• De manière générale, hormis la franchise des Experts, je ne suis pas trop fan des séries policières ! Pourtant la série US de Meredith Stiehm et du pape de la télévision Jerry Bruckheimer, la très bien ficelée Cold Case : Affaires classées a retenu mon attention ! Je ne loupais pas un seul épisode de ce show dans le courant de l'année 2005 puis progressivement mon intérêt s'est relâché !

    De quoi s'agit-il ? Dans le jargon des flics et des inspecteurs de police, un "Cold Case" est un dossier "classé" sur lequel l'enquête s'est arrêtée - au point mort ! faute d'éléments probants ! Cette série va donc exhumer des Cold Cases, le jour où un nouvel indice fait surface, parfois des décennies après !

    Cold Case : Affaires classées - Présentation générale

    C'est ainsi qu'on va suivre des enquêtes se déroulant, au choix, dans les années 1960, 1970, 1980, 1990 voire même dans les années 1940 ou 1920 ! Des histoires très différentes les unes des autres, des énigmes sur lesquelles s'échine l'inspectrice Lillian - "Lilly" Rush - une héroïne donc ! - incarnée à l'écran par la blonde et talentueuse Kathryn Morris ! Elle est épaulée par une équipe de choc, des inspecteurs aussi tenaces qu'elle pour découvrir qui est le coupable qui est passé entre les mailles du filet jusque là ! On a donc l'élégant Scotty Valens - joué par Danny Pino, le vétéran John Stillman, son supérieur, incarné par John Finn. Jerémy Ratchford joue le débonnaire - ne pas s'y fier ! - Nick Vera et on peut compter sur Will Jeffries - joué par Thom Barry - pour tirer les vers du nez !

    Le "schéma" d'un épisode est grosso-modo le même à chaque fois ! Un indice inattendu refait surface qui conduit notre équipe d'inspecteurs à réinterroger les témoins ! Chaque confession amène à un nouveau témoin et, à un moment, il y a une contradiction qui amène à réinterroger les témoins du début jusqu'à la confrontation finale, sachant que dans le lot il y en a un qui ment !

    La série compte en tout sept Saisons et a été diffusée aux Etats-Unis entre 2003 et 2010 ! En France, elle passe sur Canal + à partir de la rentrée 2005 - jusqu'en 2012 puis avec un léger décalage sur France 2 ! Et enfin sur France 4 !

    L'enquête la plus éloignée dans le temps fait "voyager" nos enquêteurs jusqu'en 1910 !

    Un des aspects remarquable de cette série est sa bande sonore ! En effet, si chaque enquête nous entraîne sur une année précise de l'Histoire des Etats-Unis, l'épisode concerné est illustré musicalement par des standards propres à l'année en question ! Et de grands titres généralement ! Mais ces B.O. d'exceptions posent un problème de taille au niveau de l'exploitation en DVD car en effet, les droits des chansons utilisées sont difficiles à négocier ! C'est pourquoi, à ma connaissance, la série Cold Case : Affaires classées ne sera pas disponible sur ce support avant longtemps !

    Signalons enfin que le générique d'ouverture est la chanson Nara du groupe E.S. Posthumus !

    Voilà, ruez-vous sur votre trench-coat de détective pour exhumer quelques vieux cartons !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Séquence nostalgie aujourd'hui avec un jeu de plateau de la fin des années 1980 de la défunte société d'édition dans ce domaine, Jeux Descartes ! Parlons d'un jeu fun et simple - mais pourtant si riche en possibilités : Rencontre Cosmique ou Cosmic Encounter en VO !

    Dans ce jeu, vous êtes le leader d'une race extraterrestre exotique et pacifique et devez à la fois faire preuve de stratégie et de diplomatie ! Vous partez à la conquête du cosmos et vous trouvez en butte face à d'autres races !

    Rencontre Cosmique - Jeux DescartesConcrètement, vous avez un plateau modulaire où vous disposez un certain nombre de jetons - qui représentent vos forces - sur des "bases", au départ celles de vos colonies d'origine ! Pour gagner, vous devez établir cinq bases hors de votre système solaire d'origine, c'est à dire hors de votre morceau du plateau de jeu ! La particularité de votre race - et le gros point fort du jeu ! - est que vous possédez un "pouvoir spéciale" spécifique à votre race ! Et vous devez faire aussi une bonne utilisation du "Zap cosmique" !

    Quels sont les Pouvoirs Extraterrestres qui vous permettront ou pas de remporter des Duels ? On a différentes races : le Chercheur (qui peut poser des questions à ses adversaires auxquelles ils sont forcé de répondre par oui ou par non en disant la vérité), la Machine (qui peut jouer plus de deux Duels par tour), l'Amibe (qui peut augmenter ou diminuer le nombre de ses pions), le Chronos (qui peut voyager dans le temps et rejouer les Duels), le Clone (qui peut conserver ses cartes de Duel), le Laser (qui oblige son adversaire à jouer à l'aveuglette), le Macron (chacun de ses pions en vaut quatre), le Mutant (qui peut toujours avoir sept cartes en main) ou encore le Philanthrope (qui peut faire don d'une carte).

    Les Duels, vous l'aurez compris se déroule en comparant nos nombres de pions en jeu et Rencontre Cosmique - Jeux Descartesen ajoutant des valeurs de cartes ! Mais la liste de pouvoir ne s'arrête pas là ! Il y a  encore le Sorcier (qui peut permuter les cartes jouer), le Vide (qui élimine définitivement les pions de ses adversaires) ou le Virus (qui se multiplie au cours des Duels).

    Et pourrez-vous vous défaire du Vulch, du Zombie, de l’Échangeur, de l'Empathe, l'Oracle, l'Esprit, l'Insecte ou le Voleur !? Tant de peuples exotiques dans cette galaxie !

    Et je n'ai pas mentionné que les alliances sont possibles aussi bien en attaque qu'en défense !

    Le jeu a connu des extensions ! Dans les années 2010, il est repris par Edge - en VO - qui publie toute une série d'extensions ! Citons les rapidement ! Il y a, outre la boite de base : "Incursion cosmique", "Conflit cosmique" (permet de jouer jusqu'à 7 joueurs au lieu des 4 joueurs de la boite de base), "Alliance cosmique" (8 joueurs ! Possibilité de jouer en équipe de deux !), "Orage cosmique" (introduit des stations spatiales), et enfin "Domination cosmique" (une extension désignée par les fans) !

    Bref un jeu très riche ! J'y avais joué à la grande époque avec mes potes Cyril, Hervé ou David ! Et j'avoue que la rédaction de ce billet m'a redonné envie d'y jouer !

    Un jeu qui remporte un succès phénoménal aux Etats-Unis ! Mais bizarrement plus discret en France !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • La Brèche - Christophe LambertVous ne saviez sans doute pas que Christophe Lambert écrivait des romans de SF ! Mais ne vous y trompez pas ! Il ne s'agit pas de l'acteur de Greystoke ou d'Highlander mais bel et bien d'un homonyme ! Ce Christophe Lambert là est né en 1969 et a passé un diplôme de réalisation audiovisuelle - ce qui explique sans doute pourquoi son écriture est si épurée et cinématographique ! Après avoir travaillé pour la télévision et la vidéo, il s'est tourné ver le roman jeunesse ! Auteur prolifique, chez Mango, il alterne les genres (polar, fantastique, historique) mais préfère la SF ! La Brèche - dont il va être question maintenant - ressort de ce dernier genre puisque c'est une histoire de voyage dans le temps !

    Nous sommes en 2060 et le concept de télé-réalité a été relancé par un grand Network des médias tandis qu'on a percé le voyage dans le temps ! Vous l'aurez deviné, il s'agit d'envoyer des reporters dans le passé filmer des événements historiques !

    Mais le show est en perte de vitesse et pour relancer l'émission, on décide d’envoyer un historien et un journaliste le 5 juin 1944, la veille du Débarquement en Normandie ! Seulement voilà, le duo constate rapidement des anomalies temporelles ! Des gens mal intentionnées tentent de changer l'Histoire et de faire gagner les nazis ! Bientôt des Méchas viennent épauler les troupes du Reich sur les plages ! Une "brèche" temporelle ! C'est le risque à jouer les apprentis-sorciers !

    Un roman adulte - façon thriller ! - avec un journaliste suicidaire et un historien excentrique - qui joue une fois de plus sur les "boucles temporelles" et les paradoxes du voyage dans le temps et qui mélange références historiques, horreurs de la guerre et SF ! Un récit rapide, spectaculaire et mali ! Avec un beau twist à la fin ! Un livre de divertissement mais qui pose aussi des questions sociétales notamment sur la responsabilité et l'engagement, le sacrifice, des hommes !

    A lire pour voir le passage de Lambert du rayon jeunesse au rayon adulte ! J'ai bien aimé pour ma part !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Moon Patrol - IremMoon Patrol est un shoot-them-up de 1982 d'abord sorti en bornes d'arcades. Il est caractérisé par un défilement horizontal.

    En effet, vous dirigez un véhicule de patrouille lunaire qui se déplace vers la droite de l'écran, peut accélérer ou ralentir et doit sauter par dessus les cratères, éviter les autres véhicules qui arrivent en face ou les engins spatiaux venus du ciel qui lui tire dessus !

    Vous disposez de deux boutons de tir ! Un canon vous permet de tirer vers l'avant pour détruire ce qui arrive en face et un autre canon tire lui vers le haut pour éliminer les soucoupes volantes !

    Vous avez aussi un bouton de saut pour éviter cratères, rochers et mines ! La moindre erreur est fatale et vous fait perdre une vie !

    Au début des jeux vidéo, dans les années 1980, les shoot-them-up avec des vaisseaux spatiaux était monnaie courante ! On a ainsi eu Space Invaders, Galaga, Asteroids, Defender ou encore Moon Patrol. Ces deux derniers jeux partageaient la caractéristique d'un scrolling horizontal linéaire. Ils utilisent aussi la technique du "défilement différentiel", Moon Patrol - Iremà savoir la présence d'un décor dans le fond qui défile moins vite et donne ainsi une illusion de perspective !

    La musique est bien sympa aussi quoique que répétitive !

    Le jeu fut bien évidemment porté sur les consoles et ordinateurs de l'époque ! Je ne détaille pas, vous les connaissez depuis le temps : Atari 2600, Apple II, Commodore 64, Atari ST, ColecoVision, ZX Spectrum puis plus tard :Playstation, PC, Dreamcast et Game Boy Color !

    Une période "héroïque" pour le jeu vidéo ! Certes les jeux des années 2000 sont plus aboutis techniquement mais ont moins d'âme ! Encore que cela se discute !

    A bientôt !

     


    votre commentaire
  • Dans les premiers temps du jeu vidéo, on eut droit à toute une panoplie de héros Frogger - Konamiimprobables devenus des icônes de la pop-culture - regardez le film de 2015, Pixels, pour vous en convaincre ! - qui n'étaient souvent que de simples amas de pixels justement et qui n'avaient pas tout un background personnel développé comme on pu l'avoir par la suite des personnages comme Lara Croft pour ne citer qu'un seul exemple !

    On eu ainsi dans cette galerie de héros une petite boule jaune vorace, un lutin rouge ou orangé sautillant, un plombier courageux, un mille-patte véloce, des vaisseaux intergalactiques ou encore... une grenouille !

