• Nous avions laissé Angel, le vampire avec une âme en bien mauvaise posture à la fin de la Saison 3, expédié au fond du Pacifique dans un coffre par son fils Connor.

    Le vampire sera rapidement sauvé par un Wesley en quête de rédemption et le groupe de héros, à ce moment séparé, va s'unir pour faire face à une nouvelle menace.

    ypw44dsm.jpgLes rapports entre Angel et son fils seront constamment conflictuels durant toute cette saison. Connor semble voué à ne faire que de mauvais choix et de mon avis personnel, c'est un peu un poids mort, voir un boulet : Et oui, je n'aime pas trop ce personnage ! Mais comme toujours chez Whedon, les relations parents/enfants sont problématiques (que l'on pense à Buffy et son père absent, aux parents de Fred Burkle, au père d'Angel, à celui de Wesley dans la Saison 5 etc...). En réalité, on choisit plus souvent à se recomposer une famille dans nos existence via le cercle d'amis et la vrai famille de ces héros, c'est par exemple le Scooby-gang, l'équipe d'Angel etc... Passons !

    La relation amoureuse entre Fred et Gunn va s'assombrir avec la mort de l'homme qui a envoyé la jeune fille à Pyléa. Les liens amoureux ne sont donc pas mieux lotis chez le créateur du Buffyverse !

    Revenons à l'intrigue de cette saison (attention spoilers ! Je vais dévoiler des détails de l'intrigue !).

    Angel et ses coéquipiers vont affronter la Bête, un démon apocalyptique qui semble invulnérable. Il sera même nécessaire de ramener Angelus, l'alter-égo maléfique d'Angel, car le sanguinaire semble avoir un lien avec la Bête.

    Faith la deuxième Tueuse fera une apparition, de même que Willow, pour ramener les choses à la normale et l'âme d'Angel. Tout semblera revenir à la normal pour un temps.

    Mais la Bête a un Maître et ce Maître, c'est - Oh surprise ! - Cordélia Chase, revenu de son ascension en tant qu'être supérieur. On apprend alors que tout depuis le début de la série relevait d'un même plan : la grossesse de Darla, l''élévation de Cordélia, la venue de la Bête, ceci afin de permettre à une Puissance Supérieur, la divine Jasmine (interprétée par Gina Torres, transfuge de Firefly, autre série de Whedon qui n'a pas fait long feu !) de s'incarner.

    Dès lors, nos héros et tous les humains se retrouvent subjugués par le message de Paix Universelle de Jasmine. Malheureusement, la déesse consomme des humains par douzaine chaque jour. Son sang révèle par ailleurs sa vraie nature, celle d'un cadavre putréfié. Nos héros vont reprendre leurs esprits et contrecarrer Jasmine.

    Le message est le suivant : doit-on désirer la paix universelle, la fin des guerres, des crimes si c'est au prix de la possibilité d'opérer des choix ? L'homme est en quelque sorte responsable de son malheur. Mais il a encore le libre-arbitre !

    Ultime Twist de la saison, le retour de Lilah Morgan (tuée au cours de la saison) sous forme de "fantôme" (tandis que Cordélia demeure dans le coma) et qui vient proposer à Angel et ses amis les clés du cabinet d'avocats maléfique Wolfram & Hart. Angel Investigations dispose désormais de ressources illimitées pour combattre le Mal mais ces ressources sont issues du Mal lui-même ! Nos héros seront-ils corrompus dans la prochaine saison, la Saison 5 ?

    Je vous donne rendez-vous dans un prochain billet pour la réponse et commence d'ailleurs le visionnage de cette ultime saison très bientôt !

    A bientôt !


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  • Oui, au fait pourquoi lire ?

    La lecture est un acte parfaitement inutile, qui ne produit rien. Et c'est bien pour cela que c'est une activité indispensable !

    Je vous préviens tout de suite, je vais faire un billet très court. Je reviens sur le livre, l'essai, de Charles Dantzig : Pourquoi lire ? Mais j'aurais quelques peines à vous résumer sa pensée -  le mieux est encore de le lire - tant elle est nuancé.

    L'ouvrage s'organise en courts chapitres ou en petite rubriques ou l'auteur s'attarde sur sa passion -que je partage - en faisant à la fois preuve d'érudition, de culture, d'ironie et d'humour.

    Je ne vous livre ici que quelques entêtes de chapitres : L'âge des lectures, Lire ne nous change pas, Lire pour ne pas laisser les cadavres reposer en paix, On ne lit que par amour, Lire pour les titres, Lire pour savoir que lire n'améliore pas, Lire pour poser les livres sur une table, Lire quand on est écrivain, Le lecteur est l'héritier etc...

    Je ne sais pas si c'est perceptible dans les titres précédents, mais Dantzig casse un certains nombre d'idée reçues et pointe de même pas mal de paradoxes.

    Charles Dantzig est également l'auteur du plus volumineux Dictionnaire égoïste de la littérature française dont j'ai entamé la lecture il y a pas mal de temps déja, qui relève de la même démarche et dont je pioche un chapitre de temps en temps comme on lirait les Essais de Montaigne : lire pour se connaitre ?

