• Tardi est un dessinateur apparu au début des années 1970 dont l’œuvre tourne autour de trois axes : le roman feuilleton genre Belle-Epoque, le polar et la Grande Guerre.

    Dans le genre roman feuilleton, on lui doit la série des Adèle Blanc-Sec, récemment porté à l'écran par Luc Besson. C'est un univers baroque où l'on croise momie, ptérodactyle et savant fou !

    Dans le registre polar, Tardi a signé plusieurs collaborations avec des auteurs de ce genre tels Daniel Pennac ou Didier Daeninckx.

    Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est son intérêt pour la Grande Guerre dont il ne cesse de dénoncer l'horreur et l'absurdité tout au long de ses planches et de ses albums. On lui doit en 2008, les deux tomes de Putain de Guerre mais déja avant cela en 1994, l'album C'était la Guerre des Tranchées.

    Tardi dénonce le patriotisme béat qui sert d'alibi pour envoyer des hommes à la boucherie, la cruauté des généraux, lestardi conditions de (sur)vie inimaginables aujourd'hui du quotidien des Poilus. Le grand-père de l'auteur a été lui-même une victime de cette guerre et s'était muré dans un mutisme à ce sujet.

    Les albums de Tardi sur la Grande Guerre ne sont pas vraiment des ouvrages d'histoire au sens où l'entendrait un historien car la narration n'est pas linéaire, ni chronologique. Toutefois, chaque détail de chaque dessin a fait l'objet de méticuleuses recherches. Tardi a demandé l'aide de l'historien, spécialiste à fond du sujet, Jean-Pierre Verney.

    Dans C'était la Guerre des Tranchées, vous aurez un aperçu du destin funeste de Poilus aux noms de Binet, Faucheux, Sufour, Carpentier, Lecerf, Lafont, "Gaspard", Desbois, Soufflot, Grumeau, Huet, Akermann, Mazure, Bouvreuil, Prunier, Fourneau et les soldats des colonies.

    L'édition Casterman comporte en fin de volume une filmographie et une bibliographie fort bien faites !

    Parce que l'on ne doit pas cacher aux générations présentes et futures ce qu'est l'horreur de la guerre afin qu'ils ne la connaissent pas, je vous recommande cette lecture et tous les albums de Tardi de manière générale !

    A bientôt !


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  • Qu'est-ce qu'un "truisme" ? C'est un cliché, une idée toute faite.

    Dans le cas qui nous intéresse, le premier roman publié de l'agrégée de lettres Marie Darrieussecq, c'est aussi un jeu de mots sur le nom "truie". L’héroïne de cette fable, de ce conte licencieux aux allures d'anticipation et de cette satire sociale qui en est aussi la narratrice se transforme par intermittence en truie.

    Ce roman a connu un grand succès à sa sortie en 1995, traduit en 34 langues, il montre le goût de son auteur pour la science-fiction.

    A sa lecture les références qui me sont venues en tête sont La métamorphose de Kafka, 1984 d'Orwell (pour le côté parodie et dénonciation de régime totalitaire) et Voltaire pour le côté satire.

    La narratrice travaille dans un institut de beauté-salon de massage mais qui fait des massages d'un type particulier - je ne m'étend pas là-dessus, vous aurez compris. Ce qui rajoute du sel à la narration, c'est le caractère naïf de celle qui raconte. C'est donc aussi une dénonciation de la marchandisation du corps et une défense du statut de la femme.

    Le récit se présente sous la forme d'un long monologue. il y a une certaine trivialité dans le propos mais qui est à leurre qui n'est là que pour renforcer le caractère ironique de l'histoire.

    On notera également une certaine oralité du discours par le biais d'interpellation du lecteur.

    Les personnages sont le plus souvent des archétypes : le politicien, le marabout, le fanatique religieux. Il y a cependant un pendant masculin de l’héroïne, le directeur des cosmétiques Loup Y-es-Tu qui n'est autre qu'un loup-garou.