    Une grenouille en effet car il va être question maintenant de Frogger, jeu en borne d'arcade du géant japonais du secteur Konami, sorti en 1981 et par la suite disponible sur toute une gamme de plateformes - les modèles habituels et les plus populaires à l'époque comme les consoles Atari 2600 ou Atari 5200, Colevision, ou plus récemment Playstation, Super-NES ou X-Box 360 et les ordinateurs ZX Spectrum, Sinclair ZX81, Apple II, Commodore 64, Amstrad CPC ou MS-DOS pour les PC !

    De quoi s'agit(il ? Dans ce jeu très simple - comme souvent du temps des "pionniers" du secteur, vous dirigez une famille de grenouille qui doivent d'abord traverser une autoroute dont les véhicules roulent dans un certain sens et dans un autre alternativement.  Puis, dans une deuxième moitié de l'écran, sauter de rondins de bois en rondins de bois  - ou à dos de grenouilles mais qui plongent de temps en temps  ! - sur une rivière s'écoulant dans l'autre sens pour regagner votre "maison" ! Il s'agit donc de ne pas vous faire écraser ou de ne pas tomber à l'eau - sachant que vous ne pouvez pas revenir en arrière ! Quoi que finalement si, je ne me souviens plus très bien de ce point !

    Vous pouvez également attrapez des mouches ou des "demoiselles grenouilles" pour des bonus - en évitant les serpents et les crocodiles !

    Voilà comme vous le voyez, c'est assez simple et il n'y a pas beaucoup plus à en dire ! Si vous n'avez pas connu cette époque glorieuse -  par exemple si vous êtes nés dans les années 2000, ce genre de jeu doit vous paraître "ridicules" ! Dites vous que certains jeux pour téléphones portables adaptent souvent des mécanismes similaires voire sont des adaptations de jeux de cette période faciles à transposer ! Et parfois on s'amuse plus avec des jeux très simples - mais pas simplistes ! - regardez le succès phénoménal de jeux comme Tétris, Lemmings, Worms ou Angry Birds !

    A bientôt !

    PS : Si l'Histoire des Jeux Vidéo vous intéresse, je vous renvoie à l'encyclopédique site - en anglais ! - GamingHistory.com !


    votre commentaire
  • Le 12 novembre 2004 sortait le cinquième album studio du très polémique artiste de rap blanc Eminem, album intitulé Encore.  Cette production était le fruit conjugué des efforts d'Aftermath Entertainment, de Shady Records et d'Interscope Records. Sa sortie fut avancée de 4 jours car les titres avaient fuités sur internet !

    Ce fut un succès immédiat et massif ! Plus de 700000 exemplaires vendus en trois jours et Encore - Eminem1,5 millions de copies aux Etats-Unis les deux premières semaines ! Pour finir à un score final, sur le monde, de 11 millions d'exemplaire ! Eminem est un artiste toujours très attendu qui sait susciter le buzz ! Que contient cet opus qui explique un tel succès ?

    Dans cet album, Eminem aborde sa vie familiale, sa relation avec son ex-femme, Kim ("Puke" et "Love You More"), leur fille Hailie Jade Mathers à travers le titre "Mockingbird", l'enfance du chanteur ("Yellow Brick Road"), ses rapports avec ses parents ("Evil Deeds") et son opposition au Président américain d'alors, George W. Bush ("Mosh" et "We As Americans").

    Les titres emblématiques sont centrés autour de "Just Lose It", parodie de "Billie Jeans" de Michael Jackson ! Des "morceaux" de transition organisent aussi l'album - "Curtains Up" - comme pour l'album précédent The Eminem Show ! Sens du spectacle très développé chez l'artiste donc !

    Une fois n'est pas coutume, Eminem fut victime de la censure notamment pour "We As Americans" et son "president dead" ("président mort" !) ! Les références violentes ou sexuelles ou encore les allusions à la drogue posent toujours problèmes ! Mais les rappeurs sont coutumiers du fait, c'est même d'ailleurs leur "marque de fabrique" - voir le logo "Explicit Lyrics" !

    L'album bénéficia d'une bonne campagne marketing, on s'en doute ! Il fut édité avec deux couvertures/ jaquettes différentes !

    Le mieux est encore de l'écouter ! Si vous n'avez pas les oreilles trop fragiles !? L'album contient 20 plages !

    Pour ma part, j'ai pu l'écouter grâce à mon voisin Eric et ai bien apprécié même si je ne me suis pas livré à une étude approfondie des textes ! Textes ciselés comme des couteaux !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • A l'origine, la firme Gottlieb produit des flippers mais au début des années 1980, elle se lance dans le jeu vidéo avec des bornes d'arcades comme Reactor ou l'emblématique Q*Bert - un petit personnage rouge presque aussi célèbre que Pac-Man - dont il va être question ici !

    Q*Bert - GottliebQ*Bert est un jeu vidéo sorti en 1982, en arcade donc, dans le genre jeu d'action/réflexion. C'est devenu un classique dès cette époque ! Vous dirigez un petit personnage sur les marches d'un damier - ou plutôt d'une pyramide ! - et chaque fois que vous atteignez une marche, vous changez la couleur de celle-ci ! Le but est de recolorier toute la pyramide pour changer de niveau ! Bien entendu, des ennemis se baladent sur la pyramide et essaient de vous attraper pour vous faire "Game Over" !

    Les différents ennemis réduisent vos possibilités de déplacements et il vous faudra faire preuve autant de stratégie/tactique que de dextérité ! Un parcours à compléter ? Sur le principe, cela rappelle un peu Pac-Man qui devait manger toutes les pastilles d'un labyrinthe en évitant lui aussi le contact mortel d'autres créatures ! De fait, Q*Bert est le grand rival du héros de Namco !

    Parmi les types d'ennemis, certains vont vous poursuivre tandis que d'autres se déplacent aléatoirement ! vous pouvez en manger certains - ennemis ! - pour en figer d'autres ! Enfin, une dernière catégories réinitialisent la couleur des marches, vous compliquant la tâche ! Vous pouvez aussi utiliser un nombre limité de fois des téléporteurs qui vous ramènent au sommet de la pyramide !

    Dans les niveaux plus avancés, la difficulté augmente, les ennemis sont plus coriaces, plus Q*Bert - Gottliebmalins et vous devez passer chaque fois sur chaque marche pour les recoloriser ! Un jeu qui ne s'arrête qu’après épuisement du joueur !

    Q*Bert a ensuite été porté sur différentes machines de salon : Vidéopac G7000, Atari 2600, ColecoVision, Commodore 64, Intellivision, TI99/4A, NES, Game Boy et Game Boy Color, Playstation, PC, Dreamcast, téléphones mobiles et Playstation 3 - entre autres - entre 1982 et 2007 ! Un succès jamais démenti donc ! Comme le montre aussi le nombre de contrefaçons et de clones !

    Le jeu est - signalons le ! - le fruit du travail de Warren Davis et Jeff Lee. il a donné lieu à deux suites : Q*Bert's Qubes (1983) et Q*Bert's 3 (1992) ! Enfin, il y eut aussi Q*Bert's Quest, un flipper de Gottlieb toujours - sur le marché dès mars 1983 pour profiter de l'engouement du jeu vidéo !

    Q*Bert  a suscité nombre de produit dérivés : figurines, cartes à jouer, puzzles, livre et même show télé ! Mais il passa vite de mode après le krach du jeu vidéo de 1983 ! On le rencontre aussi au cinéma dans deux films : Les Mondes de Ralph et Pixels !

    Une icone de la culture vidéoludique en vérité ! Que seuls les pionniers et les plus anciens ont connu - dont votre serviteur qui y jouait dans le bar-tabac que tenait son parrain, Serge, dans ces années-là !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Au milieu des années 1950, George Lucas, le papa de Star Wars, entrait dans l'adolescence ! C'est toute une époque de l'Amérique qu'il a dépeint par la suite avec nostalgie dans le deuxième long-métrage de sa carrière, American Graffiti ! Ce qui en fait donc un film autobiographique d'une certaine façon !

    Comment peut-on sortir de l'enfance ? C'est la question qu'à du se poser à un moment je jeune Lucas. Affecté non seulement par un désordre physique, le petit homme doit aussi comprendre le monde et s'affirmer lui-même. C'est aussi ce que raconte le "Voyage du Héros" des films Star Wars à propos de l'évolution de Luke Skywalker ! Les peuples sauvages avaient organisé ce passage avec des rites initiatiques. Mais de nos jours, le monde est moins simple et plus difficile à décoder ! Et le temps de l'enfance a tendance à s'allonger !

    Dans la famille de George Lucas, on pourrait considérer que le père est défaillant ! Le patriarche entend préserver son pouvoir  - voir à ce propos la relation Luke / Vador ! Lucas fils avait des relations tendus avec son géniteur, un être qu'il perçoit comme extrêmement dur faisant régner une discipline de fer. George rêve alors d'évasion ! Ce seront les mondes imaginaires et la couse automobile ensuite !

    Vie de George Lucas - Les Années "American Graffiti"Pourtant, il serait simpliste de trop comparer la relation entre les deux Lucas et celle des personnages emblématiques de Star Wars ! Lucas père était un self-made man conservateur avec plein de préjugés mais il a toutefois laissé à ses enfants une grande liberté d'action. Le jeune Lucas en vint à un moment à effectuer un stage dans la papeterie familiale mais ce boulot ne lui plu guère ! Il était alors évident qu'il ne prendrait pas la succession du paternel ce qui généra de nouvelles tensions ! Ce dernier pensa alors que son fils n'arriverait à rien dans la vie ! Il fallut trouver un compromis !

    Lorsque George eut 15 ans, la famille quitta sa maison du 530 Ramona Avenue pour emménager dans un petit ranch au milieu des arbres. George s'éloignait alors encore plus de Modesto et s'investit dans la musique et la photographie, ses deux passions d'alors ! Il se laissa pousser les cheveux et mis de longue chaussures noires à bouts plombés, changement de look que ses parents ne comprirent pas. C'est alors qu'il se découvrit une passion pour les voitures !

    George Lucas eut sa première voiture à 15 ans, avant même d'avoir son permis de conduire. Il se sentit alors plus libre ! Il adorait le frisson de la course, presque au point de perdre el contrôle du véhicule ! La police lui infligeait souvent des contraventions !

    Le cruising était un mode de vie parfaitement décrit dans American Graffiti, très répandu dans les années 50 ! La journée de George était "faire la course en voiture, glander, s'amuser, l'interminable "chasse aux filles" ! Par les voitures, George s'affirmait socialement ! Les bagnoles, la musique, le sexe !

    Mais le mardi 12 juin 1962, George eut un accident dans sa Fiat Blanchina qui faillit lui couter la vie ! La voiture fit pas moins de cinq tonneaux en voulant éviter un autre véhicule ! George atterrit sur le ventre puis perdit conscience. il se réveilla le lendemain à l'hôpital. L'accident n'avait fait par chance aucune victime mais plus de peur que de mal ! Ce fut pour George une prise de conscience. il était un miraculé et pris le temps de méditer sur son lit de convalescent !Il décida qu'il devait alors faire quelque chose de sa vie. Il veut se ranger ! Ce flirt avec la mort lui a ouvert les yeux !

    Dès lors Lucas junior sent qu'il est prédestiné et commence à faire confiance à son instinct, une impression qu'il retrouvera lorsqu'il se lancera dans le projet de sa vie, Star Wars ! Et qui se révèlera largement payante !

    A la sortie de l'hôpital, George avait accompli son "rite de passage" et était adulte ! Les portes d'une école de cinéma s'ouvriraient bientôt pour lui !