    Toutefois, sur ce second ouvrage, je ne suis pas toujours d'accord avec l'auteur ! Il nous expose ses goûts personnels , qui sont forcément arbitraires - je le trouve sévère et injuste quelquefois notamment sur Aragon - mais les goûts et les couleurs.

    Mais bon je m'égare et finalement j'ai fait durer !

    A bientôt !

    PS : A lire également, sur la même thématique, mon billet sur Comme un roman de Daniel Pennac !


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  • Le chateau ducal de Guillaume le Conquérant abrite le Musée de Normandie d'archéologie et d'ethnologie qui contient des collections permanente et temporaire notamment dans l'Ancien Logis des Gouverneurs.

    J'ai eu l'occasion de le visiter récemment dans le cadre d'un parcours avec un guide. Je ne m'attarderais dans ce billet que sur le rez-de-chaussé qui contient des objets allant du paléolithique jusqu'au IXème siècle et les incursions vikings.

    J'entame par ailleurs avec ce billet une rubrique "Musées" sur historia-drizzt.

    189BN.jpgCe Musée, par son intitulé, s'attarde bien évidemment sur la Normandie. C'est près de Fermanville, dans la Manche, que l'on retrouve des traces des premiers feux qui datent de 220000 ans avant J.C. Les hommes, venus d'Afrique, se sont répandus à cette époque, période où se succédèrent plusieurs glaciations, des changements du niveau de la mer, du climat.

    Vers 5500 avant notre ère, ces populations se sédentarisent. Les hommes développent alors l'agriculture et l'élevage et améliorent leur outillage. On passe de l'âge du paléolithique au néolithique, de la pierre taillée à la pierre ponce. On exploite alors des mines de silex. Plus tard, viendront l'âge du Bronze puis l'âge du Fer. Un commerce du métal se développe, importé depuis les iles Britanniques.

    Vers 450 - 50 avant JC, les populations qui se déplacent dans ce qui sera nommé plus tard la Normandie sont les celtes, appelés Gaulois par les Romains. Puis, César mène la Guerre des Gaules.  L'intelligence des Romains a été d'intégrer de manière douce les populations indigènes que l'on nomme alors gallo-romains.

    La Normandie gallo-romaine couvre une période allant jusqu'au IVéme siècle après JC.  C'est à ce moment que Rome va s'effondrer, ne laissant subsister que l'Empire byzantin. Ceci est le fait des invasions barbares venues de l'est , Francs, Wisigoths, Ostrogoths, Vandales, eux-mêmes poussés par l'avancée d'Attila et des Huns.

    La Normandie est ensuite la proie des attaques des pirates saxons qui harcèlent les côtes. Poussons jusqu'aux IXème et Xème siècles. Les Vikings venus du Danemark et de Norvège poussent même jusqu'a Rouen en 841.

    Le roi carolingien, pour mettre fin à ces raids et ces pillages, donne un territoire au roi viking Rollon en 911, territoire axé sur la Basse-Seine. C'est la naissance de la Normandie qui fête en 2011 ses onze siècles !

    Voilà, je ne saurais trop vous conseiller la visite de musées !

    A bientôt !


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  • Kevin J. Anderson et Rebecca Moesta sont un couple à la ville et signent en commun la collection jeunesse (chez Pocket junior) Les jeunes chevaliers Jedi qui s'adresse à un public de jeunes adolescents. c'est un peu "le club des cinq" dans l'univers Star Wars et le jeune lecteur de 12 ans pourra s'identifier à Jacen et Jaina Solo du même âge.

    Cette série est dans la continuité de la relance éditoriale de l'univers de la Guerre des Etoiles opérée en 1991 avec L'Héritier de l'Empire de Timothy Zahn destinée à remettre la saga au goût du jour et à financer la nouvelle trilogie.

    L'action se déroule en l'an 23 après la Bataille de Yavin. Luke Skywalker a crée un praexum Jedi et ses neveux et sa nièce y font leur entrée. On est juste avant la série Le nouvel Ordre Jedi.

    Je vous parlerais ici des tomes 1 à 3 d'une série qui en compte 14 !

    Ces trois tomes servent surtout à caractériser les personnages : Jacen, Jaina, Tenel Ka, Lowbacca, Zekk, Tanith Kay, Brakiss.

    XY240.jpgLe tome 1, "Les enfants de la Force" montre l'apprentissage Jedi du petit groupe de héros. Lors d'une expédition dans la jungle de Yavin, ils mettent la main sur une épave de chasseur TIE datant de l'explosion de la première Etoile Noire. Ils le réparent et permettent malgré eux au pilote Qorl, embusqué depuis 20 ans et toujours endoctriné par l'Empire, de s'échapper.

    Dans le tome 2, "les cadets de l'Ombre", Jacen, Jaina et Lowbacca leur ami Wookiee et neveu de Chewbacca sont kidnappés alors qu'ils visitent la station des pécheurs de gemmes de Lando Calrissian. ils sont conduits à l'Académie de l'Ombre, le pendant obscur du praexum. On tente alors de les faire pencher du côté obscur. Le Second Impérium de Brakiss s'avère la nouvelle menace. Finalement nos héros parviennent à s'enfuir avec l'aide de leur oncle, Luke Skywalker. A noter une scène prophétique de Jacen se battant contre sa soeur du fait d'une tromperie et dissimulé sous un hologramme de Dark Vador, qui prfigure le Dark Caedus de la série L'Héritage de la Force (mais je doute que chez Lucasfilm, on ai prémédité l'intrigue sur une période aussi longue).

