Bane va s'efforcer de changer l'ordre Sith et va y parvenir. Voilà un très bon premier tome pour une trilogie "Bane" qui s'annonce excellente... Et Karpyshyn a fait le grand saut temporel en signant un roman lié à Star Wars -TOR, intitulé Revan dont je vous parlerais prochainement !

    Sur ce, bon week-end !


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  • Compte à rebours : 0 !

    Roulement de tambours ...

    Il est là le 300ème billet de biblio-drizzt, le blog de la Bibliothèque de drizzt !

    C'est l'heure du bilan !

    Biblio-drizzt, c'est donc 300 billets sur les sujets les plus éclectiques (et encore appelé à se diversifier !).

    Mais mes blogs, c'est aussi

                Historia-drizzt, le blog de l'Histoire qui compte 20 billets à ce jour

                http://historia-drizzt.over-blog.com/

    et

                Le Blog des Voyageurs de la Science, mon blog de vulgarisation scientifique (en stand-by pour l'instant !)

                et ses seulement six articles !

                http://les-voyageurs-de-la-science.over-blog.com/

     

    220px-300poster_box.jpgPour ce 300ème billet, j'ai trouvé malin et amusant de vous parler de 300.

    Vous allez me dire 300, c'est un graphic novel de Frank Miller avant tout. C'est vrai mais ici, j'ai choisi de mettre en avant le nom de Zack Snyder car je vous parlerais de son adaptation en film chez Legendary Pictures

    Frank Miller est un nom incontournable des comics, un des premiers qui s'est détourné de la ligne mainstream des comics et qui a transgressé les codes du comic code authority avec des scénarios inventifs, noirs et ultra-violent au graphisme recherché. On lui doit des travaux d'anthologie sur Batman et Wolverine, des personnages ultra-violent, sur Daredevil (où il introduit le personnage d'Elektra), son Martha Washington avec une Amérique décadente et bien sûr les inimitables et uniques Sin City et 300 !

    300, le roman graphique et le film raconte la bataille des Thermopyles en  480 avant JC où une poignée de guerriers spartiates affronte les innombrables hordes du roi Perse Xerxès. Cette œuvre ajoute à cet évènement historique attesté une touche fantastique !

    Le film de Zack Snyder colle à la mise en page du graphic novel. Certains plans  (nombreux) sont composés comme des tableaux. On sent un immense travail de fond bleu et de palette graphique. C'est un film violent, tout en muscles et en sueur et sang. Âmes sensibles s'abstenir !

    Le personnage central est le roi Léonidas qui n'est pas seulement une brute épaisse mais un combattant qui se sert de son intelligence et de son coeur. On remarquera au début du récit l'épisode du garçon qui coince le loup sauvage dans un défilé pour le tuer qui est en quelque sorte une métaphore de la tactique ingénieuse que le roi des spartiates va utiliser contre les Perses !

    Enfin, si vous aimez l'esthétique de Zack Snyder, je vous renvoie aussi à mon précédent billet sur Sucker Punch !

    A bientôt !


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  • Voici le troisième film de la franchise James Bond que je chronique sur biblio-drizzt !

    Cette fois, nous quittons Roger Moore et retrouvons celui qui lui succède pour incarner l'agent secret britannique : Timothy Dalton.

    Monsieur Dalton a repris le rôle lors de Tuer n'est pas jouer et ici, dans Permis de tuer (Licence to kill en VO faisant 14091.jpgréférence à la célèbre accréditation des double zéro), il commençait à prendre ses marques. Cependant, il n'a pas le charisme d'un Sean Connery ou même d'un Pierce Brosnan qui lui succède à son tour après ce film dans Goldeneye.

    Permis de tuer date de 1989 et est réalisé par John Glen grand spécialiste de la saga. Je me souviens l'avoir vu à l'été de cette année-là. La fin de cette décennie 1980, outre que c'est l'année où je passais mon bac français (et travaillais sur Racine, Gide et Camus..mais je m'égare !) voyais également la fin du communisme. A l'automne suivant, le Mur de Berlin s'effondrait et deux ans plus tard, en 1991, ce fut le tour de l'URSS.

    Dans ce contexte, les Soviétiques ne pouvaient décemment plus faire figure de grand adversaire. Par contre, la lutte contre les Cartels de la drogue était au fait de l'actualité (voir dans les années 90 les campagnes menées par le gouvernement Clinton...) et donc, on choisit d'opposer James Bond à Franz Sanchez, l'un des plus gros bonnets (fictif évidemment !) du milieu.

    James Bond va se lancer dans une action de vengeance pour son ami mutilé et endeuillé Félix Leiter, l'agent de la CIA (un personnage par ailleurs récurrent des films précédents !). Il va être démissionné du service secret de sa majesté et va devoir faire cavalier seul ! Enfin seul pas tout à fait, car bien entendu il a sa panoplie de James Bond girls !