    A bientôt !  


    votre commentaire
  • Le Convoyeur est un film français de 2004 - tourné en 2003 par Nicolas Bouhkrief. C'est un film violent et sans concession qui se déroule dans le milieu des convoyeurs de fonds et montre leurs missions difficiles et qui ne se passent pas toujours bien ! En effet, parfois ceux-ci se font braquer !

    Parmi les acteurs du film, on retrouve un Albert Dupontel ravagé, détruit et très poignant Le Convoyeur - Nicolas Bouhkriefqui s'accroche à sa vengeance ! On comprends pourquoi dans un flash-back ! Celui-ci conduisait tranquillement sa voiture sur une route en forêt avec son jeune fils à bord lorsqu'ils furent pris au milieu d'un braquage de fourgon ! Les gangsters décidèrent de ne laisser aucun témoin ! Lui en réchappa mais pas l'enfant ! Un début digne d'une tragédie grecque ou latine ! Le fatum !

    Dupontel endosse le rôle d'Alexandre Demarre et se présente un matin au centre-fort de la société Vigilante, une petite boite de transport de fond qui a subit trois braquages dans l'année qui n'ont laissé aucun survivant - dont celui qui toucha notre homme personnellement !

    Très vite, les collègues de Demarre s'interrogent sur son compte, en particulier Jacques - joué par Jean Dujardin qui trouve la un beau rôle ! Demarre, dans le contexte difficile d'une reprise de Vigilante par une société américaine avec plan social à la clé est-il une "taupe" chargée de sélectionner les employés à licencier. Jacques ne se doute pas qu'en réalité notre homme cherche des complices de braqueurs !

    Bon à vrai dire, je me rends compte que j'ai dévoilé des moments-clés de l'intrigue ! J'enfoncerais le clou en ajoutant que Dujardin tient ici un rôle à sa mesure, à contre-emploi, un rôle de salaud ! Après Un gars, une fille, personne ne voulait l'employer et il n'était pas encore oscarisé pour The Artist ! Par la suite, il va connaître ses premiers succès dans les années 2000 qui vont le mener là où on sait !

    On retrouve aussi Aure Atika dans ce film qui joue Isabelle, une belle jeune femme qui tente de percer le secret de Demarre !

    J'avais vu ce film à l'époque et cela m'avait permis de faire une sortie avec ma copine Barbara !

    Mais je répète ma mise en garde un film dur, violent qui se termine d'ailleurs dans un bain de sang ! La preuve aussi que les Français savent réaliser des thrillers efficaces !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Le réalisateur néérlandais Paul Verhoeven est-il un réalisateur subversif ? On serait porté à le penser au regard de sa filmographie, de Basic Instinct - qui lança la carrière de Sharon Stone avec sa fameuse scène de croisé-décroisé de jambes, au regard aussi de Showgirls qui décrit les fastes et les excès peu ragoutants de Las Vegas ! Citons aussi Robocop, film assez violent, qui interroge à la fois sur l'idée de justice et sur la nature de notre humanité !

    Starship Troopers - Paul VerhoevenMais ce jour, il sera question de Starship Troopers, à la fois film de SF et film de guerre, sorti en 1997 - et qui malgré un succès relatif au box-office, remporta pas mal de critiques positives !

    Le film, inspiré vaguement du roman de Robert Heinlein, Étoiles, garde-à-vous !, décrit une planète Terre regroupée politiquement sous l'autorité d'une société militaire, la Fédération ! Dans cette société, pour pouvoir être reconnu citoyen, il faut en effet s'engager dans l'armée, et ainsi jouir de ses droits civiques !

    En réalité, ce film, sous des apparences de sitcoms mettant en scène de jeunes adultes et jouant avec les codes du film de propagande, c'est une véritable critique de la société contemporaine à laquelle se livre son réalisateur et en particulier de tous les impérialismes, notamment américain ! Toutefois, le métrage est assez subtil pour ne pas tomber dans l'anti-américanisme primaire !

    Les militaires du film font penser par bien des aspects aux néo-nazis notamment, ne serait-ce qu'avec leurs uniformes - et c'est donc bien à une dénonciation des sociétés fascisantes et totalitaires à laquelle nous avons ici affaire !

    Les héros principaux sont Johnny Rico - joué par Casper Van Dien - et Dizzy Flores - jouée par Dina Meyer ! Le fantasme masculin de l'époque, à savoir Denise Richards (aperçue aussi dans un James Bond avec Pierce Brossan !) - tient le rôle du lieutenant Carmen Ibanez, une femme pilote, ce qui permet d'entretenir le côté sitcom - avec un trio amoureux ! - du film !

    La Fédération est en guerre avec le monde des Arachnides, originaires d'une planète nommée Klendathu ! Ces sales bestioles ne font pas de cadeaux et déchiquettent près de cent mille soldats humains lors d'un débarquement qui se solde par un désastre - avec pour ma part, une scène déchirante de cette jeune soldate qui lors de la scène précédente parlait d'avoir un bébé après la guerre et qui est happée dans un tunnel par un Arachnide pour connaître un sort funeste !

    Rico et Dizzy - ayant survécus aux fiascos initiaux - vont rejoindre l'unité d'élite des Francs-Tireurs et se rendre en mission sur la Planète P en aide à un avant-poste de civils ! là, ils vont faire face à une armée entière d'Arachnides dans une séquence qui ce veut un hommage à la bataille - et au film éponyme dédié - de Fort Alamo !

    Starship Troopers vaut aussi beaucoup pour ses effets spéciaux : maquettes de vaisseaux, grand nombre de personnages animés par ordinateur lors de la bataille citée à l'instant... Les sociétés impliquées sont Sony Imageworks, Industrial Light & Magic et Boss Film. Le film est d'ailleurs nominé pour l'Oscar des meilleurs effets visuels à la 70ème Cérémonie des Oscars en 1998 face à Le Monde perdu : Jurassic Park et Titanic. L'Oscar est remporté par ce dernier film.

    Par la suite, le film de Verhoeven donna lieux à des suites, nettement moins intéressantes et/car plus basées sur le seul côté action plutôt que sue l'aspect subversif et contestataire ! On eut ainsi droit, dès 1999, à une série télévisée en infographie, puis à trois vidéofilms en 2004, 2008 et 2012 !

    Starship Troopers a différents niveaux de lecture et peut se voir aussi bien comme un film pop-corn que comme un manifeste polémique ! Il prouve que les réalisateurs étrangers ont des choses à apporter à la machinerie hollywoodien, un autre point de vue, moins américano-centré !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • La saga Hypérion est un monument de la littérature S-F de près d’un millier de pages. Ce nombre double avec sa suite Endymion.

    Le lecteur y suit les pérégrinations de sept pèlerins sur la planète éponyme. Ce récit mêle aventure, space-opéra, cyberpunk, émotions et suspens.

    C’est une œuvre qui compte dans le paysage de la SF moderne. A n’en pas douter !

     

    Simmons est également l’auteur de L'Échiquier du Mal, ainsi que d’Ilum, une réécriture de L’Iliade transposée dans le futur. On voit bien que cet écrivain est l’homme des Grandes Épopées.

    Mais il excelle aussi dans l’écriture de nouvelles !

     

    Parmi son œuvre de nouvelliste, il faut signaler Le Styx coule à l’envers, qui est l’objet de mon propos d’aujourd’hui, et qui rassemble douze nouvelles initialement parues dans des revues américaines au cours des années 1990.

    Dans ces récits, on trouve des réflexions sur la mort, sur la maladie (en l’occurrence le cancer), sur la guerre (Viêt-Nam et Guerre de Sécession), sur la religion (en particulier les télévangélistes américains) et sur l’enfance maltraitée.

    Le style est acerbe et le propos d’une grande intelligence.

    Enfin, il faut signaler que c’est grâce à une de ses nouvelles, présentée au cours d’un atelier d’écriture que Simmons a été révélé.

    J’aurais l’occasion de vous reparler plus en détails de cet écrivain dans de futurs articles car il figure parmi mes préférés !


    votre commentaire
  • Voici un ancêtre du jeu vidéo, le vénérable Qix, un jeu simple, développé par Taito et sorti en 1981.

    Le joueur est symbolisé par une étincelle ou un diamant qui se déplace sur les limites d'un cadre et doit, en tractant des lignes entre les bords du terrain de jeu, remplir ce terrain de jeu avec des aires colorées ! Il faut remplir - selon les versions - 75 % de ce rectangle vide pour passer au niveau suivant !

    Seulement voilà, ce n'est pas aussi simple ! En effet, une "mouche" géante, en fait une espèce de dégradé de lignes se déplace à l'intérieur du terrain de jeu et si elle touche une de vos lignes alors que vous ne l'avez pas fermée, vous explosez !

    De plus, une puis deux "chenilles" se déplacent comme vous le long du cadre et il s'agit de ne pas les percuter, sinon vous perdez aussi !

    Par la suite, deux "mouches" occupent le terrain ! La stratégie consiste à construire progressivement une barrière au milieu de l'écran et de séparer ainsi les "mouches" pour en éliminer une ! Vous pouvez aussi bâtir un piège, une sorte de goulet d'étranglement puis le fermer une fois que la "mouche" est rentrée dedans !

    Je ne sais pas si je suis très clair !? En résumé, le joueur peut circuler le long de n'importe quelle ligne (au départ, le bord de l'écran) puis quitter son territoire pour en créer une nouvelle. S'il parvient à fermer la figure qu'il dessine, il gagne une nouvelle portion du terrain. Celle-ci devient alors "solide" ou laisse apparaître un morceau d'image.

    Mais l'espace vide contient une étrange créature aux mouvements erratiques et imprévisibles, le Qix. Si ce dernier ou l'une des nombreuses créatures qu'il expulse hors de lui régulièrement touche une ligne non fermée (un Stix), le joueur perd une vie.

    Il est possible de tracer des Stix rapides ou lents, ces derniers rapportant le double de points. Mais plus l'espace se rétrécie autour du Qix et plus celui-ci devient agité.

    Qix a évolué sur différentes plateformes dont l'Atari 5200, l'Atari 400/800, DOS, l'Amiga, l'Apple IIgs, le Game Boy, le NES et l'Atari Lynx ! De plus, le jeu fait partie de plusieurs collections de jeux de Taito qui ont été produites pour différents supports dont le PSP, la PS2, la Xbox et Windows !

    Moi, pour ma part, je n'ai pas joué à Qix - mais à Styx, une version de 1983, crée par Windmill Software en disquette 5.25, sur IBM PC/XT ! C'est sur un de ces modèles de machines que j'y jouais entre 1987 et 1990 dans mon lycée ! La variante introduite par cette version est qu'on peut créer des lignes en diagonales !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Army Moves - Dinamic SoftwareArmy Moves est un jeu vidéo de type shoot-them-up avec scrolling, datant de 1986 sur la plupart des machines (Atari ST, Amiga, Atari ST, Amstrad CPC, Commodore 64 ou ZX Spectrum) sous le label Imagine Software. Il fut par la suite porté sous MS-DOS en 1989.

    C'est le premier volet de la trilogie des "Moves", suivi ensuite par Navy Moves en 1987 et encore plus tard par Artic Moves en 1995 ! Des jeux donc grandement orientés action et tir !

    Il y a différentes phases au cours de ce soft et sept niveaux en tout, divisés en deux grandes sections !

    Dans les quatre premiers niveaux, le joueur dirige une unité complète, jeep ou hélicoptère, et doit nettoyer le terrain des véhicules ennemis ! Dans les trois derniers niveaux, vous incarnez cette fois un soldat qui doit éliminer les combattants adverses pour arriver au quartier général de l'ennemi et recouvrer des documents secrets !