    Le tome 3, "Génération perdue" nous présente Zekk un gamin des bas-fonds de Coruscant, ami des jumeaux qui va se faire recruter par l'Acamdéie de l'Ombre.

    Je terminerais en disant que Kevin J. Anderson a beaucoup écrit sur Star Wars dans la période 1991 - 1999 : la trilogie L'Académie Jedi, Le Sabre Noir, la BD chez Dark Horse La guerre des Sith. Il a aussi dirigé les anthologies Tales from Mos Esley Cantina et Tales from Jabba's palace. Enfin, il a cosigné The Essential chronology (ces trois derniers ouvrages, les deux anthologies et le guide sont à ce jour inédites en VF)

    A bientôt !


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  • H. P. Lovecraft est né le 20 août 1890 à Providence, Rhodes Island, Nouvelle-Angleterre, Etats-Unis. Il est le fils de Winthrop Scott Lovecraft et de Sarah Susan (Phillips), tous deux d'origine anglaise.

    Son père est voyageur de commerce, s'absente régulièrement et néglige l'enfant. Trois ans après sa naissance, le père de Lovecraft entre en hopital psychiatrique et y meurt en 1898 atteint d'une forme de syphilis. La mère du futur écrivain se montre également névrosée et trop choyée par sa famille. Elle décide de mettre le jeune Howard à l'abri des tracas de la vie quotidienne.

    C'est donc dans un cadre restreint que le jeune Howard passe son enfance à Providence. Il se rend également à Auburndale, Massachusetts, chez la poétesse Louise Imogen Guiney, une proche amie de sa mère. Il découvre alors la nature qui éveille son sens fantastique.

    A deux ans, il apprend l'alphabet, à quatre ans, il lis couramment et à six ans il étudie les mythologies de l'antiquité et Lovecraft3.jpgse proclame agnostique et paien ! Il fait ses études à Hope High School mais se montre autodidacte. Il se montre très vite différent et se réfugie dans la bibliothèque de son grand -père et y découvre l'astronomie, la géographie et la chimie.

    Dès l'age de sept ans, Howard Phillips Lovecraft entreprends d'écrire des poèmes et quelques textes scientifiques. Ses héros se nomment Sherlock Holmes et Nick Carter. A treize ans, il fonde 'The Providence private eye agency", l'agence des détectives de Providence et écrit, à la même époque ses premières histoires fantastiques : "The beast in the Cave" qui seront éditées en 1918.

    Lovecraft s'occupe ensuite d'un fanzine "The Rhode Island Journal of Astronomy". A seize ans, il publie tous les mois dans le "Tribune" un article sur les phénomènes astronomiques. Sa santé fragile ne lui permet pas d'entrer à l'Université.

    En 1914, il adhère à l'"United Amateur Press Association" et y rencontre amis et correspondants. En 1916, "The United Amateur" publie son histoire "The Alchimist", écrite huit ans plus tôt. La même année, "The beast" parait dans "The Vaggrant" le magazine de W.P. Cook. A ce moment, Lovecraft se met vraiment à écrire des contes fantastiques.

    En 1919, sa mère intègre le "Butler Hospital" pour de graves troubles psychiatriques aussi liés à la syphilis. Elle meurt en mai 1921.

    L'oeuvre continue. "Dagon" parait dans le numéro d'octobre 1923 du magazine "Weird Tales" dont il devient à partir de 1924 un collaborateur régulier tout en travaillant pour "Astounding Stories" et "Amazing Stories". Parallèlement, il révise les textes d'autres personnes tel le prestidigitateur Houdini.

    En 1923, il entreprend son premier voyage à New-York où se tiennent les réunions du Kalem Club, un des premiers cercles de fans du fantastique. Howard rencontre ensuite Sonia Greene une femme d'affaire de l'United Amateur Press Association et "corrige" deux de ses écrits. Il l'épouse en mars 1924 mais ils divorcent deux ans plus tard à cause de tempéraments trop opposés.

    Suite à cet échec sentimental et à son aversion pour New-York, Lovecraft regagne Providence dont il ne sortira plus et se consacre exclusivement à ses écrits. il travaille la nuit et dors le jour. Sa santé s'aggrave peu à peu. il décède le 15 mars 1937 d'un cancer de l'intestin compliqué d'une maladie de Bright.

    J'aurais l'occasion de faire des billets sur les continuateurs de Lovecraft, sur ses écrits et sur le jeu de rôles "L'Appel de Cthulhu".

    A bientôt !

    Sources :

    Graal - Le mensuel des Jeux de l'Imaginaire -Hors-série N°2 -Lovecraft (Premier semestre 1989)

    L'Appel de Cthulhu - Le jeu de rôles - Edition commémorative du 30ème anniversaire -Editions Sans-Détour

    Howard Phillips Lovecraft -Oeuvres Tome I - coll. "Bouquins"  - Robert Laffont


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  • Le règne de Louis XIV fut un des plus longs de la Monarchie Française. Le souverain commence réellement à assumer le pouvoir en 1661 et le conservera jusqu'en 1715 qui correspond bien évidemment à la date de sa mort.

