• La bêtise est sans doute la chose la mieux partagée et elle est universelle et de tout temps ! Ridicule est un film de Patrice Leconte, sorti dans les salles en 1996, multirécompensé (notamment pas quatre Césars dont meilleur film et meilleur réalisateur) qui se déroule du temps de l'Ancien Régime et montre le fonctionnement de Versailles et le monde des courtisans, qui ne sont pas sans rappeler nos hommes politiques actuels (qui sont pour moi tous pourris jusqu'à la moelle depuis le conseiller municipal jusqu'au président de la République !).

    Un casting savoureux sert ce film avec Charles Berling qui interprète Grégoire Ponceludon de Malavoy, jeune aristocrate de province sans le sous et naïf, qui arrive à la cour de Louis XVI afin d'obtenir des espèces sonnantes et trébuchantes pour assécher les marais de la Dombes, source d'épidémies parmi ses paysans. On retrouve aussi Jean Rochefort qui joue le marquis de Bellegarde qui finira par prêter assistance à notre jeune provincial en lui proposant le gîte et le couvert et en l'introduisant aux us et coutumes de la Cour !

    Car notre lapereau va vite se confronter au monde cruel et mesquin des courtisans, où brille le favori du Roi, l'abbé de Villecourt (joué par Bernard Giraudeau, excellent !) qui use et abuse des mots d'esprits notamment pour briser ses concurrents !Il a la langue mauvaise mais sa gloire est éphémère. On  retrouve aussi des intrigues autour de Madame de Blayax (Fanny Ardant) et Mathilde, la fille du marquis de Bellegarde (jouée par Judith Godrèche).

    Grégoire aura bien du mal à rencontrer le Roi pour lui soumettre son projet car il y a tout un protocole compliqué et les courtisans se disputent les faveurs du monarque. Ceux-ci ne rechignent pas à se rendre ridicules pour arriver à leur fins et l'image est très importante ! Il s'agit de ne pas se faire humilier par la concurrence mais ces nobles n'en sont pas moins ridicule par leurs manœuvres mesquines !

    Le passage de la société féodale à la société de Cour à très bien été décrite par Nobert Elias dans ses ouvrages théoriques. Ici, on voit bien toute la cruauté de la situation, en petites bassesses alors que les vies de paysans sont dans la balance !

    Grégoire va se faire à ce jeu mais trébuchera au sens propre comme au figuré lors d'une réception. Madame de Blayax, trahie par l'abbé, son amant, perdra aussi la face ! Et l'abbé entrera en disgrâce à sont tour ! Grégoire n'obtiendra jamais gain de cause auprès du Roi pour son projet !

    C'est finalement la Révolution française, avec un Grégoire devenu ingénieur, qui asséchera le marais. Tandis que le vieux marquis de Bellegarde, réfugié en Angleterre regarde un ciel emplit de nuages avec un regard nostalgique, éloigné de sa fille Mathilde qui a finit par épouser Grégoire !

    Un film acerbe et plein d'amertume, qui peux être transposé à d'autres époques car comme je le disais au début, la bêtise est aussi partagé que le bon sens ! J'adore ce film qui mérite amplement les nombreuses récompenses et nominations qu'il a obtenu ! De beaux costumes et de beaux décors pour une reconstitution historique poussée et soignée !

    A bientôt !


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  • Pendragon - ChaosiumDans les années 1980, le jeu de rôles sur table faisait une timide entrée en France, surtout restreint à des clubs d'initiés autour des facs parisiennes et de quelques boutiques spécialisées. C'est aussi à ce moment que Gallimard lançait les LDVELH (Livres dont vous êtes le héros) et dans la foulée quelques boites de jeux. Il y eu L'œil Noir mais aussi Le jeu Pendragon, édité outre-Atlantique par Chaosium, crée en 1985 par Greg Stafford (à qui on doit aussi Runequest).

    La boite Pendragon de Gallimard est sortie en 1986 et c'est la seconde édition. Je possédais ce produit mais ai toujours été impressionné par le côté "sérieux ", intimidant du jeu - tant dans le fond que dans la forme. Evidemment, vous l'aurez compris , le cadre de jeu est celui de la Table Ronde et des légendes arthuriennes de la Matière de Bretagne. Une chronologie est fournie et l'"action" démarre du temps du père d'Arthur. Il y a bien entendu des éléments de Merveilleux et on y incarne des Chevaliers.

    Que contient la boite ? Un livret rouge et un livret bleu, une carte géante de l'Angleterre du Roi Arthur, un écran de jeu en quatre volets, une feuille présentant les blasons, un bloc de feuilles de personnages, des dés à 6 faces et à 20 faces et un stylo feutre.

    On est entre l'an 495 et 570 de notre ère. Un des livret présente les règles : création de personnages, importance de la renommée, mécanismes de jeu, traits de personnalité et passions, le combat, le monde de la chevalerie et les lignages et familles… Volontairement, la magie reste floue et n'est pas traduite en mécanismes de jeu. Elle doit rester mystérieuse et exceptionnelle ! On ne balance pas des boules de feu à tout va !

    Il y a un scénario fourni avec l'ensemble qui vous propose de traquer une Bête (un cerf si je me souviens bien ?), une créature magique. Je n'ai joué qu'une fois à Pendragon et c'était au début des années 1990 dans le cadre d'une Journée "Simulation et RPG" à la salle de l'Echiquier du Château de Caen - cadre inspirant pour un jeu se déroulant au Haut Moyen Age !  - et c'était ce scénario là ! En garde un bon souvenir mais pas impérissable !

    Avant la mode de l'Art du Conteur de White Wolf,, Chaosium privilégiait déjà ici la narration et on est dans une longue tradition littéraire, à l'origine de notre littérature en réalité ! Alors certes, n'ai pas pratiqué le jeu de rôles Pendragon (mais ai encore la boite que je m'apprête à revendre à une brocante !) mais en ai tiré de la matière pour mon activité amateure de nouvelliste. Profitable donc !

    Hélas, de manière générale, l'initiative de Gallimard et Folio Junior en ce milieu des années 1980, avec Pendragon, n'a pas pris car le jeu n'a alors disposé d'aucun suivi ! Il faudra attendre les années 1990 et l'éditeur Oriflam pour avoir une gamme plus complète.

    A bientôt !


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  • Le Nom de la rose est à l'origine un fabuleux roman inspiré et à succès de Umberto Eco, érudit et bibliophile, qui se Le Nom de la rose - Jean-Jacques Annaudpasse au Moyen Âge dans une abbaye bénédictine, du nord de l'Italie. C'est un récit qui tourne autour des livres et de l'activité des scriptoria et se présente comme une intrigue policière.

    En 1986, Jean-Jacques Annaud réalise l'adaptation cinématographique, une coproduction franco-italo-allemande, qui deviendra aussi un classique. C'est le charismatique Sean Connery - qui prends ses distances avec James Bond ! - qui incarne Guillaume de Baskerville, venu enquêter sur la mort étrange de plusieurs moines versés en langues anciennes et en enluminures. Ce franciscain très perspicace est accompagné de son jeune novice, Adso de Melk, joué par un jeune Christian Slater. Notez au passage la référence à un autre détective, Sherlock Holmes dans le nom "De Baskerville".

    L'ambiance dans l'abbaye va devenir de plus en plus tendu au fur et à mesure que les morts s'accumulent. La réalisation de Annaud est soigné, et les décors et autres costumes sont magnifiques et servent bien le récit. Les différents moines sont aussi bien campés et ont chacun leur personnalité. Mais Guillaume parviendra-t'il à découvrir les secrets que cache le Jorge, le Vénérable aveugle et doyen de l'Abbaye ?

    Les choses vont se compliquer car une réunion entre plusieurs ordres mendiants, en présence des autorités papales, alors celles d'Avignon, doit se tenir dans l'abbaye. L'Inquisition s'en mêle avec l'arrivée de Bernardo Gui, redoutable officiant de cet ordre, joué par l'inquiétant F. Murray Abraham. On trouve aussi la présence d'une jeune "fille" - jouée par Valentina Vargas - véritable Eve, qui deviendra l'intérêt amoureux du jeune Adso qui perdra son pucelage avec elle dans l'étable. A la fin du récit, le jeune novice confié par son père à l’Église, dira de sa voix de vieillard, les années ayant passées, que la "fille" a été le seul amour de sa vie !

    Guillaume devra se montrer plus malin que Bernardo Gui qui menace déjà la communauté des flammes du bûcher. Mais je voudrais m'attarder sur le dénouement du roman et du film, et la manière dont c'est montré dans le film.

    En effet, à la toute fin, Guillaume et Adso se perdent dans une immense bibliothèque de livres, véritable dédale. Il y a des ouvrages partout à perte de vue ce qui est tout bonnement historiquement impossible mais reflète plus les fantasmes et l'amour des livres du romancier Umberto Eco. Il faut savoir qu'au Moyen Age, les livres et les bibliothèques étaient confinés aux monastères et abbaye et qu'en général, une bibliothèque, c'était quelques dizaines d'ouvrages manuscrits gardés dans une armoire ou deux ou trois coffres et qui circulaient dans tout l'établissement, entre la chapelle, l'office et les cellules des moines ! Pas de millions de livres dont et une bibliothèque de plus de 500 ouvrages était une bibliothèque exceptionnelle et rare pour l'époque, celle des princes ou des papes en général ! La bibliothèque du film finira en fumées ! Se perdre physiquement dans une bibliothèque est aussi une métaphore pour se perdre dans la connaissance.

    Le secret de l'intrigue est la possession exclusive, par un des moines, du deuxième livre de la Poétique d'Aristote, celui qui porte sur la comédie, aujourd'hui perdu !