    Le jeu reste agréable sur la plupart des machines de l'époque mais fut néanmoins très mal noté sur l'Amiga, une machine dont il n'exploitait sans doute pas à fond les capacités ! L'action, malgré la diversité apparente des "véhicules" que vous contrôlez, fut jugée trop répétitive ! Par ailleurs, ce fut le succès de ce jeu dans un pays comme l'Espagne qui décida l’éditeur a publier deux suites alors qu'une autre incarnation nommée Desert Moves fut annoncée mais n'est jamais sorti !

    Au final, un jeu qui s'inscrit dans la lignée des shoots à scrolling comme Commando, Ikari Warriors, Game Over I & II ou Gryzor !

    Divertissant un temps mais vite oublié !

    A vos manettes ! A bientôt !


    votre commentaire
  • Les Fourberies de Scapin est une comédie en trois actes de Molière, crée au théâtre du Palais-Royal le 24 mai 1671. L'une des influences de l'auteur a toujours été la comédie italienne, la commedia dell'arte toute en outrances et en exagérations ! Ceci se ressent fortement dans les tribulations du valet Scapin !

    Car en effet, Scapin est un valet ! Ce type de personnage est une sorte de modèle Les Fourberies de Scapin - Molièregénérique à l'époque et dans ce cas de figure, le serviteur se montre souvent plus malin que son maître qu'il mène en bateau ! Molière se moque ainsi du bourgeois ! Parmi les caractéristiques du valet, il y a aussi le fait que celui-ci prend souvent le parti des jeunes amants contre les envieux, les bougons, les grincheux, les avares... On a tous ces cas de figure dans cette pièce !

    Boileau a reproché à la pièce son côté populaire et Fénelon l'exagération des caractères !

    L'intrigue de la pièce est par ailleurs reprise du Phormion de Terence ! L'auteur latin est le modèle de la "grande comédie" mais comme je l'ai dit on est plus proche ici des Italiens, reproche que Boileau fera dans son Art poétique.

    Alors que leurs pères sont partis en voyage, Octave, fils d’Argante et Léandre, fils de Géronte, se sont épris l’un de Hyacinthe, jeune fille pauvre et de naissance inconnue qu’il vient d’épouser, le second de la « jeune Égyptienne » Zerbinette.

    Mais Octave craint le retour et la réaction de son père et implore l'aide de Scapin, valet de Léandre. "Habile ouvrier de ressorts et d’intrigues", Scapin ne parvient pourtant pas à fléchir le vieillard Argante !

    Argante répète à Géronte la nouvelle qu’il tient d’une indiscrétion de Scapin : Léandre a commis une grave erreur. Aussi le jeune homme, fort mal accueilli par son père, corrige vertement le valet pour sa trahison. Mais il quitte bientôt son ressentiment pour le supplier de lui venir en aide : il lui faut payer une rançon pour Zerbinette s’il ne veut pas la voir enlevée par les Égyptiens.

    Scapin use alors de stratagèmes habiles pour extorquer la somme d'argent aux deux vieillards ! Mais il entends aussi se venger de Géronte qui lui a fait une mauvaise publicité auprès de Léandre. Le valet retors imagine alors un prétendu frère de Hyacinte à la poursuite de Géronte, lequel frère veut attenter à la vie du vieillard parce qu'il a voulu empêcher le mariage ! On a alors droit au fameux "épisode du sac" où Scapin "cache" Géronte dans un sac et lui donne de violents coups tout en feignant de le protéger de spadassins ! La fourberie de Scapin est éventée, et Géronte lui aurait fait payer cher ce tour pendable, si par une diversion opportune une double reconnaissance n'eût révélé en Hyacinthe la fille perdue de Géronte, et en Zerbinette celle d’Argante.

    La pièce se termine sur Scapin qui feint d'être à l'agonie et obtient le pardon des vieillards !

    Une pièce qui est un classique et qui est par exemple connue par des répliques telles "Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?". Cette sentence ultra-célèbre provient de cette comédie !

    Il est rare que l'on n'étudie pas cette pièce au collège de nos jours ! Ce fut mon cas dans les années 1980 en classe de Quatrième - puis plus tard de manière plus savante à l'Université !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Jean Echenoz est un romancier français, lauréat du Prix Médicis en 1983 pour Cherokee et du Prix Goncourt en 1999 pour Je m'en vais dont il va être question ici ! Le style d'Echenoz se caractérise par une grande liberté, jouant avec les homonymies, pratiquant le mode oralisant, et son écriture n'adhère pas, par ce fait, à un code défini. Par ailleurs, cet écrivain fait de nombreuses références aux auteurs novateurs du XVIIIème siècle tel Diderot.

    Je m'en vais, paru aux Éditions de Minuit - les éditions du Nouveau Roman ! - est le second volet d'un diptyque formé avec Un an, paru en 1997. Ce second roman - de 1999 - est tout aussi intéressant par le fond de l'intrigue que par la forme ! On y recroise des personnages et des situations du précédent roman ! Pourtant, la lecture de Un an n'est pas indispensable !

    J'ai lu ce roman lorsque j'étais en première année de Lettres modernes comme représentatif d'une certaine littérature contemporaine !

    Ferrer, le personnage principal, tient une galerie d'art dans le IXème arrondissement de Paris. Il est un ancien artiste reconverti dans la promotion des autres artistes. Mais son affaire s'étiole car les temps sont durs ! Il a de plus des problèmes cardiaques et doit éviter les grandes variations de températures !

    Ce personnage a un contact peu reluisant, un certain Delahaye qui lui trouve les "bonnes affaires" et opportunités ! Il fait s'embarquer Ferrer pour le Pôle Nord pour récupérer le chargement de La Nechilik, un bateau échoué sur la banquise qui contient des antiquités lapones fort anciennes. A son retour, l'univers de Ferrer va s'écrouler !

    Ce récit lorgne un peu du côté du récit policier ! Intéressant donc pour l'intrigue - et le dépaysement du Grand Nord ! - mais aussi pour la façon dont le narrateur raconte l'histoire - sans guillemets. On en apprends par le biais de ce narrateur plus sur la vie des héros du récit !

    La fin de Je m'en vais ne constitue pas vraiment une fin mais plutôt un début !

    Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce texte dans lequel on s'immerge assez facilement !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Waterworld est un film de Science-fiction post-apocalyptique, réalisé par Kevin Reynolds, sorti en 1995 et avec Kevin Costner dans le rôle principal !

    Mais au final, on a un film qui prends l'eau de toutes parts ! Waterworld est un film qui a Waterworld - Kevin Reynoldscoûté une fortune et qui n'a pas été rentabilisé ! De plus, les critiques n'ont pas été tendres avec ce simili-Mad Max sans invention, juste transposé sur une Terre où l'eau a tout recouvert !

    Kevin Costner, alors auréolé du succès de Danse avec les loups, joue ici un navigateur sans nom qui parcourt l'unique océan sur son trimaran ! Il va croiser des pirates et des racailles ! Le chef de la bande de méchants est incarné par Dennis Hopper et comme dans tout bon film post-apo, il y a un enjeu !

    Cette fois-ci, l'enjeu est une carte qui doit mener à la seule terre émergée où le chef des pirates espère s'établir ! Mais pour cela, il doit arracher cette clé à une petite fille Enola qui a la carte tatouée sur son dos et ne bénéficie que de la protection d'Helen sa gardienne !

    Dans ce monde aquatique, les hommes font preuves d'inventivité, bâtissent des cités flottant sur l'eau, des aérostats ! Le film est surtout une suite de scènes d'action, poursuites en jet-skis, bataille sur un pétrolier géant etc ! Petite précision, l'intrigue est censée se dérouler en l'an 2500 après la fonte des glaces au XXIème siècle ! Propos écologiste !

    Waterworld a tenté de distribuer des produits dérivés pour générer plus de profits, film le plus cher de l'histoire au moment de sa sortie ! On eut un roman, un jeu vidéo et des comics ! Mais ces produits restent largement méconnus et dispensables !

    Voilà, il n'y a pas beaucoup plus à dire sur ce film qui est considéré presque comme un nanar !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • La Prélogie Star Wars se distingue nettement de la Trilogie de Luke/Han/Leia - tout en assurant une certaine continuité ! - en ce sens qu'elle est beaucoup plus politique là où les films de 1977, 1980 et 1983 étaient plus dans l'émotion et surtout l'action pure ! Les romans se situant dans cette période - tout en étant dans des registres extrêmement variés ! - accentuent cette impression !

    Star Wars : Vent de Trahison  - James LucenoJames Luceno est un des auteurs les plus érudits de l'Univers Etendu Star Wars ! En effet, chacun de ses romans renvoie des connexions vers quantités d'autres récits - ce qui assure une cohérence ! Son roman ​Star Wars : Vent de Trahison ​se situe peu de temps avant les évènements de ​La Menace Fantôme et montre déjà les complots de des êtres sombres ourdissent depuis les coulisses !

    Le Chancelier Valorum est alors encore au pouvoir ! Face aux troubles croissants qui agitent la République, en particulier d'ordre commercial, le dirigeant décide d'organiser un sommet sur la planète Eriadu, monde de la Bordure Extérieure, mais que la Famille Tarkin qui est ici aux commandes, a mené à un rang de prestige et d'influence semblable à ceux des mondes du Noyau !

    C'est notamment durant ce sommet commercial que les Néimoidiens vont éliminer les autres races dirigeantes de la Fédération ​du Commerce et en prendre les rênes, menant au blocus de Naboo et aux péripéties de l'​Episode I ! Des luttes d'influence se dessinent - certains gagnent du galon: Palpatine, Tarkin, Nute Gunray et d'autres sont éjectés de l'échiquier !

    Et les Jedi dans tout cela ? Me direz-vous ! Ils apportent la dose d'action du roman et sont encore cantonnés aux rôles de protecteurs et de détectives ! C'est un plaisir de retrouver Qui-Gon Jinn qui n'aura eu qu'un temps de présence limité dans la saga au final! Il est ici évidemment accompagné de son Padawan Obi-Wan Kenobi et les deux affrontent un groupe de terroristes, ces groupes qui préfiguraient alors les séditions à venir et le mouvement Séparatiste contre la corruption interne de la République !

    Au final, un très bon roman - qui anticipe même des éléments de l'​Episode II, alors​ que ce film n'était pas encore sorti à l'époque, ​Star Wars : V​ent de Trahison étant paru en 2001, aux USA !​

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Mel Gibson se lance dans la réalisation au cours des années 1990 et Braveheart, sorti en Braveheart - Mel Gibson1995, est sa troisième œuvre à ce poste après un documentaire et L'Homme sans visage ! Pour lui, c'est enfin la consécration sous cette casquette puisque lors de la 68ème Cérémonie des Oscars, le film en remporte cinq dont Meilleur Film et Meilleur Réalisateur !

    Braveheart est un drame historique qui raconte de manière romancée la vie de William Wallace, héros et symbole de l'indépendance écossaise, à la fin du XIIIème siècle, face au roi Edouard Ier d'Angleterre et ses troupes ! Ce héros national unifia les clans écossais mais connu un sort funeste, passant finalement quasiment pour un martyr de la cause !

    Mel Gibson, qui est d'origine irlandaise, joue le rôle phare de William Wallace ! Wallace ne désire qu'une chose, vivre tranquillement avec sa fiancée qui devient sa femme en secret afin d'échapper au droit de cuissage de l'époque décidé par les nobles anglais ! Mais les choses tournent mal et la mariée est tuée ! William se transforme alors en furie vengeresse, tue maints soldats et lieutenant anglais puis prends la tête d'une révolte qui fait boule de neige !

