• Le Batman sorti sur les écrans en 1989 - et oeuvre de Tim Burton - marque un renouveau du film de super-héros - Batman - Tim Burtondepuis le Superman - de Richard Donner - toujours du côté de DC Comics !

    L'ambiance crépusculaire de Gotham City se marie très bien avec les thématiques gothiques du réalisateur Burton. C'est une origin-story qui retranscrit bien l'aspect torturé du héros ! Dans cette ville, tout est pourri mais aussi exubérant !

    Bruce Wayne, l'alter-ego de Batman, est joué par Michael Keaton - qui s'inscrit dans une longue série d’interprètes du personnage, d'Adam West à Ben Affleck. On assiste au meurtre de ses parents qui l'ont laissé solitaire et torturé, avec son seul majordome Alfred. Dès lors, va naître Batman, le héros chauve-souris qui traque les criminels la nuit dans les rues de Gotham !

    On retrouve la BatMobile et le BatPlane ! Largement mis en avant par la promo !

    Le film fut un succès même si les producteurs redoutèrent un temps que Tim Burton fusse trop inexpérimenté, n'ayant alors réalisé alors que le film Beetlejuice - avec le même Michael Keaton ! Le film trop kitsch ! En fait, non et ce premier Batman de la tétralogie des années 1990 fut un succès ! A tel point qu'en 1992, Burton réalisa la première suite, Batman : le Défi avant de passer la main ! Ce premiier film fit aussi l'objet d'un merchandising effréné !

    La distribution de ce film est prestigieuse ! Jack Palance, Kim Basinger, donnent la réplique à Keaton ! Mais on retiendra surtout l'étonnant prestation de Jack Nicholson qui en fait vraiment des tonnes en Joker, la némésis de Batman dans ce film - sous le maquillage ! Un personnage très déjanté - comme son acteur ? Et incroyablement nuisible !

    Batman - Tim Burton

    Signalons enfin la Bande originale du film et particulièrement la chanson titre : "BatDanse" qui est signée du "Kid de Minneapolis", à savoir Prince - ici dans son travail le plus "commercial"  ! Néanmoins, c'est très entraînant et pas dénué d'humour - noir ! - comme le film - ce qui allège un peu le côté dramatique qui serait trop pesant sans la touche d'humour du film !

    Alors certes, le film a pris un coup de vieux devant l'interprétation plus réaliste d'un Christopher Nolan - et sa trilogie ! -  mais cela reste néanmoins excellent !

    A bientôt !


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  • Le monde du jeu vidéo regorge de héros et Megaman - plus connu au Japon sous le nom de Rockman ! -  est de ceux-là ! Il est le Megamn - Capcomprotagoniste d'une série de jeux d'action/plateformes qui constituent une longue franchise à succès ! Ces aventures nous ont été livrées pas Capcom - l'éditeur de Street Fighter !

    Megaman est un robot aux traits adolescents ! Il combat le maléfique Docteur Willy et ses troupes ! Moi, y ai joué sur Gameboy N&B au début des années 1990 ! Jeu ardu mais prenant !

    Au XXIème siècle, le Professeur Light et son assistant le Professeur Willy créent des robots pour aider l'Humanité ! Ils en produisent ainsi huit exemplaires : Rock, Roll, Cutman, Gutsman, Fireman, Iceman, Elecman et Bombman ! Mais Willy, jaloux, décide de les reprogrammer pour dominer le monde ! Seuls Rock, et sa sœur Roll, ont rejeter le nouveau code informatique ! Rock se porte alors volontaire pour sauver le monde et devient Megaman !

    Les six premiers niveaux du premier opus de cette série - opus sorti en 1987 - peuvent être parcourus - et résolus ! - dans l'ordre que l'on souhaite ! A la fin de chaque stage, Megaman et sa silhouette bleue, affronte un boss, un des autres robots ! Si le héros l'emporte, il intègre alors l'arme de son ennemi à son armure - ce qui multiplie alors d'autant les possibilités ! Il y a donc un aspect stratégique dans ce jeu !

    Megamn - Capcom

    Attention car ce jeu est d'une grande difficulté ! En effet, contrairement à ses successeurs, le joueur ne dispose ni de point de sauvegarde, ni de mot de passe, ni même de réservoirs d'énergie. Des niveaux et des ennemis très variés !

    Chaque robot ennemi a son point faible ! C'est à dire que l'arme d'un autre robot permets de la battre plus facilement ! Quand je vous disais qu'il y a de la stratégie !

    Signalons enfin des musiques très entraînantes !

    Un jeu très amusant mais difficile donc !

    A bientôt !


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  • Star Wars : Planète Rebelle - Greg BearDans les années 1990, l'éditeur Del Rey publia une série d'une vingtaine de romans qui faisait suite aux événements post-Retour du Jedi, 25 ans après, dans la Nouvelle République ! Cette série, ce fut "Le Nouvel Ordre Jedi" - qui raconte l'invasion de la Galaxie par les extragalactiques Yuuzhan Vong !

    Star Wars : Planète Rebelle - qui lui se déroule en 29 avant la Bataille de Yavin - en est en quelque sorte un prologue ! Les protagonistes centraux de ce roman de Greg Bear sont Obi-Wan Kenobi et son Padawan Anakin Skywalker dont il commence la formation !

    Une Jedi a disparue ! Il s'agit de la créature aviaire Vergere - qu'on retrouvera dans "Le Nouvel Ordre Jedi" ! Des aliens inconnus ont visité la mystérieuse planète Zonama Sekot ! Cette planète est particulière car toutes ses productions - de la simple chaise au vaisseau spatial - sont douées de vie ! Ce qui ne sera pas sans rappeler la technologie des Vong !

    Ce livre est intéressant car il montre les premières étapes de l'évolution d'Anakin ! On voit aussi qu'il possède des aptitudes hors du commun ! On retrouve également le Gouverneur Tarkin ainsi que le directeur de la firme Sienar, intéressé par les vaisseaux produits sur la planète en question ! Mais à part cela, rien de bien palpitant !

    En effet, le scénario est assez convenu, les chapitres très courts - ce qui casse le rythme ! - et il ne se passe pas grand chose ! Ce roman fut par ailleurs le premier livre ayant trait à la Prélogie - avant même Dark Maul : L'Ombre du Chasseur et Vent de Trahison  ! A ne lire que si vous êtes complétiste et voulez vraiment tout avoir lu de la Saga !

    Dispensable donc !

    A bientôt !


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  • Le personnage de Dark Maul a fait son grand retour dans les séries-télé The Clone Wars et Rebels ! Incarné par RayStar Wars - Dark Maul : L'Ombre du Chasseur - Michael Reaves Park au cinéma, l'apprenti Sith n'a que quelques lignes de dialogues dans La Menace Fantôme ! Pourtant il a marqué les esprits !

    Dans la lignée de cet Episode I, , sort à la même époque le roman de Michael Reaves, Dark Maul - L'Ombre du Chasseur. En effet préalablement à la Prélogie, le tueur Sith s'est vu assigner quelques missions par son maître Dark Sidious !

    Ce roman se présente comme un polar ! C'est assez inhabituel dans les romans Star Wars ! Encore plus inhabituel, les méchants gagnent à la fin - dans toute la Prélogie en fait ! De quoi retourne-t'il ?

    Sidious a passé un accord secret avec la Fédération du Commerce ! Mais un des Neimoïdiens a trahi et souhaite vendre des informations ! Maul va se lancer sur la trace du fuyard ! D'où le "chasseur" du titre puisque ce récit est aussi celui d'une longue traque ! C'est sombre à souhait !

    Le Neimoïdien va en effet vendre un artefact avec les informations à un contrebandier qui se trouve là au mauvais moment ! Le pauvre Lorn Pavan - accompagné de son droïde - va vraiment passer une mauvaise journée puisque Maul va l'ajouter sur sa liste ! Une Padawan anonyme va alors tenter de s'interposer ! La traque se déroule dans les bas-fonds de Coruscant.

    Ce livre montre à quel point les Sith sont sans pitié, et de féroces guerriers ! Ce roman fait partie des romans pré-Prélogique de la fin des années 1990 - avec Vent de Trahison - et qui mettent en place les événements du Blocus de Naboo ! Il y eut également une BD Dark Maul dans la collection "Le Côté Obscur" où celui-ci décapite le Soleil Noir, l'organisation criminelle ! A chaque fois, il s'agit de cacher les traces de Sidious !

    On retrouve des personnages de Michael Reaves dans ses autres romans Star Wars comme le droïde de Lorn Pavan, dans Medstar et Etoile Noire notamment !

    A bientôt !


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  • Paul Auster est un écrivain américain, né en 1947. Une grande partie de ses œuvres évoque la ville de New-York.
    Il a d'ailleurs écrit une trilogie New-yorkaise.

    Dans le scriptorium raconte l'histoire d'un vieil homme, que nous appellerons Mr Blank, qui se réveille désorienté dans une chambre inconnue. Il n'a aucun souvenir de la veille. Des personnes semblent veiller sur lui et lui administrent un traitement - à moins qu'il ne soit leur prisonnier. Sur une table reposent des manuscrits dactylographiés que Mr Blank va lire.

    Ce roman court - 150 pages - est une réflexion sur la littérature et une mise en abyme. Cependant, la fin qui ne dévoile pas véritablement la solution de l'énigme pourra en décevoir certains. C'est toutefois une lecture que je recommande.

    J'ai apprécié ce récit mais, ayant lu également du même auteur Brooklyn Follies, j'ai préféré cette seconde œuvre.

    A bientôt pour d'autres compte-rendus et bonne année 2009 à toutes et à tous !


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  • Terry Pratchett est un auteur britannique, né en 1948, qui écrit de la fantasy. Il est principalement connu pour ses Annales du disque-Monde.

    Une de mes connaissances me vantait depuis quelque temps les qualités de cet auteur. J'ai donc décidé de franchir le pas mais pas en m'attaquant à son œuvre principale mais plutôt par un de ses écrits mineurs histoire de m'acclimater peu à peu.

    Je trouvais donc dans une bibliothèque le tome 1 - les camionneurs du Grand Livre des Gnomes (qui doit compter trois tomes si je ne me trompe).