    Bref un bon moment de détente ! Par moment, j'ai trouvé que le récit partait un peu dans des délires mais c'est ce qui fait le charme de ce livre : c'est une fable qui semble ne pas se prendre au sérieux mais dont le fond du propos est beaucoup plus sérieux qu'il n'y parait !

    A bientôt !


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    "Obscurité totale

    Puis soudain une lumière aveuglante !"

    Et surgit sur over-blog le 200ème billet de biblio-drizzt, mon blog littéraire entamé en septembre 2008 !

    Voila une introduction assez étrange (mais qui me permet de reprendre un incipit que j'ai déja utilisé dans deux de mes nouvelles sur inlibroveritas et donc de faire du lien et des jeux d'échos) mais entrons plutôt dans le vif du sujet !

    Biblio-drizzt fête son 200ème billet et a par ailleurs deux ans et demi ! Que nous réserve l'avenir ?

    Je continuerais à chroniquer des lectures que je souhaite diverses et variées. J'ai également l'intention de poursuivre des séries commencées il y a quelques temps déja.

    Parmi celles-ci, une série de billet sur la Belle-Epoque, une série sur la Science-Fiction , une autre sur la philosophie (démarrée avec "philosophies de l'Inde et de la Chine", "les Présocratiques", Socrate, Platon, Aristote), une autre série sur la vie d’Émile Zola.

    FlamipucheDepuis janvier 2011, je me suis lancé dans une initiation au dessin. Et oui, j'essaie de manier le crayon et le papier Canson. Mon premier dessin représente une créature en forme de boule de poil que j'appelle un "flamipuche" en référence à un dessin-animé des années 80 et qui provient du livre "Le dessin pour les Nuls". Mon second dessin est un dandy issu du jeu de rôle "Chateau Falkenstein"*.

    Je me suis lancé dans la lecture de manière assidue en octobre 2005 et dans un cursusDandy de lettres en septembre 2007. il y a donc un certains nombre d'ouvrage que j'ai lu alors que je ne tenais pas encore ce blog !

    Dans un avenir à moyen ou long terme, j'ai l'intention de parler de ces lectures. Il devrait donc y avoir un jour un billet sur La Princesse de Clèves, quelques pièces de Molière et des articles sur des critiques littéraires.

    Voila que dire de plus, sinon que j'espère vous revoir pour le 300ème billet !


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  • Les X-Men voient le jour en septembre 1963 sous la houlette de Stan Lee et Jack Kirby.

    Depuis 50 ans, la série, qui racontent la lutte des mutants contre la discrimination, a bien évoluée, connaissant son heure de gloire dans les années 80.

    Mais qu'en est-il ces dernières années ?

    A l'origine, ils étaient six : Cyclope, X-Girl, Iceberg, le Fauve, Angel et leur mentor le Professeur Xavier, responsable de l'Académie pour Jeunes Surdoués. De nos jours, ils sont des dizaines. Pourtant, l'espèce mutante est en voie d'extinction !

    En effet, dans le courant de l'année 2005, Marvel lance le cross-over (série qui croise plusieurs séries) "House of M".

    La Sorcière Rouge, une puissante mutante, a basculée dans la folie en comprenant qu'on lui mentait sur ses enfants. Membre de l'équipe des Vengeurs, elle tue trois de ses associés puis devient incontrôlable et change la réalité pour un monde où les mutants sont l'espèce dominante. Une coalition de héros ramènent les choses à la normale mais Wanda Maximoff (le nom de la Sorcière Rouge) a le temps de prononcer un vœu : "plus de mutants" !

    Ceci a pour conséquence de supprimer le gène mutant. Du coup, il ne reste plus que 198 mutants sur Terre. Ceux-ci, déja bien éprouvés par le massacre de Génosha durant les mois précédents, où une Super-Sentinelle menée par Cassandra Nova, a supprimé 16 millions de mutants, sont désormais une espèce en voix de disparition !