    Une forte ambiance celtique se dégage du film ! On assiste aussi à des batailles rangées d'envergure et très réalistes ! Face aux troupes organisées des Anglais, les Écossais ressemble davantage à une Horde ! Mais leur bravoure au combat ne fait aucun doute et les occupants essuient défaites sur défaites ! William Wallace n'est pas qu'une brute et utilise son cerveau pour concevoir maintes ruses de guerre !

    En face, Edouard Ier se montre exceptionnellement perfide ! Il va profiter des dissensions et des hésitations de la noblesse écossaise ! Wallace aimerait être faiseur de roi par la force des choses ! Hélas, Robert Bruce, le prétendant au trône d’Écosse va trahir Wallace au pire moment et ne se décidera à la lutte contre l'Anglais qu'après la mort du martyr !

    Adepte des méthodes de guérilla, Wallace va devenir un symbole, un emblème, et ne renoncera jamais à clamer haut et fort son aspiration à la liberté jusque sur l'échafaud ! La dernière scène du film est assez cruelle et pénible mais néanmoins grandiose !

    Sophie Marceau joue également dans ce film - et pas un rôle négligeable puisqu'elle est Isabelle de France, reine intelligente et diplomate, fille de Philippe le Bel ! Elle épouse le roi Edouard II d'Angleterre et Edouard Ier l'utilise pour piéger Wallace à l'insu de cette femme ! Le film suggère une liaison entre cette reine et Wallace ainsi que le fait que l'enfant à naître, Edouard III serait le fils du rebelle écossais !

    La réalisation de ce film fut un pari fou ! Les scènes de bataille précédemment évoquées allèrent jusqu'à utiliser 1600 figurants ! La bande son est du maître James Horner ! Le scénario s'inspire d'un poème épique de Harry l'Aveugle, auteur du XVème siècle ! Des libertés par rapport à la vérité historique ont néanmoins été pointées du doigt ! Au niveau des batailles, on assiste à la bataille de Stirling, à celle de Falkirk et celle de Bannockburn qui assure l'indépendance de l’Écosse !

    Bref, c'est du Grand Spectacle et cela mérite le coup d'oeil !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Dans les années 1980, les préoccupations écologistes commençaient à prendre de l'importance, qu'on songe à toutes les campagnes du WWF pour sauver les espèces menacées !

    Gorilles dans la brume - Michael AptedDian Fossey est une biologiste, plus précisément une éthologue, qui a consacré son existence à l'étude et à la protection des gorilles des montagnes en Afrique centrale ! Elle connut un destin tragique en étant découpée à la machette par des braconniers !

    Le film Gorilles dans la brume est sorti sur les écrans en 1988 et est réalisé par Michael Apted ! Le rôle de Dian Fossey est tenu par une star qui a percé dans ses années là, Sigourney Weaver - qui avait déjà endossé la peau d'une femme forte dans Alien de Ridley Scott et aussi joué dans L'Année de tous les dangers et la comédie fantastique Ghostbusters !

    Dian Fossey est une étudiante du Kentucky, au début du film, qui est engagée par l'anthropologue Louis Leakey pour dénombrer la population des gorilles des montagnes ! Etudier ces animaux à la force de colosses et capable de vous charger en deux secondes n'est pas sans risques ! Néanmoins, la jeune scientifique s'investit pleinement dans sa "mission" et va même réussir à se mêler à ces formidables mastodontes ! Elle ressent alors une véritable fascination pour eux et va aller jusqu'à prendre leur défense face aux braconniers !

    A un moment, Dian va tomber amoureuse de Bob Campbell, un journaliste du National Geographic - joué par Bryan Brown - mais elle y renoncera, son attachement aux gorilles étant plus fort que tout !

    on peut donc dire que Dian Fossey, au cœur de ces jungles d'Afrique, à rencontrer le dessein de son existence ! Elle en mourra le 26 décembre 1985 !

    Pour ma part, j'ai un peu étudié l’éthologie en 1997 - lors de mon cursus initial de biologie - et je peux vous dire que c'est une discipline délicate, sujette à l'interprétation de multiples faits, basés sur l'observation et qui n'est pas exempte de biais ! Si ma mémoire est bonne, il me semble aussi avoir lu à un moment que les "méthodes" de Fossey étaient quelques peu "discutées" dans le milieu des anthropologues, la façon dont elle interagissait avec les gorilles étant soupçonnée d'introduire de nombreux biais ! Bref, on lui reprochait d’être trop impliqué ! Mais, à mon avis, il est vain de penser que le scientifique ne fait pas intervenir sa subjectivité lorsqu'il étudie un objet ! C'est aussi le Principe d'Incertitude d'Heisenberg, en Physique, qui fait que l'observateur modifie l'objet !

    La musique de Gorilles dans la brume est signée Maurice Jarre, le père de Jean-Michel, lequel obtint le Golden Globe pour cette musique en 1989 et fut aussi nommé aux Oscars ! Même configuration pour l'actrice principale, Sigourney Weaver, nommée à un Oscar et récompensée d'un Golden Globe !

    Le tournage du film eut lieu au Rwanda et au Kenya pendant l'été 1987 ! Des libertés par rapport à la réalité, à la biographie de Fossey ont été prises par le film ! Ainsi Dian n'a jamais tenté de convaincre Leakey de l'envoyer en Afrique, c'est plutôt le contraire et en raison de son manque d'expérience, elle fut d'abord réticente !

    Pour le tournage avec les gorilles, on utilisa des acteurs avec des costumes d'animaux pour les scènes les plus dangereuses ! En 2006, Sigourney Weaver est revenue sur les lieux du tournage dans le cadre du documentaire Gorillas Revisited et beaucoup de gorilles aperçus dans le film était encore en vie !

    Voilà un film qui retrace la vie d'une femme passionnée mais qui se termine dramatiquement ! Sigourney Weaver y confirme son talent !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Les Fourmis est un best-seller de l'écrivain Bernard Werber qui le fit connaître et qui est le premier tome de la "Trilogie des Fourmis" ! Le succès du livre est bâti sur un malentendu que déplore l'auteur ! On a en effet cru y voir un documentaire sur la vie des fourmis alors qu'il s'agit davantage d'un conte moral humaniste !​ De la "philosophie-fiction"! Le livre est paru en 1991.

    Les Fourmis - Bernard WerberIl y a, de fait, deux récits qui alternent dans ce livre ! On suit d'une part la vie d'une fourmilière. Bel--o-kan est une fourmilière de dix-huit millions d'habitants, soixante-quatre cités fédérées...

    L'"héroïne" est la 327ème fourmi qui, de retour d'une expédition, apprends l'existence d'une arme secrète chimique des fourmis naine de la cité de Shi-gae-pou. Elle tente alors d'avertir sa reine, Belo-kiu-kiuni mais celle-ci ne la croit pas, personne d'ailleurs !

    327ème erre alors dans la fourmilière puis est attaquée par des fourmis à l'odeur de roche qui lui retirent ses phéromones passeport ! 327ème est désormais en danger dans sa propre cité !

    Il y aura par la suite une guerre entre les deux cités, Bel-o-kan et Shi-gae-pou ! Pendant ce temps, 327ème déambule et va de mésaventures en mésaventures : hirondelle, lézard, araignée ! Finalement, elle découvre l'existence des "gardiens du bout du monde", à savoir les voitures, donc les humains !

    Car l'autre moitié du roman se concentre sur le monde des humains et particulièrement sur Edmond Wells dont la maison est à 6 kilomètres de Bel-o-Kan. Wells est biologiste et entomologiste et a disparu ! Jonathan hérite mais bientôt lui et sa femme disparaissent à leur tour près de la demeure sans laisser de traces !

    Tout tourne autour d'une mystérieuse Encyclopédie du Savoir relatif et absolu ! La police enquête sur ces disparitions et d'autres personnes vont se volatiliser ! Il y a bien un mystère autour de la cave de la maison, des énigmes à résoudre et tout un tas de dispositifs ! La clé du mystère est une certaine relation symbiotique avec les fourmis !

    Les deux récits alternent, avec des phases de transition de l'un à l'autre ! De fait, Edmond Wells et ses descendants ont passé un "pacte" avec la reine Blo-kiu-kiuni mais je ne vous en dirais pas plus ! A vous de lire ce roman !

    Bernard Werber a débuté l'écriture des ​Fourmis ​à l'âge de 16 ans ! Il a voulu construire le livre "comme la Cathédrale d'Amiens" mais certaines idées n'étant qu'ébauchées une trilogie s'imposait ! Ce roman contient de nombreuses données de vulgarisation sur le monde des fourmis qui lui valu le prix des lecteurs ​Sciences et Avenir ​!

    En réalité, la fourmilière est vue comme une métaphore de l'esprit humain. Les thèmes des romans suivants de Werber sont déjà présents : la communication inter-espèces, la féminisation, l'évolution de la société, les changements de perspective et de dimension à travers les énigmes, le récit mené comme un polar, le personnage de Wells, l'universalité de la connaissance à travers l'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu ou encore les intrigues secondaires !

    Les Fourmis ​est au final une bonne histoire très captivante et très bien construite ! Mon seul bémol et ma seule critique est que le style de Werber reste assez basique, proche du journalisme qui sied fort bien à un ouvrage de vulgarisation ! Cependant, quelqu'un formé en cursus de Lettres modernes est en droit d'attendre une écriture plus travaillée sur la forme ! On retrouve hélas cette caractéristique dans tous les livres de Werber !

    Cela n'en demeure pas moins excellent sur le fond et il serait dommage de se priver de sa lecture ! Je confesse que pendant une période, j'étais très fan de Werber jusqu'à ce que je trouve que cela tournait un peu en rond !

    Pour ceux qui désirent en apprendre plus sur ces insectes, il y a le jeu ​Sim Ants ​et le film ​Fourmiz ​,​film d'animation fortement inspiré du roman de notre auteur !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Star Wars : Knights of the Old Republic - BiowareStar Wars : Knights of the Old Republic est peut-être LE plus gros carton de la franchise Star Wars dans le domaine des jeux vidéo ! Sorti en 2003, sur XBox, PC et Apple Macintosh, KOTOR - en abrégé - est développé par Bioware et édité par LucasArts ! C'est un jeu de rôles et d'aventures qui se déroule quatre millénaires avant la Bataille de Yavin, durant l'Ancienne République tandis que celle-ci s'est enlisée dans une guerre contre les Mandaloriens puis contre les Sith regroupés sous la bannière de Dark Malak !

    Ce jeu fut un immense succès critique et commercial, vendu à plus de trois millions d'exemplaires et qui donna lieu à un KOTOR 2 ainsi qu'à un MMORPG : Star Wars : The Old Republic, sur lesquels nous reviendrons en temps voulus ! Il y eut aussi une série de comics chez Dark Horse/ Delcourt !

    KOTOR utilise une partie méconnue de l'Univers Étendu et son système de jeu, optimisé, est assez révolutionnaire ! C'est une version encore plus poussée de ce que Bioware avait fait pour les Baldur's Gate ! Là encore vous gérez une équipe de personnages au tour par tour ! Vous utilisez des armes ainsi que les pouvoirs de la Force !