    La musique est signée du maestro James Horner.

    Un excellent film qui reçut le César du Meilleur film étranger en 1987 et qui doit faire partie de la culture de tout un chacun aujourd'hui. Les années 1980 ont vraiment été un âge d'or pour Jean-Jacques Annaud qui signa à cette période un autre chef-d'oeuvre dont on parla beaucoup, L'ours, avec Tchéky Karyo.

    Une série télé Le Nom de la rose - en huit épisodes - verra le jour sur OCS en 2019 !

    A bientôt !


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  • Au moment de sa sortie, en 1980, le film La Boum de Claude Pinoteau a connu un gros succès avec plus de quatre millions d'entrées en France. C'est une comédie romantique française qui raconte les premiers émois amoureux d'une adolescente de treize ans, Vic Beretton, qui veut prendre sa vie en main.

    Dans le rôle de Vic, on découvre alors une très jeune Sophie Marceau appelée à devenir la star que l'on connaît et qui a été révélée par ce film d'amours adolescentes. On retrouve alors chez elle une certaine fraîcheur et beaucoup d'innocence mais pas de naïveté. Vic sait ce qu'elle veut et est bien entourée par des acteurs et actrices séniors. Son père est joué par Claude Brasseur, un acteur incontournable dans les années 1970 et 1980 et sa mère est incarnée par Brigitte Fossey, également au top de sa célébrité. Ses deux parents, François et Françoise, ne comprennent pas toujours leur fille et on est bien en face d'un conflit de générations.

    Heureusement, Vic peut trouver une oreille et un appui chez son arrière-grand-mère, Poupette, interprétée par la pétillante Denise Grey. La vénérable vieille dame saura couvrir les arrières de Vic dans ses histoires de coeur.

    Dans ce film, Vic est amoureuse d'un certain Matthieu, un ado "avec trois poils au menton" qui joue les hommes et ira même jusqu'à, dans une méprise, se battre physiquement avec François, le père de Vic. Ainsi le jeune premier n'en a que plus d'aura auprès de la jeune fille.Le rôle de Matthieu est tenu par Alexandre Sterling, qui jouait déjà dans les années 1980 dans la série télé Papa Poule, ne fera pas une longue carrière au cinéma mais apparaîtra surtout à la télévision jusque dans le milieu des années 2000.

    Le film est bâti autour des mésaventures sentimentales de Vic, ses romances qui donnent lieu à pleins de péripéties et d'interrogations de la jeune héroïne. Au casting, on a par ailleurs une certaine Sheila O'Connor qui joue Pénélope, la meilleure amie de Vic. Font également des apparitions dans des rôles secondaires, Dominique Lavanant - nimbée du succés des Bronzés, Richard Bohringer et Jean-Pierre Castaldi.

    Les parents Beretton ont également leurs lots de difficultés et ceci permets au spectateur de dresser un parallèle avec la situation de Vic, d'une autre génération. François, par exemple, se méprends et imagine qu'Eric Lehman - joué par Bernard Giraudeau, est l'amant de sa femme alors qu'il n'est que le professeur d'allemand de sa fille !

    Le scénario de La Boum a été écrit par Claude Pinoteau et Danièle Thompson qui a eut l'idée première du film en voyant sa propre fille se rendre à une boum.

    Les boums, ces festivités adolescentes des premiers frissons amoureux où le Pssschit Orange et le Pssschit citron coulent à flots ! Et où les garçons hésitent à inviter les filles pour finalement se retrouver enlacés tendrement sur un slow du moment avec l'élue de leur jeune coeur !

    Sophie Marceau, elle, avait alors treize ans, l'âge de son personnage et avait été retenue à l'issue d'un casting qu'elle avait passé par hasard pour se faire un peu d'argent de poche. Elle devint suite à ce film immédiatement célèbre et on connaît la suite comme quoi le destin tient parfois à peu de choses !

    Le film est également célèbre pour la chanson "Reality" interprêtée par Richard Sanderson et écrite et composée par Vladimir Cosma - auteur de l'ensemble de la B.O. du film - sous le pseudonyme de Jeff Jordan. Le film relança la mode des boums dans les années 1980 - auxquelles aujourd'hui ont succédé des raves parties on-ne-peux-plus bruyantes ! On a perdu en innocence avec des temps plus troublés où la jeunesse est devenue un peu désabusée pour une partie d'entre-elle !

    Une suite La Boum 2, pour surfer sur le succès, est sortie deux ans plus tard, en 1982. Et on peut considéré que le film L'Etudiante s'inscrit dans la même lignée de récits  - où Valentine remplace Vic ! Ces deux derniers films mettent aussi en vedette Sophie Marceau - qui prends progressivement de l'expérience -et sont aussi réalisés par Claude Pinoteau.

    Je dédie ce billet à Didier A., un collègue de travail, qui est un fondu de Sophie Marceau - et qui parle depuis quinze ans de réaliser des films en amateur mais fais du sur-place ! Si tu me lis et si tu as besoin d'un scénariste, Didier, je suis là !

    A bientôt !


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  • Parmi mes souvenirs de lectures précoces, il y a la série d'albums de bandes-dessinées qui conte les aventures de l'Ours Petzi, lequel naviguait avec ses amis sur les bateaux, la Mary I et la Mary ii et vivait des péripéties fantastiques faites de rencontres d'êtres extraordinaires !

    Si ma mémoire est bonne, j'ai du découvrir ce personnage dans le courant de l'année 1977 ou 1978, étant alors encore à l'école maternelle et un de ces albums - alors édités par Casterman, m'avait été offert par la maîtresse.

    Il s'agit - mais je l'ignorais alors ! - d'une création danoise, du couple Vilhelm Hansen (au dessin) et de sa femme Carla Hansen (au scénario) et qui date de 1951. Dans sa langue natale, l'Ours Petzi s'appelle en fait Rasmus Klump. C'est une fierté nationale au Danemark et Petzi est à ce jour traduit dans une dizaine de langues.

    Petzi est apparu très tôt en France, en 1952, dans les pages de La Nouvelle République du Centre-Ouest mais je me souviens surtout de lui dans ses albums à couvertures souples et à bordures orange avec le logo rouge si emblématique ! Mais les albums des premières éditions francophones ont été victimes de coupes parfois conséquentes, à partir des strips danois. La première édition en France était l’œuvre de Casterman !

    Ces histoires ont bien évidemment un fort caractère enfantin, ressemblant à des amusements ou jeux d'enfants. Ceci explique leur succès ! C'est ludique à souhait.

    Au début du premier album, Petzi l'ours et son copain Pingo, le pingouin, observent les bateaux au loin et trouvent un gouvernail échoué. Ceci va leur donner l'idée et surtout l'envie de naviguer. Le premier album intitulé "Petzi et son grand bateau" voit nos amis construire leur navire. Par la suite, ils vont réunir leur équipage ! Petzi, c'est un peu One Piece pour les plus petits et avant l'heure ?

    Vous aurez bien entendu compris qu'il s'agit d'un récit d'animaux anthropomorphisés, pratique courante en BD ! Parmi l'équipage de Petzi, on a donc Riki, le pélican, l'Amiral -un vieux morse,  Petit Canard, en fait une autruche et les "Petits" qui sont une grenouille, une tortue, un perroquet et une petite souris et qui jouent un peu le même rôle que le chat, la souris et le crâne dans la série Léonard de Turk et de Groot ! Par la suite, on vivra avec Petzi est ses amis ses différents voyages !

    Ce n'est pas sans une certaine nostalgie que j'évoque Petzi ! C'était alors le temps de l'insouciance, ma petite enfance ! Il faudrait que j'exhume aujourd'hui ces albums - une trentaine de titres, que je possédais pour la plupart, dans la première des trois éditions francophones ! - mais je ne sais plus dans quel carton "à la cave" c'est rangé à moins que je les ai vendu dans une brocante (je ne pense pas car y était attaché !). J'ai appris à lire avec Petzi !

    A bientôt !


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  • Il existe entre les différents supports culturels des passerelles et les romans se voient adaptés en films, ainsi que les jeux vidéo ! Pour Virus,  sous-titré "It Is Aware", le processus est encore plus tortueux puisqu'il s'agit à l'origine d'un comics de Chuck Pfarrer, John Carpenter et  Howard Cobb, publié par Dark Horse Comics en 1992, adapté en film par John Bruno en 1999 (une bonne série Z en réalité !) et encore adapté la même année en jeu vidéo sur PlayStation !

    La PlayStation  est une console qui a marqué son époque et assura le passage aux nouvelles machines ! Elle disposait d'une énorme logithèque mais Virus  ne lui fait vraiment pas honneur !

    Comme dans le film, une entité extraterrestre qui se manifeste sous forme d'arc électrique investit un satellite puis un navire dont elle prends le contrôle et transforme l'équipage en zombies mi-organiques, mi-mécaniques ! Un film et un jeu horrifique !

    Ce jeu vidéo est un jeu d'action à la Tomb Raider où vous dirigez Joan Averil, une experte en criminologie, dans des phases de tir à la troisième personne ! Mais sorti quelques années après les premières aventures de Lara Croft, Virus  a vraiment une réalisation bâclée, qui pêche par ses nombreux défauts et bugs ! Ce qui fait d'ailleurs dire au Youtubeur "Joueur du Grenier" que ce soft a été "codé par une chèvre" ! Un jeu mauvais !

    L'intrigue du jeu se déroule parallèlement au film et cette fois, exit le navire, vous vous retrouvez dans un hôtel aussi investi par les techno-zombies !