    Hank Mc-Coy, alias le Fauve, brillant généticien, va tenter dans la série " Endangered species" ("Espèce en danger" en VF) de réactiver le gène mutant quitte à s'allier avec des super-vilains ou à déterrer des cadavres à Génosha !

    Mais ceci ne donnera rien. C'est alors que le Cérébro, le détecteur de mutants de l'Académie pour Jeunes Surdoués, détecte la naissance d'un nouveau mutant en Alaska. Plusieurs groupes vont se lancer dans une course pour retrouver le nourrisson : les X-Men, les Maraudeurs et un groupe de fanatiques anti-mutants, les Pacificateurs. Mais tous seront devancé par Cable, le fils de Cyclope venu du futur. Il emmène le bébé dans le futur précisément mais est suivi par Bishop, un autre mutant qui est persuadé que l'enfant n'apportera que du malheur et veut le tuer. C'est la saga "Le complexe du Messie", premier tome d'un triptyque.

    Uncanny-X-Men-500Les groupes anti-mutants, menés par Bastion, un robot du futur, accentuent leur pression sur les X-Men et  les autres mutants. L'Institut Xavier a été détruit et les mutants déménagent un temps à San Francisco. Cyclope, conscient du danger qui pèse sur les siens, décide de monter une équipe clandestine qui n'hésitera pas à se salir les mains. En secret, il confie le commandement de X-Force à Wolverine.

    Les mutants vont rester à l'écart des événements de "Civil War" et de "Secret Invasion" qui accaparent les autres super-héros Marvel mais suite à Secret Invasion, Norman Osborn, un ennemi de Spiderman, devient le super-flic du monde. Il tente de mettre la main sur les X-Men à San Francisco lors de la série "Utopia" mais échoue. Du même coup, les X-Men vont déménager à nouveau sur un astéroïde émergé dans le Pacifique qui doit servir d'ultime refuge pour les mutants.

    Pendant ce temps, X-Force se rend dans le futur pour donner un coup de main à Cable et au bébé qui est maintenant au seuil de l'adolescence et qui se nomme Hope (Espoir). C'est l'évènement "La Guerre du Messie", second volet du triptyque.

    Par la suite, on assiste à la prise de pouvoir d'une partie des troupes de Bastion par Séléné, une puissante sorcière qui décide de ranimer les morts de Génosha pour absorber leur essence et devenir une déesse. Elle sera contré par X-Force !

    Au jour d'aujourd'hui, en VF, commence le troisième et dernier volet du triptyque, "le Retour du Messie". Cable et Hope reviennent dans le présent et mènent une lutte acharnée au côté des derniers X-Men contre Bastion et sa clique. La série est à peine commencé et déja l'on compte des pertes de taille parmi les mutants. Nos héros vont-ils se tirer d'affaire. Quelle est le destin de Hope et comment va-t'elle sauver son espèce ?

    C'est ce que l'on découvrira en 2011 dans les revues "X-Men" et "X-Men Universe"

    A bientôt !

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  • Il existe chez Points une collection baptisée "Le Goût des Mots" dirigée par Philippe Delerm. On y trouve à ce jour nombre d'ouvrages ayant tous en commun l'amour de la langue : Le Grand Bêtisier des mots, Les Expressions de nos grands-mères, L'Art de la ponctuation, Parlez-vous la langue de bois  ou encore Le Sottisier de l'école sont quelques un des titres déja parus.

    Mais là, je vais parler des Brèves de philo - la sagesse secrète des phrases toutes faites, recueil de citations et de lieux communs repris et analysés par Laurence Devillairs, philosophe et spécialiste de Descartes."

    On voit que derrière des expressions comme "Pas de souci !", "Trop bon, trop c...", "c'est avec l'expérience qu'on apprend" ou "C'est plus fort que moi" ne se cache pas forcément des vérités indépassables. L'auteur va s'évertuer à nous montrer que parfois cette sagesse populaire, ce conformisme, peut être décortiqué pour être mieux contredit.

    Prenons quelques exemples tirés du livre :

    Ainsi " Personne n'est irremplaçable" ! Pour bien analyser cette expression, il faut se rendre compte qu'elle nie la personnalité de l'individu. Thomas Berhard déclarait dans Le Naufragé :  "Chaque homme est unique et chaque homme, pris isolément, est effectivement la plus grande œuvre d'art de tous les temps". Or dans l'expression précédente, on considère l'homme non pas dans son individualité mais selon son utilité. C'est au final une détestable vision consumériste du monde qui va bien avec la logique du capitalisme !

    L'expression "Chacun ses goûts" est intéressante également. Là l'auteur, Laurence Devillairs s'appuie sur Kant pour démontrer que l'on peut varier en matière de goût mais pas en matière de jugement de la Beauté. C'est beau ou pas point et cela de manière objective tandis que le goût est subjectif. La Beauté est universelle mais pas les goûts des individus. Cela mériterait plus ample débat.

    A chaque expression, la philosophe consacre deux ou trois pages. C'est donc - et on peut le regretter - un rapide survol de principes philosophiques sous-tendus par ces expressions communes.

    Cependant, j'ai bien aimé ce recueil et je dois dire que j'ai bien ri par moments notamment pour "Elle est sympa cette robe" qui "prouve" qu'à notre époque, on confond les objets et les individus !

    Chose appréciable, le livre se termine par une présentation d'une trentaine de philosophes et penseurs de Socrate à Nietzsche en passant par Paul, La Rochefoucauld, Rousseau ou Freud !

    Une lecture divertissante et enrichissante. La philosophie à la portée de toutes et tous !

    A bientôt !

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  • Yannick Haenel est un écrivain français né en 1967, comme Jonathan Littell. Ces deux auteurs ont d'ailleurs plusieurs points commun, celui d'avoir écrit sur la Seconde Guerre Mondiale, d'avoir été primés et aussi d'avoir suscité la polémique !

    Jan Karski a obtenu le Prix Interallié 2009. Avant de revenir sur la polémique qui opposa Haenel à Claude Lanzmann. Je vais d'abord présenter la biographie du protagoniste éponyme.

    Jan Karski est un polonais né en 1914. Il suis des études en Allemagne et en Suisse notamment. C'est donc un intellectuel. En septembre 1939, lorsqu'éclate la Seconde Guerre Mondiale par l'invasion de son pays, il est mobilisé mais très vite son régiment est capturé par les Russes. Plusieurs fois dans sa vie, il trompera la mort. Il réussit à s'évader des mains des soviétiques et échappe ainsi au massacre de Katyn, longtemps imputé aux nazis mais en fait ordonné par Staline.

    Karski va alors s'engager dans la Résistance polonaise. Il va faire office de messager. Il sera d'ailleurs capturé et torturé par la Gestapo mais parviendra une nouvelle fois à s'échapper ! Mais Karski est surtout connu pour avoir averti les Alliés de l'extermination des Juifs par Hitler. il a visité à deux reprises le Ghetto de Varsovie et un camp de concentration et a vu l'enfer. Il va se rendre à Londres en 1942 et à Washington en 1943 mais son appel à l'aide nekarski2 sera pas entendu.

    En 1978, Karski sort d'un silence de 30 ans pour témoigner pour le film Shoah de Lanzmann (film qui sortira en 1985). Il meurt en 2000.

    Le roman de Yannick Haenel se compose de trois parties. La première est une reprise de l'interview de Karski par Lanzmannet reprend d'ailleurs les propos du film. La seconde est une présentation de la vie de Karski et met en avant le livre que celui-ci écrivit en 1944, traduit en français en 1948, Histoire d'un État Secret.