    En effet, vous incarnez un Forceux, qui par un coup du Destin, se retrouve amnésique au Star Wars : Knights of the Old Republic - Biowaredébut de l'histoire et doit repousser une invasion par les troupes Sith du vaisseau "Endar Spire" au dessus de Taris ! Vous êtes acculé et obligé de prendre une capsule de sauvetage ! Par la suite, vous recrutez vos compagnons dont une certaine Bastila Shan, une Jedi d'importance, à laquelle vous semblez lié ! Vous aurez également à vous confronter aux Seigneurs Sith Dark Revan et Dark Malak ! A ce sujet - et je ne veux pas vous spoiler ! - la fin du jeu révèle un ultime twist ou renversement de situation qui est de taille !

    Le jeu est une immense quête, celle des Cartes Stellaires qui doivent vous mener à la Forge Stellaire, une arme antique redoutable de l'Empire Infini Rakata, arme que convoitent les Sith à même de générer des flottes à l'infini !

    Pour retrouver ces Cartes, vous vous rendrez sur des mondes déjà connus, tel Tatooïne, Kashyyyk, Manaan, une nouvelle planète ou Korriban le bastion du Côté Obscur ! Vous affronterez les Sith et la Corporation Czerka, voyagerez à bord de votre vaisseau, l'"Ebon Hawk", gagnerez des points d'expérience, des niveaux et donc de la puissance, devrez choisir si vous tombez du Côté Lumineux ou du Côté Obscur en fonction de chacun de vos choix ! Des combats haletants, de l'exploration, des énigmes, des coups de théâtre vous attendent ! Aussi des Cinématiques plutôt réussies et prenantes aux moments clés du jeu, la possibilité de dialoguer avec les PNJ etc...

    Mais trêve de longs discours, le mieux est encore de jouer à KOTOR qui est disponible sur la plateforme de jeux Steam !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • L'Eté meurtrier est à l'origine un roman de Sébastien Japrisot qui a donné lieu à une adaptation par Jean Becker, dans le registre dramatique, et sorti en 1983 ! Ce film a révélé la grande Isabelle Adjani et constitue une des premières et rares incursions du talentueux chanteur populaire Alain Souchon, aussi convaincant sur grand écran que lorsqu'il compose ses œuvres musicales !

    L'Eté meurtrier se déroule donc... l'été - et c'est un été particulièrement torride à tous L'Eté meurtrier - Jean Beckerpoint de vue tant du point de vue de l'exposition des corps - et la belle et sulfureuse Éliane dite "Elle", interprétée par Adjani ! - n'est pas en reste ! - que par rapport aux esprits qui s'échauffent ! C'est l'histoire d'une vengeance familiale, d'une femme violée par trois inconnus, et du mari qui poursuit de sa vindicte les trois criminels puis de sa fille qui poursuit la vendetta ! Il s'avère qu’Éliane est le fruit de ce viol et qu'elle est aussi responsable de la paralysie motrice du père qui a eu un geste déplacé envers elle alors qu'elle était gamine ! La paternel est interprété par Michel Galabru, subtil et magistral, à mille lieu ici des innombrables "nanars commerciaux" qu'il a pu tourner !

    "Elle" est un personnage rongé par la culpabilité, fruit du "pêché" - celui des hommes ! - et qui semble détruire tout ce qu'elle touche en particulier les hommes - comme pour leur faire payer ! - , son père et le pauvre Florimond, surnommé "Pin-Pon" pompier volontaire et garagiste, joué par Alain Souchon, mené par le bout du nez par cette nouvelle Eve et ses charmes vénéneux !

    "Elle" va être à l'origine d'une méprise dramatique, croyant avoir retrouvé les violeurs de sa mère ! Elle épouse Florimond et va se servir de lui pour assouvir sa vengeance ! Mais il s'avère que les hommes qu'elle soupçonne sont innocents et elle apprends de la bouche de son père qu'il a "liquidé" les trois pervers il y a des années ! Sous le choc, Eliane sombre dans la folie tandis que "Pin-Pon" par l'intermédiaire d'une copine d’Éliane, croit à la culpabilité des individus qu'"Elle" soupçonnait à tord, et commets l'irréparable en les assassinant à tort ruinant sa vie à son tour tout comme la vie d’Éliane est brisée !

    Un film très sombre donc avec maints et maints ressorts psychologiques ! On s'aventure ici dans les tréfonds de l'âme humaine et c'est profondément déprimant ! Il n'en reste pas moins que c'est un film remarquable, certes cruel envers les innocents, mais très marquant ! Le public et les critiques ne s'y sont pas trompés ! Ce fut un des grands succès de l'année 1983 qui lança Isabelle Adjani dans un rôle où elle donne beaucoup d'elle même, pas seulement en dévoilant sa plastique remarquable mais surtout en manipulant des émotions dangereuse ! L’Été meurtrier a révélé le talent de tous ses acteurs ! Ce film de Becker a remporté quatre Césars dont "Meilleur Scénario" et "Meilleure Actrice" !

    Il comporte néanmoins des différences avec le roman ! Dans le roman, pas de meurtres d'innocents à la fin et "Elle" n'apprends pas la vérité sur le sort des violeurs de la bouche de son père mais en recoupant des articles de vieux journaux - et le reste n'est que supposition !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Candide ou l'Optimiste est un conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759. Pour publier cette oeuvre, son auteur utilise le pseudonyme du "Docteur Ralph" pour éviter la censure !

    Ce conte est profondément ironique et, pour qui connaît les Philosophes des Lumières, le style de Voltaire est aisément reconnaissable !

    Candide ou l'Optimiste - VoltaireSur le fond philosophique, Candide apporte sa pierre au débat sur le Fatalisme et l'Existence du Mal ! En effet, la problématique est la suivante : si Dieu peut tout et est bon, comment permet-il l'existence du Mal ? Ou bien, il n'est pas bon ou bien il ne peut pas tout ! c'est aussi une réponse au système philosophique de Leibniz ! A savoir, le "principe de raison suffisante" et d"harmonie préétablie" !

    Ces questions sont particulièrement prégnantes après la survenue du tremblement de terre de Lisbonne, le 1er novembre 1755 ! Pour Leibniz, les visées de Dieu nous sont incompréhensibles car un mal aujourd'hui peut conduire à un bien demain - et "nous vivons dans le meilleur des mondes possibles !". Dans le conte, le personnage de Pangloss - celui qui "parle beaucoup" est ridiculisé en défenseur de la philosophie de Leibniz ! Effectivement, la théorie du "meilleur des mondes possibles" est difficilement défendable au vue de toutes les catastrophes qui tombent sur la tête de Candide !

    Candide,le héros du récit, invoque l'innocence de l'âme et la pureté d'une attitude sans défiance, le parfait naïf ! C'est aussi un honnête jeune homme ! Le grand philosophe et professeur de "métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie" est le précepteur du garçon ainsi que de Cunégonde, une jeune femme amoureuse du héros ! Il y a aussi un personnage classique de conte, la "marraine", incarnée par la "vieille", bienfaitrice de Cunégonde !

    Candide vit au château du baron de Thunder-ten-tronckh qui se trouve en Westphalie ! Il est enrôlé de force dans les troupes bulgares et assiste à la boucherie de la guerre. Il s'enfuit, est recueilli par Jacques l'anabaptiste. Il retrouve Pangloss réduit à l'état de vieillard, atteint de la vérole qui lui apprend la mort de Cunégonde, violée par des soldats bulgares. Avec Jacques, ils embarquent pour Lisbonne. Les catastrophes s'enchaïnent : Jacques meurt noyé dans une tempête, le tremblement de terre de Lisbonne survient à leur arrivée puis Pangloss est victime d'un autodafé et pendu ! Candide retrouve Cunégonde, maitresse d'un grand inquisiteur et d'un riche juif : don Issachar9. Il est amené à tuer les deux hommes et s'enfuit avec la jeune femme et sa vieille servante vers Cadix en Espagne.

    Candide embarque avec son valet Cacambo, Cunégonde et sa vieille servante pour le Paraguay mais est contraint d'abandonner Cunégonde à Buenos Aires puis s'enfuit avec Cacambo. Le duo y retrouvent le frère de Cunégonde que Candide transperce d'un coup d'épée, s'échappent à nouveau, évitent de peu d'être mangés par les sauvages Oreillons et découvrent le pays d'Eldorado, la Cité mythique de l'Or. Les deux compagnons y sont heureux mais préfèrent le quitter avec toutes leurs richesses pour retrouver Cunégonde.

    Envoyant Cacambo racheter Cunégonde, Candide se fait voler par un marchand et un juge, fait la connaissance de Martin, dégoûté de la vie et rejoint l'Europe avec lui. Ils arrivent à Bordeaux avant de passer par Paris où Candide manque de mourir des soins prodigués par la médecine, se fait voler par un abbé et échappe de peu à la prison. Candide et Martin s'engagent ensuite pour l'Angleterre, en bateau, où ils ne posent même pas le pied à terre car ils assistent à l'exécution d'un officier anglais. Enfin ils rejoignent Venise où ils cherchent en vain Cacambo et Cunégonde. Ils y rencontrent Paquette, la servante du Baron de Thunder-ten-tronckh, et son amant le moine Giroflée, découvrent un riche désabusé et font la connaissance de six rois détrônés.

    Leur périple se poursuit à Constantinople pour délivrer Cunégonde, devenue laide, esclave du roi déchu Ragotski et racheter le valet Cacambo. Sur la galère, parmi les forçats, ils retrouvent Pangloss, ayant échappé à la pendaison, et le frère de Cunégonde, ayant échappé au coup d'épée, que Candide délivre contre rançon. À Constantinople, il rachète Cunégonde enlaidie et acariâtre, l'épouse contre l'avis de son frère qu'il est contraint de chasser, s'installe dans une métairie, se fait voler par des marchands, recueille Paquette et Giroflée et finit en cultivant son jardin.

    Comme vous le voyez, ce conte est abondant en rebondissements, souvent cocasses qui accentuent le caractère ridicule du périple !

    Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié ce conte ! De bonnes formules ironiques comme pour mieux dénoncer les injustices du monde ! A lire pour se détendre et/ou pour entamer une réflexion ! Donc bien moins innocent et puéril qu'il n'y parait !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Lorsque je fis l'acquisition de mon ordinateur Atari 520 ST en 1987Overlander - Elite Systems, cadeau de mon père, j'achetais trois jeux : Beyond the Ice Palace, le très médiocre Thundercats - d'après le dessin animé Cosmocats et enfin Overlander ! Ces trois jeux ont en commun d'être développés par la société Elite Systems !

    Overlander est une course de voitures ! Mais sa particularité est qu'elle se déroule dans un monde apocalyptique ! Votre véhicule est donc armé et vous devez effectuer des courses pour des commanditaires, livrer une marchandise d'un point à un autre pour gagner des dollars et mieux équiper votre "bagnole" !

    Cependant, au début de chaque stage, vous avez le choix entre une mission "légale" et une mission "illégale" - où vous trimballerez notamment de la drogue ou des armes ! Évidemment le second type de mission rapporte plus d'argent mais la difficulté - l'opposition ! - est de même plus forte !

    La mission est "payable d'avance" ! Et une fois empochés les billets, vous achetez de l'essence et équipez votre voiture de diverses options et équipements que je n'ai plus en tête ! En gros, des plaques de blindage, des armes plus puissantes et variées, une nitro-injection pour aller plus vite etc...

    Puis, vous vous engagez sur la route où des gangs, les "Overlander", tentent de vous empêcher de rallier votre destination ! Vous avez un nombre de vies limitées ! De même, vous perdez la partie si vous tombez en rade d'essence ! Il s'agit alors d'être prévoyant !