    Je vais maintenant me livrer à une petite digression sur les femmes du célèbre agent.En effet, l'éxègète sera d'accord avec moi pour dire que dans ces films, elles se classent en deux catégories : les victimes et les femmes fortes qui manient les armes. Dans Permis de tuer, Lupe Lamora (incarnée par Talisa Soto) est dans la première catégorie, tandis que Pamela Bouvier (jouée par Carey Lowell) ressort de la seconde.

    Abandonné, notre homme de terrain ne l'est pas tout à fait non plus lorsque Q le rejoint sur les "ordres" de Moneypenny. Bond aura donc bien des gadgets à sa disposition dans ce film mais l'outil le plus emblématique reste le briquet offert par le couple Leiter et qui prouve que même le plus banal ustensile du quotidien peut devenir une arme mortelle entre les mains de Bond.

    Pas de poursuite en voitures dans cet opus mais une impressionnante série de cascades à bord de camions supervisée par le légendaire Rémi Julienne.

    Bond se promène aux Grandes Antilles, du côté de Miami et à "Isthmus" un pays d'Amérique du Sud fictionnel.

    Enfin pour terminer, pas de James Bond sans chanson-thème, cette fois-ci elle est entonnée par Gladys Night.

    A bientôt pour de nouvelles aventures (Bondiennes et autres !).

    Attention : Compte à rebours ... 1 ....


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  • Aujourd'hui, comme promis précédemment, nous nous intéresserons à la littérature étrangère contemporaine !

    Voici venir Firmin, autobiographie d'un grignoteur de livres de Sam Savage (Actes Sud et sa collection de poche Babel !) que je qualifierais de "fable urbaine mélancolique" puisqu'elle nous conte les (més)aventures d'un rat, son combat pour la survie dans un monde en décrépitude (à priori les vieux quartiers de Boston dans les années 1960, en passe de voir défiler les bulldozers !).

    Mais notre Firmin n'est pas un rat comme les autres ! Bien que soumis aux aléas de la vie d'un rat (quête de nourriture, quêtefirmin-sam-savage-babel-actes-sud.jpg d'un abri), la bestiole, évidemment dénuée du langage humain, n'en est pas moins douée d'intelligence ! Firmin est un rat qui sait naturellement lire et qui va acquérir un savoir livresque (et un don pour le piano) considérable !

    Ce récit est celui d'une résistance (active ou passive ?) face à un monde qui part en ruines. Firmin ne peut évidemment s'élever bien au delà de sa condition mais il fait tout pour ne pas sombrer dans la barbarie de son espèce ! Parce que sa génitrice s'est réfugié dans l'antre d'un bouquiniste, il a accès au savoir ! L'auteur de ce roman se livre alors à la classique métaphore filée autour de l'expression "rat de bibliothèque" et de la perspective d'"ingurgiter le savoir". Notre rat dévore d'abord le papier puis ce qui est écrit dessus.

    Mais notre rat a plusieurs centres d'intérêt : la littérature, le cinéma (avec le vieux cinéma de quartier de Boston, Le Rialto) mais aussi la musique (le jazz en particulier) et la danse (incarnée par Fred Astaire). Sa route croise celle d'humains atypiques et un peu bousculés par la vie : un bouquiniste (sur le compte duquel notre rat se trompera) et un écrivain de SF raté !

    Ce livre au ton ironique est un agréable divertissement teinté d'amertume. Il développe aussi une réflexion sur le pouvoir de la littérature. Peut-on vivre sa vie à travers les livres ? Sont-ils source d'expérience ? Pour ma part, je pense que savoir livresque et expérience "sur le terrain" sont complémentaires mais que les livres ont l'avantage qu'il permettent de vivre des expériences universelles où que l'on ne connaitra jamais (comme escalader l'Himalaya ou vivre la Première Guerre Mondiale), encore que c'est du ressort du talent de l'auteur qui, si lui a vécu ce genre d'expérience rare, d'arriver à nous la faire partager par des mots ! C'est là la grande question du pouvoir du langage ! De plus toute la connaissance de l'Humanité passant par le langage...

    Sur ces réflexions "philosophiques", je vous dis à bientôt !

    Compte à rebours : 2 ... (avant quoi ?)


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  • Voici un autre produit dérivé du MMORPG Star Wars - The Old Republic, le deuxième roman de la gamme, Star Wars TOR :Complots !

    Comme j'ai déja du avoir l'occasion de le précision, le cadre de "The Old Republic" se situe 3652 ans avant l'Episode 4 Un Nouvel Espoir, en pleine guerre République/Empire des Sith, suite aux évènements du Traité de Coruscant... Une paix précaire a été signée entre les deux factions. Ce roman revient sur ces circonstances et l'intrigue s'étale sur deux jours.

    9782265093003.jpgCe qu'il y a de bien avec les romans et les BD The Old Republic, c'est précisément cet éclairage du conflit, à chaque fois par des protagonistes différents. Je le dis tout suite, j'ai préféré Complots  à Alliance fatale (qui reste assez anecdotique). Ici, dans complots, on est en prise directe avec le conflit. On retrouve le vilain emblématique et centrale, Darth Malgus, et les références au jeu sont nombreuses. Pour représenter les gentils, on a un contrebandier, ancien soldat de la République, Zeerid Korr, et une Jedi, Aryn Leener, qui cherche a venger son maitre Zallow.

    Je parlais d'allusions au jeu vidéo. Précisons les choses ! On retrouvera en effet, dans ce roman, une mise en mot de la toute première bande annonce du jeu nommée "Trahison" où Malgus mène l'assaut sur le temple Jedi de Coruscant et affronte Maitre Zallow. La mise en mots permet de s'attarder sur les sentiments du personnage, ce que ne permet pas la vidéo.

    Il est également question de "L'Usine" (qui s'appelle "La Fabrique" dans le jeu), cet endroit peuplé de machines qui oeuvrent au bien être de la Cité Galactique. A cette occasion, on retrouve T7, le droid qui accompagne la classe de Chevalier Jedi dans le jeu !

    Une mention spéciale à la scène ou Zeerid partage un moment d'affection familiale avec sa fille paraplégique Arra. Sans vouloir passer pour une midinette ou verser dans le sentimentalisme, j'ai trouvé cette séquence très émouvante et très juste et qui nous change des habituels combats, Sith rongés par le Côté Obscur de la franchise Star Wars !

    Sachant qu'Aryn cherche à venger son Maitre Zallow en affrontant Malgus et que celui-ci survit puisqu'on le retrouve dans le jeu qui est postérieur à ces évènements, je vous laisse nourrir les plus vives inquiétudes pour la Jedi ! Mais pour connaître son sort, ne comptez pas sur moi, lisez ce roman !

    Voilà, depuis quelques semaines, vous aurez sans doute remarqué que j'ai un peu laissé de côté les romans et la littérature générale au profit de la culture populaire, de la culture geek voire de la culture de masse (Star Wars, Marvel, James Bond, diverses BD...). Mais ne vous inquiétez pas, vous aurez bientôt de nouvelles chroniques de mes lectures (avec prochainement un billet sur l'ouvrage de Sam Savage; Firmin, autobiographie d'un grignoteur de livres...).

    Bonnes lectures ! A bientôt !

    Compte à rebours : 3...


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  • Dans les années 1960, les comics de super-héros, qui tenaient le haut du pavé durant la Seconde Guerre Mondiale (avec Captain America), n'ont plus la côte depuis longtemps.

    C'est alors la floraison des titres de monstres, de western et de suspens (Amazing Adventure, Amazing Fantasy, Strange Tales...). Mais cette période vit le retour de la SF et du fantastique (avec notamment le succès télévisuel de la série de Rod Sterling, La Quatrième Dimension).

    Pourtant la firme concurrente de Marvel, DC comics, obtient, à ce moment clé, un succès important en terme de ventes avec sa JLA ( Justice League of America qui regroupe Superman, Batman, Wonder Woman et Green Lantern notamment). Marvel se doit de réagir.

    C'est pourquoi le patron, Martin Goodman, demande à Stan Lee de relancer le genre super-héros pour sa firme et de fantastic-four-l-integrale-tome-1.jpgcréer aussi une équipe de super-héros.

    L'idée de génie de Lee (qu'il appliquera ensuite à Spider-Man, à Hulk, aux X-Men,...) sera, non pas d'inventer des super-héros invincibles, sans problèmes de conscience, suivis par des épouses admiratives et adulés des foules mais de créer une équipe aux prises avec les problèmes du quotidien (payer les factures...), doutant et ayant du mal à accepter et à se faire accepter par un monde incrédule.

    Ainsi lors d'un voyage spatial (dans les mêmes années que Spoutnik ou Gagarine dans le monde réel), une équipe d'amis sont transformés par des rayons cosmiques en êtres dôtés de pouvoirs. Ainsi Red Richard devient Mister Fantastic, sa fiancée, Jane Storm, se transforme en femme invisible, le jeune frère de celle-ci, Johnny Storm peut s'enflammer à volonté tandis que le vétéran Ben Grimm acquiert l'aspect et la force d'une Chose de pierre.

    Stan Lee pose ici la première pierre de ce qui deviendra l'univers partagé Marvel (où les différents héros des différents titres vivent des aventures en commun).

    Panini (l'éditeur italien connu pour ses vignettes autocollantes de joueurs de football et de films Disney) publie dans sa ligne de comics des collections d'Intégrales. Le premier volume des 4 Fantastiques porte sur les années 1961 - 1962 (The Fantastic Four, premier numéro de novembre 1961) et regroupe donc les épisodes de la période. C'est l'apparition du groupe, des costumes, du QG (le Baxter Building), du Fantasti-Car et aussi des premiers vilains emblématiques : l'Homme-Taupe, les Skrulls, Miracle-Man, Namor (reprise d'une création des années de l'Âge d'Or), Fatalis ou le Maitre des Maléfices.

    Des aventures qui ont un petit côté vintage, madeleine de Proust des années Strange. Pour être complet, j'ajouterais qu'à Stan Lee au scénario se joint au dessin une autre légende du milieu : Jack Kirby !

    Bonne lecture du "World's greatest comic magazine"

    A bientôt !

    Compte à rebours...4...


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