    Les Gnomes sont des créatures d'à peine quelques centimètres. Ils vivent en multitudes dans le Grand Magasin d'Arnold Frères (fond. 1905). Masklinn, un gnome de la campagne, avec Grimma, Torrit et Mémé Morkie vont découvrir le Grand Magasin. C'est d'abord le regard des gnomes sur les pratiques des humains, un regard décalé et plein d'humour.

    L'humour est en effet omniprésent dans ce livre et l'on sourit à chaque page. Quelques exemples : les camions qui sentent les sens d'Ysiel, les prises d'otaries pour forcer les humains à vous obéir et tant d'autres perles.

    Finalement le Grand Magasin va être démoli et les gnomes vont voler un camion. Mais difficile de conduire cette mécanique lorsque l'on mesure à peine 10 centimètres!

    Voila de la bonne lecture qui plaira aux plus jeunes... et aux autres!


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  • Le monde des jeux vidéos de football est dominé depuis deux décennies par les titres Fifa et PES ! Mais bien avant, Match Day II - Oceandès 1987, on a eu droit à Match Day II - développé par la société Ocean ! Un jeu dont la longévité est due principalement à sa grande difficulté !

    Je vous l'avoue tout de suite, je n'ai jamais été un pro des jeux de foot ! Tout comme, je suis une quiche au foot sur un terrain ! Il en va de même de mon attitude sur les cours de tennis ou dans les softs de tennis ! Je suis davantage un intellectuel même si j'avais beaucoup plus jeune quelques aptitudes à la course d'endurance !

    Mais je m'égare ! Qu'en est-il de Match Day II, suite de Match Day !? J'ai joué à ce deuxième opus sur Amstrad CPC à l'époque car j'avais récupéré ce titre dans une compilation de soft Ocean !

    Le jeu montre un terrain de foot en fausse 3D qui occupe plusieurs écrans et bénéficie d'un scrolling ! La prise en main est assez délicate ! Ce jeu a été le fruit du travail de Jon Ritman avec des graphismes de Bernie Drummond -  tous les deux déjà à l'oeuvre sur Head over Heels - , sons et musiques de Guy Stevens. Il a été porté sur Amstrad CPC donc mais aussi sur Commodore 64, ZX Spectrum et MSX ! C'était le temps glorieux des logiciels enregistrés sur cassettes et bandes magnétiques ! une époque que les jeunes fanas de Playstation 4 n'ont pas connu !

    Chaque équipe a 7 joueurs - incluant le gardien de but !- et vous dirigez le joueur qui a la balle - ou celui qui en est le plus proche et le bougez dans 8 directions. Vous avez enfin le bouton de tir ! Il y a possibilité de jouer en ligue ou en coupe ! Mais l'aspect gestion n'est pas aussi poussé que dans Fifa  ou PES - De même, si j'ai bonne mémoire pas de joueurs célèbres ou de statistiques !

    Par ailleurs le jeu est très lent ! Il est aussi le premier à mettre en œuvre un "kickomètre" pour doser la force de vos tirs !

    Voilà, c'est une petite curiosité, qui connu un bon succès et était la référence à son époque ! Une page de l'histoire du jeu vidéo sportif à n'en pas douter !

    Dédicace à ma nièce Marie qui toute petite déjà joue au football !

    A bientôt !


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  • Chérie, j'ai rétréci les gosses - Joe JohnstonEn 1989, Disney voit grand en, paradoxalement, s'aventurant dans le monde de l'infiniment petit ! Chérie, j'ai rétréci les gosses est une comédie américaine, réalisée par Joe Johnston pour la firme aux grandes oreilles !

    Joe Johnston n'est pas inconnu dans le milieu puisqu'il a émergé en travaillant sur le Star Wars de 1977 !

    Au casting, on retrouve l'excentrique et loufoque Rick Moranis - qui était possédé dans Ghostbusters - et qui ici campe une sorte de savant fou mais néanmoins sympathique appelé Wayne Szalinski - qui tente de concilier sa vie de famille et ses expériences !

    On est dans la veine de L'homme qui rétréci - qui lui était un film de SF dramatique ! Il y a de la SF dans Chérie, j'ai rétréci les gosses ! Szalinski joue toute la journée du fer à souder au grand désespoir de ses voisins, les Thompson ! Sa dernière invention est une machine à miniaturiser la matière ! Il la garde bien à l'écart - croit-il ! - de sa femme Diane et de ses deux enfant, Amy et Nick, au fond du grenier !

    Un jour, les deux enfants Szalinski jouent au baseball avec les deux enfants Thompson, Ron et Russ Jr. mais l'un d'eux envoie la balle par mégarde dans le grenier ! Tentant de récupérer l'objet, les quatre kids déclenchent par mégarde la machine à rapetisser qui les réduit à la taille de têtes d'épingles ! Wayne Szalinski, qui ne se doute de rien, jette ensuite la machine à la poubelle pensant qu'elle ne marchera jamais ! Pendant ce temps, les enfants  - qui finissent dans le sac poubelle avec la machine - se retrouvent  dans le jardin qui prends alors l'allure d'une jungle impénétrable !

    L'intérêt de ce film est de découvrir le monde miniature - en quelque sorte notre univers quotidien mais d'un nouveau point de vue ! C'est en quelque sorte de l'exotisme de proximité qui n'aurait pas déplu au personnage d'Ant-Man des Comics Marvel !

    Et évidemment, pléthores d'effets spéciaux ! On a droit à des images de synthèse bien entendu mais aussi à des objets agrandis à taille humaine sur le plateau de tournage ! Dans le jardin des Szalinski, on retrouve divers insectes, tels des fourmis si ma mémoire est bonne, le système d'arrosage pour finir dans un bol de corn-flakes - là encore si ma mémoire est bonne !

    Le film obtint un assez bon succès et marqua les esprits ! Il eut droit à deux suites :  Chérie, j'ai agrandi le bébé (1992) et Chérie, nous avons été rétrécis (1997) ! Je n'ai vu que le premier pour ma part et il y a longtemps ! j'ai bien aimé mais sans plus ! Mais cela plaira à coup sûr aux enfants entre 8 et 12 ans !

    Les parcs Disney créèrent enfin, en 1998, une attraction en 3D intitulé Chérie, j'ai rétréci le public  ! Il y eut enfin une série -télé plus anecdotique en 1997 !

    En salles, lors de sa sortie, ce premier film d'un triptyque loufoque et cocasse était accompagné/précédé du programme court Bobo Bidon, un dessin(animé de Roger Rabbit !

    Si vous avez gardé une âme d'enfant, ce film est fait pour vous !

    A bientôt !


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  • Le Mariage de Figaro - BeaumarchaisAujourd'hui, nous allons parler théâtre et revenir au Siècle des Lumières avec sa volonté d'émancipation en la personne du valet Figaro ! Il y a en effet dans Le Mariage de Figaro une revendication politique !

    Le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais lue en 1781 à la Comédie Française mais dont la première représentation publique officielle n'eut lieu que trois ans plus tard, le 27 avril 1784 au théâtre de l'Odéon. Mozart en fit un opéra deux ans plus tard !

    Ecrite et jouée à la veille de la Révolution française, la pièce est considérée comme un signe avant -coureur de ce séisme politique car elle dénonce en effet les privilèges de l'Ancien Régime ! Louis XVI a exécré cette pièce là où Danton et Napoléon l'ont loué !

    Ensuite, cette œuvre fait partie d'un triptyque : "Le Roman de la Famille Almaviva" où elle est centrale entre Le Barbier de Séville et La Mère Coupable !

    Suzanne et Figaro doivent se marier mais la jeune femme apprends à son futur époux que le Comte lui fait des avances et a rétabli le droit de cuissage qu'il avait aboli des années auparavant lors de son mariage avec Rosine, devenue la Comtesse, dans Le Barbier de Séville ! Figaro en ressent alors de l'amertume et comprends pourquoi le noble voulait l'éloigner !

    Deux importuns, Bartholo et Marceline - qui est la mère de Figaro, est amoureuse de lui, ignorant qu'il est son fils ! - vont tenter d'empêcher la noce ! Tandis que Chérubin se languit de la Comtesse !

    Une pièce qui comme vous le voyez tourne autour de quiproquos et de rivalités amoureuses ! Le Comte veut mettre la main sur Suzanne et Marceline sur Figaro !

    Le moment clé du récit est le célèbre monologue de Figaro sur le droit de cuissage et les privilèges ! En quelque sorte, le valet se révolte et préfigure, comme on l'a dit, la Révolution !

    Pour ma part, ai lu cette pièce durant mes études mais suis complétement ignorant des deux autres pièces !

    Le Mariage de Figaro s'inscrit dans le mouvement plus vaste des Lumières, de la naissance de l'opinion publique et montre le pouvoir politique et contestataire du théâtre !

    A bientôt !

     


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  • J'ai vu Les Enfants du Paradis  dans les années 1990 à l'occasion d'un marathon cinéma qui était organisé par un Les Enfants du Paradis - Marcel Carnécinéma d'arts et d'essais Le Lux - à cette même occasion passaient La Grande Vadrouille, Autant en Emporte le Vent et M Le Maudit ! Une nuit "Grands Classiques" en somme !

    Car ce film de 1945 de Marcel Carné est en effet un classique ! Un film éternel à la poésie indémodable, tourné en N&B ce qui lui donne d'autant plus de charme ! C'est aussi une des rares superproduction française entreprise durant la Guerre et l'Occupation ! Le film reconstitue en studio un Paris idéalisé et romantique !

    Le film s'organise autour de deux époques. La première se déroule en 1828 et commence sur le Boulevard du Crime où le mime Baptiste Deburau - joué par Jean-Louis Barrault - sauve la jeune Garance - une femme libre interprétée par la star d'alors, Arletty, de la foule qui l'accuse de vol ! Baptiste est aussitôt impressionné par cette jeune femme audacieuse et n'ose lui déclarer son amour.

    Par ailleurs, Baptiste joue la pantomime au Théâtre des Funambules où il est aimé par Nathalie, jouée par Maria Casarès, la fille du directeur.