    Les ennemis comprennent des voitures, des motos, des camions, des épaves sur le bord de la route ou des barrières sur la trajectoire Mention spéciale aux tireurs embusqués sur le bas-côté ! Vous avez le choix entre les dégommer ou passer à toute vitesse entre les balles avec le bon timing !

    Ce jeu demande du doigté mais n'est pas d'une difficulté extraordinaire ! La preuve, avec un peu de pratique, j'étais parvenu à le terminer !

    Un jeu à l'ambiance Mad Max ! Dans le même style, il y avait le logiciel Fire and Forget à la même époque ! Overlander est donc sorti sur Atari ST mais aussi sur Amiga, Amstrad CPC, ZX Spectrum et Commodore 64 ! Il date de 1988 !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • La Forteresse de la Perle - Michael MoorcockLa Forteresse de la Perle est le second tome de la Saga d'Elric par le britannique Michael Moorcock ! De fait, c'est un add-on qui a été écrit plus tardivement que les autres tomes, en 1989, et qui s'insère donc entre Elric des Dragons et Le Navigateur sur les Mers du Destin ! On y retrouve donc l'Empereur melnibonéen toujours aussi torturé après qu'il ait vaincu son cousin maléfique Yrkoon et acquis l'épée-démon Stormbringer, durant son exil tandis qu'il parcourt les Jeunes Royaumes !

    Au début de ce tome, Elric se retrouve dans le désert, en manque des drogues qui le maintiennent habituellement en vie ! Il erre dans le Désert des Soupirs, près de la ville de Quarzhasaate ! Ce volume est donc emprunt d'un exotisme marqué et les noms des lieux ne sont pas sans évoqué le Maroc !

    L'exil d'Elric risque à ce stade de mal se terminer ! Rappelons que le Mélnibonéen a remis Yrkoon sur le trône et a laissé derrière lui sa bien-aimée Cymoril en lui promettant de revenir ! Par ces voyages, Elric espère acquérir toute la sagesse nécessaire pour une bonne gouvernance ! Trop naïf Elric ?

    Finalement, le héros est sauvé par un jeune garçon prénommé Anigh qui l'amène auprès du riche notable, le seigneur Gho. En échange d'une quête qu'il effectue pour lui, à savoir retrouver une légendaire Perle, Elric aura la vie sauve ainsi que celle du garçon... En effet, Gho lui a fait absorber un poison et menace de ne pas lui donner l'antidote à moins de lui rendre un "service" !

    Le Désert des Soupirs est un lieu récurrent dans la Saga d'Elric et on y reviendra dans La Sorcière dormante et dans L’Épée Noire ! C'est aussi le première fois qu'Elric quitte son île pour s'aventurer dans les Jeunes Royaumes ! Il est donc relativement inexpérimenté et ne manque pas de commettre des erreurs ! Heureusement, il est le Champion Éternel !

    Sa route va le mener par Quarzhasaate, qui est une ville qui défia il y a longtemps Melnibonée et qui est la seule cité qui soit encore restée debout après cette grande guerre ! Un lieu de péril donc pour l'albinos ?

    Par la suite, Elric rencontre Oone qui l'accompagnera dans le Royaume des Songes ! Ce passage est comparable à l'Enfer de Dante car les deux compagnons doivent traverser sept portes pour accéder à la Forteresse de la Perle avec autant d'épreuves sur les seuils !

    C'est donc un roman d'héroic-fantasy avec les ingrédients du genre et quelques variations ! On retrouve exotisme et onirisme ! Bref c'est dépaysant !

    On y trouve aussi des passages moralistes assez étonnants de la part d'un "débauché" comme Elric et même une réflexion philosophique !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Doom fait partie de ces jeux qui introduisent la 3D - subjective - dans les jeux vidéo au début des années 1990 ! Daté de 1993, ce jeu n'est pourtant pas le premier FPS - First-Person-Shooter ! - de l'Histoire - ce privilège revenant à Wolfenstein 3D, précédent titre de la même société id Software, réalisé tout comme Doom par les petits génies et brillants programmeurs/ concepteurs/dessinateurs John Romero, alors 21 ans au moment de la conception de Doom, Adrian Carmack, 22 ans et John Carmack, 18 ans (ces deux derniers n'étant pas, contre toute apparence apparentés !).

    Doom - id SoftwarePar la suite de nombreux FPS verront le jour dont on ne citera ici que les premiers ! Après Wolfenstein 3D et Doom, on eut droit à Quake - toujours du même studio id Software - Duke Nukem, Half Life, Halo, Counter-Strike, la série Battlefield etc... Pour ma part, je n'ai joué qu'aux FPS ayant trait à l'Univers de Star Wars - car je collectionne les jeux de cette franchise ! - à savoir Dark Force et la série des Jedi Knight plus les jeux Star Wars : Battlefront ! Mais revenons à notre sujet du jour : à savoir Doom !

    L'action se déroule dans une cave dont les murs humides font penser à des bas-fonds de citadelles médiévales ! Là vous, joueur chevronné, évoluez en vision subjective avec devant vous le canon d'un fusil ! A tout moment un monstre peut surgir d'un recoin et se jeter sur vous ! C'est pourquoi il vous faut être constamment en alerte et disposer de bons réflexes ! Vous affronterez une galerie de mutants, démons et créatures dégénérées dont des araignées métalliques crachant un venin verdâtre ! Vous devrez aussi gérer convenablement vos armes et munitions !

    Voilà le principe d'un jeu qui, dès sa sortie - en 1993 donc ! - se révéla fortement addictif ! Car ce soft révolutionnaire n'inaugurait pas que la 3D mais aussi le jeu en réseau ! En effet, 1993 est l'année des débuts d'internet et des réseaux ! Addictif à tel point que des responsables d'administrations durent - selon la légende - installer des caméras dans leurs locaux pour vérifier que leurs employés ne jouaient pas à Doom au lieu de taffer !

    A la base, les trois créateurs de Doom se rencontrent chez Softdisk, un éditeur de Doom - id Softwaremagazines accompagné de logiciels sur disquettes (dans le même genre, j'achetais Logistrad du temps de mon Amstrad CPC - donc c'était une mode répandue à l'époque !). Les trois programmeurs réalisent des jeux pour ces magazines mais regrettent de ne pas disposer de plus de temps pour les concevoir ! Toutefois, avec l'aide d'un quatrième larron, Tom Hall, ils publient le jeu d'un peu plus d'envergure, Commander Keen, qui leur permet de fonder id Software en février 1991 !

    En mai 1992, id Software publie son premier succès, Wolfenstein 3D - dont il était question plus haut ! Perfectionnistes, John Carmack planche alors sur un moteur graphique plus spectaculaire, Romero conçoit des décors "hallucinés" et Adrian Carmack élabore une galerie de monstres - qu'il va même jusqu'à modéliser en pâte-à-modeler - que n'aurait pas reniés l'artiste Giger ! Par la suite, l'action du jeu à venir, qui sera Doom, est privilégié à l'aspect esthétique !

    John Romero conçoit alors les labyrinthes et ai aidé pour cela par Sandy Petersen, auparavant connu pour la création du jeu de rôles L'Appel de Cthulhu chez Chaosium, la boite qu'il a fondée ! Adrian Carmack, lui, est aidé par un autre graphiste, Kevin Cloud.

    Doom deviendra un phénomène de société aux Etats-Unis ! L'idée marketing innovante et de génie des responsable d'id Software est de distribuer gratuitement le jeu et ses premiers niveau via internet - pour hameçonner les futurs fans ! - puis de proposer un numéro vert permettant d'acheter cette fois le reste du jeu ! C'est un succès commercial !

    Le jeu donna naturellement - en raison de son succès - naissance à une franchise éponyme et plusieurs suites et spin-offs !

    Évidemment, Doom et tous les FPS qui ont suivi posent la question de la violence dans les jeux vidéo ! A ce niveau, il faut dédramatiser ! La quasi-majorité des utilisateurs font la différence entre le réel et le virtuel - pas besoin de sang vert pour cela ! Toutefois quelques individus fragiles ayant un terrain, peuvent éventuellement déraper - mais aurait dérapé avec d'autres médias par exemple la télévision de toute façon ! Et le jeu vidéo ne rends pas plus fou que n'importe quel autre produit culturel ! La télévision, les jeux de rôle, la musique rock que sais-je encore ? Après le débat est ravivé et est un véritable marronnier à chaque nouveau Columbine ! On devrait mieux s'inquiéter - aux Etats-Unis puisque c'est là-bas que cette question est la plus vive -sur les armes en ventes libres ! Mais bon, le lobby des armes est puissant là-bas ! Après, il est peut-être bon de ne pas exposer des enfants trop jeunes à ce type de jeux - de même qu'aux écrans de manière générale de façon à ce que les petits puissent d'abord aborder le monde par leurs cinq sens sans intermédiaire !

    Voilà ! Pour ma part, je ne suis pas fan des FPS ! D'abord parce que je ne sais pas y jouer -suis nul à ces jeux ! Bref ! Et enfin, les trouve trop répétitifs ! Néanmoins, je reconnais qu'ils font régulièrement faire des pas de géant à la technologie, notamment concernant les cartes graphiques dont ils poussent à fond les capacités !

    Sortez vos guns ! A bientôt !


    votre commentaire
  • Le Pont de la rivière Kwai est un film britanno-américain, sorti en 1957 et réalisé par David Lean qui disposa de moyens conséquents sur cette super-production ! C'est un des monuments du 7ème Art, qui s'inspire du roman éponyme de Pierre Boulle, publié lui en 1952 !

    Ce film a remporté un vif succès critique et s'est vu attribué de nombreuses récompense dont je ne mentionnerais ici que les Sept Oscars lors de la 30ème Cérémonie de l'Académie dont Meilleur Film, Meilleur Réalisateur et Meilleur Acteur pour Alec Guinness ! La musique du film composée par Malcom Arnold - et restée célèbre ! est également consacrée par un Oscar !

    A ces récompenses déjà prestigieuses, il faut ajouter des Golden Globes et des BAFTA Awards, les récompenses britanniques ! Ce film fait indubitablement partie du patrimoine mondial ! Ce fut aussi un carton au box-office dès sa sortie !

    Alec Guinness livre ici une interprétation impeccable, en officier flegmatique, ne désirant d'abord pas collaborer avec les Japonais mais finissant par vouloir protéger son œuvre, son Pont, fusse contre les Alliés et donc son propre camp - par delà les camps ! Alec Guinness est connu des plus jeunes pour son rôle d'Obi-Wan Kenobi dans La Guerre des Étoiles ! C'est vite oublier l'éblouissante carrière très éclectique qu'il eut avant le film de Lucas !

    L'intrigue se passe dans un camp japonais de prisonniers de guerre en Birmanie lors de l'expansion de l'Empire japonais en Asie durant la Seconde Guerre mondiale. Un nouveau groupe de prisonniers britanniques,sous les ordres du colonel Nicholson (Guinness) arrive et est chargé par Saïto de construire un pont sur la célèbre "voie ferrée de la mort", au dessus de la rivière Kwai pour y faire passer un train d'importance stratégique !

    Saito a alors des exigences - comme faire travailler les officiers ! - auxquelles s'oppose Nicholson car le colonel les juge contraire à la Convention de Genève ! Le Japonais fera tout pour briser physiquement le citoyen de sa Majesté, qui en dépit de tout résiste et gagne ainsi l'admiration de ses hommes.

    Mais Nicholson voit aussi l'effet de la captivité et des travaux forcés sur ses hommes qui par ailleurs font tout pour saboter l'ouvrage ! Il décide alors d'un compromis avec Saito : ce sera lui et non les Japonais qui dirigeront la construction du pont ! Ce but commun va avoir un effet très positifs sur les prisonniers britanniques qui se soudent davantage ! Un sentiment de fierté les envahit même devant l’œuvre accomplie !