    Virus a reçu de très mauvaises critiques ! Le personnage que vous dirigez à la maniabilité d'un camion-benne ou un camion-citerne ! Ajouter à cela la laideur des graphismes, à l'exception de la cinématique d'introduction où est passé tout le budget visiblement, et la mauvaise musique !

    A oublier donc !

    A bientôt !


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  • Je m'étais dit depuis longtemps que je devais lire du Amélie Nothomb, le personnage étant très charismatique et j'avais promis de chroniquer un de ses ouvrages sur ce blog. J'ai donc commencé avec Journal d'Hirondelle, court roman un peu décalé.

    Amélie Nothomb est une écrivaine belge, auteure prolifique qui publie avec régularité un ouvrage par an. Elle a vécu au Japon et s'est fait connaitre en 1992 avec Hygiène de l'assassin. Elle a reçut plusieurs prix et distinctions et réalise d'excellentes ventes.

    Dans mon entourage, pour la petite histoire, une amie à moi, écrivaine talentueuse, est amie avec l'auteure belge qui a apprécié le premier roman de ma camarade a publié sur Edilivre. Tant mieux pour mon amie car il ne faut pas se leurrer, dans le milieu littéraire comme ailleurs, ça fonctionne par réseaux de copains ! Je dédie ce billet à Ophélie R. mon amie.

    Journal d'Hirondelle est publié en 2006 et raconte l'histoire d'un jeune coursier anonyme qui vient de subir une déception amoureuse et décide de se reconvertir en tueur à gages ! C'est comme si le personnage mettait entre parenthèse son humanité.

    On lui propose alors un contrat : assassiner un ministre et sa famille ! L'ex-coursier s'exécute et trouve pendant sa "mission" le journal intime de la jeune fille du ministre qui est l'Hirondelle du titre ! Avec ce carnet dont le héros entame la lecture,, il a de nouveau accès à l'amour et au sentiment, lui qui vit désormais dans la souffrance et la perte du plaisir des sens, des émotions et de l'acte sexuel.

    On a donc là un personnage typique de l'univers de Nothomb, un être solitaire et misanthrope, détaché des réalités ! 

    Pour ma part, je n'ai pas du tout aimé ! J'ai trouvé ça glauque, malsain et un peu facile ! L'histoire de ce gars qui tue des gens et rentre chez lui ensuite pour se masturber, c'est d'un pathétique ! Peut-être est-ce l'effet recherché ? Mais ce n'est pas le genre de trucs que j'ai envie de lire ! Clairement pas !

    Voila, je redonnerais sans doute sa chance à Amélie Nothomb mais pas tout de suite !

    A bientôt !


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  • Alan Moore est incontestablement un génie de la bande-dessinée avec des œuvres iconoclastes et vraiment originales truffées de références à sa vaste culture. Force est de constater que le 7ème Art ne lui a pas rendu justice et l'artiste a quasiment désavoué toutes les adaptations qui ont été faites de ses récits, que ce soit From Hell, V pour Vendetta, Watchmen  ou encore La Ligue des gentlemen extraordinaires (ou "LXG") dont il va être question ici !

    En 2003, à partir de ce matériaux riche qu'est le comics d'Alan Moore, Stephen Norrington effectue le service minimum et livre La Ligue des gentlemen extraordinaires, un film où le récit mythique de Moore est édulcoré en passant à la moulinette hollywoodienne ! Le potentiel était immense ainsi que l'attente et le résultat est bien fade et c'est une déception. Et même Sean Connery - qui joue Allan Quatermain - ne parvient pas à sauver cette entreprise !

    A la base, la Ligue est un groupe qui rassemble les figures mythiques de la littérature victorienne : Dracula (Via Mina Harker - jouée par Peta Wilson), Allan Quatermain, le Capitaine Nemo, Dorian Gray, Docteur Jekyll et Mister Hyde, l'Homme invisible, Tom Sawyer, tous opposés à Moriarty - avec aussi le MI-6, les Services Secrets britanniques en toile de fond.

    Certes visuellement, c'est assez beau si on aime le style victorien et gothique. Le film a par ailleurs été "descendu" par la critique britannique, même chose en France ! Ce qui aurait du être une "œuvre inclassable et audacieuse" s'avère un nanar, une mauvaise série B qui ne rends pas honneur à l'œuvre de Moore ! Pourtant le film obtint un assez bon succès public attirant les gens en salles.

    Citons rapidement les écrivains auxquels Allan Moore a emprunté les personnages ! Il y a Henry Rider Haggard, Bram Stoker, Jules Verne, Robert Louis Stevenson, H.G. Wells, Oscar Wilde, Arthur Conan Doyle, Mark Twain, et dans une moindre mesure, Gaston Leroux, Ian Fleming et Herman Melville ! Je vous laisse établir les correspondances...

    Il y a quelques différences dans la composition de la Ligue avec le comics ! Mina Harker est un vampire dans le film mais pas dans la BD ! Moore n'a pas fait figurer Dorian Gray pas plus que Tom Sawyer, ajouté pour plaire au public américain et mettre l'accent sur la relation père-fils entre Quatermain et le héros de Mark Twain.

    Du côté de l'intrigue du film, un terroriste, "Le Fantôme", menace la paix mondiale à la veille de 1900. Pour éviter un conflit majeur, qui aura lieu avec la Première Guerre mondiale, l'Angleterre rassemble la Ligue. Un voyage qui ménera nos héros jusqu'à Venise, à bord du Nautilus.

    Ca commence par une attaque musclée de la Banque de Londres par des terroristes armés de technologie d'avant-garde puis un autre assaut sur une usine de zeppelins ! Des tensions surgissent alors entre Royaume-Uni et Allemagne, les deux plus grandes puissances ! Le but du "Fantôme" est de vendre des armes dans un conflit qu'il aura provoqué afin de s'enrichir.

    La Ligue nous est alors présentée comme un groupe d'individus exceptionnels qui existe depuis la nuit des temps et qu'on convoque à chaque crise. La dynamique du film repose bien évidemment beaucoup sur ses personnages.

    Voilà, je ne vous spoile pas davantage et vous laisse découvrir le film par vous même ! On retrouve le même genre d'ambiance dans le film adapté de la série Wild Wild West (Les Mystères de l'Ouest) avec Will Smith et avec une touche steampunk !

    C'est tout pour aujourd'hui ! A bientôt !


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  • Les échecs sont le jeu de stratégie par excellence et je me rappelle que lorsque j'étais au lycée, ils étaient instrumentalisés par les fils de notables, forts en maths, qui ne vous adressaient pas la parole et vous toisaient de haut tant que vous ne les aviez pas battus à ce "sport" !

    Je devais donc mettre un certain bazar lorsque je rappliquais en 1991 avec le jeu Tempête sur l'échiquier, édité par Ludodélire et fruit des cogitations de Pierre Cléquin et Bruno Faidutti et illustré par Gérard Mathieu, bien connu des abonnés du magazine L'Etudiant.

    Disons-le tout de suite, vous gagnerez peut-être quelques parties face à un pro des échecs du fait de l'effet de surprise au début mais bien vite l'"ordre naturel" des choses reprendra le dessus !

    Le principe est relativement simple : les règles sont toujours celle du jeu d'échecs mais vous pouvez influencer le déroulé de la partie en jouant des cartes qui ont des effets particuliers ! Donnons quelques exemples : des cartes pièges à effet différé (comme "Trappe"), des cartes modifiant l'échiquier (comme "Trou noir"), des cartes permettant de modifier la façon de bouger des pièces, soit de manière temporaire (comme "Hallucination passagère") ou définitive (comme "Crabe), des cartes qui changent la place des pièces voire suppriment des pièces (comme "Désintégration"), des cartes modifiant le dernier coup de l'adversaire, des cartes carrément loufoques, des cartes permettant de reproduire des effets ou de rejouer ou de jouer une pièce de l'adversaire !

    La société qui a édité ce jeu en 1991 portait alors bien son nom de "Ludodélire" car ici, c'est véritablement le délire sur l'échiquier ! Un jeu de cartes qui anticipent les jeux de cartes qui viendront par la suite, les Magic : L'Assemblée, Yu-Gi-Oh !  ou sur PC je pense à HearthStone et ses cartes à effets qui modifient la dynamique des parties !

    Au début du jeu, chaque joueur pioche cinq cartes qu'il garde secret puis joue ses coups normalement, peut jouer une carte en plus ou a la place de son coup normal selon la carte et tire une nouvelle carte à chaque fois qu'il en joue une de manière à avoir toujours cinq cartes en main.

    Il existe évidemment des variantes comme la possibilité de jouer en cachant ou en révélant ses cartes, ce qui augmente le côté stratégique ou, pour les pros des échecs, de se donner un malus !

    Le jeu de base compte 72 cartes en N&B et a connu une extension, Tempête sur l'échiquier 2, de 70 cartes, et en 2006 est sortie une édition ultime qui rassemble 140 de ces cartes !

    Ce jeu est la seule variante du jeu d'échecs qui ai véritablement connu un succès commercial ! Il existe un jeu sur le même principe sur le jeu de go, crée par le Groupe Auvergnat du Go, qui se nomme Tsunami sur le goban.

    J'aimais beaucoup ce petit jeu mais pourtant très vite, ai cessé d'y jouer, pris notamment par mes études ! C'était au final une mode passagère !

    A bientôt !