    Cependant, Garance est aussi secrètement éprise de Baptiste mais elle est séduite par un jeune acteur prometteur, Frédérick Lemaître - joué par Pierre Brasseur (le père de Claude Brasseur). Elle attire également sur elle la protection du Comte de Montray et doit le solliciter lorsqu'elle est victime d'une de ses fréquentations, le truand Pierre-François Lacenaire !

    La deuxième époque commence quelques années plus tard lorsque Baptiste est marié à Nathalie et a un petit garçon avec elle. Baptiste et Frédérick ont tous les deux accédé à la  célébrité, Frédérick rêvant de jouer Othello. Garance, quant à elle, est devenue la maîtresse du comte et reviens à Paris assister secrètement aux représentations de pantomime de Baptiste !

    Les Enfants du Paradis - Marcel CarnéLacenaire envisage de se venger du compte et mets son souhait à exécution en révélant à celui-ci une Garance et un Baptiste enlacés derrière un rideau ! Lacenaire va plus loin et assassine le comte. Garance décide alors de sortir de la vie de Baptiste pour ne pas le bonheur de celui-ci avec Nathalie et son petit garçon !

    Comme vous l'indique ce résumé, c'est une histoire tragique à souhait ! Le film s'appuie sur des personnages ayant réellement existé tels Lacenaire ou Deburau. En lui-même, Les Enfants du Paradis , tourné à Nice aux Studios de la Victorine pus à Paris dans les Studio Francoeur est une prouesse technique en raison des divers rationnements et coupures d'électricité ! Certains collaborateurs étaient Juifs et ont du agir dans la clandestinité !

    Enfin, on ne peut passer sous silence la collaboration prestigieuse de Jacques Prévert au scénario et aux dialogues ! Le film aborde une époque non contemporaine de l'Occupation afin d'éviter toute censure et est par ailleurs une mise en abyme des arts du spectacle !

    Les Enfants du Paradis vaut pour sa mise en scène, ses dialogues, son interprétation et fut nommé en 1995 "Meilleur Film de tous les temps" par les critiques à l'occasion du centenaire du cinéma ! Autant dire que c'est un incontournable qu'il est nécessaire d'avoir vu !

    A bientôt !


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  • Burger Time - Data EastLorsque j'étais tout gamin, vers 8 - 10 ans, je faisais des virées dans le bar-tabac de mon parrain pour accéder aux premiers jeux d'arcades qui arrivaient en France à cette époque ! C'était à la fin des années 1970 - début des années 1980 !

    Parmi ces jeux, il y avait le sympathique Burger Time de Data East - firme qui a déposé le bilan en 2003 - mais qui alors figurait parmi les géants ! Il s'agit là d'un jeu vidéo de 1982.

    Vous dirigez dans cette aventure un petit cuistot, Peter Pepper, qui grimpe des échelle, parcourt des plateformes - à la même époque que Donkey Kong ! - et doit assembler des hamburgers !

    Recette pour faire un hamburger selon Burger Time : assembler les différents éléments - pain, salade, fromage, viande, en marchant dessus afin de les faire dégringoler de l'échafaudage !

    Attention toutefois à éviter les saucisses baladeuses et les oeufs errants dont le contact est mortel ! On retrouve aussi un peu du principe de Pac-Man dans ce jeu !

    Contre ces indésirables que sont les saucisses et les oeufs, vous disposez d'un certain nombre de jets de poivre qui les neutralisent momentanément ! Vous pouvez aussi les écraser sous les éléments du hamburger ou les faire tomber avec les tranches de pain ou les morceaux de salades !

    Burger Time, un jeu qui ouvre l'appétit ? Indubitablement !

    A vrai dire, je ne connais pas de déclinaison de ce jeu sur console, pourtant il y en eut notamment sur l'Intellivision de Mattel et plus "récemment" sur Game Boy et NES puis encore plus récemment sur les plateformes X-Box et Playstation !

    Idem, je ne connais pas non plus les séquelles que connut ce jeu !

    Une recette simple pour un jeu très amusant !

    A bientôt !


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  • On reste dans la psychiatrie avec aujourd'hui un film qui tourne autour d'un groupe de personnages féminins, des Une vie volée - James Mangoldjeunes filles internées dans une "maison de repos" dans les années 1960. Il s'agit de Une vie volée - Girl, interrupted  en VO, film de James Mangold, sorti en 2000.

    Il faut rappeler que ces années 1960 furent, aux USA, comme en Europe (en France) un moment d'émancipation de la jeunesse née du Baby-Boom. Garçons et filles, jeunes gens tentèrent alors de changer la société, de s'émanciper de l'autorité des parents et des maîtres? Ceci donna lieu au mouvement Hippie aux Etats-Unis et à Mai 68 par chez nous ! Constat quelques décennies plus tard ?

    Le récit se déroule en 1967, aux USA, à l'Institut psychiatrique Claymore. Susanna Kaysen, 18 ans, vient de faire une surdose d'aspirine, une tentative de suicide et est donc forcée d'accepter, car elle est majeure, l'hospitalisation volontaire ! Dans le rôle de cette jeune femme, on retrouve une star d'alors, Winona Ryder - elle-même connue pour des problèmes d'anorexie dans le civil !

    Susanna fait vite la rencontre de Lisa Rowe, une autre jeune fille perturbée, et une sorte de meneuse d'un groupe de jeune patiente, forte tête par ailleurs ! C'est cette fois, Angelina Jolie qui endosse le rôle ! Les pensionnaires font alors des virées nocturnes dans l'hôpital, défie la vigilance des surveillants et donc testent les/leurs limites !

    Susanna et Lisa font vite la paire et projettent de s'enfuir au Canada et finissent effectivement par prendre la clé des champs !

    On découvre alors les failles de nos deux héroïnes ! Lisa notamment prétends avoir été abusée sexuellement par un père incestueux ! Dans leur entourage, une jeune fille va même jusqu'à se suicider ! Le film n'est jamais dans le spectaculaire et tout est traité avec subtilité !

    Susanna décide de prévenir la police et de retourner à l'Institut puis d'accepter son traitement - contre son mal-être, traitement qui finit par fonctionner ! Lisa, toujours en fuite, revient dans ces murs après une surdose de médicaments ! La complicité est "rompue" entre les deux jeunes femmes et Lisa éprouve même de la jalousie en voyant que Susanna se remets et n'est plus ainsi sous son influence !

    Lisa décide alors de se venger et lors d'une nouvelle sortie nocturne, elle lis à ses camarades le journal intime de Susanna qu'elle a subtilisé ! C'est alors l'heure de soldes de comptes et Lisa assène une vérité : toutes ces filles sont des bombes en sursis et il n'y a qu'à allumer la mèche, montrant son goût pour la manipulation ! Mais Susanna la mets devant une autre vérité "non moins vraie" à savoir que Lisa est "déjà morte" - "froide dans son cœur" ! Devant cette révélation, Lisa finit par s'effondrer !

    Le film se conclut sur la sortie de Susanna de l'institution et un texte nous indique que toutes ces jeunes patientes "sortiront dans la décennie" !

    Un film assez intéressant et largement sous-estimé ! C'est au spectateur - un peu versé en psychologie et psychanalyse - d'interpréter les comportements des personnages dans ce jeu de miroir ! Rien n'est explicite en effet et tout est sujet à herméneutique ! C'est le but de la cure freudienne en même temps ! Bref, ce film est en quelque sorte une collection de cas cliniques !

    Les filles de la Claymore Institute sont-elles les descendantes des hystériques de Charcot ? Il est vrai aussi que la société nord-américaine est assez victorienne et paternaliste - emprise des hommes sur les femmes à l'image du père incestueux !

    Au casting, on retrouve aussi la regrettée Brittany Murphy (vue dans Sin City), disparue fin 2009, dans le rôle d'une autre pensionnaire !

    A bientôt !


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  • Nous allons maintenant aborder un ouvrage de médecine/psychiatrie d'un éminent professeur et praticien hospitalier dans ce domaine, Édouard Zarifian, disparu en 2007 - et que, par ailleurs, j'ai eu l'occasion d'approcher - parce que j'ai fait un burn-out à un moment de ma vie et qu'il vivait  à Ouistreham, par chez moi ! Ce livre s'appelle Les Jardiniers de la folie, paru chez Odile Jacob !

    Les jardiniers de la folie - Edouard ZarifianÉdouard Zarifian est un psychiatre qui, du haut de sa grande expérience, se montre très critique à l'égard du système de soin en santé mentale  - où on supprime aussi des lits comme dans les autres secteurs médicaux  - et il est d'autre part très sensible à la souffrance des malades et de leurs familles !

    En 1996, il fut nommé par le ministère de la santé en charge d'une étude sur la consommation de psychotrope en France. Il pointe un fait bien connu depuis : à savoir une surconsommation !

    La folie dérange, elle effraie, interpelle... Chacun sera confronté au moins une fois dans sa vie à la pathologie mentale - pour un proche, sinon pour lui-même ! Mais qui sont ceux que l'on qualifie de "fous" - terme qui n'a pas de sens de nos jours !? Zarifian démolit un certain nombre de clichés !

    il faut dire que les médias n'aident pas et font leur gros titre sur les "fous criminels" ! Cela fait vendre du papier mais ne reflète pas la réalité ! Il n'y a proportionnellement pas plus de gens dangereux parmi les malades psychiques que dans la population générale ! Il y aurait même tendance à y en avoir moins ! Seulement, "évidemment" lorsque ce que l'on appelle un "acte médico-légal" est commis, c'est plus spectaculaire du fait de la "décompensation psychotique" !

    Dans les faits, les "fous" sont plus des victimes qui en plus de souffrir d'une pathologie, sont "étiquetés", casernés Les jardiniers de la folie - Edouard Zarifiandans des foyers, envoyés dans des ESAT/CAT qui sont autant de voies de garage ! J'en sais quelques chose !

    Le bon professeur insiste sur l'approche actuelle de la psychiatrie qui est organique à l'heure des neurosciences ! Là encore, je connais car j'ai une maîtrise de neurosciences en formation initiale ! On veut tout expliquer par un déterminisme biologique - qui nie toute marge de manoeuvre au malade ! Les diagnostics tombent comme des couperets et on vit ensuite avec une Epée de Damoclès ! En réalité, on ne sait pas trop comment fonctionnent ces maladies ni comment les médicaments agissent !