    Les images d'Epinal concernant ce règne, concernant le Grand Siècle, période dite de l'"absolutisme" sont bien connues. On pense d'abord à Versailles et ses fastes, aux courtisans assistant à la toilette du Roy, aux fêtes somptueuses auxquelles participaient Molière et Lully. Mais le règne a un côté sombre. En effet, cette période est parcourue de guerres dans lesquelles le souverain va engager le royaume de France.

    Si à Versailles, le luxe règne. Dans les campagnes, en revanche, on connait des famines dûes à de mauvaises récoltes elle-même dûes au fait que de la Renaissance au milieu du XIXème siècle, l'Europe traverse un "petit âge glaciaire".

    Par ailleurs, les conflits vont vider les caisses du royaume. Pour les remplir, il y a les impôts : la taille royale notamment, des taxes collectées par les fermiers généraux qui achetaient leurs charges. Des titres de la noblesse de robes sont mis en vente et font ce que les nobles d'épée appellent la "planche à vilains". Guerre-de-Louis-XIV.png

    Mais revenons aux guerres ! "J'ai trop aimé la guerre" disait Louis XIV à la fin de son règne. il y en eut quatre, successivement. Dans cette première partie, je ne vous parlerais que des deux premiers conflits : guerre de Dévolution et guerre de Hollande

    Certes la France était déja engagée dans des conflits contre les Habsbourg d'Autriche et d'Espagne depuis 1635. Le jeune Condé remporte une victoire le 19 mai 1643, à Rocroi contre l'Espagne. Turenne et lui remportent des succès jusqu'au 24 octobre 1648, date où est signée la paix de Westphalie qui met fin à la guerre de Trente Ans en Allemagne. Mais l'Espagne ne s'avoue pas vaincue et la Fronde va brouiller les cartes.

    La guerre de Dévolution  a lieu de 1667 à 1668 et a pour origine une question de succession (c'est pratiquement toujours le cas). Philippe IV, le roi d'Espagne meurt en septembre 1665 et laisse pour seul héritier un enfant chétif de 5 ans, Charles II, dont on attend la mort imminente. La couronne d'Espagne risque dans ce cas de tomber entre les mains des Habsbourg d'Autriche en excluant Marie-Thérèse (l'épouse de Louis XIV). C'est inacceptable pour le roi de France ! En mai 1667, il rappelle les droits de sa femme par un traité et les troupes françaises entrent en campagne. Ce sera une promenade militaire, les villes tombant les unes après les autres, notamment Lille qui tombe le 28 août.

    Parallèlement, un traité secret est signé le 19 janvier 1668 entre la France et l'Autriche sur le partage de l'héritage espagnol.

    Cependant, les succès français ont inquiété une bonne partie de l'Europe et Anglais, Hollandais et la Suède se joignent dans la Triple Alliance. Le traité d'Aix-La-Chapelle est signé le 4 mai 1668, Louis XIV ayant préféré la modération alors qu'il aurait pu facilement s'emparer de l'ensemble des Pays-Bas espagnols. Rappelons au passage que la population française est à cette époque la plus nombreuse d'Europe (avec la Russie) ce qui explique en partie la supériorité (en nombre) de ses armées.

    Plus tard, Louis XIV ne va pas vouloir en rester là. Ce sera le second conflit : la guerre de Hollande. Il y aurait plusieurs raisons à la conquête de la Hollande. Selon certains historiens, ce serait pour en faire un relais dans le mercantilisme à la française, pour d'autres pour mater les foyers qui emettent des écrits contre l'absolutisme...

    La guerre est déclenchée au printemps 1672. Par des manoeuvres diplomatiques, les Français ont auparavant dissous la Triple Alliance et l'attaque se fait avec l'aide maritime des Anglais contre les Hollandais, tandis que les armées de Louis XIV mènent la campagne par terre. Des écluses sont ouvertes, des places sont inondées pour ralentir l'ennemi (tactiques aussi appliquées durant les conflits du XXème siècle).

    Dès le prise de Maastricht, les Hollandais proposent à Louis XIV de garder toutes les places conquises ainsi qu'une forte indemnité de guerre. Mais le roi qui veut une victoire totale décline l'offre.

    Mal lui en prend car les choses sont moins favorables pour la France par la suite. Guillaume d'Orange résiste, L'armée française doit se replier et la guerre devient européenne. La guerre durera jusqu'en 1678 - 1679 et aboutit aux traités de Nimègues. C'est l'Espagne qui en fera les frais. Durant cette guerre, Turenne est tué par un boulet et Condé prend sa retraite.

    Durant la paix qui suit, Louis XIV demande à Vauban de lancer un vaste programme de fortifications. La trêve de Ratisbonne est signée le 15 août 1684 après plusieurs annexions de territoires par la France.

    La Révocation de l'Edit de Nantes en 1685 et la création de la Ligue d'Augsbourg en 1686, coalition des principaux ennemis de la France ravivent les tensions.

    De fait, la fin du règne de Louis XIV sera moins flamboyante que son commencement, tant au niveau de la cour qu'au niveau européen.

    Mais je vous parlerais des deux derniers conflits : guerre de la Ligue d'Augsbourg et Guerre de Succession d'Espagne dans un prochain billet !

    A bientôt !


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  • Dans la rubrique "Quelques lectures de délassement", j'ai l'habitude de présenter des objets culturels relevant de la parallitérature, de la littérature populaire ou encore de la littérature de gare ! C'est aussi l'occasion de faire à chaque fois un billet ne traitant pas d'un mais de plusieurs ouvrages. Cette fois-ci je vais vous parler de Bande-dessinée et de trois tomes débutant autant de séries à savoir les tomes 1 de W.E.S.T., de La guerre des Sambre et de Marlysa !

    Je me réserve la possibilité de faire des billets individuels sur chacune de ces trois séries plus tard lorsque j'aurais lu les séries complètes, bien entendu !

    west_1024.jpgCommençons par La Chute de Babylone, le tome 1 de W.E.S.T. !

    Cette série est un habile mélange de western, de récit policier (de type enquête donc) et d'incursion dans la paranormal. C'est une oeuvre scénarisée par Xavier Dorison et Fabien Nury et dessinée et colorisée par Christain Rossi. La série complète s'organise en trois "cycles" de deux albums chacun !

    La W.E.S.T. c'est l'acronyme de la Weird Enforcemnt Special Team, une équipe d’enquêteurs du paranormal au méthodes efficaces et musclées. Ils sont menés par Morton Chapel, expert en sciences occultes qui a vécu un drame familial en rapport avec le surnaturel. C'est un homme déterminé et incorruptible. A ses côtés, on trouve le duo composé par Joey Bishop, tireur d'élite aux tendances sociopathes et Bart Rumble, homme de coeur et de cerveau mais dont on remarque d'abord le physique d'armoire à glace. enfin, il y a Angel Salvaje, un indien catholique qui pratique des rites d'exorcisme. A la fin du tome 2, Kathryn Lennox, psychanalyste formée par Freud se joindra à l'équipe.

    Le premier cycle met en avant les agissements d'un club de gentlemen, club très spécial car ses membres sont plus ou moins sous l'emprise d'un puissant sorcier (dont je tairais ici l'identité mais sdachez que c'est une figure du monde occulte qui a réellement existée) et qui les pousse à commettre des actes délictueux. Le but final étant de s'emparer du pouvoir. La famille Lennox va se retrouver impliquée dans ces complots.

    Une très bonne BD mais dont le flux narratif est parfois difficile à suivre et demande un effort de concentration à la lecture. Les cases s'enchainent sans forcément de rapport entre elles. En réalité, on saute d'une intrigue à l'autre, ce qui complexifie l'histoire d'autant ! Mais ne vous laissez pas rebuter par ce détail !

    Poursuivons ce long billet avec une seconde BD, à savoir La guerre des Sambre, qui est en réalité une préquelle à la saga familiale Sambre (que je n'ai pas lue). La série est de Yslaire avec différents artistes au dessin et dans le cas du cycle "Premier degré d'ascendance", c'est Marc-Antoie Bodin qui livre là un superbe travail plein de charme.

    Le tome qui nous intéresse se nomme "L'Eternité de Saintange". Quelques explications ! Le chanoine de Saintange est un jésuite exilé en Autriche (nous sommes sous le règne de Louis XV, à l'automne 1768) qui prétend être aussi vieux que les pyramides grâce à un filtre magique. C'est un personnage secondaire de l'intrigue mais qui prophétise dans ce tome à l’héroïne la jeune Charlotte un destin tragique et des amours qui le seront toute autant.

    Charlotte est la fille de la Comtesse de Jeanne-Sophie de Sambre, elle même fille du comte Augustin de Sambre, vieux libertin cruel. La Comtesse est parvenu à installer Charlotte dans l'entourage de la cour d'Autriche et à en faire l'amie personnelle de la jeune Marie-Antoinette (la future reine de France).Elle vise également pour elle un mariage avec un noble. Mais tout ceci est remis en question par l'apparition du jeune Werner von Gotha, orphelin souffreteux mais plein de mystère et doué pour la construction d'automates très sophistiqués. Le tome 1 se termine alors que Charlotte est consignée dans sa chambre.

    On sait toutefois que leur union aura lieu mais leur lignée fera perdurer la malédiction qui semble frapper les Sambre.

    Voila une saga pleine de romantisme et d'une justesse historique que je ne peux que vous recommander !

    Terminons enfin avec "Le Masque", le tome 1 de Marlysa. Cette fois-ci, nous sommes dans la plus pure héroic-fantasy exlibrismarlyblogdt3.jpgdans la tradition de Tolkien : une héroïne élue qui doit entreprendre une quête dans un royaume lointain et maléfique pour réaliser une prophétie et détruire un seigneur des ténèbres qui veut régner sur le monde. La nouveauté est dans le fait que l’héroïne porte un masque en permanence pour dissimuler une marque de naissance qui semble compromettante mais dont on ne sait rien à ce stade !

    Le scénario est signé Jean-Charles Gaudin et le dessin de Jean-Pierre Danard. Concernant le dessin, justement, on est entre Walt Disney et Astérix avec une ressemblance avec L'Epée de cristal de Crisse. Au final, c'est une BD charmante, qui m'a laissé une meilleure impression à la seconde lecture, mais qui m'a moins convaincu que les deux séries mentionnées plus haut. Le genre fantasy a été tellement défrichée qu'il est difficile de faire du neuf mais attendons de lire la suite et laissons leur chance aux artistes. Cette histoire de masque est fort intrigante !

    Evidemment, le scénariste, comme dans tous récit de ce genre, compose un monde clés en mains avec ses races, ses villes, ses animaux etc..

    A lire si le coeur vous en dit !

    Voila, cette longue chronique est (enfin) terminée !

    A bientôt !


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  • On connait Didier Daeninckx comme un écrivain engagé, militant communiste. J'ai déja eu l'occasion de parler de lui sur biblio-drizzt.

    Dans Play-back, il dénonçait les travers du monde du show-biz, prêt à briser les gens pour faire de l'argent (regardez la télé-réalité pour vous en convaincre et ses candidats jetables !)

    Dans Cannibale, l'écrivain décrivait, non sans un certain humour salvateur, les tribulations de canaques déracinés et exportés à Paris comme des marchandises pour l'exposition coloniale, stigmatisés et rabaissés. On était en présence d'un plaidoyer contre le racisme et le colonialisme.

    Dans Galadio, Daeninckx met en avant le personnage du jeune Ulrich, né des amours furtifs d'un père tirailleur sénégalais  et d'une mère ouvrière allemande. L'intrigue se développe sur 150 pages dans un contexte de montée du nazisme puis de guerre mondiale.

    Métis, Ulrich se retrouve vite stigmatisé, comme tâche à la "pureté de la race". C'est toute la cruauté et la stupidité des SA et des SS qui est décrite. On assiste à une escalade dans l'horreur et la cruauté : d'abord les SA raflent les animaux familiers des indésirables (juifs, homosexuels, communistes) pour les abattre puis on connait la suite, ce sera les camps, les déportations, la Shoah (Dachau et Auschwitz sont évoqués à la fin du roman).

    Évidemment, aujourd'hui, nous savons ce qui s'est passé : six millions de juifs exterminés. Certes, à l'époque, on soupçonnait ce qui se déroulait (voir le roman-témoignage polémique Jan Karski) mais Ulrich assiste incrédule à la progression des évènements. Il présent bien un danger pour son intégrité physique et moral lorsqu'on le convoque à l’hôpital de Cologne.

    Ce livre nous montre aussi des actes de résistance modestes : la famille juive qui cache Ulrich dans son grenier, l'infirmière amie de sa mère qui fait croire qu'il a été stérilisé alors qu'il n'en est rien. Dans le noir, il subsiste une lueur d'espoir !

    Ulrich va être "sauvé" (si toutefois, on peut utiliser ce terme, du moins, il échappe à la mort mais pas à l'avilissement) par un cinéaste allemand du régime nazi qui l'engage comme figurant dans des films de propagande à Babelsberg. On voit là tout le mensonge de cette propagande présentant le Noir comme la perversion de la race aryenne et les métis comme le résultat de viols (alors que dans le cas d'Ulrich et de tous les personnages métis du roman, il n'en est rien !).Ce mensonge va s'opposer à la vérité de l'Afrique plus loin dans le livre.

    On peut ici établir un parallèle dans la démonstration avec les attractions canaques de l'exposition coloniale de Cannibale.

    Ulrich, dans le dernier tiers du roman, va partir en Afrique pour un tournage. Il décide d'y rester et de rechercher son père. A cette occasion, l'auteur nous gratifie de superbes descriptions de ces terres, pleines de poésie et de vocabulaire exotique.  

    Le jeune garçon ne retrouvera pas son père car celui-ci n'est jamais revenu au Sénégal (dans quelles conditions, je vous laisse le découvrir) mais il fait la connaissance de son oncle.

    Finalement, suivant les traces de son père, il s'engage dans l'armée française et va libérer l'Europe. La boucle est en quelque sorte bouclée et une page d'Histoire se tourne !

    Voila pour ce compte-rendu d'un livre qui fait réfléchir tout en réservant de beaux moments d'émotion !

    A bientôt !


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  • La période que nous allons aborder maintenant est délimitée entre 1872 et 1877. C'est le début de la publication du cycle des Rougon-Macquart.

    A cette période, Zola poursuit ses chroniques parlementaires tout en se consacrant à son oeuvre littéraire. Il quitte La Cloche à la fin de 1872 mais poursuit sa collaboration régulière au Sémaphore de Marseille jusqu'en février 1877 où il s’intéresse surtout à l'actualité parisienne. Mais, il commet dans Le Corsaire un article très polémique contre la majorité monarchique qui lui interdit la presse parisienne jusqu'en 1876.

    Côté amitiés, Zola se rapproche de Flaubert, Daudet, Tourgueniev. L'éditeur George Charpentier réedite La Curée et La Fortune des Rougon et prend le relais de Lacroix avec un versement mensuel de cinq-cents francs.fr--Arbre-genealogique-des-Rougon-Macquart--Les-Ro.jpg

    En 1873, Mac-Mahon évince Thiers tandis que parait Le Ventre de Paris. Emile Zola tente, en juillet 1873, sa chance au théâtre avec Thérèse Raquin et en 1874 avec Les Héritiers Rabourdin.  Ce sont des échecs !

    En 1874, Zola publie La Conquête de Plassans et les Nouveaux contes à Ninon. La famille Zola va habiter au 21, rue Saint-Georges tandis que l'écrivain noue de nouvelles amitiés, par le biais de Manet (Zola suit avec sympathies les expositions impressionnistes) avec Mallarmé et par le biais de Flaubert avec Maupassant. La Faute de l'abbé Mouret lui vaut la visite admirative de Huysmans, de Céard et de Hennique.

    Zola rencontre enfin le succès et les rentrées d'argent sont assurées : Charpentier lui verse désormais des droits proportionnels aux ventes ce qui permet à la famille Zola de prendre des vacances à la mer, à Saint-Aubin, en Normandie.

    Zola collabore à une revue mensuelle de Saint-Petersbourg, Le Messager de l'Europe tandis que Son Excellence Eugène Rougon parait en 1876. L'Assommoir est publié en feuilleton à partir d'avril 1876 dans Le Bien public, journal républicain, qui lui offre aussi une revue dramatique et littéraire hebdomadaire. Mais L'Assommoir provoque un scandale et sa publication s'achève dans une revue, La République des Lettres. Le roman, en 1977, fait de Zola l'auteur le plus lu et le plus discuté de Paris. Zola "théorisé" alors le naturalisme (insistant sur l'aspect observation scientifique) et éreinte les pièces de boulevard à la mode. Les Zola mènent dès lors un bon train de vie, déménagent à nouveau (en avril 1877, au 23 rue de Boulogne) et passent six mois à l'Estaque, près de Marseille.

    En octobre 1877, les républicains remportent les élections législatives après la dissolution par Mac-Mahon. La république parlementaire trouve enfin des bases solides, de même la fortune privée et littéraire de Zola. C'est aussi l’émergence d'une nouvelle bourgeoisie.


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  • Le présent billet a pour objectif de faire le lien entre les précédentes considérations sur les Présocratiques, Socrate, Platon, Aristote, Epicure... bref le panorama de la philosophie que j'ai entamé sur ce blog ( et qui s'étendra sur la durée) et un exposé réalisé dans le cadre de mes études et disponible sur inlibroveritas, sur "Mythologie et littérature" chez Michel Tournier.

    Je m'appuie pour le rédiger sur le brillant ouvrage du regretté Lucien Jerphagnon : Histoire de la pensée - D'Homère à Jeanne d'Arc et sur le chapitre "du mythe au discours rationnel".

    L'Age du Mythe est une appelation après-coup ou le réel commence à se mettre en place. L'Homme préhistorique a pour préoccupation principale sa survie qu'il assure au moyen de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Une avancée majeure s'opère avec la découverte de l'agriculture et de l'élevage.

    Dès lors, l'homme, jusqu'alors nomade (car il suivait les migrations du gibier) se sédentarise. Il va inventer la poterie, les mathématiques et l'écriture.

    Avec l'écriture, la civilisation naissante a alors la possibilité de consigner des mythes (mais en réalité l'écriture chez les Sumériens et les Egyptiens sert d'abord à consigner les récoltes et les impôts). C'est ainsi que l'Epopée de Gilgamesh et les mythes homériens, d'abord oraux, sont parvenus jusqu'à nous (en réalité leur mise par écrit eut lieu des siècles après les évènements d'origines).

    Mais revenons aux hommes préhistoriques, du paléolithique à l'age de fer, alors que les communautés ne sont encore que de petits villages. A cette époque, le naturel et le surnaturel se mélangent. On inaugure les premiers rites religieux et les premières sépultures (pour éviter que les cadavres ne soient dévorés par les charognards - et viennent hanter les vivants ?).

    L'Homme prend conscience de sa finitude (il peut mourir) et s'interroge sur ses origines (je vous renvoie aussi au billet " l'au-dela dans les lettres grecques et latines", toujours d'après un article de Jerphagnon). Les mythes renvoient à l'Origine du Monde - Que l'on pense à la Théogonie  du grec Hésiode. il se pourrait que les peintures de Lascaux n'aient pas seulement qu'une valeur esthétique mais renvoient aussi à des questionnements ou à des rites shamaniques (mais ignorant le mode de pensée de nos lointains ancêtres, on n'en sait rien en réalité !). Les Mythes renvoient au "commencement". Penser bien sûr aussi aux textes religieux, à la Bible !

    Les mythes ont une autre fonction : ils permettent de penser l'Homme dans la collectivité. Les mythes sont des réalités pour ceux qui y croient. ils ont un pouvoir structurant sur la communauté. Les veillées, les récits oralisés se transmettent de générations en générations avec peut-être de nouvelles variantes selon les lieux et les temps. Claude Levi-Strauss a introduit la notion de mythèmes, qui sont des sortes d'unités, de motifs de base dans les mythes qui se combinent pour créer ces histoires.

    Le mythe est aussi intériorisation des contraintes. Il fait un peu office de "loi" : les prescriptions et les interdits.

    Mais bientôt, l'Homme va commencer à percevoir des lois dans la Nature (qu'il expliquait jusqu'alors par le mythe), des causes, des effets, des fins (il ne va plus attribuer les phénomènes naturels forcément aux dieux). Un autre équipement intellectuel vient avec le temps ! Ce n'est pas encore l'émancipation d'avec les dieux mais une philosophie naissante.

    La philosophie, avec le temps, prendra le pas sur les mythes. Qu'on ne s'y trompe pas : les mythes ne sont pas des fictions à l'origine mais ils le sont devenus. On peut dire aujourd'hui que "le mythe, c'est l'imagination à l'oeuvre dans sa fonction adaptative, créatrice dans un but pratique d'une projection collective de l'humain." Ceci afin de ne pas vivre dans l'incohérence. Simplement, avec les siècles, des méthodes plus puissantes de connaissance sont venues remplacer les mythes : l'Homme va faire usage de sa raison. Aux mythes succédera la philosophie (en concurrence avec la religion) puis bien plus tard la science fera son apparition. Mais l'Homme parviendra-t-il un jour à obtenir toutes les réponses, on peut se le demander ! Ce n'est pas le but de la philosophie et la science soulève également plus de questions qu'elle n'en résoud !

    Sur ces réflexions profondes, je vous dis à bientôt !


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  • Intéressons-nous maintenant à une BD que publie le label Fusion Comics, un spin-off de la série Buffy contre les vampires, à savoir "Chroniques des Tueuses de vampires" (qui devrait comprendre deux tomes et pour nous faire patienter en attendant la saison 9 en BD).

    On le sait, "à chaque génération, il y a une Elue". On connait Buffy, on connait Faith...Il y a aussi eu Kendra, l'armée de Buffy.jpgTueuses potentielles des saison 7 et 8, sans oublier Fray la Tueuse du Futur.

    Mais la série télé nous a montré d'autres Tueuses de manière plus anecdotique : la Première Tueuse (dès le dernier épisode onirique de la saison 4), la Tueuse chinoise (tuée par Spike durant la révolte des Boxers) et Nikki la Tueuse new-yorkaise des années 1970, mère du proviseur Wood (elle aussi occie par Spike).

    Ce recueil de court-récits mis en BD nous en montre d'autres. On retrouve bien sûr Buffy, Fray, Nikki ou la Première Tueuse mais aussi une Elue du Moyen-Age (qui finit sur le bucher), une autre de la révolution française, celle-ci  du début du XIXème siècle (habillée  gentilhomme), une quatrième nous fait assister à la naissance de Sunnydale (et on retrouve à cette occasion Richard Wilkins de la saison 3), deux Tueuses durant la Seconde Guerre Mondiale, l'une embrigadée dans le Reich, l'autre aux USA et enfin un récit post saison 8 où l'existence des vampires a été révélée au monde.

    Ce billet ne serait pas complet si je ne citait pas les artistes contributeurs : il y a Joss Whedon évidemment mais aussi (reprenons le quatrième de couverture !) Leinil Yu (Secret Invasion chez Marvel), Tim Sale (Spider-Man : Bleu, Hulk : Gris), P. Craig Russell (Sandman), Sean Phillips (Criminal) et Gene Colin (Daredevil). On pourra aussi ajouter Amber Benson, créditée comme scénariste de l'histoire se déroulant durant la révolution française. Si vous êtes fan de la série télé, vous la connaissez comme l'actrice ayant endossée le rôle de Tara (elle avait déja signé le récit Willow et Tara, toujours en comics chez Dark Horse, l'éditeur de la VO).

    A noter qu'il existe une anthologie de comics pendante à celle-ci : Tales of the vampires, non traduite pour l'instant mais cela ne saurait tarder !

    Bonne lecture ! Prochainement, j'aurais l'occasion de vous parler de Buffy Saison 7 et d'Angel Saison 4.

    A bientôt !


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  • On retiendra de Pierre Desproges l'image d'un comique à l'humour caustique, cinglant et souvent absurde. Décédé dans les années 1980 des suites d'un cancer, il allait même jusqu'à se moquer de cette maladie.

    "On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui." : il me semble que cette citation est de lui. Quoiqu'il en soit l'adage est bien véridique.

    Certes parfois l'humour de Desproges n'est pas des plus fins : blagues misogynes, rires sur les juifs, les arabes, les noirs, les handicapés mentaux. Il faut cependant comprendre ces traits d'esprits comme des pics au second voire au troisième degré et par un retournement de situation Desproges dénonce en fait la misogynie, le racisme et revendique la tolérance.

    Le Dictionnaire superflu est un peu le pendant au Manuel de savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis, une entreprise de démolition. C'est un dictionnaire qui comporte 26 entrées de noms communs allant de "alunissage" à "Zeugma" en passant par "kamikaze","'oeil" ou "rouquin" et 26 noms propres comme "De Gaulle", "Eluard" ou "Morituri".

    Anticonformiste, Desproges était un comique sans concession et le Dictionnaire revèle également une grande érudition de sa part.

    A bientôt !


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