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  • Pour moi, dans le monde du Rap, Claude Honoré M'Barali, plus connu sous son nom d'artiste, MC Solaar, Français d'origine sénégalaise, a toujours émergé du lot ! Des textes d'une poésie rare, porteurs de messages, des musiques planantes, une certaine ironie rafraichissante et jamais blessante, le gars, qui a perfectionné son art en fréquentant assidûment la BPI (la Bibliothèque du Centre Pompidou - Beaubourg) a assurément ses qualités et j'ai adoré son oeuvre dès sa première apparition télé ! C'était au début des années 1990, dans l'émission alors célèbre de Christophe Dechavanne, "Ciel mon mardi !" où notre chanteur interpréta son "Bouge de là !" et se fit aussitôt remarquer ! Depuis, il touche un large public !

    En 1994, MC Solaar sort son deuxième album qui réponds au nom de "Prose Combat" et est d'une grande richesse, comportant en outre pas moins de 15 titres !

    Notre artiste a toujours été habité par une certaine nostalgie ! Il croque la société avec un œil amusé et cela donne des textes d'une grande richesse, plein de figures de styles et de références à toutes sortes de domaines, dans des titres qui se répondent en échos ! L'humour est très présent dans tout l'album excepté peut-être sur des titres comme "Séquelles", un peu amer (et avec Charlotte Gainsbourg qui fait une apparition dans le clip, en forme de clin d'oeil, son père Serge Gainsbourg étant une des inspirations revendiquées de MC Solaar !).

    "Nouveau Western" est une des perles de l'album et dénonce le mode de vie à la manière des Etats-Unis et clame aussi la fin d'un certain nombre de mythes ! MC Solaar mets la lumière sur les méfaits de la société de consommation et du capitalisme, appelle à un mode de vie "plus authentique" dans le titre "Relations humaines" (où il mets le pied à l'étrier à son ami Bambi Cruz !). On se laisse emporté par le flow (débit) rapide mais néanmoins audible du chanteur !

    Bref, MC Solaar parle de la société sans rien dissimuler - encore dans des titres comme "La concubine de l'hémoglobine" où il aborde la violence ! Mais il le fait sans la haine dont font preuve beaucoup de rappeurs d'alors - et ça ne perds pas en efficacité au contraire ! Et aussi il 'capture' les moeurs de nos contemporains, dresse des "instantanés de vie" comme dans "Obsolète", "Superstarr ou "Dévotion". Est-il appelé à faire école comme il apparaît dans "A dix de mes disciples" ? Il a en réalité toujours fait un peu figure d'OVNI je trouve

    Les clips des différents titres parus en singles sont aussi très soignés - particulièrement "Nouveau Western".

    Cet album provient de ma collection personnelle de CD pour une fois et pas de celle de mon voisin et camarade Rico ! Hélas, le CD a pris quelques accros et rayures et ai du écouter les quatre derniers titres sur Youtube car inaudibles sur la galette !  Suis assurément plus soigneux avec mes livres ! Ecoute sur le net donc ! Le plaisir n'en est pas diminué !

    Voilà ! Je ne passe pas en revue les 15 titres de l'album ni n'en dévoile sa génèse à la façon d'un article Wikipédia et pour une fois me contente de vous donner mon ressenti qui est très bon ! Pour la biographie de Claude M'Barali, il sera bien temps de le faire une autre fois car possède au moins deux autres albums de lui - dont une compilation/Best-of !

    A bientôt !


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  • Continuons notre incursion dans les littératures étrangères, avec cette fois-ci un auteur chinois, Dai Sijie !

    Balzac et la Petite Tailleuse chinoise a remporté le Prix Relay du Roman d'évasion en 2000.
    Le cadre est la Chine des années 1970, sous le régime communiste donc.

    On suit le parcours de deux jeunes gens de dix-huit ans, le narrateur et son ami Luo voués à moisir dans un village au fin fond de la campagne dans le cadre d'un programme de "rééducation".

    C'est dans ce cadre qu'ils vont faire la connaissance de la Petite Tailleuse. Le roman se présente donc à ce stade comme un traditionnel triangle amoureux, si ce n'est le cadre dépaysant de l'Asie.

    Mais, c'est aussi un roman sur la littérature. Les deux compagnons ont un ami, le Binoclard, auquel ils vont subtiliser une valise qui contient des romans "subversifs". Vous me voyez venir : il y a dans la valise des romans de Balzac.

    Le dépaysement est bien au rendez-vous. On découvre la vie des paysans chinois, leur dur labeur, leurs conditions misérables. Dans cet univers morne, les deux amis s'évadent par la littérature.

    Je voudrais terminer en précisant que dans la lignée des Don Quichotte et des Madame Bovary, ce roman est aussi l'histoire sur la façon dont la littérature peut nous influencer.

    Au final, Balzac aura le dernier mot!


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  • Vous l'aurez sans doute remarqué, les livres dont je choisis de parler ici sont des livres que j'ai apprécié. Il n'est toutefois pas exclut qu'un jour je publie une critique négative...

    Mais bon, pour l'instant je voulais vous parler d'un roman qui m'a vraiment épaté ! L'élégance du hérisson est un livre dont on a beaucoup parlé. Un bouche-à-oreille très favorable en a fait un best-seller et il a récemment été porté à l'écran.

    Muriel Barbery a signé là un petit bijou d'intelligence, de drôlerie et d'émotion !

    Le roman tourne autour de deux personnages (en fait trois en rajoutant Monsieur Ozu).

    Il y a tout d'abord madame Michel, la concierge d'un immeuble bourgeois de la rue de Grenelle. Elle n'est guère engageante et parait assez rustique. Mais en réalité, il s'agit d'un masque car Renée Michel est une femme autodidacte, très éduquée et remarquablement intelligente. Seulement, elle se méfie des bourgeois et ne veut pas se mêler à leur monde alors elle feint d'être stupide.

    L'autre personnage est une gamine de douze ans redoutablement vive d'esprit et qui ne supporte plus ses parents et sa sœur Colombe. Voulant échapper au "bocal à poisson", elle a décidé de faire une overdose d’anti-dépresseurs le jour de ses treize ans.

    Muriel Barbery exerce ici une plume acerbe et très inspirée. A travers ses personnages, elle pose une interrogation sur le sens de la vie, la nature biologique de l'homme, et avance que le salut vient par l'Art qui nous fait un temps oublier notre condition. Elle se livre aussi à une critique sociale dans une moindre mesure.

    Ses personnages ont une réelle ampleur et profondeur psychologique. D'ailleurs, elle nous livre les états de Paloma, la gamine, à travers des "Pensées profondes".

    La raison du subterfuge de la concierge nous est également expliquée.

    La fin du roman - qu'évidemment je tairais - se conclut sur une note en mi-ton, à la fois triste et tragique pour un des deux personnages et pleine d'espoir pour l'autre (j'en dis déjà trop là :) )

    Il semble par ailleurs -après avoir feuilleté Une gourmandise dans un Relais H, que son premier roman se situe dans le même immeuble de la rue de Grenelle. Avec le hérisson, l'auteur pratique donc le retour des personnages, technique chère à Balzac.

    Voila, précipitez-vous sur cette merveille sans tarder !

    A bientôt !


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  • Les Valseuses, film de Bertrand Blier de 1974, a véritablement contribué à lancer trois grands acteurs : Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou. Depardieu y arbore déjà sa légendaire truculence, Dewaere y laisse transparaître  son caractère d'"écorché vif" et Miou-Miou y joue une ingénue dont se gaussent les hommes !

    Ce film est en réalité une comédie dramatique, volontairement crue et satirique ! C'est assez caustique et on est dans la comédie de mœurs où ça parle de libération sexuelle post-Mai 68. C'est donc dans l'air du temps ! On a tous en tête la fameuse somme où Depardieu et Dewaere balance Mio-Miou courte vêtue dans un lac !

    C'est l'histoire de Jean-Claude (Depardieu) et Pierrot (Dewaere), deux petits voyous sans envergure qui s'entichent de Marie-Ange (Miou-Miou), une shampouineuse qui devient leur complice et qui n'est pas farouche !

    Ces deux là ne sont pas les derniers pour "faire des conneries" comme harceler une dame avec un chariot de supermarché, voler et remettre à sa place une DS sous le regard d'un patron de salon de coiffure qui appelle la police et blesse Pierrot à l'entrejambes. Les deux voyous prennent alors la clé des champs avec Marie-Ange, l'employée et maîtresse du patron du salon de coiffure. Le film raconte leurs pérégrinations cocasses !

    Au casting, on a aussi une jeune Isabelle Huppert dans son premier rôle - une jeune femme en révolte contre l'autorité paternelle ! -  et des personnalités confirmées comme Jeanne Moreau qui joue une taularde tout juste sortie de prison qui devient la maîtresse des deux voyous. On a aussi deux figures montantes du Splendid, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte dans des petits rôles !

    C'est paillard et déjanté à souhaits, un peu poétique et ca donne dans la critique sociale. On analyse aussi des sexualités dites "marginales" alors comme la bisexualité., la prostitution occasionnelle, le voyeurisme, la différence d'âge, le fétichisme ou la défloration (ici en pleine nature !) Et enfin, le triolisme et les partenaires multiples ! C'est aussi le fossé entre une jeunesse transgressive, post-Mai 68 et une France conservatrice, pompidolienne et bourgeoise. Évidemment, à l'époque, ce film devenu culte, fit scandale !

    Je n'ai pas besoin de souligner que le titre, Les Valseuses, peut faire référence aux testicules ou roubignolles !

    A bientôt !


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  • Intéressons-nous maintenant à un wargame décliné en jeu vidéo, Rorke's Drift, jeu conçu par Edward Grabowski pour le studio Impressions Games et sorti en 1990 sur IBM PC, Amiga et Atari ST. J'avais acheté un original de ce jeu et non une version piratée !

    On voit tout de suite l'intérêt de l'outil informatique mis au service des principes de simulation des Wargames ! Rorke's Drift se déroule pendant la Guerre anglo-zouloue à la fin du XIXème siècle, peu après la bataille d'Isandhiwaha où six compagniesde l'armée britannique furent anéanties par 20000 Zoulous, le 22 janvier 1879. Par la suite, 137 soldats dont un nombre non négligeable de blessés se retranchèrent dans une ferme pour tenter de résister à 4000 Zoulous !

    En fait de wargame, ce jeu s'apparente plutôt à un jeu de bataille de figurines. L'action se décompose en deux temps ! D'abord, vous stoppez le temps pour assigner à chaque soldat une action - un ordre ! -  puis vous relancez l'horloge pour voir le déroulement du combat !

    Vous pouvez définir position de tir (debout ou genou à terre) et cible - puis répéter ensuite l'ordre à plusieurs soldats. Il va sans dire que les Britanniques ont l'avantage des armes à feu - et une discipline éprouvée ! - mais ont intérêt à demeurer à distance car les Zoulous sont plus forts au corps-à-corps avec leurs lances ! Mais historiquement, ce sera une victoire de la Couronne !

    Le tout est de ne pas se laisser submerger et les ennemis arrivent par vague de plus en plus nombreuses ! Vous avez aussi la possibilité de soigner vos hommes et d'autres hommes doivent les réapprovisionner en munitions ! Au bout du compte, vous commandez vos troupe "en temps réel" ! Un ancêtre de Warcraft ?

    J'avais joué à ce jeu vidéo sur Atari ST et même si la jouabilité n'est pas mauvaise, je dois dire que je n'ai jamais eu la patience d'aller jusqu'au dénouement de la bataille ! Rorke's Drift constitue un jeu un peu à part mais les wargames informatiques ont leurs adeptes. Les graphismes sont un peu au-dessus de ce qui se fait couramment dans le genre - avec des persos façon Lego (mais pas Lego hein !?) mais un environnement sonore très pauvre !

    Ce jeu eut une postérité car de 1990 à 1993, au moins quatre autres produits sur le même principe sortirent sur le marché dont Fort Apache et The Charge of the Light Brigade auxquels je n'ai pas joué !

    A bientôt !


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  • Nous allons maintenant parler d'un film français sorti sur les écrans de cinéma en 1981 et signé Patrice Leconte alors auréolé du succés des Bronzés.

    Dans Viens chez moi, j'habite chez une copine, Le réalisateur retrouve Michel Blanc qui se lance alors dans une carrière solo comme la plupart des membres du Splendid. Michel Blanc y incarne Guy, qui travaille comme pompiste dans une station service mais se fait renvoyer parce qu'il arnaque les clients et drague les clientes ! Il retrouve alors son copain Daniel - interprété par Bernard Giraudeau, qui va le dépanner ! Mais Guy va attirer la mouise sur Daniel !

    On retrouve ici un peu la recette fameuse qui a connut maintes fois le succès au cinéma de deux comparses dont l'un est un boulet qui attire des ennuis à un brave type, recette de L'Emmerdeur, en 1973, avec Jacques Brel et Lino Ventura ou des Compères en 1983 avec Pierre Richard et Gérard Depardieu. Ici, Guy et Daniel se révèlent au final deux galériens vivant dans un monde de débrouilles et de combines.

    Guy va vivre chez Daniel et sa compagne Françoise - jouée par Thérèse Liotard - et fréquenter une artiste de cirque échangiste, rôle tenu par la truculente et faussement ingénue Anémone !

    Daniel va donc héberger Guy et le faire entrer comme déménageur dans la boite où lui-même travaille mais notre invétéré magouilleur va encore initier quelques combines comme voler des caisses de Château Margaux.

    Ce film est en réalité une comédie douce-amère ! Daniel par la faute de Guy va perdre son boulot et se faire mettre à la rue par sa copine ! Mais la réconciliation finira par arriver et la fin est heureuse même si on pressent que Guy n'a pas fini de faire des siennes ! Le type est plus gaffeur et inconscient, sans-gène et roublard, pique-assiette, que vraiment malveillant ! Mais une calamité quand même qui contraste avec la bienveillance du couple Daniel/ Françoise ! Il a des points communs, le côté dragueur, avec un certain Jean-Claude Dusse !

    Dans la distribution, on retrouve aussi Marie-Anne Chazel, autre figure du Splendid !

    Un film amusant qui tire partie du comique des situations et où on s'amuse des déboires des héros !

    Et le film est resté célèbre pour la chanson de Renaud au titre éponyme !

    A bientôt !


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  • Voici un petit roman, de moins de 150 pages qui se présente sous le forme d'un peu plus d'une soixantaine de chapitres (souvent très court, rarement plus de quatre pages) et s'articule en trois parties. L'auteur, Louis-Stéphane Ulysse nous livre, avec Toutes les nouvelles de mon quartier intéressent le monde entier, un récit très vivant où les différents éléments introduits de chapitre en chapitre se répondent dans des jeux d'échos amusants.

    Le narrateur est un "négro" qui zone dans un quartier de banlieue nommé Près-de-Paris, ce qu'on nomme aujourd'hui les "territoires perdus de la République", ces zones qu'on a laissé honteusement à l'abandon. Pourtant ici nul misérabilisme car l'auteur a choisi le parti-pris de l'humour pour dédramatiser et n'insiste pas sur la violence même si il y a des morts et des drames - en particulier l'assassinat de la "petite filles des caves" !

    Notre narrateur a une passion, le Graph à laquelle il s'adonne avec son ami Kadaf. Ils sont repérés par Sandra, une jeune galeriste, qui les fait connaître. Après la mort de Kadaf, sa côte s'envole sur le marché de l'art et personne ne sait que c'est en réalité le narrateur qui signe ses toiles.

    Une pittoresque galerie de personnages dans ce roman, Christian le drogué, Macintosh la racaille, Marvelous, l'adepte de la gonflette, Faye, l'immigré malien,  "Sanchez le fou" qui voit des soucoupes volantes, Wham qui tapine derrière la gare, Mathilde la vieille dame, Rabah le travesti ou encore Bartone le patron du café et ses concours de blagues. On suit les destins de tout ce petit monde.

    A la fin, la Cité est rasée et un lotissement est construit à sa place. Les personnages retournent dans l'anonymat pourtant entre temps, leurs histoires ont suscité notre intérêt.

    Je referme donc la dernière page de ce livre dont je vais faire don à la bibliothèque de mon Foyer car il pourrait intéresser des gens pas habitués à la lecture !

    A bientôt !


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  • En 1991, l'auteur de SF Timothy Zahn avait crée la sensation en relançant l'Univers Etendu de Star Wars avec le roman L'Héritier de l'Empire, premier tome de la Trilogie "La Croisade Noire du Jedi Fou". Il devait ainsi nous introduire des personnages fameux, appelés à une belle postérité, comme Mara Jade et surtout le Grand Amiral Thrawn !

    Zahn va par la suite revenir maintes fois dans l'univers de Star Wars, jusqu'à récemment en 2019 avec de nouveaux romans intégrant le Nouveau Canon - après la réintroduction et la réécriture de son personnage fétiche Thrawn ! Mais dès la fin des années 1990, l'auteur récidive avec la Duologie "La Main de Thrawn" qui marque le retour du Grand Amiral de l'Empire, supposé mort , assassiné par son garde du corps Noghri, à la fin de la précédente trilogie romanesque !

    Publié à la fin des années 1990 donc, en 1997 précisément, Star Wars - Le Spectre du passé - qui sera suivi par Star Wars - Vision du Futur - est le premier volume de cette Duologie, bien écrite mais bien moins forte en intensité que son oeuvre précédente dans ce domaine, l'effet de surprise et de nouveauté retombé. En fait de Thrawn, on a affaire à une espèce de clone, en réalité un comédien, mis en place par un Moff de l'Empire et un ex-garde impérial !

    L'Empire se réduit désormais à ce qu'on nomme "les Vestiges de l'Empire", soit moins de mille systèmes stellaires. L'amiral Pellaon,anciennement sous les ordres de Thrawn, est aux commandes. Dans ce contexte, Leia Organa et Han Solo tentent toujours de parer aux menaces intérieures contre la Nouvelle République tandis que Luke Skywalker et Mara Jade sont sur la piste d'un vaisseau pirate qui transporte des clones.

    Un tome qui brille par ses intrigues politiques et ses conspirations mais qui n'oublie pas les bonnes scènes d'action. Le conflit avec l'Empire est sur le point de s'achever avec cette Duologie - par la signature d'un Traité de Paix et ce sera ensuite le temps du "Nouvel Ordre Jedi" avec la menace des Yuuzhan Vongs !

    J'ai bien aimé ce premier tome et cette duologie de manière générale mais regrette que le vrai Grand Amiral Thrawn soit vraiment mort ! Après, c'est désormais son sort dans l'Univers "Légendes", reste à voir ce que Disney a prévu pour lui dans le nouveau Canon où il est pour l'instant disparu dans les Régions Inconnues - endroit auquel son sort à toujours été lié, en rapport aussi avec l'Ascendance Chiss ! - disparu en compagnie de Ezra Bridger à la fin de la série Star Wars Rebels !

    A bientôt !


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  • In Nomine Satanis/ Magna Veritas - CrocLe monde du jeu de rôles contient aussi son lot de figures et personnalités ! Steve Jackson, feu Gary Gigax aux Etats-Unis et Croc en France ! Concernant ce dernier, j'avais croisé sa figure débonnaire et rock'n'roll dans les années 1990 à l'Oeuf Cube à Paris ! Il est l'auteur de jeux mythiques : Bitume et Animonde, Heavy Metal  et Scales  mais surtout son gros succès, dont  la première édition a été vendue à 12.000 exemplaires, In Nomine Satanis/ Magna Veritas,  INS/MV en abrégé !

    INS/MV  est sorti la première fois en 1990 et j'ai tout de suite accroché ! Je ne parlerais ici que de la première édition qui se présente sous la forme d'une boite de couleur noire ! Il s'agit en fait de deux jeux en un. Dans le monde des années 1990, vous incarnez des anges ou/et des démons qui s'incarnent dans des corps humains et se livrent à une lutte de longue haleine sur Terre, effectuant des "missions" pour leurs supérieurs, les Archanges ou les Princes-Démons !

    Le jeu se caractérise par son ton irrévérencieux et caustique, qui lorgne vers un humour à la Desproges et à la Monthy Python. A l'époque, je trouvais cela très pertinent mais ayant mûri depuis, je trouve ce genre de blagues un peu facile et immature !

    Un autre élément propre à ce jeu est le type de dès utilisés pour simuler les mécanismes du jeu. Exit les D10, D20 et autres, on utilise ici des D6 - des dés à six faces. Les héros sont définis par six caractéristiques. Les pouvoirs des personnages joueurs sont ainsi numérotés de 111 à 666.

    INS/MV est tout bonnement un jeu de super-héros à la française ! Les anges et démons ont des pouvoirs - voire des limitations, progressent suivant trois grades. L'Univers est riche et Croc nous a concocté toute une série/galerie d'Archanges et de Princes-Démons qui représentent chacun des domaines : la connaissance, les enfants, la guerre, le sexe, la folie, la justice - mais tout ceci est amplement plus détaillé dans un supplément intitulé Daemonis Compendium, un recueil de fiches cartonnées.

    Le jeu en est actuellement à sa cinquième édition, sortie en 2015 ! J'ai passé de très bons moments sur ce jeu, à la fois comme joueur et comme maître de jeu, un des premiers jeux que j'ai mastérisé avec Star Wars et Château Falkenstein !

    La boite de base contient en outre huit scénarios courts, quatre pour MV, quatre pour INS.

    Je ne détaille pas plus et y reviendrais dans la présentation des suppléments et des autres éditions !

    Je dédie ce billet à feu mon ami Guillaume B.

    A bientôt !


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  • Parlons maintenant de Science-Fiction et d'utopie ou de dystopie, c'est selon ! De nos jours, dans les années 2010, on constate, même si ce n'est pas l'impression qu'a le commun des mortels, une baisse des crimes de sang et moins de guerre dans le monde mais avec toutefois des épisodes encore très violents comme en Syrie ! Tendons-nous vers la société dépeinte dans le film de 1993 de Marco Brambilla, une société aseptisée sans aucune trace de crimes et de violences ?

    On est en 2032 et un grain de sable va venir perturber cette belle société ! Simon Phoenix - joué par Wesley Snipes alors au début de sa carrière et cantonné dans des rôles de méchant, est un psychopathe arrêté en 1996 et condamné à être cryogénisé ! Or, en semant derrière lui les cadavres lors d'une affreuse boucherie, Simon va s'échapper dans le monde du futur. Qui pourra l'arrêter ?

    Nul autre que le sergent de police John Spartan, le "Démolisseur" - joué par Sylvester - "Sly" - Stallone, celui qui l'a interpellé en 1996 mais qui a aussi été plongé en stase car l'opération initiale fut un fiasco scellant le sort de 30 otages ! Le bon et le vilain vont donc jouer au chat et à la souris dans une Los Angeles ultra-sécurisée !

    En quelque sorte, comme tout œuvre de science-fiction, ce film projette nos espérances et ici nos peurs en l'avenir ! Car cette société sans crimes et sans violences est aussi une société sans libertés - où jeter un mégot par terre est même impensable ! La lieutenant Lenina Huxley - jouée par Sandra Bullock - fait office de thermomètres et est horrifiée par les actes de Phoenix et Spartan ! On notera au passage l'emploi du nom Huxley qui est sans doute une référence à Aldous Huxley, auteur de la dystopie Le Meilleur des Mondes.

    Dans les aléas du casting,  Steven Seagal fut pressenti pour jouer Spartan et Jean-Claude Van Damme pour jouer Phoenix !  On est donc bel et bien dans un bon vieux film d'action et de castagne où on distribue des mandales à la pelle ! Pas étonnant donc qu'on ai d'abord pensé à ces deux stars du montant du film d'action ! Jackie Chan a aussi été approché pour le rôle de Phoenix mais a refusé, ne voulant pas ternir son image joviale en jouant un méchant !

    On notera que la bande musicale de ce film contient de nombreuses interprétations de Sting : "Shape of my Heart" et "It's Probably Me "étant les deux titres que je connais le mieux !

    Un film d'action/science-fiction dans la moyenne qui livre en plus une petite critique de la société qui se profile !

    A bientôt !


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  • Avant que les animes et les mangas ne déferlent sur nos contrées dans les années 1980, les productions américaines se taillaient la part du lion dans l'univers des dessins animés ! Et particulièrement la maison Hanna-Barbera !

    Ici, on a surtout retenu la série Scooby-Doo, mais il va être question présentement d'une autre production avec  Satanas et le chien Diabolo. On va parler des Fous du volant.

    A l'origine, Les Fous du volant puise son inspiration dans un film de Blake Edwards (le papa de La Panthère rose) intitulé La Grande Course autour du monde, daté de 1965 et qui est la reconstitution d'une course mythique de l'année 1908 ! Gros budget et tournages à travers les Etats-Unis et l'Europe pour un film rocambolesque inspiré du muet !

    Les Fous du volant  (Wacky Races en VO) voit le jour en 1968 et est une revanche de William Hanna et Joseph Barbera contre la censure américaine et les associations de parents. La série délivre une grosse dose d'humour au cours de ses 34 épisodes d'un format de onze minutes qui voient un duo de tricheurs, Satanas et Diabolo, tout tenter pour gagner une course automobile à bord de leur bolide la Démone Double-Zéro mais, la morale est sauve, sont bien punis en finissant quasiment à chaque fois dernier ! Un épisode égal une course !

    Quelque part, ça fait penser, dans le genre d'humour, à des séries comme Bip-bip et le Coyote.

    On a ici tout une panoplie d'une douzaine de véhicules bien typés avec des équipages improbables : la savant fou, les gangsters, les hommes des cavernes, les bûcherons, la jolie fille, le beau gosse, les militaires et j'en passe ! Et autant de véhicules aux noms tout aussi farfelus : la Dingo-Limousine, la Caraverne, la Pussy-Cat,, la Turbo Terrific,e le Coucou-Casse-cou ou encore le Tocard Tank !

    Cette série a marqué mon enfance et j'en regarde aujourd'hui à nouveau les épisodes avec plaisir grâce à Dailymotion ! De l'humour simple mais efficace avec une morale !

    Par la suite, Satanas, Diabolo et d'autres personnages devaient connaitre une belle postérité ! Nos deux tricheurs devaient chasser - avec autant de succès ! - Séraphin le pigeon voyageur dans Satanas et Diabolo, Pénélope Joli-Coeur devait aussi avoir sa propre série, Roc et Gravillon, les hommes des cavernes, devaient inspirer le Capitaine Caverne - entre autres séries parmis d'autres ! On eut aussi les aventures de Diabolo !

    Une nouvelle série des Fous du volant est diffusée depuis 2017 !

    A bientôt !


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  • Play-back - D. DaeninckxPlay-back est un roman de Didier Daeninckx, à ne pas confondre avec Play-back de Raymond Chandler. Pourtant les deux ouvrages ont en commun d'être des polars ou des romans noirs (les distinctions m'échappent!) et dans le cas du livre de Daeninckx, l'intrigue se déroule dans les années 1980 à l'ombre du TOP 50, des magouilles du show-biz et sur fond de crise industrielle.

    Patrick Farrel  est un jeune écrivain auquel les éditions Noséné vont faire appel pour pondre une biographie de Bianca B. la star du HIT 50, bref il devient un nègre !

    Il fait donc le voyage jusqu'à Longrupt en Lorraine et découvre une région en pleine effondrement : les usines sidérurgiques ont fermé, celles qui restent sont délocalisées en Chine -propos qui en passant reste plus que jamais d'actualité.

    C'est donc au final un roman de la mélancolie et de la décrépitude mais que Daeninckx traite avec un certain humour pour éviter que la lecture ne soit trop pesante. L'enquête est classique et la lecture plaisante.

    J'avais choisi ce roman de manière totalement aléatoire dans une des bibliothèques municipales que je fréquente . Le hasard fait parfois bien les choses. Je n'avais pas fait au départ le rapprochement avec Didier Daeninckx, l'auteur d'un autre roman, le Der des Der dont j'avais lu il y a peu de temps l'adaptation BD par Tardi.

    Une bonne surprise donc et je reviendrais probablement sur cet écrivain à l'avenir si je met la main sur d'autres de ces livres.

    A bientôt pour d'autres découvertes !

    Précision : l'édition Folio que j'ai lu date de 1992, ce n'est donc pas un nouvel auteur. Il est né en 1949 et a travaillé comme ouvrier. Il est par ailleurs très engagé à gauche.


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  • Qu'il s'agisse de West End Games ou ensuite de Wizards of the Coast, les éditeurs américains des jeux de rôles Star Wars ont éprouvé le besoin de publier, à côté des livres de RPG proprement dits, des jeux de plateaux reposant sur des mécanismes de jeu semblables ! Chez WEG, on eut un jeu sur la Bataille de Hoth, un autre sur celle d'Endor, des simulateurs de combats de chasseurs (dont Star Warriors, Guerriers des Etoiles  en VF) ou un simulateur de combat au sabre-laser !

    Wizards of the Coast eut des ambitions plus modestes et, sauf erreur de ma part, ne sorti que ce "Invasion of Theed Adventure Games", en octobre 2000, peu de temps après la sortie de l'Episode I

    On suit dans ce jeu de plateau un groupe de jeunes gens confronté à l'invasion de Naboo, de la ville de Theed en particulier, par la Fédération du Commerce et ses armées de droïdes.

    Dans les fait, publiée en même temps que le nouveau jeu de rôles de Wizards en 2000, cette boite est destinée à l'initiation en présentant des règles simplifiées du jeu de rôles et une aventure prête à jouer livrée avec tous ses accessoires.

    On apprendra donc à gérer les combats, la Force, l'expérience. La présence d'un MJ est donc nécessaire et il y a un livret contenant les aventures qui se déroulent pendant l'invasion de Theed. Ces aventures sont simples, sans grandes complications ni péripéties et donc courtes à jouer. On pourra les intégrer dans une campagne classique, notamment les scénarios du guide "Secrets of Naboo" publié par ailleurs !

    Parmi les accessoires, on a donc feuilles de personnages en couleur, avec résumés des règles importantes; carte, pions, et même une figurine de jeune Wookiee façon Kenner qui figure l'un des héros de la boite ! A noter que le personnage de la Jedi, Sia-Lan Wezz réapparaitra dans le dernier tome - Epilogue" - de la série de BD "Légendes" de 2004 "Clone Wars" où elle connaitra un sort funeste des mains de Dark Vador himself !

    Voilà, on ne peut que louer toutes ces initiatives en faveur de l'initiation au jeu de rôles encore que ce soit là l'aspect "technique de simulations" qui soit mis en avant et pas l'aspect "storytelling" !

    Ca n'a hélas jamais été traduit en français !

    A bientôt !


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  • Dans la série des Maigret, je voudrais Le Chien jaune, roman policier écrit par Georges Simenon et publié en 1931. J'avais lu ce livre en classe de Cinquième ou Quatrième je crois et l'ai relu depuis.

    Quatre joueurs de cartes ont l'habitude de se retrouver à l'Hôtel de l'Amiral pour leur parties, dans la ville côtière de Concarneau Des gens honorables selon toutes apparences !  Parmi ces joueurs, M. Mostaguen se prends une balle dans le ventre en fin de soirée, tirée depuis la boite aux lettres d'une maison vide. Maigret est dépéché pour enquêter avec tout son calme olympien et son pragmatisme !

    Deux jours après, un journaliste du nom de Jean Servières disparaît et le siège de sa voiture est retrouvé maculé de sang. Puis M. Pommeret meurt empoisonné ! Emoi dans la petite ville. Le dernier joueur, le docteur Michoux, s'attend à y passer aussi !

    On a ici toutes les bonnes recettes d'un classique du polar ! Simenon sait tout aussi bien mener une intrigue policière que décrire les moeurs de la France profonde en bon écrivain-sociologue ! Une France un peu moisi à vrai dire !

    Sur ces entrefaits, un colosse, un vagabond, est arrêté tandis qu'un chien au poil jaune ne cesse d'errer sur les lieux ! Servières est retrouvé bien vivant à Paris après avoir confié un papier alarmiste au Phare de Brest.

    Maigret voit tout de suite clair dans ce théâtre de dupes et s'intéresse à Emma, la fille de salle de l'hôtel. Partant de là, il commencera à élucider l'affaire !

    Sans vous dévoiler l'intrigue, disons qu'il s'agit là dune histoire de vengeance et que nos joueurs de cartes n'ont pas la conscience tranquille et ont causé du tort à un marin du coin. Maigret découvre le pot aux roses et envoie les vrais coupables de crimes du passé en prison !

    Maigret fait reposer ses conclusions sur l'intuition plutôt que sur la déduction scientifique. Le chien jaune, lui, est un symbole de la peur ambiante.

    Ce récit a été adapté plusieurs fois, notamment au cinéma dès 1932 et deux fois dans la série avec Jean Richard : en N&B en 1968 et en couleurs en 1988.

    Un récit "carré" avec une bonne morale !

    A bientôt !


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  • Crack Down - SegaNous allons maintenant évoquer un jeu vidéo sorti en borne d'arcades en 1989, le Crack Down de Sega dont le principale particularité est de permettre à deux joueurs de se défouler en même temps sur des écrans splittés ! On est un peu dans la lignée d'un Gauntlet II puisque vous dirigez vos héros en vue de dessus. L'écran splitté permet de jouer en coopération - en équipe ! - ou chacun de son côté !

    Vous êtes sur la piste du Dr. Oskar K., un col blanc qui dirigeait un laboratoire de recherche produisant notamment des cyborgs et des mutants. Mais celui-ci est devenu fou - et veut sans doute conquérir le monde ! Vous et votre partenaire, armés jusqu'aux dents en pistolets et fusils d'assaut devez investir le complexe et poser un maximum de bombes pour en faire sauter les différentes ailes. Mais les ennemis sont légions !

    Vous pouvez tirer dans huit directions ou vous plaquer aux murs mais gare le moindre tir qui vous touche vous tue car il n'y a pas de barre/jauge de vie juste un certain nombre de vies ! Une mini-map en haut, au milieu de l'écran vous détaille le niveau en cours et vous y localise ! Enfin, vous avez aussi un bouton "super-bombe" qui nettoie tout l'écran des ennemis - à utiliser en nombre limité !

    Le jeu est assez vaste puisqu'il comporte pas moins de 16 niveaux. Ai eu l'occasion d'y jouer à l'époque mais sur la borne d'arcades et pas sur les adaptations sur Atari ST, Amiga, Amstrad CPC, PC MS-DOS, Sega Mega Drive, Commodore 64 et ZX Spectrum… J'ignorais même que le jeu avait été adapté sur les machines de salon !

    Un jeu qui tient à la fois du shoot them up et de l'exploration ! La réalisation est nickel sans être époustouflante ! Les phases de jeu sont séparées par des séquences d'animation, génériques et autres transitions.

    Je ne me rappelais plus de ce jeu avant d'en relire un test dans un vieux magazine spécialisé Gen 4 que je jetais !

    A bientôt !


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  • Le Prince des étoiles - Jack VanceLa Geste des Princes-démons est une saga de SF de Jack Vance, publié à partir du milieu des années 1960. C'est une sombre histoire de vengeance où un héros victime d'un préjudice va occire des "Princes-démons" au fil des romans ! Comme c'est une "Geste", on peut s'attendre à des exploits guerriers ! Il y a en tout cinq tomes dans ce cycle !

    Le premier tome, paru en 1964, s'intitule "Le Prince des étoiles". Kirth Gersen enfant et son grand-père sont les seuls rescapés d'un raid d'esclavagistes dirigés par cinq Princes-démons, sur la ville de Mount Pleasance, sur la planète Providence. Le jeune héros parcourt ensuite l'espace civilisé et policé de la galaxie, nommé Oecumène et s'aventure quelques-fois dans l'Au-Delà, la partie "sauvage", repaire des hors-la-loi ! Comme Star Wars avant la lettre, on a donc une vaste galaxie ! Kirth se forme se faisant à l'art de la survie, au combat, à l'assassinat notamment par empoisonnement.

    Les cinq Princes-démons (un par tome !) sont Attel Malagate, Kokor Hekkus, Viole Falushe, Lens Larque et Howard Alan Treesong. On est en l'an 1524 du nouveau calendrier, correspondant à l'an 3524 après J.-C. et le récit débute avec Gersen sur la planète Smade qui retrouve la piste d'Attel Malagate. La traque ne sera pas facile car celui-ci est en réalité une créature extra-terrestre, un Prince des étoiles (d'où le titre de ce premier volume !) !

    On a donc un héros super-entrainé, voué et déterminé à se venger. Les chapitres s'ouvrent par des petits textes séparés présentés comme des extraits techniques ou littéraires, voire des dictons populaires, qui pose le cadre, renseignent sur les mœurs, la société, la technologie ou l'histoire. Ces extraits sont tirés de l'ouvrage encyclopédique du baron Bodissey  !

    Cette histoire de vengeance est donc le prétexte à décrire tout un univers, avec sa logique ! Mais évidemment le décor ne vaut rien si il ne sert pas une bonne histoire et ici le récit est assez prenant ! On suit la vengeance de Kirth Gersen au long cours !

    Bref, de la bonne SF bien "vintage" qui n'a rien à envier à un Damasio ! Jack Vance est une valeur sûre !

    Je vous dis à une prochaine pour la suite de cette "Geste" !

    A bientôt !


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  • Parlons maintenant d'une série de BD de science-fiction des années 1990, Aquablue, une oeuvre matinée de sensibilité écologique et bien dans l'air du temps ! On retrouve des points commun avec le film Avatar de James Cameron : un peuple d'indigènes proches de la nature face à une mégacorporation venue exploiter jusqu'au bout les ressources d'un monde, ici une planète aquatique !

    Le tome 1 de la série se nomme "Nao", du nom d'un jeune orphelin d'origine terrienne qui est le seul survivant d'un croiseur spatial de plaisance, l'Etoile Blanche,  et qui a atterri (amerri plutôt !)  dans un canot de sauvetage sur la planète Aquablue, alors qu'il était bébé, accompagné de Cybot le robot nurse ! Ca rappelle un peu le naufrage du Titanic.

    Nao a alors un statut particulier auprès des natifs de ce monde car Uruk-Uru, une gigantesque raie manta divinisée, lui a accordé de l'attention ! Nao s'intègre et va mettre vivre une idylle avec une des habitantes à la peau-bleue !

    Mais le Consortium Texec, venue de la Terre débarque pour faire main basse sur les ressources d'Aquablue, en exploiter les sources d'énergie en mettant à mal le climat et l'équilibre écologique en choississant la violence, épaulé par les mercenaires de l'armée privée d'Ulla Morgenstern.

    Le combat est déséquilibré avec des lances contre des lasers ! Mais bientôt, certains Terriens dégoûtés par les actions de la Texec vont rejoindre le camp de Nao ! Ce tome 1 raconte les origines de Nao et les cinq premiers tomes, la lutte contre le Consortium.

    Cette série introduit des thèmes nouveaux dans la bande dessinée : l'anticolonialisme, l'humanisme, l'écologie... Le Tome 1 est publié en album dès 1988 par Delcourt après avoir investi les pages de la revue L'Argonaute. "Nao" a obtenu le Prix Alph'Art Jeunesse au Festival d'Angoulème 1989.

    C'est Thierry Cailleteau qui scénarise et Olivier Vatine qui dessine. Les deux se brouilleront par la suite et Cyro Tota  (que l'on connait surtout pour Photonik  dans les revues Mustang puis Spidey des Editions LUG et pour Les Conquérants de Troy dans la série Lanfeust !) succédera à Vatine à l'illustration, à partir du Tome 5 ! Le style de Vatine était assez particulier, évoquant la peinture et la "vieille école" ! Avec des visages doux et expressif à l'opposé des visages anguleux de Tota, évoquants plus la violence du récit !

    Au cours des cinq premiers albums, le combat de Nao et des siens les méneront sous les eaux, dans l'espace et Nao ira même sur Terre revendiquer son héritage.

    On doit aussi à Olivier Vatine l'album L'Héritier de l'Empire, adaptation en BD du roman Star Wars éponyme de Timothy Zahn.

    A bientôt !


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  • Je ne reviendrais pas ici sur la genèse et la carrière du groupe de pop-rock progressif britannique Genesis - le ferais quand je parlerais de leurs premiers albums. Ici, on retrouve le groupe dans sa configuration de 1991 pour l'album très réussi We Can't Dance  - qui sera l'un des derniers succès de cette formation en réalité. On a donc qui remplace Peter Gabriel en chanteur, Phil Collins, alors dans ces années 1980 - début des années 1990 en plein sur la vague du succès dans sa carrière solo ! Il est accompagné de deux larrons : Tony Banks et Mike Rutherford, les musiciens.

    Après cet album où Genesis renoue avec le rock progressif de ses débuts, Phil Collins quittera la formation, trop pris par sa carrière solo !

    Présentons rapidement cette galette composée de  douze titres !

    "No Son of Mine" me fait un peu penser à "Mama", une chanson emblématique du groupe, par sa thématique. C'est l'histoire d'un garçon en proie à l'hostilité de son père qui n'est pas son père et qui le bats - et qui craint la violence du monde. Ce fait écho chez moi pour avoir eu moi-même un père assez coutumier de la violence psychologique et de la tyrannie domestique. Niveau son, c'est assez percutant comme le reste de l'album.

    "Jesus He Knows Me" fait le choix de l'humour pour dénoncer les télévangelistes, fléaux de la société WASP des USA, plus intéressé par l'argent que par le salut de l'âme de leurs fidèles.

    "Driving The Last Spike" contient de belles envolées lyriques, sons électroniques et synthétiseurs sont de la partie ! Même remarque pour "Dreaming While You Sleep" très inspirant et... onirique.  Genesis nous fait véritablement rêver !

    "I Can't Dance" reprends le titre de l'album et présente notre trio en antihéros à la virilité malmenée. Un peu d'autodérision contre le star-system et une chorégraphie improbable. Avec en prime un clip "making-of".

    "Never a Time" parle de la vie et des occasions qui se présentent à nous, en amour notamment. Un titre qui pourrait être un hymne. Et on constate dans de tels morceaux l'amplitude de la voix de Phil Collins.

    Les mélodies et les arrangements sonores sont l'essence de ce groupe. Les percussions rythment le flot de paroles du chanteur dans "Tell Me Why" qui parle donc de questionnements.

    "Living Forever" a des sonorités métalliques. S'agit-il d'un désir de nos trois artistes de vivre éternellement dans la postérité ? Sur l'oeuvre qu'on laisse ? Là encore, ça parle de nos existences.

    "Hold on my Heart" est un autre des titres de l'album dont a été tiré un single et un clip. C'est très mélancolique car ça parle une fois encore de sentiments, d'amour ! Un slow pour les amoureux !

    L'instrumental de "Way of the World" est aussi très recherchée, comme pour le reste de l'album. On étends la "réflexion" au monde qui nous entoure, monde dans lequel le groupe s'inscrit, dans son époque. Ca démarre mollo puis ca va crescendo jusqu'au refrain.

    "Since I Lost You" est un hymne aux êtres qui nous manquent, amours perdus, proches emportés par la mort,... Pour réconforter un peu nos coeurs brisés par la musique.

    La scène peut se refermer et les lumières s'éteindre dans "Fading Lights", dernier titre de l'album.

    On retiendra un album très bien peaufiné, le meilleur de Genesis et des sons parfaitement en accord avec la voix de Phil Collins.

    A bientôt !


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  • Aujourd'hui, je vais vous présenter un auteur iranien, résidant aux Pays-Bas. il s'agit de Kader Abdolah?
    Je viens de terminer la lecture d'un de ses romans à savoir Cunéiforme.

    Cunéiforme
    est un de ces innombrables romans qui explorent la relation père-fils. Rien de nouveau, me direz-vous? Et bien non, car la particularité du livre est de baigner dans la culture persane.

    La toile de fond est historique. Tout au long des 350 pages, on parcourt l'Histoire de l'Iran au cours du XXème siècle, depuis Rez Khan, le régime des Shah, le rôle des Etats-Unis, les activistes de gauche et finalement la révolution de Khomeiny.

    Le père, c'est Aga Akbar, fils illégitime d'un noble persan, qui a la particularité d'être sourd muet. La mère, c'est Tine, femme qui ne s'en laisse pas compter.

    Le fils, c'est Ismael, le relais du père et de la société. Le roman exprime l'amour du fils pour le père avec une grande justesse. Le fils apprend à lire au père, lui raconte son combat politique.

    Mais Ismael, comme Kader Abdolah, choisira l'exil aux Pays-Bas où il aura quelque mal à s'intégrer.

    Aga Akbar présente une autre particularité : il recopie dans des cahiers d'antiques inscriptions cunéiformes que personne ne peut déchiffrer. Le fils s’efforcera pourtant de le faire pour communiquer davantage avec son père.

    Le récit est émaillé de citations et de poésies en persan et fait référence à plusieurs mythes de cette région.

    Un livre à conseiller pour le dépaysement! Aucune culture n'étant supérieure à une autre!

    A bientôt !


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  • Nous allons parler maintenant d'une série-télé de 2007 qui, n'ayant pas su trouvé son public, a été annulée au bout d'une unique Saison ! Cette série, c'est Surface, des frères Jonas et Josh Pate, diffusée à l'origine sur NBC et qui compte quinze épisodes de 42 minutes chacun.

    On peut voir Surface, série de science-fiction, comme une variation sur le thème des aliens, et donc comme un hommage au cinéma de Spielberg et de Cameron - et subissant l'influence d'un film comme Abyss. C'est aussi une série qui se fait l'écho des préoccupations écologistes du XXIème siècle.

    Le postulat de base est que nous ne sommes pas seuls sur Terre (ou plutôt sur les mers !) ! Une race de gigantesques créatures subaquatiques s'est réveillée d'un long sommeil et va revendiquer ce monde. Trois personnes n'ayant aucun lien entre elles vont découvrir cette forme de vie inconnue.

    Il y a une océanologue, le Docteur Laura Daughtery - interprétée par Lake Bell, attaquée par "quelque chose" lors d'une plongée en bathyscaphe, le jeune Miles Bennett, un adolescent joué par Carter Jenkins qui se trouve nez à nez avec une drôle de bestiole lors d'une chute en ski nautique et enfin le pêcheur Richard Connelly - joué par Jay R. Ferguson, dont le frère a été emporté sous les flots, là encore par "quelque chose", lors d'une campagne en mer.

    L'intrigue se passe autour des Etats-Unis (les Américains sauvent toujours le monde c'est bien connu !), en Californie, Caroline du Nord et Golfe du Mexique.

    La série comprends donc des effets spéciaux mais leur usage est limité dans cette unique saison du fait que les créatures ne nous sont pas entièrement montrées ! Niveau acteurs, aucune véritable pointure... Peut-être la série a-t'elle manqué d'ambition ? Les choses sont un peu lentes à se mettre en place.

    C'est donc finalement une histoire de cryptozoologie que nous avons là ! Signalons que TF1 qui diffusait la série en France a reçu l'autorisation de NBC de remonter les épisodes finaux afin de donner une "fin" plus acceptable. Dans les faits, tout le monde finit sous les eaux, si je me rappelle bien ?

    L'arrêt d'une série est toujours dommage mais dans le cas de Surface, ça ne porte pas à conséquences car n'ai moi-même jamais vraiment accroché !

    A bientôt !


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