    Sans recourir au domaine de la psychanalyse, qui concerne plus le traitement des névroses, Zarifian plaide pour plus d'empathie avec le malade, l'écoute, la main tendue, la confiance avec le soignant et la compassion !

    Enfin, le "cas" de l'industrie/lobby pharmaceutique est évoqué qui fait des fortunes sur le malheur des gens ! Les aberrations du DSM-IV sont connues ! On a tendance à trop privilégié la médication même si il faut reconnaître qu'en psychiatrie, les neuroleptiques ont été un progrès mais ils ne suffisent pas et ne remplacent pas la verbalisation !

    Le suivi psychologique est aussi important que la médication ! La société et le système hospitalier ont de graves lacunes dans certains domaines mais les choses se sont améliorées un temps en 2002 avec une nouvelle loi.

    Le livre de Zarifian montre que des psychiatres ont une bonne expertise/évaluation de la situation ! Dommage qu'à l'époque, 1993, les subordonnés de Zarifian n'appliquent pas ses théories dans le propre hôpital dont il était directeur ! Mais on progresse...

    A bientôt !


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  • Avec L’Étudiante, film de 1988, les producteurs ont tenté de retrouver la formule qui avait si bien marché avec La L'Etudiante - Claude PinoteauBoum et La Boum 2, en reprenant le réalisateur Claude Pinoteau et son équipe et en bâtissant le film autour de la figure charismatique de l'actrice Sophie Marceau révélée dans ces films ! Pourtant, même si le film L’Étudiante connut une belle carrière, il n'obtint pas l'ampleur du film de 1980 !

    Exit Vic et place à Valentine, une jeune étudiante, prof de français à ses heures et qui prépare très sérieusement l'agrégation de Lettres classiques ! Pas le temps d'une amourette dans ce cadre très studieux ! Et pourtant...

    Alors qu'il est aux sports d'hiver à Méribel, Édouard, joué par Vincent Lindon, se retrouve face à face avec Valentine dans une télécabine et tombe aussitôt sous le charme de la jeune femme !

    Édouard a la chance de retrouver Valentine à la Gare de Lyon quelques jours plus tard et tente sa chance en l'invitant à dîner ! Valentine, certes sous le charme, et Edouard se rendent vite compte qu'ils ont des modes de vie opposés ! Valentine est -on l'a vu - studieuse -tandis que l'homme qui la courtise est musicien et compositeur dans un groupe branché et vit la nuit !

    Néanmoins, l'alchimie se fait et les deux deviennent amants - mais à mesure que l'échéance du concours approche, Valentine prends ses distances ce qui déplaît à Edouard qui le lui fait savoir - ce qu'elle prends mal ! Rupture en vue ?

    Mais l'amour entre les deux jeunes gens est réciproque et profond et, cerise sur le gâteau, Valentine profite de son grand oral à la fois pour arracher son concours et faire une déclaration à Edouard ! "Vous êtes hors-sujet mademoiselle !". "Pas du tout !" s'exclame Valentine qui disserte brillamment sur "amour et amour-propre" !

    En fait, on n'a pas les résultats du concours mais ce n'est pas le plus important !

    Et la chanson phare du film : " You Call It Love" de Karoline Kruger ! Inoubliable et romantique !

    Bref au final, un petit film assez anecdotique mais néanmoins sympathique et charmant tout comme Sophie Marceau ! Une comédie sentimentale !

    Et perso la vie d'étudiant et les études de Lettres, je connais bien !

     

    A bientôt !

    PS : Dédicace à Didier A., grand fan de Sophie Marceau !


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  • Camille Claudel est une sculptrice de la fin du XIXème - début du XXème siècle. Elle resta longtemps méconnue car dans l'ombre du grand artiste qu'était Auguste Rodin ! Elle voua un amour éperdu à cette grande figure des arts et connu un destin tragique en sombrant dans la folie paranoïaque et en étant internée durant plusieurs décennies jusqu'à la fin de ses jours !

    Bref, c'est une figure féminine hors norme - dont on pourrait penser qu'elle a payé le prix fort à vouloir s'émanciper d'une société qui n'était pas tendre avec les femmes, celle de la Belle Epoque ! Qui de mieux pour l'incarner que cette autre grande figure de féministe parmi les arts qu'est Isabelle Adjani ! Et pour tenir le rôle de Rodin qui de mieux que Gérard Depardieu qui en impose par sa seule corpulence !

    Pour être complet sur Camille Claudel, il faut dire qu'elle est bien évidemment la sœur de Paul Claudel, le célèbre écrivain, dramaturge et diplomate.

    En 1988, sort donc sur les écrans le film éponyme, Camille Claudel,  de Bruno Nuytten ! Avec donc Adjani et Depardieu dans une rencontre au sommet ! Claudel contre Rodin, la rebelle contre l'homme bien installé !

    Camille n'a qu'une passion dans la vie, la sculpture ! Elle s'y engage corps et âme ! Un peu seule contre tous, elle peut néanmoins compter sur l'appui de son frère Paul. L'objectif de la jeune femme est alors d'entrer dans l'atelier d'Auguste Rodin et pour cela elle va devoir lui démontrer son talent et sa détermination sans faille !

    Camille parvient enfin à être engagée comme apprentie ! Très vite, elle va tomber amoureuse du maitre et lui en fera sa maitresse et son égérie.

    Mais le maitre va-t'il prendre ombrage du talent de sa protégée ! C'est ce que pense Camille qui sombre vite dans la paranoïa ! Avait-elle trop de talent et son génie l'a t'elle étouffée ? Ce film pose une fois de plus les rapports entre génie et folie ! Pour ma part, je pense qu'il faut dissocier les deux et que la folie entrave le génie mais que le commun des mortels montre la même incompréhension vis-à-vis du génie ou de la folie !

    Le film de Nuytten est une belle œuvre et fut multi-récompensé ! Une avalanche de Césars en 1989 dont Meilleur Film et Meilleure Actrice pour Isabelle Adjani ! Des nominations aux Oscars figurent même à son palmarès !

    Le récit se fonde sur le livre écrit par Reine-Marie Paris, petite-fille de Paul Claudel et donc petite-nièce de Camille !

    Voilà, un film à ne pas manquer !

    A bientôt !


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  • Paparazzi - Alain BerbérianPaparazzi  est une comédie française au vitriol, réalisée en 1998 par Alain Berbérian - à qui on devait déjà le film déjanté des Nuls, La Cité de la Peur !

    C'est une satire acide du monde d'une certaine presse avide de scandales ! Franck Bordoni, un gardien de nuit va faire les frais de ce style d'"informations", la presse people. Il se retrouve en couverture de Devinez quoi ? alors qu'il assiste à un match de foot au lieu d'être sur son lieu de travail ! Problème, son patron voit la photo et il est viré sur le champ

    Vous l'aurez compris, il est question ici des paparazzis, ces photographes au rabais qui volent la vie des stars - quand ils ne passent pas des accords avec elles ! On peut déplorer ce genre de pratique mais en même temps, dans notre société de l'apparence, société désorientée en perte de repères, si ces types là existent, c'est qu'il y a une demande !

    On retrouve en effet dans ce film le tandem de La Crise !

    Mais revenons au film ! Franck - joué par le débonnaire mais ici très énervé Patrick Timsit - se mets donc sur la piste de son "bourreau", le paparazzi Michel, un cynique pur et dur et donc paparazzi - interprété par Vincent Lindon ! Comme on peut s'y attendre, la victime s'attache à celui qui l'a fait tomber et il est fier d'annoncer à sa compagne Evelyne Bordoni - jouée par Catherine Frot - qu'il a un nouveau job, il sera à son tour paparazzi !

    La critique de Télérama parle au sujet de Paparazzi d'un film à deux étages ! Il y a d'abord la satire d'une certaine presse aux pratiques sordides, mélangeant l'"humour Canal" et un comique plus traditionnel où on sent la patte de Danièle Thompson. Il y a enfin la classique "figure de style" de la comédie à la française, à savoir l'improbable duo, l'association de deux personnages dissemblables qui finissent ici par se ressembler !

    On suit  donc les "aventures" de ces deux anti-héros, un peu Pieds-Nickelés sur les bords qui ne se rendent pas compte des conséquences de leurs actes ! Timsit et Lindon sont excellents comme souvent ! Les rôles féminins sont moins convaincants et plus effacés !

    Etonnamment, on découvre que derrière le salaud, le paparazzi cache aussi un être humain !

    Mais au final, Paparazzi parvient à nous faire rire et, pour une comédie, c'est bien le principal !

    A bientôt !  


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  • King's Quest III- To Heir is Human - Sierra On-LineLa série des King's Quest est un ensemble de jeu d'aventures médiévales fantastiques, scénarisée et conçu par Roberta Williams. Nous allons nous intéresser ici à King's Quest III - To Heir is Human, le troisième opus donc qui date de 1986 et developpé par la société Sierra On-Line. A l'origine, ces jeux tournaient sur IBM PC.

    Vous dirigez votre personnage au moyen d'une barre de texte - dans laquelle vous tapez vos instructions - en Anglais ! Par la suite, une équipe de fan a réalisé une version en point&click du jeu. C'est donc un système assez archaïque mais qui était le lot des premiers jeux d'aventures et jeux de rôles depuis l'ancêtre Tyrann.

    Le titre du jeu est un jeu de mots sur "To err is human" - "L'erreur est humain" ! Il est question ici d'un héritier, le personnage que vous dirigez !

    Un jeune garçon, Gwydion, a vécu toute sa vie comme le serviteur de Manannan, un vieux sorcier cruel et malfaisant qui l'exploite et le tue à la tâche. Gwydion sent cependant qu'un autre destin l'attend, et décide un jour d'échapper aux griffes de son sinistre maître...

    Gwydion, parvenant à neutraliser Manannan, découvrira plus tard qu'il est en réalité le Prince Alexander, fils du Roi Graham et de la Reine Valanice, enlevé par Manannan alors qu'il n'était qu'un bébé. Il devra ensuite sauver sa sœur jumelle la Princesse Rosella d'un dragon à laquelle elle était donnée en sacrifice.

    Il s'agit donc de découvrir le moyen d'échapper à Manannan en vous servant de son grimoire magique ! Mais le sorcier vous surveille constamment ! D'ailleurs, vous ne trouvez pas que ce chat a un comportement bizarre ?

    King's Quest III- To Heir is Human - Sierra On-Line

    Je jouais à ce jeu durant mes années lycées - entre 1987 et 1990 ! Nous disposions d'un local informatique avec d'antiques IBM PC - surnommé l'"Aquarium" et toute la bande de potes s'était mise à King's Quest III pour essayer d'en résoudre les mystères ! Cela reste un très bon souvenir pour moi !

    Nous disposions aussi de la disquette de King's Quest II - mais j'avoue que je connais beaucoup moins bien ce jeu !

    A bientôt au Royaume de Daventry !

     


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  • L'oeuvre de Karen Blixen, écrivain d'origine danoise, a été porté deux fois au cinéma et à chaque fois, ces films connurent un vif succès.

    Blixen a passé une partie de sa vie en Afrique du Sud et a raconté ces années dans un roman autobiographique :La ferme africaine. Par la suite, Out of Africa avec Meryl Streep devait être l'adaptation de ce livre au cinéma.

    L'autre écrit de Blixen qui a connu l'honneur du Grand Ecran est la nouvelle/conte "Le festin de Babette". Le film fut réalisé par Gabriel Axel - Babette y est interprétée par Stéphane Audran - et reçu un oscar du meilleur film étranger en 1987.

    Je ne saurais trop vous conseiller ce film en cette période de fêtes tant il vous met l'eau à la bouche !

    Plus sérieusement, c'est un véritable petit bijou de mise en scène et une adaptation très fidèle du texte. Les sentiments humains y sont dépeints avec finesse.

    Concernant la nouvelle proprement dite, le texte est disponible en Folio (4679) avec d'autres récit notamment "Le plongeur", un conte très étrange et "Tempêtes" dont l'intertextualité (les rapports avec un autre texte) avec La Tempête de Shakespeare est évidente.

    Babette est une figure de l'artiste. Ayant fuit la Commune de Paris et les massacres de 1970 où elle a perdu son mari et son fils, elle trouve refuge chez deux sœurs, Martine et Phillipa, en Norvège qui conduisent une communauté luthérienne. Elle va devenir leur cuisinière et à l'occasion du centenaire de la naissance du pasteur, fondateur de la secte et père des deux sœurs, elle va préparer un fabuleux festin (qu'elle financera d'ailleurs avec son propre argent gagné à une loterie) qui aura un effet sur tout les convives particulièrement sur le général Lowenhielm, figure du monde et ancien amoureux déçu de Martine.

    A travers cette nouvelle se profile la question de la réception d'une œuvre d'art. L'art peut en effet permettre pour un bref instant de rendre toute chose possible en ce monde.
    Qui n'a jamais ressenti une intense jubilation en lisant un livre ou en contemplant un tableau de maitre?

    "Le festin de Babette" est donc une lecture conseillée!


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  • Frank Miller est une légende du monde des comics ! On lui doit, entre autre Batman : Dark Knight, considéré comme une des aventures les plus marquantes de ce héros ! Même constat pour son Daredevil  ! On lui doit aussi 300, l'histoire de la Bataille des Thermopyles et Sin City, un polar urbain bien crasseux dont il va être question ici de l'adaptation cinématographique ! Mais bon, je ne vais pas m'étaler sur le parcours de ce génie du 9ème art !

    Miller a longtemps été réticent vis-à-vis du cinéma, pensant que ses BD étaient inadaptables ! Il passe à la réalisation - épaulé par Roberto Rodriguez - en 2005 avec Sin City !

    Le récit a plusieurs traits caractéristiques ! D'une part, il a une charte graphique très particulière avec des plans découpés façon "cases de BD" pour coller au plus près à l’œuvre originale ! On est à mis chemin entre le film et l'animation et le tout plonge dans les teintes de noir et blanc, de gris, de jaune et de rouge ! Une autre caractéristique est que c'est un film à sketch - comme l'avait été Pulp Fiction de Tarantino, polar aussi, mais dans un style différents, plus "lumineux" - un comble ! On suit les mésaventures de Marv et de John Hartigan. Le premier est un colosse tout juste sorti de prison et le second, un des rares policiers intègre de cette "ville du pêché", Sin City, personnage à part entière du film !

    Un casting prestigieux pour ce film ! Marv est incarné par un Mickey Rourke sur le retour, retour très convaincant, et étonnamment grimé pour l'occasion ! Hartigan, c'est la star Bruce Willis ! On retrouve aussi la pulpeuse Jessica Alba - en Nancy Callahan, une danseuse de peep-show, Rosario Dawson, en prostituée vengeresse et Brittany Murphy - trop tôt disparue ! - en brave fille (serveuse si j'ai bonne mémoire !?). Voilà pour les filles, pour les acteurs, on a une apparition fugace d'Elijah Wood - en tueur en série - bien loin de sa composition du Seigneur des Anneaux ! Et on retrouve aussi Josh Hartnett, Clive Owen et Benicio Del Toro - qui a fait bien du chemin depuis la petite frappe de Permis de tuer !

    Marv va se retrouver impliquer dans une sombre affaire mêlant un Cardinal et un tueur ! Son amie Goldie va en faire les frais ! On constate au passage que le colosse est dôtée d'une grande force ! Toutefois, il se "brisera" sur la corruption du système !

    Autre histoire remarquable, celle de l'officier Hartigan, Il est sur la piste d'un pédophile, fils d'un sénateur et va protéger le jeune Nancy Callahan ! Plus tard, lui et Nancy devenue une jeune femme qui se cache et toujours traumatisé, vont affronter leur destin !

    Enfin, il y a une histoire de guerre des gangs à Sin City qui mets en scène des prostituées-tueuses à gages ou mercenaires ! Les différentes histoires se font échos et on voit bien que la frontière entre la rue, la pègre et les autorités est ténue à Sin City !

    Le film donnera lieu à une suite ! Mais nous n'en sommes pas là ! La B.O. est aussi intéressante, notamment ce thème sur lequel Nancy se déhanche dans la Bande-annonce ! Sin City a connu un bon succès au box-office de même que d'assez bonnes critiques dans l'ensemble !

    Pour ma part, j'ai adoré ce film au style si particulier et unique !

    Pour en savoir plus sur Miller au cinéma, je vous renvoie à mon billet sur 300 !

    A bientôt !

     


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  • Tom Clancy's Rainbow Six - Take-Two InteractivePour vous dire la vérité, je n'ai jamais été fan des FPS (First-Person Shooter), jeu de tir subjectifs à la première personne, néanmoins, à l'orée des années 2000, je mettais la main sur un jeu offert gratuitement dans un magazine de jeux vidéo et qui allait un peu me réconcilier avec le genre à savoir Tom Clancy's Rainbow Six.

    La série des jeux Rainbow Six, tirée des romans du maitre de l'espionnage Tom Clancy, allait connaître de nombreuses incarnations qui se poursuivent encore dans les années 2010 ! Mais ici, je vais vous parler du premier opus qui date de 1998 - bien moins impressionnant par sa technologie que ce qui se fera par la suite ! Le jeu est développé par Red Storm Entertainment et édité par Take-Two Interactive d'abord sur PC - sur lequel j'y jouais ! - puis sur Dreamcast, Nintendo 64, Playstation et même Game Boy !

    Il s'agit aussi d'un jeu d'infiltration où vous dirigez une équipe d'intervention des forces de l'ordre - je crois me souvenir que c'est le SWAT dans le cas présent mais sans certitudes ! Avant le début de chaque mission - 16 missions en tout ! - vous choisissez les membres de votre commando/équipe et définissez leurs ordres de mission/feuille de route ! Attention à bien planifier - sinon il y aura des pertes ! En cas de pertes, vous procédez à de nouveaux recrutements mais ce n'est pas bon pour l'image !

    Je crois aussi me souvenir que l'action se déroule durant l'année 2000 ! Vous affrontez différents groupes terroristes - qui ont pris différents lieux en otages : plate-forme pétrolière, siège des autorités européennes - ou carrément les déloger dans leur base tel ce laboratoire chimique secret ! Il y a aussi une histoire de trahison politique en haut lieu ! On retrouve des thématiques complotistes telles celles qui auront cours dans des séries comme 24 heures chrono ou Homeland - à savoir des terroristes téléguidés via des intermédiaires par des politiciens voire des membres du gouvernement ! Tous pourris !

    Je me rappelle de cette mission où il fallait infiltrer le pavillon d'une personnalité pour placer un mouchard sous son téléphone sans se faire repérer et donc évidemment sans tirer un coup de feu ! Epique !

    La difficulté est croissante et cela devient même assez ardu sur la fin ! Je n'avais pu éviter les pertes ! Mais hélas, j'avais eu un problème de PC à l'époque - mon disque dur avait planté - avec une sauvegarde de Baldur's Gate II au passage et je n'ai jamais pu finir le jeu et en voir la fin !

    Vous l'aurez compris, les phases stratégiques comptent autant sinon plus que les phases d'action pur dans ce jeu - ce qui est au final assez réaliste !

    Vous voyagerez à Londres, Barcelone, au Congo, à Bruxelles, à San Francisco ou encore à Sydney parmi beaucoup d'autres destination -pour démêler un complot !

    Des missions au noms mystérieux de STEEL WIND, RED WOLF ou encore BLACK STAR !

    Le jeu prend une toute autre valeur et de l'ampleur en mode multijoueur basé sur la coopération ! Un vrai travail d'équipe !

    Au niveau de la réalisation, c'est honnête pour un jeu de son époque - fin des années 1990 - début années 2000 !

    Voilà, je vous dis à bientôt et vais peut-être me replonger dans un roman de Clancy dont j'étais un grand consommateur à une époque !  


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  • La Crise - Coline SerreauLa réalisatrice Coline Serreau jouit d'une belle aura dans le domaine de la comédie avec le célèbre Trois hommes et un couffin - qui fut un véritable phénomène de société à l'époque ! Elle récidive en 1992 avec La Crise, une autre comédie de moeurs désopilante sur "la crise" dont on nous dit qu'elle est là depuis le Krach pétrolier de 1973 jusqu'à 2008 !

    Mais la crise, ce n'est pas que la crise d'une société, c'est aussi celle d'un homme, Victor Barelle - joué par Vincent Lindon - qui découvre un beau matin l'absence de sa femme, événement qu'il n'avait pas anticipé !

    Comme la femme est l'avenir de l'homme, notre brillant juriste se retrouve déboussolé et va plaider sa cause auprès de son entourage, histoire de bien se faire plaindre ! Mais sa famille s'en fout en particulier sa mère, jouée par la délicieuse et très surprenante Maria Pacome qui endosse ici le rôle d'une sexagénaire qui envoie tout balader pour retrouver une seconde jeunesse avec son jeune amant ! La scène en question et les visages ahuris du mari - Yves Robert- , de la fille - Zabou Breitman - et du fils - Vincent Lindon valent le détour !

    Victor cherche donc toujours une épaule sur laquelle s'épancher et il va la trouver en la personne inattendue de Michou, le premier venu, délicieusement incarné par Patrick Timsit au sommet de sa carrière dans le rôle d'un chômeur un peu nigaud, un peu crétin, un peu raciste et au franc-parler décapant !

    Contre toute attente, Michou va apprendre à Victor à lâcher prise tout en lui soutirant bière sur bière ! Victor en retirera une leçon de vie et comprendra qu'il a été aveugle jusque là, en particulier au sort des autres dans une époque en crise du fait de l'individualisme de notre civilisation ! Le film se veut aussi moral par cet aspect !

    Une bonne comédie satirique, qui décape et tire à boulets rouges sur la bien-pensance ! La scène du racisme de Michou est un autre grand moment du film lorsqu'il choque une famille de bourgeois par ses propos ! Coline Serreau montre ici des personnages bien ciselés et dénonce les égoïsmes, les hypocrisies et les snobismes que nous essayons de cacher ! Entre fustigation de la gauche caviar et le discours du "gentil raciste" présenté il y a quelques instants, il y a notamment une lecture du film qui pourrait prêter à un populisme douteux - surtout avec la tendance à l'intolérance que prends notre société à l'aulne des années 2010 ! On évitera alors le piège d'une interprétation au premier degré !

    Pour ma part, ai vu ce film fin 1992 alors que je traversais moi-même un moment de crise personnelle - ce qui me gâcha un peu mon plaisir ! Il y a des œuvres dans la vie qui reste associées à des épisodes personnels et La Crise et la chanson Sleeping Satellite de Tasmin Archer me replongent dans le souvenir de moments difficiles !

    Vincent Lindon retrouvera Patrick Timsit plus tard, dans une autre comédie, Paparazzi !

    A bientôt !


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  • Honoré de Balzac est le "Napoléon des Lettres" car il a édifié une œuvre en littérature - La Comédie humaine ! - aussi monumentale que Eugénie Grandet - Honoré de Balzacl'entreprise de conquête de Napoléon Ier à la même époque !

    Toutefois aujourd'hui, nous allons nous intéresser à un roman de ce grand ensemble, qui est parmi l'un des plus connu et un des points d'entrée possible, Eugénie Grandet où l'histoire d'une jeune femme de province - un chronique du quotidien publié en volume en 1834, les grandes années prolifiques de l'auteur !

    Ce texte est un classique de la littérature, souvent étudié au lycée ! Mais ne nous le cachons pas ce roman est un peu ennuyeux ! Ce n'est pas mon œuvre préféré de Balzac et il ne plairait pas aux "consommateurs" de littérature actuelle, les férus de Guillaume Musso, Dan Brown, J.K. Rowling ou Bernard Werber ! Le livre risque à coup sur de leur tomber des mains !

    Félix Grandet a été tonnelier et maire ! Grâce à un sens des affaires avisés, il a fait fortune et sur ces vieux jours, qu'il partage avec sa fille Eugénie, sa femme et sa servante Nanon qui vivent sous le même toit, a adopté le comportement d'un vieil avare - tel que ne le renierais pas Molière le côté comique en moins ! L'intrigue se passe à Saumur. Eugénie est d'une grande naïveté et d'une innocence toute aussi prononcée. En raison de la fortune de son père, elle est un des plus beau partis de la ville mais elle n'en a pas conscience !

    Jusqu'au jour où arrive son cousin, Charles Grandet, dont le père, ayant fait faillite, s'est suicidé ! Eugénie se prends de compassion pour son infortuné parent et les deux jeunes gens s'éprennent secrètement l'un de l'autre ! Ils se font la promesse de s'attendre !

    Charles s'éloigne et Eugénie lui envoie toutes ses économies, ce qui mets son père en colère ! La mère d'Eugénie tombe malade et décède et Félix Grandet déshérite sa fille à son seul profit ! Il meurt ensuite en contemplant son tas d'or !

    Entre temps, Charles, qui était parti, a fait fortune aux Indes et s'est endurci. Il ne souhaite pas régler les dettes de son père et s'éloigne d'Eugénie qui finit par régler les dettes de son oncle. Finalement, Eugénie épouse un notable de sa région, se retrouve rapidement veuve et finance des organisations caritatives !

    Un roman court et un peu amer, un jugement sombre sur une société dont la seule préoccupation et valeur semble être l'argent au détriment de l'amour ! Un récit sur les désillusions de l'âge adulte qui balaient les espérances de la jeunesse ! Et comme toujours avec Balzac, c'est bien écrit avec de longues description et un soucis du détail !

    Pour compléter votre culture des "classiques", c'est à lire !

    A bientôt !

     


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  • L'Ufologie a toujours fait couler beaucoup d'encre et alimenté bien des fantasmes dans ces petits hommes verts venus d'astres trèsAbyss - James Cameron lointains ! Mais il y a une autre théorie qui voudraient que les aliens soient en fait originaires des fonds marins, des abysses en réalité !

    Il faut savoir que la Fosse des Mariannes fait 11000 mètres de profondeur et on ne sait pas quelles espèces peuvent se propager à ces niveaux ! De là d'autres fantasmes ! Le filon a notamment été exploité dans les années 2000 avec la série télé Surface - annulée au bout d'une Saison !

    Mais avant, il y eut le film de James Cameron, le très aqueux Abyss - où les acteurs sont trempés jusqu'au eaux ! Un film à dominantes de bleus au niveau de la photographie - avant un certain film de Luc Besson, dans un tout autre genre ! Le scénario de ce film de 1989 est sans grande surprise mais c'est surtout au niveau des effets spéciaux -numériques - , fruit du travail d'ILM que cette œuvre innove !

    Un sous-marin américain a coulé et les Etats-Unis vont faire la course avec les Soviétiques pour récupérer des éléments de l'épave ! Vont être forcés de coopérer les SEALs et l'équipage d'une plate-forme pétrolière ! On a donc un mélange de militaires et de civils comme dans Aliens, le retour - mais dans Abyss, les rapports entre les deux groupes seront conflictuels car les intérêts vont vite diverger et en effet,  les SEALs poursuivent un agenda secret !

    Au niveau du casting, on retrouve Ed Harris - un acteur que j'apprécie beaucoup ! - et Mary Elizabeth Mastrantonio ! Des acteurs poussés au bout de leurs limites dans des conditions de tournage très éprouvantes, immergés jusqu'au cou dans une piscine, au fond d'une centrale nucléaire, en apnée etc... Le métier d'acteur requiert des qualités aussi bien mentales que physiques !

    Au fond des océans, nos héros vont découvrir une nouvelle espèce - intelligente - et évidemment les militaires la perçoivent comme une menace et veulent l'anéantir à coup de bombe H, là où les techniciens/scientifiques veulent établir le contact ! Un film antimilitariste ? On retrouve un peu avant l'heure des thèmes communs à Avatar ! Poétique par moments !

    Venons en aux effets spéciaux maintenant! Ils innovent car ce sont des effets qui jouent avec les liquides ! Un séquence est resté célèbre, c'est la scène de morphing, le premier du genre avant Terminator II ou les clips de Michael Jackson ! Le film remporta d'ailleurs l'Oscar des Meilleurs Effets Visuels cette année là. Cameron a toujours été à la pointe dans ce domaine - dans le sillage de Lucas et Spielberg ! Les Magiciens d'Hollywood !

    A noter aussi la bande originale d'Alan Silvestri !

    Préparez vos tubas ! A bientôt !


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  • Parlons aujourd'hui d'une figure originaire de la Normandie, le dramaturge classique, Pierre Corneille, et de sa pièce bien particulière et inclassable de 1635, représentée pour la première fois au Théâtre du Marais l'année suivante, L'Illusion comique ! C'est une pièce en cinq Actes !

    L'Illusion comique - Pierre CorneillePièce bien particulière car elle contient une sorte de mise en abymes ! C'est en effet une pièce sur le théâtre qui était alors accusé de barbarie et de mauvaises mœurs - notamment par l'Eglise  ! Il y a un récit cadre et un récit "encadré" et la pièce concerne donc notre rapport à la réalité - outre une intrigue amoureuse !

    Analysons maintenant plus en détails cette pièce lancée sous l'égide de Richelieu qui souhaitait une renaissance de la culture française pour la gloire du pays !

    Corneille déploie tout un arsenal de moyen dans cette pièce dans le genre baroque, à la fois tragi-comédie, pastorale, avec des influences romanesques et de la commedia del'arte !

    Dans l'Acte I, nous assistons à l'histoire de Pridamant qui recherche son fils Clindor et qui lui-même assiste à un spectacle de "spectres parlants" mené par le magicien Alcandre.

    Les Actes II à IV - récit enchâssé - , raconte alors l'histoire du jeune homme. On retrouve en effet Clindor et son maître Matamore. Ce dernier se vante d'exploits imaginaires - ce qui à donné lieu à l'expression "un Matamore" ! Clindor et Isabelle s'aiment mais Clindor a un rival, Adraste, qui demande la main de la jeune femme à son père et fait espionner les deux amants par la servante Lyse qui veut faire payer à Clindor sa préférence pour Isabelle.

    Géronte le père d'Isabelle fait des reproches à sa fille dans l'Acte III et éconduit Matamore venu fanfaronner ! Clindor fait mine de séduire Lyse qui va alors chercher à se venger. Par la suite, Adraste surprend le baiser de Clindor à Isabelle, lui donne un coup d'épée et va le faire exécuter !

    Dans l'Acte IV, Clindor croupis dans une geôle mais Lyse effectue un revirement et vient le libérer aidée d'Isabelle. Matamore fait aussi parti du groupe, qui s'était caché dans le bûcher !.Le magicien explique à Pridamant qu'il va maintenant voir son fils deux ans plus tard...

    Puis, l'Acte V est encore plus ambiguë ! Les protagonistes ont évolués ! Isabelle porte des habits de princesse et vit dans un palais, se plaint de son "perfide époux", Clindor qui doit renoncer à Rosine pour éviter le suicide d'Isabelle ! Le prince Florilame finit par tuer Rosine et Clindor. Pridamant est alors effondré puis perplexe lorsqu'il les voit tous en vie se partager de l'or ! En vérité, nos héros sont une troupe d'acteurs qui viennent d'interpréter une tragédie ! L'Illusion comique se termine donc sur une apologie du théâtre capable de nous dépayser !

    Après cette pièce, Corneille n'écrira plus que des tragédies, lui qui avait composé auparavant des comédies et des tragi-comédies.

    Une pièce assez surprenante qui marque donc le grand virage de l'auteur qui maitrise désormais complétement son sujet ! Par la suite, Corneille se montrera plus respectueux des règles du genre établies par Aristote dans sa Poétique !

    Voilà pour mon traitement de ce classique !

    A bientôt !


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  • "Suffit-il de bien juger pour bien agir ?"

    Jean-Paul Sartre, homme multi-casquettes, à la fois dramaturge, essayiste et philosophe, Les Mains sales - Jean-Paul Sartrepourrait nous permettre de répondre à cette question, du moins nous éclairer - lui qui a si souvent posé la question de l'engagement des intellectuels - notamment avec sa pièce en sept tableaux de 1948, Les Mains sales !

    Les préoccupations de l'auteur transparaissent à travers les réflexions et les paroles de son héros, Hugo, un jeune bourgeois qui a renié son père et en fait sa classe pour s'engager au Parti, pour le communisme et la révolution !

    L'intrigue se passe durant la Seconde Guerre mondiale, en Illyrie, dans un pays de l'est de l'Europe où un parti révolutionnaire opposé au Régent utilise un jeune idéaliste pour assassiner un de leur membre qui a "dévié de la ligne", un certain Hoederer !

    La pièce s'articule autour d'un récit cadre qui contient un autre récit sous forme de flash-back ! Hugo qui sort de prison retrouve Olga dans la scène 1 ! Il a tué Hoederer et Olga doit déterminer si il peut être encore utile au Parti, "récupérable", ou si on doit l'éliminer ! Hugo joue sa vie et la femme l'interroge sur les circonstances du meurtre que le Parti a commandité et qui a amené le jeune homme en prison !

    Ce sont ensuite les tableaux 2 à 6 où on voit se développer la relation entre Hugo et Hoederer pour lequel il travaille comme secrétaire et qu'il doit liquider ! Mais Hugo hésite, planque son pistolet tandis que sa femme Jessica titille ses doutes !

    Bientôt, Hugo, qui ne songe pas à remettre en compte le Parti, doute du bien-fondé de sa mission et se rends compte que sa cible, Hoederer, est en réalité celui qui détient la vérité ! Sera-t'il un assassin ? Doit-il obéir aveuglément ?

    Finalement, un événement imprévu et non prémédité va précipiter les choses ! Le hasard, la contingence, et Hugo devient un assassin ! Perdu par sa femme dans un crime passionnel !

    Le tableau final revient au "présenté et montre Hugo qui choisit d'être exécuter pour ne pas diminuer la portée de son acte et ne pas salir la mémoire de Hoederer qu'au final il admirait !

    Cette pièce a une indéniable portée politique et philosophique ! Sartre y peint notamment le marxisme qu'il juge alors altéré par le pragmatisme matérialisme : se rallier aux circonstances ! Hoederer pense collectif tandis que Hugo est dans la phénoménologie et le solipsisme qui empêche d'agir en responsabilité ! Sartre, penseur de l'existentialisme, est dans une position intermédiaire ! Je ne développe pas plus ici ces questions fort complexes !

    La pièce peut se lire dans une finalité de réflexion mais aussi d'un point de vue plus dans le divertissement ! Cela reste une pièce très intéressante par bien des aspects et j'ai beaucoup aimé Les Mains sales !

    A bientôt !


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  • Sous son titre en forme de proverbe, On ne badine pas avec l'amour est une pièce de théâtre, de 1834,  d'Alfred de Musset alors âgé de 24 ans. Elle est écrite en prose et est assez caractéristique du drame romantique. Elle est destinée à l'origine à la lecture et non à la représentation. L'influence du drame romantique se fait surtout sentir dans le dernier acte - avec les thèmes de l'échec et de la mort - dans un canevas qui s'apparentait jusque là plutôt  à l'intrigue sentimentale légère !

    Etudier le contexte des œuvres est important dans les études littéraires ! C'était la théorie du critique du XIXème siècle, Sainte-Beuve, alors que les Structuralistes, au siècle suivant, rejetaient l'auteur et la biographie au profit du texte ! Cette pièce a été écrite par Musset après son retour de Venise, seul, et sa rupture amoureuse avec George Sand, la figure féminine des Lettres de l'époque. Musset se lance alors dans ce projet pour La Revue des deux Mondes - dans la lignée d'Un spectacle dans sa fauteuil : écrire un autel à son amour avec Sand !

    Mais notre auteur ne se voit pas écrire une comédie légère et oriente la pièce vers le drame ! La fameuse tirade de Perdican, le protagoniste masculin de l'oeuvre, très désabusée, s'inspire et reprends de pans entiers de la correspondance entre Sand et Musset : "Tous les hommes sont menteurs, inconstants..." mais l'amour vaut tout de même la peine ! Si vous ne connaissez pas cet extrait, filez le lire tout de suite car cela vaut son pesant de pépites !

    La pièce se déroule au château du Baron et mets en scène Camille, sa nièce de 18 ans, qui sort du couvent et Perdican, le fils du Baron, 21 ans, un jeune homme érudit car sortant des études. Les deux jeunes gens se retrouvent après dix ans de séparation dans ce château où ils se sont aimés. Le Baron projette de marier les deux jeunes cousins.

    Malheureusement, Camille a été endoctriné par les religieuses et se méfie des hommes et de l'amour. Elle a pris la décision de vouer sa vie à Dieu en retournant au couvent ! Elle a toutefois des sentiments pour Perdican mais qu'elle cache par pur orgueil !

    Perdican va vite se retrouver au désespoir par ce refus de mariage ! Il intercepte une lettre qui le touche dans son amour propre. Il décide alors  de se venger en séduisant Rosette, une jeune paysanne, sœur de lait de Camille, espérant rendre cette dernière jalouse !

    Mais Camille est au courant du fait que Perdican a lu sa lettre et voit clair dans son comportement ! Elle avertit Rosette qui s'aperçoit de la tromperie et perds connaissance ! a la fin, Camille et Perdican s'avouent finalement leur amour mais Rosette les observait en cachette et meurt d'émotion ! Camille conclut alors "Elle est morte. Adieu Perdican." Une fin tragique somme toute !

    Parmi les thèmes de la pièce, on a donc un certain anticléricalisme et une critique sociale sous-jacente. Le badinage amoureux et le libertinage sont également abordés dans la lignée de Marivaux. Au final, la mort l'emporte sur l'amour, le témoignage d'un siècle désabusé par la Révolution française ? En réalité, la pièce présente une certaine liberté formelle et un caractère intemporel qui la rende difficile à classer, entre comédie et drame !

    Si vous aimez le théâtre, c'est une pièce que vous vous devez de lire !

    A bientôt !


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  • Les Années Folles - juste après la Première Guerre mondiale - furent un grand mouvement de défoulement, le moment de fêtes débridées, à Paris, à New York et aussi l'occasion d'une grande effervescence intellectuelle et surtout artistique - avec les Avants-Gardes !

    Alabama Song - Gilles LeroyC'est dans ce contexte que brillèrent deux étoiles : Francis Scott Fitzgerald, auteur notamment de Gatsby le Magnifique -et sa femme Zelda ! Mais très vite les choses tournèrent mal pour ces deux là - comme un mauvais lendemain de cuite ! Zelda appris à vivre sous la coupe de son mari et ses tendances un "brin" tyrannique, côtoyant même, elle,  la folie !

    Alors Gilles Leroy nous livre ici, avec son livre Alabama Song, roman Prix Goncourt 2007, une belle mais triste histoire ! L'auteur - qui a effectué pour ce livre un important travail de recherche, insiste sur l'appellation "roman" et non "biographie" ! Pourtant,c 'est toute la vie de Zelda Fitzgerald qui nous est ici restituée : depuis les aspirations de sa jeunesse, son apothéose puis son déclin ! Le "grand roman américain" de Gilles Leroy !

    Scott et Zelda, propulsés dans la vie mondaine tels des enfants - les "enfants du jazz" ! - vont se brûler les ailes ! Zelda possède aussi une sensibilité artistique et peint des toiles ! Elle se bat pour exister, pour ne pas se faire "cannibaliser" par son grand écrivain de mari, qui lui-même va vivre dans l'ombre d'Ernest Hemingway !

    Zelda est une fille fantasque, qui aime choquer la bourgeoisie coincée du Sud des Etats-Unis, prends des amants ! Aime-t'elle encore son mari, ce Scott Fitzgerald dont elle connaît toutes les faiblesses !? Est-elle condamné à n'être que la "femme de..." ?

    En réalité, c'est le grand écrivain, le mari, qui est ici montré sous un jour peu flatteur - jaloux, possessif ! Et Zelda - qui a connu les asiles psychiatriques - qui est en quelque sorte "réhabilité" ! Comme si Leroy voulait "remettre les pendules à l'heure" !

    J'ai lu ce roman durant une période où je m'attelais à lire de manière soutenu beaucoup de littérature... Alors certes cet Alabama Song a des qualités mais bon, j'ai aussi lu mieux - beaucoup mieux depuis ! Un Goncourt justifié ou pas ? Chacun se fera son avis en lisant le roman en question ici !

    A bientôt !


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  • Et au milieu coule une rivière, apparu sur les écrans en 1992, est le troisième film d'un Robert Redford passé à la réalisation ! C'est une adaptation de La Rivière du Sixième Jour, roman de Norman Maclean.

    Il se dégage de ce film une intense sensation de sérénité ! L'histoire nous emmène au Et au milieu coule une rivière - Robert Redfordcoeur de la nature, propice à la méditation... La nature, celle des forêts et des rivières mais aussi la nature humaine à travers la relation de deux frères, dans le Montana, au début du XXème siècle, réunis par leur père, un pasteur rigoriste qui leur transmet son amour de la pêche à la mouche !

    Les deux frères sont Norman Maclean, l'auteur du roman adapté donc autobiographique, joué par Graig Sheffer, et Paul Maclean, incarné par Brad Pitt - ici dans un rôle beaucoup plus serein que par la suite dans Seven par exemple ! Le pasteur rigoriste écossais, John Maclean, est interprété par Tom Skerritt. A vrai dire, dans ce film, Brad Pitt vole quasiment la vedette à Graig Sheffer !

    Robert Redford le reconnaît lui-même, il est un amoureux de la nature et des grands espaces, passion qui transparaît aussi dans son autre film, L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux qui date de 1998. Mais dans le récit dont il est question ici, sur la pêche à la mouche, école de patience en fort contraste avec ce que sera le XXIème siècle individualiste, technocratique et hyper-speedé, on aborde une certaine philosophie anglo-saxonne du XVIIème siècle, celle de Walton qui allie aussi religiosité et écologie ! De fait, on a aussi de très beaux décors naturels dans ce film, propice à l'apaisement, magnifiés par une très belle photographie !

    Cependant, il est certain que si votre truc, ce sont plutôt les films à la Michael Bay avec explosions à la chaîne, alors vous vous ennuyer durant ce film de Redford !

    Un film toutefois - c'est son autre défaut ! - assez prévisible une fois l'intrigue et les bases posés ! Sur la relation entre frères et aussi l'amour paternel, ce deuxième sujet m'intéressant particulièrement !

    L'intrigue est simple ! On suit les longues parties de pêche, la pêche à la mouche étant une pêche en rivière, qui se pratique au lancer apparemment, tandis qu'on explore aussi ces relations entre les membres d'une famille !

    Enfin, pour l'anecdote, aucun des acteurs du film n'avait pratiqué la pêche à la mouche avant le tournage !

    A bientôt !


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  • Lionel Richie est un chanteur et musicien afro-américain des années 1980 qui a marqué les esprits notamment en chantant l'amour sur des notes soul et avec quelques collaborations emblématiques comme avec Michael Jackson sur USA for Africa ou encore de succès dans la musique de film. Il a vendu plus de 100 millions de disques !

    Lionel Richie, icône soul des années 80Ce chanteur a succès est né en 1949 - soit la même année que ma mère soit-dit en passant ! - à Tuskegee dans l'Alabama. Il a fait ses début au sein du groupe de R'n'B qu'il a crée avec des copains d'université et dont il a trouvé le nom au hasard dans le dictionnaire, The Commodores qui a surtout officié dans les années 1970 - de 1974 avec le succès Machine Gun à 1979 avec Still. Le groupe fera une surprenante et brève réapparition en 1993 avec une reprise d'un autre groupe plus axé rock.

    En 1980, Richie s'associe avec Kenny Rogers pour lequel il écrit et produit le tube Lady, gros carton de la fin de l'année 1980. il commets aussi un duo mémorable avec Diana Ross sur Endless Love qui reste en tête des ventes neuf semaines de suite !

    En 1982, notre chanteur du jour obtient un disque de diamant avec son album Lionel Richie. Son deuxième album studio, Can't Slow Down, en 1983, fait de lui légal de Michael Jackson avec son Thriller et de David Bowie avec son Let's Dance  en termes de ventes !

    C'est en effet dans Can't Slow Down - couronné par le Grammy Award du Meilleur Album de l'année ! -  que l'on trouve des titres marquants comme All Night Long (All Night) ou Hello. Le clip de ce deuxième tube est resté dans les mémoires mettant en scène Richie en professeur de théâtre avec une jeune élève aveugle qui lui fabrique son buste en statue ! Tube qui fit les beaux jours des boites de nuit à l'époque ! Ce deuxième album studio se vendit à plus de vingt millions d'exemplaires !

    Lors des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, Lionel Richie fait figure d'invité surprise et interprète devant les nations assemblées - et accessoirement 2,3 milliards de téléspectateurs  - son tube All Night Long (All Night).

    1984 est important pour une autre raison... Cette année-là, l’Éthiopie connaît une terrible famine ! Les Anglais lancent alors le projet caritatif Band Aid pour venir en aide à ces populations (les Français parleront eux de "L"Ethiopie [qui] meurt peu à peu" dans une chanson. Lionel Richie pense alors que les artistes de la chanson américains devraient s'en inspirer et il compose un tube avec Michael Jackson cette année-là intitulé We are the World dans le contexte de USA for Africa. Que ce soit en Angleterre, en France ou aux Etats-Unis, il s'agit à chaque fois de collectifs de chanteurs à succès qui pousse la ritournelle pour sensibiliser les gens à la misère de ces contrées ! Succès au bout de l'entreprise et pour les USA, un titre où se croisent notamment Cyndi Lauper et Bruce Springsteen ! La collecte de fond sera importante !

    Lionel Richie s'investit aussi dans le cinéma et la musique de films lorsqu'il compose début 1986, Say You, Say Me pour le film White Nights de Taylor Hackford avec au casting Gregory Hines et l'immense danseur Mikhail Barychnikov ainsi qu'Isabella Rossellini, film sorti en France en janvier 1986 sous le titre Soleil de nuit ! Au bout de ce projet, Richie récolte l'Oscar de la Meilleure Chanson originale de film en 1986.

    Par la suite, sa carrière, parsemée de maintes récompenses, se tasse un peu ! Les belles années sont derrière lui et il reste associé aux années 1980. Durant l'été 1986, signalons encore l'album Dancing on the Ceiling  avec son single éponyme dont le clip montre des danseurs faire des"acrobaties" au plafond la tête à l'envers !

    Voilà ! Même si il est un peu passé de mode, Lionel Richie est une figure black marquante de la musique des années 1980 - comme Michael Jackson ou Stevie Wonder ! Il reste reconnaissable à son physique de "beau gosse" et sa petite moustache qui est son signe distinctif !

    A bientôt !


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  • On aime où on n'aime pas Louis de Funès ! Il est vrai qu'il possède un talent comique assez particulier, très outrancier et tout en mimiques! Pour ma part, j'ai appris à l'apprécier au fil du temps, et je connaissais des personnes comme mon éditrice, Estelle Valls de Gomis, dont les références culturelles allaient de Nosferatu à de Funès ! On peut donc tout aussi bien allier la culture la plus savante à la plus populaire - ce que prouve aussi tous les jours le blog que vous êtes en train de lire !

    Le Gendarme de Saint-Tropez est un film de 1964, le premier d'une série,  réalisé par Jean Girault, une coproduction franco-italienne.

    Dans les années 1960, la station balnéaire de Saint-Tropez, sur la côte méditerranéenne, commençait à Le Gendarme de Saint-Tropez - Jean Giraultgagner en notoriété, fréquentée par des célébrités comme Eddie Barclay ou Brigitte Bardot ! Dans ce décor,  Richard Balducci imagine une comédie opposant un gendarme zélé - Ludovic Cruchot, joué par de Funès - à une compagnie de gendarmes débonnaires, menés par l'adjudant Gerber, joué par Michel Galabru.

    Cruchot est le pivot central du film et les gags sont générés par son caractère "nerveux" et son côté très "sur le règlement" ! A côté de cela, vous l'aurez compris, les autres gendarmes pensent plus à profiter du soleil et à boire des pastis en contemplant les jolies filles ! Les meilleurs ressorts comiques naissent souvent des oppositions, pensez La Grande Vadrouille, La Cage aux Folles, Les Compères ou plus près de nous Intouchables !

    Le Gendarme de Saint-Tropez, à l'origine une petite comédie sans prétention et à petit budget, va obtenir, à la surprise générale un succès considérable - et donc inattendu - finissant par se classer en tête du box-office français pour l'année 1964 avec presque 8 millions d'entrée ! On connaît l'engouement des Français pour les grandes comédies populaires - pendez aussi au Père Noel est une ordure, Camping ou Bienvenue chez les Ch'tis ! Certes la formule ne prends pas à chaque fois mais quand elle prends sa donne des cartons comme Le diner de cons ou Les Visiteurs !

    Devant ce succès, on aura finalement six films jusqu'en 1982 !

    Retrouvez donc notre Cruchot - muté dans le Var - et faisant de cocasses chasses aux nudistes et devant surveiller sa fille, Nicole - jouée par Geneviève Grad, éblouie par la ville ! Cette coquine va s'inventer un père milliardaire et entraîner celui-ci dans son manège et sur la piste d'un Rembrandt volé !

    Qui sont les gendarmes ? Outre Cruchot et Gerber, on a Lucien Fougasse (Jean Lefebvre), Albert Merlot (Christian Marin), Gaston Tricard  (Guy  Grosso) et Jules Berlicot (Michel Modo qu'on retrouvera des années plus tard, caricaturant le Français moyen dans la série télé Highlander) ! Et aussi l'unique Sœur Clotilde et sa légendaire 2CV ! Et la "marche des Gendarmes" inspiré/ parodiant le thème du Pont de la Rivière Kwai !

    Voilà, une comédie cocasse et sans prétention mais qui fait mouche - mais certes un peu / beaucoup ? -  vieillie par une surexploitation sur nos chaines de télé publiques !

    A bientôt !


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