    C'est la troisième partie qui fut au coeur de la polémique car Haenel y fait parler Karski avec des propos qui relève de l'invention. C'est là tout l'art romanesque. Outre le fait que Lanzmann a accusé Haenel de plagiat concernant la première partie, il lui reproche également avec force de défigurer l'Histoire. Haenel utilise deux arguments dans l'air du temps : l'ignorance feinte des Alliés et leur inaction et la réhabilitation du peuple polonais.

    Pour ma part, je ne suis pas sensible à cette polémique. Haenel réussit là un roman brillant - et non un documentaire - cependant très dur car reposant sur des faits historiques indéniables.

    Un livre à lire à notre époque, pour ne pas oublier, à l'heure où les fascismes resurgissent !

    A bientôt !

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  • La philosophie a sa place à part entière dans biblio-drizzt. Pourtant, je suis davantage de formation littéraire (où on s’attache au style) que de formation philosophique (où on s’attache aux idées). Néanmoins, j’ai entamé une série de billets avec « Philosophies de l’Inde » et « Philosophies chinoises » et quelques penseurs grecs.

    Je m’attarderais cette fois-ci sur une des plus grandes figures de la philosophie occidentale, à savoir Platon et à son texte célèbre Le Banquet où Socrate est mis en scène.

    A l’origine, il y a un jeune aristocrate athénien, Aristoclès, qui prend vite comme surnom Platon (427 av. JC/347 av. JC). « Platon » signifie en grec ancien « large ». Est-ce un adjectif pour qualifier sa pensée ? Peut-être…mais il est plus probable que cela qualifie sa carrure. Le jeune Aristoclès est en effet large d’épaules. Grand et solide, habile à la lutte.

    Platon fut l’élève de Socrate pour lequel il vouait une admiration sans bornes. Socrate fut condamné à boire la ciguë car on l’accusait de corrompre la jeunesse. De son vivant, Socrate ne laissa aucun écrit mais Platon se chargea de diffuser sa pensée mêlée à la sienne propre. Il le met en scène dans des textes dont l’intérêt est autant philosophique que littéraire et qui sont aussi de vraies pièces de théâtre. Le Banquet fait partie de ce corpus.

    Je n’ai pas la prétention de faire une analyse savante du Banquet. Ce n’est pas dans mes compétences mais je me propose de souligner certaines caractéristiques et certains concepts très célèbres dont on a peut-être perdu de vue qu’ils provenaient de ce texte.

    Le texte que j’ai lu est donné dans la traduction d’Emile Chambry (1922).

    Le Banquet  est un texte qui parle de l’Amour. Il y a un récit cadre qui est le fait d’Apollodore. L’autre récit met en scène Socrate, Agathon, Phèdre, Pausanias, Eryximaque, Aristophane et Alcibiade. Au cours d’un banquet, les protagonistes se proposent de disserter sur l’Amour.

    Phèdre, se basant sur La Théogonie d’Hésiode, entame une apologie d’Eros. Puis Pausanias ajoute que « c’est mal poser la question que de nous faire ainsi simplement louer Eros. » En effet, pour ce dernier, il n’y a pas un Eros mais deux comme il y a deux Aphrodites.

    Ensuite, Eryximaque va encore développer le propos de son prédécesseur. Lui est médecin et va donc s’attacher à sa science. Puis c’est au tour d’Aristophane de souligner la puissance d’Eros.

    Mais c’est Socrate comme toujours qui aura le dernier mot en pointant les contradictions des intervenants précédents !

    Je voudrais surtout insister ici sur la Théorie des Androgynes. C’est en effet dans Le Banquet que l’on trouve ce passage. Cette théorie postule qu’au départ les êtres possédaient quatre bras, quatre jambes et qu’ils ont été coupés en deux. Ceci explique qu’aujourd’hui, chacun recherche sa « moitié ».

    Voila un texte fondateur, d’un abord difficile. Pour en savoir plus, je vous renvoie aux éditions du texte qui comportent pratiquement toujours une bibliographie savante.

     

    A bientôt !

     

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