    En parallèle, un détenu américain, le commandant Shears, est parvenu à s'enfuir et fait part aux Alliés de la construction de ce pont. Cela les inquiète et ils décident de renvoyer cet ancien prisonnier avec un commando pour plastiquer le pont dont il faut à tout prix empêcher la réalisation. Le commando arrive sur place la nuit précédant le passage du train et met en place les explosifs sur le pont achevé la veille. Ils attendent alors l'aube, le but étant de faire sauter le train avec le pont. En attendant le passage du convoi, les deux colonels vivent des moments opposés : le colonel Saïto se prépare à se donner le Seppuku plutôt que devoir le pont aux prisonniers britanniques, tandis que le colonel Nicholson aperçoit le dispositif de destruction, le niveau de la rivière ayant baissé durant la nuit. Perdant tout à fait de vue que la construction du pont sert l'ennemi dans une guerre qui dépasse les enjeux locaux, il prévient le colonel Saïto et provoque la mort du commando, sauf celle de son chef, le major Warden couvrant ses hommes. Nicholson est mortellement blessé dans la fusillade, mais retrouve sa lucidité dans ses derniers instants, et dans son dernier souffle déclenche lui-même l'explosion en tombant sur la boîte de commande au moment où le train franchit le cours d'eau.

    Le colonel Saito est joué par l'acteur/ réalisateur/producteur japonais renommé Sessue Hayakawa à la filmographie longue comme trois fois mon bras !

    Le tournage - de grande ampleur - connut quelques moments chaotiques ! Il eut lieu à Ceylan, actuelle Birmanie.

    Le film repose sur des faits historiques établis mais prend tout de même de grandes liberté avec la réalité telle qu'elle fût - de même qu'avec le roman de Boulle ! Ainsi, le colonel Philip Toosey qui inspira le personnage de Nicholson ne collabora jamais avec le Japonais et l’intéressé aurait très bien pu intenter un procès ce qu'il ne fit pas !

    Un classique à voir absolument !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • La Métamorphose est un des récits les plus emblématiques de Franz Kafka - récit sous forme de nouvelle qui penche vers le fantastique mais n'appartient pas qu'à cette catégorie à laquelle il emprunte pour devenir en réalité un compte philosophique ! Un récit sur le soi, l'altérité et le regard des autres !

    Gregor Samsa connaît une nuit de rêves agités et s'éveille changé en un énorme cafard !La Métamorphose et autres récits - Franz Kafka comme on n'est pas dans un récit réaliste mais dans une sorte de fable ou d'allégorie, cela n'étonne pas outre mesure sa famille !

    On peut retrouver ce récit puissant qu'est La Métamorphose dans l'édition de Claude David en Folio classique ! Ce n'est pas, comme l'indique le titre, le seul texte du recueil qui contient en outre : Conversation avec l'homme en prière, Conversation avec l'homme ivre, Regard, Vacarme, Le Verdict et Le Soutier ! Mais la célèbre histoire qui narre la mésaventure de Gregor Samsa, éclipse toutes les autres ! Je ne parlerais dont que d'elle car n'ayant plus l'édition sous la main et ma lecture remontant déjà à des années, n'ai plus la teneur de ces autres récits secondaires en tête !

    Cependant, Regard comporte différents "fragments de réel" avec parfois un humour délicieusement grinçant et cynique, des textes qui peuvent faire mal par les vérités qu'ils assènent ! Il est clair que Kafka porte un regard désabusé sur le monde ! Les autres nouvelles se résument à des collections d'anecdotes qui tendent vers un "but" précis, ce qui est parfois surprenant ! Humour au second degré de mise !

    Dans La Métamorphose, pas d'explication au fantastique ! Samsa est devenu un cafard et c'est comme ça ! Il est vraiment devenu physiquement un cafard ! Le personnage central, de plus, ne s'interroge pas sur ce qu'il lui est arrivé, ce qui est déconcertant pour le lecteur ! Les autres protagonistes n'agissent pas non plus "comme attendu" ! Toutefois la famille de Samsa a une réaction qui elle n'est pas surprenante ! En effet, ils sont dégoûtés et apeurés par le monstre qu'est devenu leur fils qu'ils continuent à reconnaître toutefois ! Peu à peu, le pauvre Samsa est ostracisé, rejeté, mis à l'écart ! C'est une métaphore efficace pour tous les individus qui ont été, de tout temps, bannis par les leurs, leur communauté, en raison de leurs croyances politiques, religieuse, ou orientations sexuelles - ce qui en dit long sur le caractère désespérant de la nature humaine que l'auteur a bien cerné !

    On peut donc faire à la fois une lecture "au pied de la lettre" de ce texte puis par la suite une lecture plus métaphorique ! Ce texte a donné lieu a plus d'une centaine d'interprétations selon certains théoriciens !

    Voilà ! C'est le "gros morceau" de ce recueil !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Disons le tout de suite, le film Tremors - de Ron Underwood, sorti en 1990 - est un nanar qui ne se prends pas au sérieux ! Cet ovni a donné naissance à une franchise par la suite allant jusqu'à Tremors 5 : Bloodlines ! Ces suites toutes aussi improbables n'ont, à ma connaissance jamais été à l'affiche d'un quelconque cinéma sous nos contrées hexagonales -peut-être aux USA par contre ? - en tout cas ils sont sorti directement en vidéos ! Pour ma part, je n 'ai vu que le film d'origine - au cinéma toutefois !

    Tremors - Ron UnderwoodTremors est un hybride - à l'image des monstres qu'il met en scène, croisement entre un lombric, un requin et un éléphant - et plus tard un poulets dans les opus suivants avec les mémorables rejetons des Graboids ! Tremors est donc aussi un mix, entre le film de monstres donc, le film à suspens - façon Jaws - le film d'horreur et surtout le western ! Ce film plaira aux fanas du lobby des armes et du Deuxième Amendement aux États-Unis ! En effet, les protagonistes font un large usage des flingues et en particulier le couple de survivalistes Burt et Heather Gummer !

    L'histoire se passe dans un petit patelin paumé, ironiquement nommé Perfection, situé au milieu du désert à l'est des montagnes de la Sierra Nevada ! La monotonie règne et risque d'avaler Valentine "Val" McKee et Earl Basset, deux hommes à tout faire du coin, joués respectivement par Kevin Bacon et Fred Ward ! Mais des gens commencent à disparaître car quelque chose s'est réveillée dans les profondeurs ! Au final , c'est l'escalade dans l'horreur, le bled est attaqué par les Graboïds et ce n'est pas que l'ennui qui risque d'avaler Val et Earl mais bien des "saloperies" de plusieurs tonnes qui fouissent sous terre !

    Le film raconte comment Val, Earl, le couple Gummer et une poignée d'autres vont devoir lutter pour survivre ! C'est la vieille lutte pour la vie, face à l'adversité et à l'inconnu dans l'ouest américain le colt civilisateur à la main !

    Les effets spéciaux valent la peine toutefois d'être signalés ! Les bestioles sont le fruit des travaux de la société Amalgamated Dynamics ! Je ne connais pas la nature des effets utilisés mais on peut supposer qu'à cette époque, pré-Jurassic Park, ce sont encore des techniques à l'ancienne et pas des modèles numériques ! Bref c'est plus organique pour un film "viscéral" !

    Le décor a été construit à Lone Pine, en Californie, l'année précédent la sortie du film, avec en fond lointain, effectivement les montagnes de la Sierra Nevada ! L'endroit fut complètement dévasté suite aux événements du tournage !

    Voilà ! Pas un bon film - il ne restera pas dans les mémoires (quoi que ?) - mais à la limite un téléfilm distrayant !

    A bientôt !


    1 commentaire
  • Les Particules élémentaires fut l'événement de la rentrée littéraire 1998 et l'on se déchira dans des polémiques sans fin à son sujet ! C'est peut-être à cause de ces critiques que Houellebecq manqua cette année-là le Prix Goncourt où ce roman à l'acide était nominé !

    En réalité, toute une presse fut alors partagée entre enthousiasme et répulsion devant le Les Particules élémentaires - Michel Houellebecqstyle novateur de l'auteur mais décontenancée par sa vision négative et sans concession de nos sociétés - lucidité ? A voir !

    Houellebecq connut donc le succès avec ce livre alors qu'il avait auparavant remporté l'estime du public et de la critique avec Extension du domaine de la lutte ! Les Particules élémentaires est considérable par sa taille (400 pages), par son ambition et par son sujet !

    On suit le parcours parallèle de deux frères très dissemblables durant les cinquante dernières années du XXème siècle où on peut contempler toutes les métamorphoses de cette époque tant sur le plan social, moral ou métaphysique ! Houellebecq s'inscrit donc dans une démarche que l'on peut qualifier de balzacienne, retranscrire son époque en chirurgien ! C'est bien ce qu'il manquait dans notre littérature contemporaine aux dires de nombreux commentateurs !

    A côté de Balzac, on retrouve l'influence du sociologue/philosophe Auguste Comte et son positivisme dans ce roman ! La théorie des trois âges de l'Humanité y figure en bonne place : âge théologique, âge métaphysique et âge positif, celui de la science qui doit nous dessiller !

    Avec ce livre, Houellebecq accède au statut convoité d'écrivain majeur de notre époque !

    Bruno et Michel sont donc deux frères, nés dans les années fastes des Trente Glorieuses, eux demi-frères en réalité, dont la mère est une caricature de la femme libérée adepte de toutes les utopies. Mais délaissés par leurs parents biologiques, les deux hommes ont été élevés par des grands-mères très pieuses voire bigotes !

    Bruno va avoir une adolescence chaotique et brimée puis s'orienter vers l'enseignement tout en tentant de percer comme écrivain. Les premières années de Michel, à contrario, se caractérisent par les études et l'activité intellectuelle avant qu'il ne devienne une sommité dans la recherche en biologie moléculaire !

    L'idéologie libertaire est illustrée par la sexualité problématique des deux frères ! Bruno est en effet obsédé par le sexe mais toujours frustré et finit par rencontrer Christiane. Michel, lui, est indifférent au désir et dénué de passion, tout cérébral ! Il reconnaît trop tard l'amour qu'il porte depuis le lycée à Annabelle puis retourne dans la solitude.

    Les destins des personnages sont tragiques ! Christiane et Annabelle finiront par se suicider, Bruno terminera à l'asile tandis que Michel disparaîtra en mer, après avoir laissé des travaux sur le code génétique qui changeront l'Humanité !

    Houellebecq dénonce et veut régler ses comptes dans ce roman avec l'idéologie libertaire et individualiste - matérialiste aussi ! - qui fait des hommes des "particules élémentaires" ! Les individus sont toujours en proie à la souffrance et à la solitude !

    La fin du roman fait écho à Aldous Huxley ! En effet, les travaux de Michel Djerzinski, grâce au clonage, ont donné naissance à une nouvelle Humanité (thématique qu'on retrouvera dans La Possibilité d'une île !), libérée du désir , de la sexualité et de la mort (bref débarrassée d'Eros et Thanatos - ce qui fait notre côté humain précisément) !

    J'ai beaucoup aimé ce livre ! Houellebecq, auteur polémique, confirme tout le bien que je pense de lui ! Une mention spéciale au passage nostalgique - et anecdotique ! - sur Pif Gadget, ses haricots sauteurs et ses Artémia salina !

    A bientôt !


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires